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résistance - Page 15

  • Massacre à Villeurbanne. Terroriste ? Non… « Déséquilibré… »

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    Un « déséquilibré » poignarde, éventre, mutile, saigne des gens qui attendaient à une station de métro de Villeurbanne. Un jeune homme de 19 ans est mort, huit autres passants ont été blessés dont trois grièvement. Simple fait divers commis pas un « déséquilibré » proclament les autorités, relayées comme toujours dans le déni de réalité par les médias. Il aurait dit, en maniant le couteau dans de la viande forcément mécréante : « Ils ne lisent pas le coran ! » Il a été maîtrisé et remis aux flics par des employés de la société de transport et des passants, certains d’origine maghrébine, des résistants. Il faut aussi savoir que l’égorgeur est un « demandeur d’asile » afghan. Et donc une personne à laquelle notre pays a ouvert ses frontières et ses aides. « Faï de ben a Bertrand, té lou ren en cagan ! » dit-on chez nous (« Fait du bien à Bertrand, il te le rend en te chiant dessus »).

    Ingratitude ? Non, Taqîya, une doctrine qui autorise tout musulman à faire usage de tromperie afin de se défendre ou afin de répandre l’islam.

    Mais les « zautorités » refusent de considérer cet acte barbare comme un attentat terroriste. Déni de réalité, impuissance devant la menace islamique, lâcheté.

    Si ce tueur est un déséquilibré c’est pour une raison simple : il est la première victime - avant même ceux qu’il a agressé et tué parce « qu’ils ne lisaient pas le coran » – de l’islam, cette idéologie moyenâgeuse, mortifère, fanatique, intolérante, profondément inégalitaire et injuste, véritable cancer de l’esprit.

    Le demandeur d’asile tueur, cette « chance pour la France » vivant à nos crochets, na pourtant fait que se conformer à la lettre de son coran saignant, Il n’a fait qu’appliquer ce qui est prescrit explicitement dans le Coran :

    « Sourate 3, verset 59
    En quelques lieux, qu’ils soient, ils [les infidèles] seront couverts de malédiction. On les tuera partout où on les trouvera.

    Sourate 4, verset 56
    Ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est Puissant et Sage ! »

    Il y en a des centaines comme ça d’appels au meurtre. Pour réfléchir à cet état de fait : je vous conseille de lire, relire et méditer le livre de Michel Onfray – « Traité d’athéologie » – chez Grasset, dont voici quelques feuilles :

    « […] Près de deux cent cinquante versets - sur les six mille deux cent trente-cinq du Livre - justifient et légitiment la guerre sainte, le djihad. Assez pour que se trouvent noyées les deux ou trois phrases bien inoffensives qui invitent à la tolérance, au respect de l’autre, à la magnanimité ou au refus de la contrainte en matière de religion (!). Dans un pareil océan de sang, qui peut encore prendre la peine de s’arrêter sur deux ou trois phrases qui invitent plutôt à l’humanité qu’à la barbarie ? D’autant que la biographie du Prophète témoigne : on y trouve constamment le meurtre, le crime, l’épée et l’expédition punitive. Trop de pages invitent à l’antisémitisme, à la haine des juifs, à leur spoliation et leur extermination pour qu’un combattant musulman ne se croie pas légitimé à passer les juifs par le fil de l’épée.

    /… 

    Au sein même de la communauté musulmane de prétendus semblables, la hiérarchie persiste : les hommes dominent les femmes, les religieux dominent les croyants, les fidèles pieux dominent les pratiquants tièdes, les vieux dominent les jeunes. Phallocratie, théocratie, gérontocratie, le modèle tribal et primitif des origines ne cesse pas depuis treize siècles. Il est fondamentalement incompatible avec les sociétés issues des Lumières. Le musulman n’est pas fraternel : frère du coreligionnaire, oui, mais pas des autres, tenus pour rien, quantités négligeables ou détestables.

    /…

    Un livre datant des premières années de 630, hypothétiquement dicté à un gardeur de chameaux illettré, décide dans le détail du quotidien de milliards d’hommes à l’heure de la vitesse supersonique, de la conquête spatiale, de l’informatisation généralisée de la planète, du temps réel et universel des communications généralisées, du séquençage du génome humain, de l’énergie nucléaire, des premières heures du post-humain… La remarque vaut pour les loubavitchs accrochés à la Torah et au Talmud qui partagent eux aussi une semblable ignorance du temps qui passe.

    Expliquer que l’égalité des sexes, les droits de l’homme ET DE LA FEMME ont vocation à être généraux, transnationaux et supérieurs aux édits religieux, quels qu’ils soient, c’est peine perdue.

    Expliquer que la liberté d’apostasie, de blasphème, la caricature, l’humour noir jaune ou rose sont impératifs en démocratie c’est se retrouver face à un mur d’incompréhension.

    Expliquer aux nouveaux arrivants que nos lois, nos usages et nos habitudes s’appliquent de façon absolue sur notre territoire et que c’est à prendre ou à laisser (repartir si pas d’accord) aurait dû être obligatoire et aurait dû s’accompagner de la signature d’un engagement en ce sens pour chaque nouvel arrivant. Cela aurait dû être mis en place depuis des décennies et nous n’en serions pas là aujourd’hui. Nous pourrions dire « Vous avez signé, vous saviez qu’il n’y aurait aucune discussion possible sur ces points, si vous n’êtes plus d’accord, au revoir et merci ».

    Faute d’avoir fait cela, nous nous retrouvons avec quelques millions de personnes qui n’auront de cesse de torpiller morceau par morceau l’ensemble de nos valeurs pour introduire les leurs. D’accommodement en accommodement notre société se renie et se saborde.

    Mais si vous proclamez ces évidences, vous tombez immédiatement sous le coup de « l’excommunication » moderne : on vous traite d’islamophobe, terme bidon mais que ses adeptes s’ingénient à assimiler à « raciste ».

    Expliquer à un bobo/gaucho/humaniste que l’islamophobie n’a rien, mais alors rien à voir avec du racisme c’est peine perdue. L’islamophobie est un racisme imaginaire. Elle n’est que la conclusion intellectuelle qui s’impose tout naturellement si l’on veut défendre les valeurs intangibles, celles que nous devons préserver à tout prix… Au moins ici.

    « Islamophobe » ! Ce mot, loin de désigner un quelconque racisme – une religion est-elle une « race » ? - a été inventé de toutes pièces par les islamogauchistes pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes de tous poils. Pourquoi ne devrai-je pas avoir peur de l’idéologie chrétienne, de l’idéologie musulmane, comme de l’idéologie trumpienne, marxiste ou ultralibérale ?

    Pourtant, dès que vous prétendez critiquer cette dangereuse névrose collective qu’est l’islam (sans majuscule) on vous jette cet anathème définitif, censé vous rouler dans la fosse de la honte et de l’opprobre : « vous êtes islamophobe ! » Voilà l’arme nucléaire des islamogauchismes qui - hélas – sévissent dans bien des milieux « autorisés » et particulièrement dans les médias, du Monde à Libération (journaux de milliardaires) sans oublier – hélas – Médiapart.

    Les islamogauchistes, que j’appelle d’un nom plus précis - les « nazislamistes » - sont ces archéo-nostalgiques du Grand Soir. Comme ils ont léché le cul de Staline en d’autres temps, ils lèchent les babouches des tueurs d’allah (sans majuscule bien sûr). Ils voudraient nous rouler dans la culpabilisation : « Ces malheureux (ils parlent des tueurs, pas des victimes) sont victimes du colonialisme, ils ont subi l’esclavage, nous pillons leurs pays », et gnagnagna…

    En fait, ces planqués sont des lâches et de vulgaires collabos : ils pensent qu’en léchant les babouches de cette minorité de fanatiques voulant imposer partout la terreur théocratique, leurs « maîtres » leur seront reconnaissants et les remercieront chaleureusement… Comme les « idiots utiles » de Staline.

    Y a-t-il au monde peuples plus colonialistes que les arabo-musulmans ? Ils ont colonisé une partie du monde, de l’Indonésie à l’Atlantique, du Caucase à l’Atlas ! La colonisation la plus brutale qui soit : massacre systématique des hommes, table rase de toute trace de civilisation précédant leur arrivée, création de sous-hommes, les « dhimmis », établissement de l’esclavage à grande échelle, mépris des femmes, etc.

    Y a-t-il au monde peuples plus esclavagistes que les arabo-musulmans ? Les razzias des arabo-musulmans ont saigné l’Afrique bien avant et bien plus que la sordide traite atlantique. Et elle dure toujours, en Mauritanie, en Arabie saoudite entre autres ! Dans les sociétés musulmanes, l’esclave était (est ?) considéré comme une chose, un meuble, un outil. Il peut donc être vendu, donné, légué, loué. Il n’est, à ce titre qu’une « simple marchandise ». Il se range, en règle générale, dans la même catégorie que les animaux.

    Bon, n’en jetons plus, la coupe est pleine. Et pendant ce temps faut-il s’étonner que « La Bête » se réveille ?


    Illustration: Merci à Danzigzer

  • Ramdam autour de deux ministres à la corrida : Horreur ou hypocrisie ?

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    Les ministres Jacqueline Gourault et Didier Guillaume ont assisté à une corrida avec le maire de Bayonne Jean-René Etchegaray. Et voilà qu’à l’initiative de la « Fondation Brigitte Bardot » - oui, cette ex sex symbole recyclée dans la défense des bestiaux qui en d’autres temps a fait couper les couilles de l’âne que son voisin lui avait confié ! - un ramdam qui ronfle, qui gonfle et qui éclate en violentes salves de konneries.

    On peut tout critiquer, bien sûr, mais on est arrivé à un point où la moindre adhésion, le moindre soutien, la moindre idée défendue déclenche des salves d’indignation où, la main sur le cœur, drapée dans leur dignité de pacotille, les bien-pensants vouent aux gémonies et réclament à cor et à cri les foudres de la loi contre tout ce qui n’est pas édulcoré, uniformisé, castré.

    Hypocrisie, faux-cultisme que tout cela. Bienvenue dans le monde du propre, de l’inodore, du sans saveur. Bienvenue aux troupeaux de con-sommateurs bêlant dans les temples de la con-sommation que sont les centres commerciaux où la viande ne ressemble plus à un morceau d’animal.

    C’est le couille-mollisme triomphant où la sensiblerie tient lieu de morale. Mais où sont-ils les Occidentaux conquérants, triomphants partout dans le monde, inventant l’avenir, apportant la liberté, combattant le crétinisme religieux, donnant tous ses droits à l’Humain ? Donnant aussi – ne soyons pas angéliques - la mort, l’esclavage, le génocide. Donnant au monde Pasteur, Fleming, Newton, Descartes, Einstein, Mozart, Verdi, Léonard de Vinci, mais aussi Hitler, Staline, les Inquisiteurs, la bombe d’Hiroshima.

    Comme il serait heureux de croire que la corrida est le dernier bastion de la barbarie ! Que l’éradiquer marquerait la fin d’une époque sanguinaire à jamais révolue. Tè ! Fume…

    La mort est toujours là mais on la nie. Le sang coule partout mais on le cache. Tous les animaux de nos belles campagnes – cochons, moutons, vaches, chevaux, poules, etc. finissent leur vie à l’abattoir. Et même des milliers de chien-chiens euthanasiés chaque année. Mais chut, faut pas le dire, faut le cacher. La corrida, elle, nous montre tels que nous sommes. L’Humain - moi, toi, lui, nous – est vraiment un drôle d’animal. Une sale bête…

    Les gradins de la Plaza de toro de Bayonne sont garnis jusqu’au sommet d’une foule aux couleurs excessives. Sous un soleil excessif. Pour trembler, hurler, s’enthousiasmer, applaudir, haïr de manière excessive devant un spectacle excessif.

    Un rituel ancestral codifiant le combat de l’homme et du dieu Mithra. La corrida. Transcendée ou honnie, elle est une des expressions de la civilisation du Sud. Mais reste imperméable à la compréhension des gens « du Nord »

    A las cinco de la tarde…

    Symboliquement, c’est le combat de l’homme et de la femme. Combat toujours perdu par l’homme.

    L’homme, ici, c’est le toro, sa puissance brute, son courage insensé, ses charges désordonnées. La beauté de la force.

    La femme, c’est le torero. Léger, aérien, si féminin dans son allure et ses attitudes. Opposant à la force l’intelligence, l’esquive, le leurre. La beauté.

    Au centre du cirque, sous dix mille paires d’yeux, il y a un homme.

    Une « danseuse » dit Cabrel qui n’a manifestement jamais vu l’œil d’un toro de près. Et un monstre mythique. Six cents kilos de force brute, de bravoure, de volonté de détruire tout ce qui s’oppose à lui.

    Des deux, un seul sortira vivant. Et ce sera, presque toujours, l’homme. L’animal n’a jamais sa chance. C’est vrai. Combat inégal, certes, mais où l’homme risque toujours sa vie. Où son existence est suspendue à une erreur, une inattention. Où il frôle constamment la cogida, la blessure, le désastre, la mort.

    On est là. Assis. Pétrifié par une attention insupportable. Tous nos sens tendus vers le ballet de mort qui se déroule à quelques dizaines de mètres.

    Ambiguïté de l’homme : on tremble pour le torero mais on sent pourtant monter, malgré tous les barrages de la civilisation, depuis les tréfonds cachés de notre personnalité, l’angoisse mais aussi quelque chose de moche, de sale : l’espoir honteux de la victoire du toro, de la défaite et du massacre de l’homme. Le dompteur mangé par le lion…

    La corrida, c’est du sang, de la peur, de la violence.

    C’est la mort toujours présente. Fascinante et répugnante. Appelée et rejetée.

    La corrida, c’est beau et obscène. Grandiose et pervers.

    Comme la vie. Comme la mort.



    Codicille : pour mieux juger de cet art éphémère, comme la danse, allez voir cette faena époustouflante de Sébastien Castellas aux Saintes-Maries-de-la-Mer où le toro – formidable – a été gracié et a regagné le toril sous les applaudissements de milliers d’aficionados debout :

    http://www.corrida.tv/rubriques/actualites/index.asp?id=3682


    Illustration: merci à Picasso (le peintre génial, pas la voiture)

  • Au bistro de la Toile : « le jour du dépassement »

    surpopulation

    - Oh : Puteng, Victor. Je culpabilise. Hier matin, j’ai entendu dans la machine à bruits un type donneur de leçon qui nous a dit d’un ton péremptoire qu’« Aujourd’hui, nous dépassons les possibilités que nous donne chaque année la planète ». Fatche, en plus le mec il nous a dit qu’on bouffait trop de barbaque, qu’il fallait plus prendre l’avion, qu’arroser nos géraniums était indécent, que vivre dans un pavillon individuel ou une villa « samsuffit » était dégueulasse pour cette pauvre planète. Il paraît même que notre mode de vie, à nous, salauds de Français, nécessite 2,7 planètes par an ! Moins tout de même que les Yankees qui usent 5 planètes par an. Il nous donne l’exemple des Indiens qui, eux, n’usent que 0,7 planète par an et donc nous font cadeau de 0,3 planète à nous, les gros gaspilleurs. Tè. J’ai honte Victor.

    - Ça passe vite. Allez, met une tournée, on va boire pour oublier, Loulle ! Mais, pas d’eau, on en manque.

    - Bon, alors du rouge. Et du pays, donc « locavore ».

    - Le mec qui parlait dans le poste, je crois qu’il nous prend pour des kons. Moi j’y ai vécu en Inde Loulle, et je peux te dire que dans les villes « modernes », les quartiers un peu friqués de Mumbay, de Delhi ou de Chennay, les Indiens qui le peuvent bouffent de la planète comme nous, et même plus. Les autres, ils « économisent » la planète parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Ils l’économisent surtout parce qu’ils meurent jeunes à cause de la pollution liée à l’absence de réseaux d’assainissement ou de toilettes dans les campagnes, la pollution des fleuves est affreuse, le fameux Gange est un égout. Le matin, au lever du jour, il y a un milliard d’Indiens qui chient dans la nature. La grande fraternité du caca ! Après, ils saccagent les forêts pour faire la cuisine. Ils n’ont pas assez d’eau potable et lorsqu’il y en a, en temps de mousson, c’est trop et catastrophique. Quant à leur réseau ferroviaire il n’a pas bougé depuis le temps des Rosbifs ce qui fait qu’ils roulent dans des bagnoles ancestrales crachant des palanquées de CO2, particules fines ou grosses, sans oublier leurs vaches qui pètent sacrément trop. Si c’est l’exemple qu’il nous préconise, le charlot du poste, qu’il aille se faire foutre. Parce que ses Indiens, ou ses Africains si « économes » ils rêvent de quoi ? De vivre comme nous. Alors les théories des crétins nuisibles qui prônent d’ouvrir nos frontières à tous ces « économiseurs de planètes » tout en nous conseillant de ne plus faire de petits pour faire de la place aux nouveaux arrivants, à toutes ces « chances pour la France », je m’en torche l’oigne, Loulle. Le vrai, le seul problème, c’est la surpopulation.

    - Ouais mais les Chinois, eux, ont réussi à stabiliser leur population.

    - Avec la trique imposant l’enfant unique. Dont ils sortent maintiennent parce qu’ils n’ont plus assez de jeunes pour faire tourner leur économie. Mais avec l’inertie en la matière, ils n’ont plus assez de terres arables. Ils vont donc piller les terres agricoles ailleurs. Particulièrement en Afrique, qui n’a pas besoin de ça, et même en France. Pour les peuples agricoles, ruraux et oubliés, ce sont les ressources paysannes qui doivent définir la taille d’une population et non l’inverse. Les ressources n’étant pas élastiques, l’appropriation des plus forts ne peut qu’entraîner une famine des plus faibles. Et leur migration vers le miroir aux alouettes européenLa gestion abusive des ressources et une totale absence de régulation démographique portent en elle un naufrage et sont assimilables à un phénomène paradoxal que l’on peut désigner comme autogénocidaire.

    - Mouais… J’ai déjà entendu ce raisonnement. On les appelle les « collapsologues », c’est nouveau, ça fait branché. Ce sont ceux qui disent qu’on fonce droit dans le mur, vers le grand « effondrement ».

    - Eh ! Ils n’ont peut-être pas tort, Loulle. Au plus on est sur la terre, au plus on la réchauffe. Et comme à part de la tchatche on ne fait rien, on ne change pas notre mode de vie, ça va chauffer, ça va chauffer ! Et on va voir des gens venant de pays tropicaux rendus inhabitables chercher dans nos contrées encore tempérées une vie moins difficile. Rien à voir avec les quelques centaines de milliers qui viennent chaque année. Ce sera les grandes migrations climatiques. Et il m’étonnerait, malgré les efforts des collabos « no borders » que les peuples qui vivent depuis des millénaires dans nos contrées acceptent d’accueillir avec bienveillance de véritables marées humaines de réfugiés climatiques qui arriveront non pas par milliers mais par dizaines de millions. Ce sera les barbelés, les miradors, les mitrailleuses et plus si affinité. Et ce sera normal : aucun peuple ne se suicide de gaieté de cœur pour laisser la place à des envahisseurs.

    - Tu crois pas que t’envoie le bouchon un peu loin Victor ? Où ils sont ces millions de futurs envahisseurs ?

    - T’as entendu parler du Nigeria Loulle. Pas le Niger non, le Nigeria. C’est le pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 200 millions d’habitants, une densité de 138 habitants au km/2, plus que la France et écoute bien Loulle : un taux de fécondité de 5,25 enfants par femme ! Une usine à lardons. Une croissance démographique de 2,4 % par an. Et la moitié des Nigérians a moins de 18 ans. Ce qui donnera en 2 050 quelque chose comme 465 millions d’habitants qui vont crever de chaleur, de faim et de soif. Et ils voudront aller où ? T’as compris.

    - Mouais… Alors on fait quoi ?

    - Si je le savais Loulle… Mais la seule solution c’est de réduire la population mondiale. Par l’éducation ou par la guerre. L’idéal c’est évidemment une réduction paisible, raisonnée, sur deux générations. C’est faisable. Un système qui permettrait à tout être humain d’avoir ses besoins énergétiques assurés, un logement, l’accès à l’emploi, à la santé et à l’éducation verrait son problème de surnatalité se résorber naturellement. C’est ce qui s’est produit en Europe et c’est ce que l’on peut déjà observer pour les descendants des populations défavorisées qui vivent en occident à quelques exceptions près, chez les gens restés sous la domination des religieux, qu’ils soient cathos ou moslims.

    - Mais nous alors, il ne faut plus faire de lardons ?

    - Si, au contraire. Il faut revenir au taux de remplacement pour pouvoir faire face à l’invasion à venir et sauver notre civilisation. Parce qu’il est stupide de croire que les nouveaux arrivants vont avoir une vie plus économe que nous : ils voudront évidemment vivre comme nous, en pire. Et ils balaieront tout ce qui fait de l’Europe - n'en déplaise à tous ces connards qui crachent sur ce qui les nourrit, les protège, les éduque - le pays où tout le monde veut vivre : la démocratie, la liberté, l’égalité homme femme, les droits de l’humain, la laïcité, enfin l’art de vivre.

    En attendant, buvons un coup Victor, ça nous remontera le moral.

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus