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résistance - Page 13

  • Les pères Noël « Gilets jaunes » !

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    Dans une pièce quelque part dans le Grand Nord se tiennent quatre personnages. Au centre, un homme d’affaires avec l’uniforme de sa fonction : costumes sombres, cravate, attaché-case. Il fait les cent pas nerveusement. À ses côtés, trois pères Noël qui, sur leur robe rouge, on enfilé un gilet jaune. Sur lequel ils ont écrit au large feutre « EN GRÉVE »

    L’homme d’affaires, fou de rage, les tance :

    - Non mais qu'est-ce que c'est que ce déguisement ? Un gilet jaune. Non mais je cauchemarde. Anarchistes ! Bolchéviques ! Français ! Messieurs les pères Noël, votre attitude est inadmissible ! Vous mettre en grève, dans le monde entier, la veille de Noël ! C’est un coup de force inacceptable. FIRED ! VIRES ! Virés ! Tous ! Vous allez tous être virés ! Un plan social planétaire !

    Auriez-vous oublié, Messieurs que c’est nous — le monde des affaires, les usines de jouets, le grand commerce — qui vous avons créés ? Qui vous avons inventés pour servir les intérêts de nos actionnaires ?

    Auriez-vous oublié que vous n’avez d’autre légitimité que celle du commerce ? Votre existence même est liée à l’efficacité avec laquelle vous incitez les enfants, et surtout leurs parents à acheter, acheter, ACHETER ! Acheter toujours plus de jouets toujours plus chers, toujours plus compliqués. Ceci afin que nos usines tournent, que nos établissements vendent, que nos profits se gonflent. Pour le plus grand bien de nos actionnaires, les retraités américains. Votre seule fonction est de faire en sorte que les enfants engraissent les retraités du Wisconsin et de Dallas ! Compris ?

    Le PNGJ - père Noël gilet jaune - le plus barbu prend alors la parole :

    - Nous savons pertinemment que c’est vous, les gens des affaires, qui nous avez inventés. Nous savons très bien que nous n’avons pas de légitimité religieuse ou mythique, comme Saint-Nicolas, comme la Babouchka, comme la Béfana. Autant de personnages sympathiques, reflets de cultures ancestrales à travers le monde, et que vous avez — à travers nous — ridiculisés, ringardisés et jetés aux oubliettes. Nous savons tout cela.

    - Alors fermez-la et travaillez ! Travaillez ! Vous m’entendez ? Jetez-moi à la poubelles votre insupportable gilet jaune et allez TRAVAILLER ! Le TRAVAIL ! Le TRAVAIL ! Pour notre PROFIT. Il n'y a que ça. Prenez vos rennes — un troupeau dont l’entretien toute l’année nous coûte des containers de dollars. Tout comme ce siège social en Laponie, dans le grand nord de la Suède. Enfin, encore ça, c'est de la promo, pour bourrer le crâne des gogos. Prenez vos rennes et partez livrer les produits de nos usines qui font travailler des enfants chinois. Nous avons investi en promotion et publicités des milliards et des milliards. Ce n’est pas pour que le profit qu’en attendent nos actionnaires soit mis à mal par les états d’âme d’employés subalternes tels que vous !

    - Non. Nous ne travaillerons pas cette nuit de Noël. Nous refusons de continuer à nous faire les complices d’une gigantesque opération de racket mondial et d’abrutissement de l’enfance. Nous ne livrerons pas vos jeux électroniques basés sur la violence et la mort. Nous ne livrerons pas tous ces gadgets, très chers, trop chers, qui ruinent les parents et n’intéressent que peu les enfants.

    - Ggrrrr ! ! ! ! C’est une catastrophe ! Nos profits ! Mes stock-options ! Avec le mal que nous nous donnons depuis des années pour imposer aux enfants l’usage de nos jeux électroniques…

    - Nous qui connaissons les gosses, nous qui voyons le rêve dans leurs yeux la veille de Noël, savez-vous ce que nous avons remarqué ? C’est que les enfants, au matin tant attendu jouent surtout… avec les cartons d’emballage des jouets coûteux que vous leur imposez ! Voilà pourquoi nous refusons dorénavant de nous faire les complices de votre entreprise de négation du rêve, de négation de toute culture. Nous refusons — nous, pères Noël du monde — d’être vos instruments dans cette entreprise d’acculturation mondiale : partout une seule et même musique, partout les mêmes jouets chers et tuant l’imagination, partout une seule idéologie, celle de l’argent, du fric, du pognon.

    Nous voulons, nous, pères Noël, que les enfants du monde rêvent, réfléchissent, s’épanouissent dans la diversité et la richesse de leurs cultures.

    - Mais c’est une révolution ! Apprendre à réfléchir aux gosses… Puis quoi encore ? Ont-ils besoin de réfléchir pour devenir de bons consommateurs adultes ? Bien dociles et réceptifs à nos messages publicitaires ? Mais vous voulez tout foutre en l’air, ma parole ! Mes profits… Mes stock-options…

    Avec tout l’argent que nous dépensons dans les télévisions, dans les ordinateurs, dans les play-stations pour empêcher les gens de réfléchir. Pourquoi pas la liberté, l’égalité, la fraternité puisque vous y êtes ? Révolutionnaires ! Sans-culottes ! Anarchistes ! Bolchéviques ! Gilets jaunes ! Français ! Vous allez nous ruiner avec vos dangereuses utopies ! Mais pour qui vous prenez-vous ?

    - Pour des gens qui ont une grande responsabilité. Bien sûr, nous sommes vos créatures, mais nous tenons maintenant notre légitimité de notre succès. Des millions d’enfants du monde croient en nous et nous attendent avec espoir, la tête pleine d’étoiles. Nous ne pouvons pas les décevoir. Nous ferons donc notre tournée cette année encore…

    - Ah ! Enfin une bonne parole ! Alors finis de jaser pour ne rien dire. Remplissez vos hottes, vos traîneaux, atteler vos rennes et, Oust ! Partez !

    - Je crois que nous nous sommes mal compris. Nous allons faire notre tournée, mais pas pour livrer vos niaiseries. Nous allons porter aux enfants du monde des messages d’intelligence, des ferments de liberté, des gages d’égalité, des élans de fraternité.

    - Ah ! Ah ! Laissez-moi ricaner… Et comment donc ?

    - N’oubliez pas que nous sommes en Scandinavie, patrie des célèbres Prix Nobel. Eh bien nous, nous allons créer les « Prix Noël » ! Nous allons livrer dans les cheminées des enfants du monde des Livres ! Des LIVRES ! Car c’est dans les Livres que se trouve le Savoir, l’Intelligence, la Tolérance, la Concorde, l’Entraide, l’Amitié et l’Amour entre les enfants, entre les Hommes.

    Tandis que l’homme d’affaires se ronge les poings en morigénant, les pères Noël s’en vont, leurs hottes pleines de livres, au trot tintinnabulant de leurs rennes ailés.

    Rêve ? Heureusement qu’il reste le rêve : la dernière liberté…



    Victor Ayoli

     

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  • Approchez Mesdames et Messieurs ! Tentez votre chance à la grande tombola des retraites !

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    En écrivant ces lignes, j’entends le Berger fidèle s’exprimer dans la machine à bruit. Il est prêt à lécher les Gucci de Macron et de son collaborateur Philippe pourvu que ceux-ci lui donnent un nonos à ronger, en l’occurrence ramener « l’âge pivot » à, disons 63 ans. Moyennant quoi il acceptera tout le paquet « systémique » (pour user de la Novlangue à la mode) de la retraite à points. C’est-à-dire la Tombola organisée par la Commission européenne. Car la retraite à points est bien une « demande » venant de l’Union européenne. Partout où ce système est imposé, les montants des retraites ont diminué, l’âge pivot a reculé. Comme en Allemagne, où les retraites ont baissé de 10 % par rapport aux salaires. Et où 2,7 millions des plus de 65 ans vivent sous le seuil de pauvreté. Ou comme en Suède, où les travailleurs doivent bosser jusqu’à 68,5 ans pour toucher le montant qu’ils avaient avant la réforme, à 65 ans.

    Serions-nous plus kons que les Belges ? Les arrangements « raisonnables » que le patron du premier syndicat français s’apprête à signer pourraient le laisser croire. Parce il y a deux ans, gouvernement et patronat belges ont tenté d’imposer une « pension » à points. Les travailleurs belges ont réussi à les faire reculer.

    La retraite à points, ça veut dire : on vous donnera des points et plus des euros. Ces points seront calculés à la fin de votre carrière. Mais ils seront variables en fonction du budget de l’État, du coût de la vie et de l’espérance de vie. Donc, si l’espérance de vie augmente, notre pension va diminuer. S’il y a de nouveau une crise comme en 2008, c’est à nouveau les pensionnés qui vont payer, automatiquement. C’est une pension tombola, et c’est le gouvernement qui tire les numéros perdants…

    La finalité cachée mais bien réelle de cette « réforme » - de ce recul – est de baisser le montant des pensions de retraite mais aussi et surtout de semer le doute dans l’esprit des futurs retraités : « combien vais-je toucher quand je prendrais ma retraite ? » Comme il est impossible de faire une simulation et que le dernier mot – la valeur du point – appartiendra toujours au gouvernement, les salariés inquiets vont être puissamment incités à prendre une assurance individuelle en se tournant vers les systèmes de pension privés : les fameux fonds de pensions avec lesquels chaque salarié épargne pour sa propre retraite, au lieu de compter sur la solidarité entre les générations. La négation du troisième terme de la devise de notre république : « Fraternité ».

    Voilà ce que veut Macron, président des riches, président banquier, président mis en place part les lobbys financiers dont le plus puissant, l’étasunien Blackrock, a ses entrées directes à l’Élysée. La réforme des retraites, pour les financiers, doit être l’occasion de mettre en œuvre un système par capitalisation, qui, jusque-là, n’a pas réussi à s’implanter en France, en dépit des divers mécanismes instaurés depuis quinze ans (dispositifs Madelin, Perco, Perp). Elle doit leur permettre de mettre enfin la main sur une épargne « parmi les plus élevées d’Europe » qui leur échappe jusqu’à présent.

    Cette offensive pour faire les poches des travailleurs français au profit des mafias financières yankees a commencé par la loi « Pacte » (adoptée par le parlement le 11 avril 2018 et promulguée le 22 mai 2019) dont un discret paragraphe ouvre la porte aux grandes sociétés de gestion et fonds de pension anglo-saxons, pour qu’ils puissent prendre pied sur le « marché » français de la retraite.

    Jusqu’à présent, ces pas vers la retraite par capitalisation gardaient tout de même le système de la rente versée en complément des rentes AGIRC-ARRCO et non pas en capital versé le moment venu. Or la loi Pacte contient une mesure radicale, consistant à autoriser aussi la sortie en capital de tous ces produits, ce qui les transforme en produits financiers ordinaires, sans les avantages de produits assurantiels, sans la garantie de sauvegarder son épargne, donc soumis à toutes les spéculations. Aux États-Unis, où la sortie en rente n’était pas obligatoire et où l’épargne retraite est investie dans des fonds de pension, majoritairement en actions et sans aucune garantie de capital, les retraités ont subi de lourdes pertes pendant la crise financière (30 %). C’est la tombola ! Tentez votre chance : faites « confiance » aux mafias de la finance !

    Pour y voir plus clair dans ce foutoir, il convient de rappeler comment fonctionne le système de retraite français.

    Il y a d’abord le premier palier : le régime de base obligatoire, c’est la retraite Sécu par laquelle la génération des actifs paie la retraite de ses parents.

    Il y a ensuite un deuxième palier, également obligatoire, le régime des retraites complémentaires. Celui de l’AGIRC (Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres), qui gère le régime de retraite complémentaire des cadres du secteur privé, et celui de l’ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés), qui gère le régime de retraite complémentaire de l’ensemble des salariés du secteur privé.

    Puis il y a un autre palier, pas obligatoire celui-là mais prenant de plus en plus de place, ce sont les retraites supplémentaires que les Français peuvent souscrire volontairement soit individuellement, soit à travers leur entreprise. C’est vers ce palier que la réforme-recul Macron veut progressivement orienter le système de retraite français. Ce serait enfin la grande victoire du patronat sur les avancées sociales du Conseil National de la Résistance (dont Philippe, sans vergogne, a osé se prévaloir lors d’un de ces bavardages !)

    C’est là que réside la grande hypocrisie de Macron et de ses sbires : Philippe, Delevoye et son successeur. La main sur le cœur, ils peuvent jurer sur leurs grands dieux qu’ils ne feront rien contre les régimes de retraite par répartition. Mais si, par la suite, ces systèmes deviennent de moins en moins généreux, la capitalisation ne peut que prendre de plus en plus d’importance. C’est ce que suggère cette réforme, partie pour faire la part belle aux grands fonds de pension anglo-saxons.

    Pour accélérer le dynamitage de la retraite par répartition, l’économiste mondialement reconnu Thomas Piketti a trouvé dans la réforme-recul une autre mesure : l’abaissement des cotisations retraite sur les très hauts salaires. Jusqu’à présent, les cotisations sur les retraites sont perçues jusqu’à des salaires de 27 000 euros par mois, soit huit fois le plafond de la Sécurité sociale. Dans le cadre de sa réforme, le gouvernement prévoit que les cotisations obligatoires sur les salaires seront perçues jusqu’à 10 000 euros par mois, soit trois fois le plafond de la Sécurité sociale. Au-delà, il y aurait juste une cotisation de « solidarité » de 2,8 %. « Par rapport au système actuel, c’est une énorme baisse de cotisation pour les salaires entre 120 000 et 250 000 euros par an. C’est le nouveau « super Macron des riches », s’offusque-t-il. Pourtant le Premier ministre Pinocchio-Philippe, décidément sans vergogne dans ses mensonges, nous présente ça comme « un effort des plus riches envers les plus pauvres ».

    Maintenant qu’on y voit un peu plus clair, une seule réponse : grèves, manifestations et toutes actions visant à faire retirer cette réforme-recul par ce gouvernement puant les relents thatchiériens.

    « Ils » nous disent tous qu’il n’y a pas d’alternatives : ou on baisse les pensions, ou on augmente les cotisations, ou on recule l’âge de la retraite. Il n’est venu l’idée à personne parmi ces têtes d’œuf, d’élargir l’assiette de ces cotisations, notamment à tous les robots qui prennent la place des femmes et des hommes. Quand je vais dans un hypermarché, il y a maintenant une dizaine de caisses automatiques où une seule personne est remplacée par huit ou dix robots.  Des exemples comme ça il y en a partout: sur les autoroutes, pour les billets SNCF ou métro, etc. Cherchez.Taxons-les au SMIC pour le nombre de personnes qu’elles virent et tant la retraite que la Sécu et le chomdu seront immédiatement à l’équilibre financier.

    Eh ! Oh ! Victor, t’as fumé le paillasson ou quoi ?



    Sources :

    https://www.mediapart.fr/journal/france/091219/retraites-blackrock-souffle-ses-conseils-pour-la-capitalisation-l-oreille-du-pouvoir

    https://www.liberation.fr/france/2019/09/11/thomas-piketty-sur-les-retraites-c-est-le-nouveau-super-macron-des-riches_1750751

    https://www.ptb.be/comment_les_travailleurs_belges_ont_bloqu_la_retraite_points

    https://www.agirc-arrco.fr/qui-sommes-nous/organisation/agirc/

    https://www.agirc-arrco.fr/qui-sommes-nous/organisation/federation-arrco/

    https://www.mediapart.fr/journal/economie/090418/retraite-la-porte-ouverte-aux-fonds-de-pension

    https://www.economie.gouv.fr/plan-entreprises-pacte#

    https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/la-federation-syndicale-mondiale-intervient-pour-demander-le-retrait-du-planmacron-et-soutenir-les-travailleurs-en-france-la-ces-presidee-par-berger-muette/

    https://www.ptb.be/comment_les_travailleurs_belges_ont_bloqu_la_retraite_points

     

     

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  • Les islamistes ont pris possession de la rue aux cris d’Allahou akbar. En Irak ? En Algérie ? Non en FRANCE !

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    Ils étaient plus de treize mille a défiler dimanche à Paris en reprenant en chœur le cri de guerre des tueurs d’allah : « Allahou akbar ! ». Mais non, c’est pas grave que nous serinent les collabos islamo-gauchistes, ça veut seulement dire « dieu est grand ». Ben voyons. C’est aussi et surtout l’éructation haineuse des égorgeurs salafistes.

    Leur principal slogan proclamait sur une large banderole « L’islamophobie tue ». Ah Ouais ? Combien de musulmans ont-ils été tués en France spécifiquement du fait de leur appartenance à la religion musulmane ? AUCUN. Par contre trois cent dix-sept personnes ont été tuées en France ces dernières années AU NOM DE L’ISLAM. Il faut tout de même remettre les pendules à l’heure.

    Cette manifestation était non pas une manif contre un rejet, une haine fantasmée des musulmans mais bel et bien une démonstration de force des salafistes, wahhabites, frères musulmans, bref les pires dévots qui salopent cette religion. On peut encore faire bien des choses dans notre pays…

    Et le pire c’est qu’elle a été cautionnée par une partie de la gauche, Mélenchon en tête. Logique, cette gauche a abandonné le social pour le sociétal et la défense des ouvriers pour le combat « antiraciste ». Sachant que, dans son logiciel, seuls les petits Blancs (pardon, « blanc », c’est un gros mot, on va dire « leucodermés ») pouvaient être racistes.

    La gauche sociale, qui se disait laïque, est devenue la gauche halal, défendant le communautarisme musulman. Elle a imposé aux Français une immigration, majoritairement musulmane, qui s’apparente à une véritable invasion rampante. Ses chefs ont abandonné tous les combats prioritaires, et ont livré notre pays à des populations nouvelles et à une religion, l’islam, qui, de tout temps, a anéanti les civilisations qui l’ont précédé. Ce qui est une bonne raison de se méfier de cette idéologie guerrière se camouflant derrière une « religion de paix ». Et personne à gauche, à de très rares exceptions, comme Michel Onfray, qui a prévu une France musulmane dans cinquante ans, n’a bougé.

    Non seulement ils n’ont pas bougé mais ils lèchent servilement les babouches de ces fondamentalistes. Par opportunisme électoral autant que par lâcheté, espérant ainsi se mettre bien en cour avec ceux qu’ils perçoivent – ou souhaitent ? – comme leurs futurs maîtres.

    Ci-devant Mélenchon, Coquerel, Besancenot et autres fossoyeurs de la gauche avec la complicité de tous les petits Trissotin qui se pavanent sur les plateaux de télé et radio et bavassent dans les journaux des milliardaires, pour paraphraser Churchill « vous n’avez pas voulu la guerre (mais les voix des « quartiers ») vous aurez la débâcle (électorale) et en plus le déshonneur. »

    « Marche contre l’islamophobie »… Mais chacun a le droit d’être islamophobe. La peur ou la phobie sont un droit. Être traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Taxer d’islamophobie ceux qui ont le courage de dire : « Nous voulons que les lois de la République s’appliquent à tous et d’abord à toutes » est une infamie.

    « Islamophobe » ! Ce mot, loin de désigner un quelconque racisme – une religion est-elle une « race » ? - a été inventé de toutes pièces par les nazislamistes pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes de tous poils. « Vous êtes islamophobe ! » Voilà l’arme nucléaire des islamogauchismes qui - hélas – sévissent dans bien des milieux « autorisés » et particulièrement dans les médias, du Monde à Libération (journaux de milliardaires) sans oublier – hélas – Médiapart.

    Une étude récente montre que plus d’un quart des musulmans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. C’est plus que préoccupant, c’est une menace pour notre nation. Mais ça veut aussi dire que près des trois quarts des musulmans veulent que les lois de la République priment. Un imam invité sur le plateau d’une récente émission de FR2 disait d’ailleurs : « La laïcité protège toutes les religions. À condition qu’elles ne veuillent pas faire la loi ». Il a tout compris celui-là. Ce qui est rassurant.

    Mais ceux-là, la majorité de nos compatriotes de culture musulmane, ils n’étaient pas à cette manif islamiste. On ne les voit jamais sur les plateaux des machines à décerveler ou dans les machines à bruit. Ils sont Français, de culture musulmane mais pas plus que moi je suis de culture chrétienne. J’en connais, j’en ai dans mon entourage proche et même dans ma famille. Et je bois des canons avec !

    Parce qu’il faut voir le « beau monde » qui il avait à ce raout salafiste. Cet appel a été lancé par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis) ; Le Collectif contre l’islamophobie (CCIF) ; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ; Le Comité Adama ; La Plateforme L.e.s Musulmans ; L’Union communiste libertaire (UCL) ; L’Union Nationale des Étudiants de France (Unef) ; Taha Bouhafs (journaliste). Une étude des 400 signataires permet de découvrir des personnages pittoresques !

    Madjid Messaoudène. Un militant pro voile et pro burkini, communautariste notoire, qui dénie la laïcité de l’école en combattant comme discriminatoire la loi du 15 mars 2004. Il considère « liberticide » celle loi qui préserve les fillettes d’une mise sous voile dont elles seraient victimes dès leur plus jeune âge si cette loi n’existait pas, comme on le voit déjà dans certaines banlieues, assignées à un statut d’infériorité, à un apartheid sexuel. Lorsque l’on sait qu’il est conseiller à « l’égalité hommes/femmes », on tombe sur le cul.

    Rachid Eljay l’imam salafiste de Brest qui considère la femme non voilée comme un objet que l’on peut utiliser : « Le hijab, c’est la pudeur de la femme. Et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les frères, des hommes, que ce soit des musulmans ou des non-musulmans, abusent de cette femme-là, la négligent et l’utilisent comme un objet. »

    Nader Abou Anas imam qui fait l’apologie du viol des femmes au foyer ! : « Voilà la femme vertueuse c’est celle qui obéit à son mari. La femme, elle ne sort de chez elle que par la permission de son mari. […] Restez dans vos demeures, ça, c’est la base. Le soir, il a un besoin, une envie, et elle lui dit non je suis fatiguée, je ne peux pas, je suis ceci, cela. Et l’homme, il craque. […] Qu’elle sache que les anges la maudissent toute la nuit dans le cas où elle se refuse à son mari sans raison valable. […] »

    Elias d’Imlazène, fondateur du site salafiste Islam & Info, qui recommande aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique.

    Nabil Ennasri, admirateur du théologien phare des Frères musulmans et animateur des "journées de retrait de l’école" contre la "théorie du genre" en 2014.

    Ismahane Chouder, militante pro-voile, anti-IVG et membre du parti islamiste marocain Al Adl Wal Ihsane.

    Chakil Omarjee, prédicateur fondamentaliste pour qui "le modèle parfait pour les sociétés futures sont les femmes en hijab".

    Feïza Ben Mohamed, activiste partisane farouche de l’islamiste Erdogan. Etc. Faites la recherche vous-même, c’est sur internet.

    Il y avait aussi, bien qu’excluent des signataires, les indécrottables « Indigènes de la république » - eh ! Oh ! Les indigènes, en France, c’est qui ? Ceux qui y vivent depuis des générations, pas des importés que je sache – avec sa porte-parole Houria Bouteldja.

    Voilà quelques-unes, quelques-uns des personnages - adversaires déclarés de la République - avec lesquels ont défilé, bras dessus bras dessous, aux cris de « Allahou akbar » Olivier Besancenot, du NPA, qui a présenté la première candidate voilée aux élections. La ligue des droits de l’Homme s’est jointe à cette mascarade, offrant sa légitimité pour que soient piétinés les Droits de l’Homme par cette opération politico-religieuse. Benoît Hamon du groupuscule Génération S, Elsa Faucillon, Stéphane Peu, Ian Brossat, André Chassaigne du PCF. Yannick Jadot, bien que signataire de l’appel, s’était fait porter pâle. Il est vrai que les écologistes - ultralibéraux déguisés en habits de gauche - ont toujours défendu le multiculturalisme contre la République égalitaire. Esther Benbassa et David Cormand d’EELV y étaient, mais également Lutte Ouvrière. Martinez de la CGT a tout oublié d’un certain Karl Marx ; il fera, après cet « exploit » un peu plus sombrer ce syndicat historique, dont la France a pourtant besoin.

    Et puis il y a Jean-Luc Mélenchon et tous les députés de la France insoumise - c’est une nouveauté – qui ont signé le texte. Quattrenens et Ruffin, pas si kons, se sont esquivés.

    Camarade (enfin maintenant ex-camarade Mélenchon) comment est-il envisageable, lorsque l’on aspire à gouverner le pays, de méconnaître à ce point le phénomène de l’islamisme que l’on en vient à s’associer au CCIF, l’un de ses principaux promoteurs en France ? Comment est-il possible d’être inconséquent au point de signer un texte évoquant des "lois liberticides" dirigées contre les musulmans avant d’affirmer qu’on ne l’a pas lu avec attention ?

    Le texte évoque tout de même des "lois liberticides" visant les musulmans. Sans éviter la victimisation, la tribune parle également de "criminalisation pure et simple de la pratique religieuse", de "délations abusives jusqu’au plus haut niveau de l’État contre des musulmans", et semble s’insurger contre les licenciements de salariés convaincus de radicalisation religieuse.

    Ex-camarade Mélenchon, tu as cautionné par ta présence une manifestation piégée par la haine de la laïcité et de la séparation des Églises et de l’État. Bien joué les barbus vous avez piégé des kons. Ce sont les musulmans et surtout les musulmanes qui vont droit dans le piège des islamistes par la novlangue « islamophobie » avec la complicité des politiciens trahissant leurs valeurs. Faut vous rappeler tous les jours que certaines musulmanes se battent pour ne pas porter le voile ? En Iran, chaque semaine, des femmes, au péril de leur vie, manifestent ainsi pour la liberté de ne pas avoir à le porter.

    Pour cela, ci-devant Mélenchon, tu plonges ce mouvement porteur d’espoir, auquel plus de sept millions d'électeurs ont cru, dans la gadoue où croupissent les groupuscules genre NPA. Si les Insoumis veulent éviter ce naufrage, il serait temps de donner un sérieux coup de balai. Et peut-être pour toi le moment de prendre quelque recul…

    Il ne faut pas confondre « L’internationale » avec « Allahou akbar » ex-camarade !

    Quelques liens:

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/michel-onfray-le-defile-parisien-219193

    https://www.bfmtv.com/societe/islam-francais-un-rapport-accablant-1038242.html

    https://www.youtube.com/watch?v=Zv3N7T7yf5w

    https://www.mediapart.fr/journal/france/101119/contre-l-islamophobie-une-manifestation-pour-la-liberte-l-egalite-et-la-fraternite/commentaires

    https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/melenchon-un-pas-de-plus-vers-la-219164


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