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résistance - Page 9

  • « For sale ». Ventres à louer, ovocytes, sperme en promotion. Satisfaits ou remboursés…

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    Les études de médecine enseignent que le médecin a une obligation de moyens en vue d’une finalité médicale. Elles n’enseignent pas que le médecin a une obligation de résultat en vue d’une satisfaction sociétale, par le biais de moyens médicaux. En conséquence, la société ne peut user de la médecine, et du médecin, pour contourner une problématique d’ordre civil et physiologique. C’est même la garantie de la liberté de la médecine vis-à-vis de toute action politique, et de tout lobbyisme. Le contraire serait à redouter.

    C’est bien pourtant ce qui résulte de la loi pittoresquement dénommée « bioéthique » et autorisant la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, hétéros ou homos. Loi votée en catimini, par 66 voix contre 27, et 3 abstentions, en plein été, en plein Covid, en pleines vacances mais aussi en pleine catastrophe économique, en pleine récession, en plein chômage galopant… Comme si le gouvernement n’avait pas d’autres problèmes, ô combien plus urgents, à régler !

    Voilà un os à ronger pour les me (r) dias principales. La PMA pour toutes, c’est pourtant un truc tout ce qu’il y a de secondaire (23 000 naissances par insémination artificielle par an sur 800 000 naissances) mais agité par des lobbies de bobos influents (LGBT et autres groupuscules de tracassés des hormones).

    Depuis qu’elle existe, la médecine a pour but de remédier à la maladie. Dans ce cadre et jusqu’à maintenant, la loi autorisait la PMA pour pallier une infertilité pathologique, qui devait être médicalement constatée. Mais avec cette loi, la médecine change de finalité : ce devient une médecine non plus seulement de soin mais d’augmentation et de transformation de l’humain. C’est le premier pas législatif vers le transhumanisme, l’homme « augmenté », un rêve de Frankenstein sur lequel travaillent bien des officines de la Silicon valley étasunienne…

    L’homme est entré dans l’époque de sa reproductibilité technique, banque de sperme pour pallier certaines formes de stérilités masculines, fécondation in vitro ouvrent la voie à l’externalisation de la fonction reproductive. Bientôt l’utérus artificiel (UA) « Mother machine » va permettre de désincarner totalement les processus de l’embryogenèse et le développement du fœtus jusqu’à son terme. C’est l’exogénèse. On arrive dans le « meilleur des mondes ». Quel progrès !

    Mais si une machine enfante, le ventre de la femme n’est ni plus ni moins qu’un incubateur, un simple instrument de production. Une machine comme « Mother machine », mais en viande. Et ce qui en sort – le bébé - est un produit qui peut, certes, combler les désirs d’enfants de certaines personnes ne voulant pas se salir dans une méthode arriérée, contraignante voire dangereuse pour un résultat aléatoire, mais aussi un produit ayant un prix, une valeur pouvant alimenter de nouveaux marchés.

    C’est le cas avec la gestation pour autrui (GPA), prochain objectif en France des lobbys pour la marchandisation du corps humain, triomphants avec l’adoption de cette loi « bioéthique » donnant tout son essor commercial à la PMA, cheval de Troie de la GPA, n’en déplaise aux jocrisses. Eh ! Faut être moderne coco. Ça se fait aux États-Unis, en Inde, même en Ukraine. Alors nous Français, lumières du monde, ne pouvons pas rester longtemps en dehors de ce formidable « progrès", non ?

    Quelques clics sur internet nous rassurent : il existe déjà un marché organisé, florissant. On vous propose les services d’une « mère porteuse », avec son pedigree, un contrôle drastique de son mode de vie, de sa sexualité, de son régime alimentaire afin de vous convaincre que la machine de viande dont vous louez les services est en bon état. Sur ce marché mondialisé, la concurrence entre les entreprises est âpre : certains, comme l’Institut Feskov, en Ukraine, affichent « le meilleur rapport qualité/prix », incluant l’assurance-vie de la mère porteuse, un diagnostic préimplantatoire légal (permettant le choix du sexe et assurant un enfant « en bonne santé »), le choix d’un donneur ou d’une donneuse de gamètes du phénotype souhaité (européen, asiatique ou africain), un nombre de FIV illimité – c’est-à-dire des prélèvements d’ovocytes répétés et dangereux pour la donneuse. Un tarif low cost est proposé à condition de s’inscrire dans de brefs délais : 28 700 euros pour un « pack » FIV + Surrogacy. Ce n’est pas tout : les commanditaires de l’enfant peuvent choisir de faire accoucher la mère de substitution en Tchécoslovaquie, pour que l’enfant ait un passeport européen, ou en Belgique, auquel cas la mère devra se rendre dans ce pays au bout de quatre mois de grossesse. Elle est pas belle la vie ultralibérale ? Ce n’est qu’un exemple. Il y en a de pires.

    Après tout, les femmes – celles qui louent pour un moment leur bouche, sexe, anus comme celles qui louent leur ventre pour neuf mois peuvent revendiquer « mon corps m’appartient, j’en fais ce que je veux ! » Konnerie. Notre corps ne nous appartient pas, nous sommes ce corps ! Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l’on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l’idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps « nous appartient », nous sommes libres de l’aliéner. Jusqu’à l’esclavage. En effet, en s’appropriant l’usage des organes d’une femme et le fruit de cet usage (l’enfant), on s’approprie la vie de la personne elle-même pendant tout le temps de la grossesse. Ceci s’apparente à une forme inédite de servitude et de « réduction en esclavage ». Dans ces conditions, la promotion d’une Gestation pour autrui (GPA) « éthique » est une plaisanterie de mauvais goût. Il existe au Nigeria mais aussi en Inde des usines à bébé scandaleuses. Comme toujours, ce sont les femmes, et les plus pauvres qui morflent...

    Mais dire ça vous expose à une terreur intellectuelle ! Faut pas dire ça coco, ou sinon… Les chaînes de radio et de télévision déploient un zèle infatigable à légitimer la GPA et exalter le bonheur des couples désireux de « devenir parents » à n’importe quel prix. Ils nous ont gonflés ad vomitum il y a quelque temps avec le « bonheur d’être papa » d’un célèbre présentateur télé en couple homo pour faire la promo de son bouquin…

    Et la législation dans cette histoire ? Ben, la législation européenne, totalement ultralibérale, demande avec insistance à la France d’accorder la nationalité française à des bébés achetés à un ventre à l’étranger.

    Du Baby Business et du droit des enfants en général, la Cour européenne n'en a rien à foutre et s’en tient benoîtement aux déclarations des « parents d’intention » qui déclarent que la mère porteuse a été « défrayée » et non pas « rémunérée ». Ben voyons ! En conséquence : l’usage d’une mère porteuse à l’étranger constitue maintenant un moyen légitime et légal de devenir père. Le marché, coco, la concurrence libre et non faussée avant tout !

    La question, pour le législateur, serait pourtant de savoir s’il est conforme à l’intérêt d’un enfant, en général, de naître d’une femme qui s’est engagée à le remettre à d’autres à sa naissance (au risque d’être refusé par ses « parents d’intention », d'être mis au rebus (que devient-il, le malheureux?) s’il n’est pas conforme à leurs attentes, comme cela s’est vu plus d’une fois).

    Où est le bon sens dans ces konneries ? On devrait au moins observer, au nom de la simple raison, que la procréation (assistée ou non) n’a que faire des orientations sexuelles, et qu’elle a en revanche tout à voir avec l’asymétrie des deux sexes, qui ne sont, en la matière, ni équivalents ni égaux. Dans ce domaine, un couple de même sexe n’est pas équivalent à un couple sexuellement mixte, et le principe de l’égalité devant la loi n’empêche pas le législateur de régler différemment des situations différentes, comme l’a rappelé le Conseil constitutionnel.

    On fonce pourtant délibérément vers ce « droit à l’enfant » au détriment des « droits de l’enfant ». Un enfant est une personne, c’est-à-dire un sujet de droits, titulaire de droits, à la différence des choses, qui peuvent être objets de droits. C’est pourquoi il ne peut y avoir de droit à un enfant.

    Chez certains enfants « nés de sperme inconnu », on sait que l’effacement du donneur-géniteur peut créer un profond malaise, au point qu’ils cherchent désespérément à connaître l’homme dont ils sont issus.

    Ça se passe comme ça en Macronie !

     

    Photo X - Droits réservés

     

    Sources :

    https://www.amazon.fr/Tracts-N%C2%B07-d%C3%A9sincarn%C3%A9-charnel-fabriqu%C3%A9-ebook/dp/B07T76SF5Q/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/bio%C3%A9thique-nouveau-vote-de-l-assembl%C3%A9e-pour-l-ouverture-de-la-pma-%C3%A0-toutes-les-femmes/ar-BB17m5Mj?li=BBkG5mY

    https://www.20minutes.fr/monde/1105125-20130221-roumanie-trafic-ovocytes-israelien-roumaine-detenus

    http://www.le-samaritain.fr/2018/09/27/medecine-quelle-finalite/

    https://www.youtube.com/watch?v=iDHBrGCC_wE

    https://burkimbia.com/?p=1320



  • Ecololos, Traoré, même combat ! On n'est pas sorti de l'auberge...

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    Tiens, je suis bien content d'avoir apporté mon obole dès l'ouverture du mouvement FRONT POPULAIRE initié par Michel Onfray. Parce que j'aime bien cet homme, ses idées, ses écrits, ses positions, son athéisme flamboyant. Et puis parce que quelqu'un qui est à la fois haïs par Libération et Le Monde et vilipendé par Médiapart ne peut-être qu'éminemment intéressant !

    En témoigne la rafraichissante lettre ouverte suivante publiée sur le site du mouvement et adressé à la figure de proue de cette pittoresque famille Traoré:

    On veut respirer ! Lettre ouverte à Assa Traoré

    par Stella Kamnga

     

    Samedi 18 juillet, Assa Traoré défile à Beaumont-sur-Oise en compagnie des militants écologistes en souvenir de son frère et pour dénoncer le "racisme systémique" qui gangrènerait la france. Stella Kamnga a tenu à lui adresser un message.

     

    Bonjour Assa,

     

    J’espère que tu ne te sens pas trop oppressée aujourd’hui. Moi, si. À vrai dire, tu m’étouffes !

    Ce qu’il y a de scandaleux chez toi, c’est que ton discours ne correspond en rien à ton parcours. On n'a jamais vu en France une victime de « racisme systémique » être aussi libre que toi, Assa Traoré. 

    Dans les vraies dictatures, dans les vrais régimes oppressifs, les victimes n’ont pas la parole, elles ne font pas la Une des journaux, n’organisent pas de manifestations illégales, ne sont pas régulièrement invitées par les médias de masse. Leur seul droit est de se taire ou, s’ils en ont la chance, de s’enfuir. Souvent, elles sont mises en prison sans procès équitable. Ou kidnappées, comme l’a été récemment le président du premier parti d’opposition au Mali, Soumaila Cissé.

    Dans les vraies dictatures, personne n’oserait contester une décision de justice pour mener sa revanche personnelle, diffamer le pays qui vous a vu grandir et régler ses comptes dans la rue et dans les médias. Dans tous ces pays où les droits de l’Homme n’existent pas, tu n’aurais jamais pu bénéficier de cet arrêt maladie d’une durée d’un an qui t’a bien servi pour passer ton temps à militer, le tout avec la complicité de la fondation OPEJ-Baron Edmond de Rothschild, dont tu étais l’employée. 

    Assa, tu ne luttes pas pour défendre une cause et encore moins pour protéger une communauté. Tu luttes dans le seul but de promouvoir ta propre personne. Si Molière t’avait connu, il aurait peut-être écrit "La Victime imaginaire", à moins d’être trop dégoûté par ton numéro de télé-réalité. Tu prétends défendre la condition des Noirs ? La vie d’un homme noir ou d’une femme noire a plus de valeur en France qu’en Afrique et tu le sais très bien. Tu veux défendre les victimes de « racisme systémique » ? Alors rejoins le combat des Harratines en Mauritanie, dénonce et marche contre l’esclavage des Noirs par les arabo-berbères au Sahel, engage-toi contre le servage, contre le tribalisme ! La France a le dos large et pendant que tu l’accuses de tous les maux, tu éloignes une partie de la jeunesse de la connaissance de la Vérité que tu prétends pourtant si bien servir. 

    Samedi 18 juillet, tu vas à nouveau défiler dans la rue. Cette fois-ci, tu ne seras pas seulement accompagnée par tes suiveurs habituels, tu seras aussi entourée de militants d’Europe Écologie Les Verts, pour faire cause commune. Après avoir trahi la cause de l’antiracisme, tu vas trahir la cause de l’écologie. Votre slogan est « On étouffe ». Aucun pays dans le monde n’est épargné par le dérèglement climatique et la France ne fait pas exception. Mais pourquoi dire que tu étouffes en France ? Ce n’est ni le pays le plus pollueur de la planète (regarde ce qui se passe en Chine, aux États-Unis, au Qatar...!) ni le territoire où les changements sont les plus rudes de nos jours. Mais je ne t’ai jamais entendue parler du sort des millions de réfugiés climatiques africains… 

    On respirera tous beaucoup mieux quand tu auras compris que dans le monde réel, en dehors de ton noyau de fans et autres alliés cyniques, tu as l’air profondément ridicule. L’écologie et la justice sociale méritent d’autres défenseurs qu’une escroc comme toi.

     

    Stella Kamnga

     

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  • L’Union européenne sous la botte d’un « gouvernement des juges » inféodé aux multinationales ?

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    Le Tribunal de la Cour de justice de l’Union européenne a annulé la décision de la Commission exigeant le remboursement à l’Irlande de 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux accordés au GAFA Apple. Ce n’est pas la première décision en faveur des multinationales yankees. Elle avait déjà donné raison à Airbnb face aux hôteliers français…

    Et ce « machin » s’impose aux justices nationales des pays de l’Union. Avec un tel bouclier pour les protéger, les GAFA et autres prédateurs yankees n’ont que peu de soucis à se faire. Et doivent joyeusement sabrer le champagne, comme Apple à qui le « machin » vient de faire économiser 13 milliards d’euros volés par la multinationale yankee aux fiscs des 27 pays de l’Union. « À la vôtre, stupids Europeans ! We fuck you and you pay la vaseline ! »

    Voilà une sacrée bouffe pour la redoutable tati Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne connue et appréciée pour combattre la concurrence fiscale entre États qui profite aux multinationales.

    Pas prouvée "l’existence d’un avantage économique sélectif" accordé par l’État irlandais à Apple qu’ils ont dit les juges.

    Apple fête donc sa victoire, mais il le fait avec le gouvernement irlandais… qui aurait dû récupérer ces 13 milliards mais qui préfère encore sauvegarder sa position de pirate de l’Europe.

    L’affaire remonte au 30 août 2016 : alors Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager décide de frapper un grand coup. Selon l’enquête de la Commission, Apple a rapatrié en Irlande entre 2003 et 2014 l’ensemble des revenus engrangés en Europe (ainsi qu’en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde) car l’entreprise y bénéficiait d’un traitement fiscal favorable, grâce à un accord passé avec les autorités de Dublin. Le groupe a ainsi échappé à la quasi-totalité des impôts dont il aurait dû s’acquitter sur cette période, soit environ 13 milliards d’euros, selon les calculs de la Commission. Celle-ci a établi qu’Apple n’a finalement dû payer que 1 % d’impôts irlandais sur ses bénéfices européens en 2003. Et en 2014, ce taux a encore diminué jusqu’à 0,005 %, autrement dit, Apple ne paie pratiquement plus d’impôts sur ses bénéfices en Europe ! Bonjour la justice…

    Pour arriver à ces résultats, les multinationales concluent avec le gouvernement irlandais des rulings, des « arrangements fiscaux » ultra-favorables. Le Luxembourg, les Pays-Bas, autres pays pirates de l’Europe font pareil. Ces avantages attirent dans ces pays les multinationales qui y établissent un siège et y rapatrient l'essentiel des bénéfices de leurs filiales dans toute l’Europe. Baisant ainsi sans vaseline ces états d’impôts qu’ils pouvaient légitimement attendre de l’activité de ces entreprises sur leur sol. Eh ! Coco, c’est ça l’ultralibéralisme, c’est ça « la concurrence libre et non faussée ». Ben voyons…

    Eh ! Ils sont coutumiers du fait les « justiciers » européens. Ils avaient déjà réfuté les arguments de la Commission européenne concernant la chaîne américaine de cafés Starbucks, sommée de rembourser jusqu’à 30 millions d’euros d’arriérés d’impôts aux Pays-Bas. De même la Cour de justice de l’Union européenne a tranché en faveur de la plate-forme yankee Airbnb, dans le conflit judiciaire qui l’opposait à l’Association pour un hébergement et un tourisme professionnels (Ahtop).

    Cette embrouille survient dans un contexte bien particulier, où plusieurs pays européens, dont la France, veulent parvenir à une meilleure imposition des GAFA, partout où ils réalisent des profits. Cependant, dans une UE à 27, où toutes les questions fiscales se décident à l’unanimité, il n’est guère facile de s’entendre.

    Bof. J’écris bien cet article sur une machine d’Apple. Mais Microsoft est aussi pourri. Alors comment faire ? Écrire au crayon ?

    Bon. Regardons le côté positif de la chose : ils vont trinquer avec du champagne bien de chez nous ! Sûr ?

     

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