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islamisme

  • Attal interdit l’abaya à l’école. Enfin une bonne décision !

    Ce n’est qu’un premier pas courageux autant que lucide, car c’est en fait l’islam qu’il faut interdire non seulement à l’école, mais sur tous les territoires de la république et dans toute l’Europe. L’islam est un totalitarisme – bien pire que ceux d’Hitler et de Staline - qui se camoufle derrière un mot : religion.

    Cette idéologie, dont le droit fondamental est la charia, est incompatible avec le droit européen et donc avec le droit français. Par arrêt du 31 juillet 2001, la Cour européenne des droits de l’homme a proclamé l’incompatibilité entre la charia et les droits de l’homme, tels que mentionnés dans la déclaration universelle des droits de l’homme édictée par l’ONU en 1948. Cet arrêt a été confirmé par la Grande Chambre de la Cour européenne le 13 février 2003. En France, la loi de 1905 sur la laïcité font obligation à la République de garantir la liberté de conscience. Article 1er de la loi de 1905 et la Constitution de 1958 édictent: « La République assure la liberté de conscience ». Or l’Islam non seulement refuse la liberté de conscience mais il l’interdit et il la sanctionne. Un musulman ne peut sortir de l’islam. Apostat, il est condamné à mort et n’importe quel croyant peut exécuter la sentence. Et c’est héréditaire : un enfant de musulman sera obligatoirement musulman avec la même obligation de demeurer dans l’islam. Quant à la fille d’un musulman, elle ne peut épouser un non-Musulman. Quant à ses droits, la pauvre femme...

    Ceci est en contradiction fondamentale avec notre droit. Et on tolère ça ? Mettez-vous en contradiction avec les lois de la république et vous verrez ce qui vous arrivera…

    On entend les collabos mélanchoniens ou écolobobos hurler à la ségrégation, au racisme, à l’islamophobie. Tant mieux. Ils se déconsidèrent un peu plus.

    Le musulman est enfermé dans un filet d'injonctions et d'interdictions dont il ne peut se sortir sans y laisser sa peau. Pour déterminer sa conduite, il ne fait pas appel à la rflexion, à l’échange d’idéees ; à la raison mais à la « loi »islamique, ce qu’il en connaît et surtout ce que lui en disent les « pros » du bourrage de crâne, imams, oulemas et autres. Il est programmé par une inintelligence artificielle. L’islam ne marche pas vers le progrès, il se replie vers un passé mythifié des origines. C'est d'ailleurs la signification du mot salafi.

    L’islam est en guerre avec tout ce qui n’est pas lui. Ses textes fondateurs font obligation aux musulmans de combattre les autres peuples jusqu'à leur soumission ou leur destruction. Mais le recours à l’affrontement armé ne doit avoir lieu que si l’on est sûr de l’emporter. Jusqu’à ce rapport de force positif, le « bon » musulman peut et doit utiliser l’hypocrisie, la dissimulation, la ruse, le mensonge, la corruption, la trahison. Il a à sa disposition tous les moyens de la taqiyya et de la corruption. Voler un infidèle n’est pas un péché. Non plus que contrevenir à ses lois par le trafic ou en trichant, profiter de sa naïveté, l’abuser de mille manières. « Caresse la main de ton ennemi jusqu’à ce que tu puisses la mordre. »

    En France, où en est-on ? Autour de six millions de musulmans, au moins. Vingt pour cents sont intégrés et on doit leur manifester la plus haute considération compte tenu du courage qu’il faut pour s'extirper du carcan de l’islam ; vingt pour cent sont islamistes, donc ennemis déclarés ; et soixante pour cent attendent pour savoir vers où tournera le vent. Ça fait tout de même 80 % d’hostilité ouverte où latente dans cette guerre de conquête à bas bruit.

    Dans cette guerre, chaque « arrangement raisonnable », chaque concession, chaque reculade est une victoire pour les islamistes. Attal, tient bon ! Leur stratégie est à long terme. Il convient d'abord d’habituer les Français au fait musulman. C’est l’abaya, le voile, le burkini, les horaires séparés dans les piscines, les menus hallal, les dérogations pour la gym des filles à l'école, etc. Il s’agit de grignoter des parcelles de droits puis de territoires, ces fameux territoires perdus de la république. Territoires où le droit républicain est remplacé par celui de la kalach des trafiquants de drogue avec la caution « morale » des islamistes. Tout cela avec la complicité, et même la collaboration de certains élus locaux qui, pour avoir la paix sociale et un électorat dévoué, se soumettent aux désidératas des islamistes. A LFI et chez les écolobobos on en sait quelque chose.

    L’immigration massive, appelée de ses vœux par le patronat depuis des décennies, la non intégration des deuxième et troisième génération combinés à la guerre des utérus font entrevoir un avenir où le drapeau vert de la République Islamique de France risque de remplacer le drapeau bleu blanc rouge…

    Sauf si la France, l’Europe, l’Occident ouvrent enfin les yeux et se donnent la volonté et les moyens d'interdire ce totalitarisme, d’en expulser ses propagandistes, d’en neutraliser ses soldats, d’en tarir son financement, de verrouiller ses frontières à tous les tenants de cette idéologie.

    La Reconquista, quoi. Les Espagnols l’ont bien réalisé, en d’autres temps. Mais il faut dire qu’ils « en » avaient, eux.

     

    Victor Ayoli

  • Grandes voix: le point de vue de Kamel Daoud sur les islamistes

     

    kamel daoud 3.jpg L’écrivain convoque ses souvenirs de la terreur islamiste en Algérie dans les années 1990. Cette guerre-là pourrait nous servir de leçon.

    «Souvenirs de la guerre d’Algérie ». Pas celle de la colonisation – je n’étais pas encore né – mais celle des années 1990, récente, si présente, mal soldée, aujourd’hui « mondiale ». Après des élections douteuses en 1990, les islamistes prennent les armes, le chemin des montagnes, des grottes, des caves de la clandestinité, des mosquées dans les cités. En dix ans, cela donne un pays détruit, des centaines de milliers de morts, des « disparus », des torturés et 1 million de déplacés. On ne sort pas vivant, en Algérie, de cette guerre : on en revient mort – tous –, zombifié par l’horreur croisée. Et partout où l’on va dans le monde, partout où l’islamisme tue et égorge, on revit sa propre histoire, immédiate, en boucle, sans cessez-le-feu de l’imagination. De quoi s’agit-il ? D’une vraie guerre, sans leçons tirées, sauf pour les islamistes.

    En 1990, en Algérie, « ils » se sont confrontés à une armée sidérée mais encore puissante. Le manuel du guerrier islamiste était cependant écrit depuis des décennies, puisque les maquis djihadistes étaient déjà là dans les années 1980. Les vétérans de la guerre d’Afghanistan, de retour, sont désormais les pères fondateurs de la guérilla au nom de Dieu, couverte par les prêcheurs importés d’Égypte et de Syrie, les enseignants islamistes venus en renfort pour « arabiser ». Les « revenus » donneront leur légende aux islamistes armés des années 1990. Mais aussi quelques habitudes : les artifices et artificiers ; l’usage du pseudonyme (« Abou » quelque chose, ou reprise d’un nom d’un compagnon du Prophète) ; la structuration en katibas ; la préparation.

    Des « convertis » aux arts martiaux. Dans le manuel, il est dit qu’il faut prêcher, mais surtout « se préparer », économiser les moyens et les armes, s’entraîner. Tous ceux de ma génération se souviennent de ces salles d’arts martiaux dont raffolaient les « convertis ». Et, lorsque les premières marches islamistes de 1992 seront organisées, ces ceintures noires étaient là, visages fermés, en tenue de combat. L’islamiste se nourrit d’une idée simple et partagée : la vie est une guerre qu’on prépare contre l’infidélité universelle. La guerre est le moyen de restaurer la souveraineté de Dieu, c’est-à-dire celle des islamistes. La guerre n’est pas un accident, c’est un désir profond, une vision du monde, la preuve de la foi véritable. Ce n’est pas une rhétorique, mais un cheminement originel de l’acte de croire : il faut « réparer » le monde, c’est-à-dire tuer les infidèles, les juifs, les apostats.

    Le califat, c’est une voie dure, « sèche », celle du djihadisme, ou une voie « humide », longue, celle de l’infiltration, de la conversion, du contrôle puis de la reconstruction de l’utopie médinoise, celle de l’époque du Prophète.

    Le manuel prône donc une méthode : se préparer, convertir, structurer la clandestinité et attendre l’heure de la confrontation. « La guerre est une ruse », enseigne la Tradition. Mais en cas de guerre ? Il faut procéder par élimination, terreur et encerclement. On tue les intellectuels, les médecins, on décapite les élites. Il s’agit de défaire la possibilité de toute contestation « savante » du récit califal. Des katibas s’occupent de ficher ces élites, de les poursuivre, de les coincer entre l’exil ou le cercueil. On recevait la veille, avant la balle dans la nuque, un linceul avec un morceau de savon. Le message : « Lavez vous-même votre cadavre », par anticipation. Le manuel, pour bien permettre le contrôle des territoires, envisagera plus tard des massacres punitifs contre les habitants isolés, les hameaux lointains : il s’agissait de se garantir, par la terreur, une couverture démographique qui permettait au djihadiste de circuler « comme un poisson dans l’eau ». On y recrutait des indicateurs, des sentinelles et des informateurs sur les policiers, les gendarmes, leurs familles, leurs horaires. L’armée ou les « services » pouvaient alors débarquer, mais leur répression ne ferait qu’encourager les basculements vers le front d’Allah. On se souvenait tous, partisans du régime comme islamistes, de la guerre d’Algérie, la première. Ses méthodes, ses erreurs et ses cartographies.

    Un pays qui appartient aux vétérans. Ce fut le plus étrange dans « la seconde guerre d’Algérie » : elle mima la première dans sa stratégie, ses plans de bataille et ses méthodes. Jusqu’à l’hallucination. On tua les rares Français présents, des chrétiens et on continua entre soi, avec les siens. Au milieu des années 1990, ce sont déjà les vétérans de la première guerre qui reprirent les armes contre les islamistes de la seconde. Ils connaissaient les trous, les maquis, les forêts, les cachettes et les casemates mieux que l’armée traditionnelle, formée à affronter un ennemi extérieur. L’armée du pays avait en effet la force et les handicaps lourds, les « mal-formations » de l’armée française, des décennies auparavant. Elle savait, par leçon d’histoire, qu’elle pouvait perdre. Alors elle se souvint. Les vétérans étaient ses supplétifs, aguerris, expérimentés et surtout motivés : en Algérie, le pays appartient aux vétérans. Ce pays, ils l’ont libéré, il leur appartient. Mystique féodale des décolonisateurs en chef.

    De leur côté, riches du souvenir de la première guerre, les islamistes rejouèrent à la « libération ». Leur parti se désigna lui aussi comme « Front ». Du salut. Ils reprirent presque le sigle du FLN, sa légende urbaine et rurale. Les djihadistes tuèrent d’abord en ciblant, puis selon une logique de terreur généralisée pour faire basculer les populations. Pris au piège entre le régime et les djihadistes, les Algériens inventèrent une formule prudente : il y avait le « gouvernement du jour » (le régime) et celui de la « nuit » (les islamistes). C’est-à-dire des territoires off shore. Il fallait surtout survivre, muet.

    Dans la guerre ouverte, on retrouva, mêlés dans un seul corps aveugle, méthodes de l’OAS, du FLN, de l’armée française, résistants ou tueurs, poseurs de bombes et de questions, propagandes et intoxications. La guerre mimée était une guerre « possédée », rejouée. Indéfiniment.

    Cela dura dix ans.

    Listes de futurs assassinés. Le chroniqueur se souvient de l’effet spongieux des morceaux de chair sous la chaussure lorsqu’on arrive sur les lieux d’un attentat à la bombe.

    Du regard à angle cassé des têtes des décapités jetées dans la rue. Leur bouche ouverte sur une muette voyelle imaginaire. Et de l’étrange imitation du sommeil qui déteint sur leur visage posé sur une corolle de sang et de vertèbres nues.

    On les jetait à l’époque dans les poubelles. Ou devant les murs des prochains sur la liste.

    On se souvient tous de ces listes, d’ailleurs : celles qu’on accrochait aux portes des mosquées, à l’aube. Celles des futurs assassinés. Écrites par le comité de Dieu.

    On se souvient des bruits dans la nuit. Des rumeurs et de l’indécision des chiffres.

    Rédacteur en chef, le chroniqueur se remémore ce terrible dilemme quotidien du « titreur », le soir : fallait-il donner le vrai chiffre d’un massacre commis par les djihadistes et donc faire leur publicité ? Ou titrer sans détails ? Ou bien donner le chiffre, toujours revu à la baisse, fourni par l’agence officielle du régime ? On avait, dans la guerre, perdu jusqu’à la possibilité de compter. « Des dizaines de morts à Had Chekala », avait titré mon journal de l’époque, changeant, à l’imprimerie, le titre de mon reportage de terrain après un grand massacre dans l’Ouest. Mon titre originel était « Plus de 800 morts en une nuit ». On ne pouvait pas compter jusqu’à 800.

    Assassinats d’agents de l’État, de policiers, d’enseignants, d’universitaires, de médecins, d’artistes, de journalistes, de militaires, d’imams non orthodoxes selon la doxa islamiste. Mais aussi contre-guerre terrible du régime.

    Plus terroriste que les terroristes. Pour ce dernier, la méthode était simple : triompher là où l’armée française n’avait pas réussi, isoler les maquisards, les couper des populations rurales en déplaçant celles-ci dans des camps. C’est peut-être une phrase, une légende médiatique du milieu des années 1990 qui condensa la stratégie : « Il faut que la peur change de camp », aurait résumé un apparatchik du régime. On combat la terreur par la terreur. C’est donc la méthode algérienne : isoler, traiter les « cellules », torturer, arrêter en masse, ficher, infiltrer surtout. On le sait aujourd’hui : on créa de faux maquis, de faux émirs (traduction : « prince », c’est-à-dire le chef d’une cellule terroriste islamiste), on lança d’intenses propagandes. L’armée gagna à la fin. Au prix fort. Harcelée et assiégée, la guérilla islamiste perdit ses chefs, ses soutiens dans la population sommée de faire son choix, ses moyens, et, surtout, elle fut désorientée par la propagande : on ne savait plus qui était l’émir de qui, quelle était cette katiba et de qui elle dépendait, qui donnait les ordres.

    La guérilla de Dieu s’enfonça dans le délire des derniers jours, tua à l’aveugle. Autre méthode, monstrueuse: on se fit plus terroriste que les terroristes, et, là, la peur changea de camp. Immorale mais efficace. Les djihadistes de la première heure baissèrent les armes comme face à un monstre plus grand.

    Voilà la guerre algérienne. Celle qu’on ignore aujourd’hui. Qui peut servir de leçon, d’expérience, de résumé et de contre-exemple au regard de ce qui se passe en France ou ailleurs.

    C’est qu’on ne tira jamais la leçon de la guerre d’Algérie, la seconde. Ou peut-être seuls les islamistes le firent-ils.

    Maquiller l’acte prémédité en acte isolé. Aujourd’hui, longtemps après cette guerre effacée, les islamistes ont compris. Il faut changer de méthode, se faire patient. Les intellectuels, on ne les égorge pas, on sous-traite le contrat avec un jeune halluciné, on maquille l’acte prémédité en acte isolé. On prépare, on souffle à l’oreille par d’intenses propagandes, on prend en charge les associations, on investit Internet et les réseaux, on joue sur le récit familial ou le manque de sens et on désigne du menton la cible. En un mot : on invente et réinvente le crime d’islamophobie, puis les inculpés pour islamophobie. L’intellectuel est poussé à faire sa valise, à se taire, à se rétracter, à s’amender, à offrir ses excuses aux tribunaux des réseaux sociaux. On le culpabilise. On tue avec plus d’efficacité. Le policier ? C’est un agent du régime adverse, un traître. La communauté ? On ne la menace pas avec des armes, non, on lui rappelle son devoir de loyauté, la nécessité du repli communautaire pour assurer la survie, la mémoire coloniale pour l’obliger à l’adhésion ou l’accuser de traîtrise. Les islamistes, aujourd’hui, isolent les populations ciblées par leur propagande, leurs procès en fidélité (face aux infidèles), leur injonction au nom de l’identité. Puisque tu n’es pas français, tu es musulman, et le seul moyen d’être un vrai musulman, c’est d’être islamiste, et un vrai islamiste est celui qui défend son prophète, sa croyance, sa communauté. Du coup, le pays de tous devient les morceaux de chacun. Tuer n’est plus assassiner, mais venger.

    Infiltrer, convertir, contrôler, s’enrichir et prêcher. Des années après la guerre civile algérienne, les islamistes ont conclu qu’il fallait soutenir l’école, l’investir, la contrôler. Comme on le fait du ventre des femmes. Car c’est à l’école qu’on fabrique l’avenir, qui, dans ce cas, est le passé mythique. En Algérie (mais aussi en Égypte, en Tunisie, au Maroc…), l’obsession islamiste pour le contrôle de l’école est hallucinante : entrisme syndical, contrôle des manuels et des comités pédagogiques, prosélytisme et guerre de propagande. L’école, c’est l’avenir du califat. Il ne faut plus faire l’erreur de vouloir la présidence d’un pays, instaurer un califat avant l’heure. Non, il faut attendre que grandissent les enfants de l’école, la leur. En Algérie, la guerre aujourd’hui est presque gagnée dans les écoles. L’ancienne ministre algérienne de l’Éducation focalisa les violences : bien qu’ayant le défaut d’appartenir aux gouvernements de Bouteflika, elle était femme (surtout), moderniste, non voilée, pédagogue et soucieuse de soustraire l’école aux mainmises idéologiques et politiques.

    Elle fut combattue avec une férocité que l’on ne soupçonne pas en Occident : attaques sur sa personne, menaces, campagnes de presse qui durèrent des années, diffamations, sabotages d’examens, grèves, manipulation d’élèves ; on l’accusa d’être juive, française, athée…

    L’école algérienne d’aujourd’hui a fini par céder : elle enseignera les « valeurs nationales », la pureté morale. On y organise parfois des prières, les enseignantes sont presque toutes voilées, et les « comités » insistent pour que la religion, l’Histoire, l’« identité » et la langue arabe soient dotées des plus hauts coefficients durant les examens. L’islamiste a appris. Aujourd’hui, il faut infiltrer, convertir, contrôler, s’enrichir et prêcher. Tuer l’esprit rapporte plus que tuer la chair, et tuer le corps, de temps à autre, rappelle qui est le plus fort. On n’attaque plus les femmes à l’acide pour les obliger à se voiler, mais on les culpabilise, on fait appel au machisme de leurs parents hommes (« Si tu es un vrai homme, voile ta femme » est un slogan dans des médias). Les islamistes ont aujourd’hui des télévisions, des journaux, des prêcheurs internationaux et contrôlent de grands segments de l’économie. Le califat ne se fait pas en un jour.

    Cette « leçon algérienne » tirée par les islamistes, on la retrouve bien illustrée ailleurs par eux, désormais : patience, entrisme, contrôle des institutions et du caritatif, évitement des confrontations et terreur médiatique exercée contre les voix opposantes. Concourent à la guerre basse des supplétifs intellectuels « progressistes » prompts à la culpabilité ou à la culpabilisation, au Sud comme au Nord. Vieux réflexe de fascination pour l’assassin, morbido-érotique, chez certains esprits frissonnants.

    Faux-fuyant. Et en face ? Rien. La guerre d’Algérie, la seconde, ne sert pas de leçon. Ni en France, ni en Algérie, ni chez les progressistes. On a appris, après la peur et la mort, à démissionner en multipliant les conjugaisons. On refuse de voir comment vient au monde, naît, grandit et tue un islamiste. On refuse de prendre les armes contre les arnaques identitaires ou communautaires. On se complaît dans le postcolonial rentier pour faire le procès d’un Occident (et d’une France) au nom de ce passé qui sert de faux présent. On multiplie les excuses à l’égard du meurtrier et les procès de la victime.

    On conteste ce que la seconde guerre d’Algérie illustre : l’islamisme tue. Tôt ou tard. L’« identité » est un faux-fuyant. La neutralité est une impossibilité ou juste du temps mort avant la prochaine mort. Le djihadiste n’est jamais vaincu par l’attendrissement intellectuel, qui immobilise sa proie, pas son bras armé. La culpabilité ou la culpabilisation sont des lâchetés déguisées en exercices de bonne conscience.

    Anecdote : « Pourquoi avez-vous pris les armes ? » J’interroge, à la fin des années 1990, un jeune terroriste capturé. « Je voulais être policier mais on m’a recalé. Je ne savais rien faire. Alors, à la mosquée, on m’a recruté. » Leçon : il ne faut pas creuser les raisons des petites mains. C’est celles de ceux qui les poussent dans le dos qu’il faut affronter.

    Anecdote : après la décapitation de Samuel Paty, lecture d’un journal islamiste algérien connu. Aucun mot ou presque. Mais deux pages d’« opinions » sur le discours « islamophobe » de Macron. On sait y faire. Lors de la republication des caricatures par Charlie, le même journal appela les musulmans à s’indigner.

    Anecdote : un site de vente en ligne, en Europe, s’excuse d’avoir vendu des tapis de prière. Et les retire. « En omettant de les étiqueter comme des tapis de prière musulmans, le site permet aux gens de les utiliser avec désinvolture comme tapis décoratifs », s’indigna une cliente présentée comme musulmane. Cela nous a fait bien rire : il n’y a pas de tapis de prière spécifique en islam, en faire de la décoration n’a jamais été un outrage et chacun les utilise comme il veut dans le monde dit musulman. L’épisode est un résumé des stratégies de culpabilisation et des réflexes de culpabilité de l’Occident assiégé. Comique et tragique.

    La guerre d’Algérie, la seconde, est aujourd’hui mondiale. Nous, Algériens, nous la revivons comme des revenants

    Source: KAMEL DAOUD Le Point 21-10-2020

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  • Les islamistes ont pris possession de la rue aux cris d’Allahou akbar. En Irak ? En Algérie ? Non en FRANCE !

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    Ils étaient plus de treize mille a défiler dimanche à Paris en reprenant en chœur le cri de guerre des tueurs d’allah : « Allahou akbar ! ». Mais non, c’est pas grave que nous serinent les collabos islamo-gauchistes, ça veut seulement dire « dieu est grand ». Ben voyons. C’est aussi et surtout l’éructation haineuse des égorgeurs salafistes.

    Leur principal slogan proclamait sur une large banderole « L’islamophobie tue ». Ah Ouais ? Combien de musulmans ont-ils été tués en France spécifiquement du fait de leur appartenance à la religion musulmane ? AUCUN. Par contre trois cent dix-sept personnes ont été tuées en France ces dernières années AU NOM DE L’ISLAM. Il faut tout de même remettre les pendules à l’heure.

    Cette manifestation était non pas une manif contre un rejet, une haine fantasmée des musulmans mais bel et bien une démonstration de force des salafistes, wahhabites, frères musulmans, bref les pires dévots qui salopent cette religion. On peut encore faire bien des choses dans notre pays…

    Et le pire c’est qu’elle a été cautionnée par une partie de la gauche, Mélenchon en tête. Logique, cette gauche a abandonné le social pour le sociétal et la défense des ouvriers pour le combat « antiraciste ». Sachant que, dans son logiciel, seuls les petits Blancs (pardon, « blanc », c’est un gros mot, on va dire « leucodermés ») pouvaient être racistes.

    La gauche sociale, qui se disait laïque, est devenue la gauche halal, défendant le communautarisme musulman. Elle a imposé aux Français une immigration, majoritairement musulmane, qui s’apparente à une véritable invasion rampante. Ses chefs ont abandonné tous les combats prioritaires, et ont livré notre pays à des populations nouvelles et à une religion, l’islam, qui, de tout temps, a anéanti les civilisations qui l’ont précédé. Ce qui est une bonne raison de se méfier de cette idéologie guerrière se camouflant derrière une « religion de paix ». Et personne à gauche, à de très rares exceptions, comme Michel Onfray, qui a prévu une France musulmane dans cinquante ans, n’a bougé.

    Non seulement ils n’ont pas bougé mais ils lèchent servilement les babouches de ces fondamentalistes. Par opportunisme électoral autant que par lâcheté, espérant ainsi se mettre bien en cour avec ceux qu’ils perçoivent – ou souhaitent ? – comme leurs futurs maîtres.

    Ci-devant Mélenchon, Coquerel, Besancenot et autres fossoyeurs de la gauche avec la complicité de tous les petits Trissotin qui se pavanent sur les plateaux de télé et radio et bavassent dans les journaux des milliardaires, pour paraphraser Churchill « vous n’avez pas voulu la guerre (mais les voix des « quartiers ») vous aurez la débâcle (électorale) et en plus le déshonneur. »

    « Marche contre l’islamophobie »… Mais chacun a le droit d’être islamophobe. La peur ou la phobie sont un droit. Être traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Taxer d’islamophobie ceux qui ont le courage de dire : « Nous voulons que les lois de la République s’appliquent à tous et d’abord à toutes » est une infamie.

    « Islamophobe » ! Ce mot, loin de désigner un quelconque racisme – une religion est-elle une « race » ? - a été inventé de toutes pièces par les nazislamistes pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes de tous poils. « Vous êtes islamophobe ! » Voilà l’arme nucléaire des islamogauchismes qui - hélas – sévissent dans bien des milieux « autorisés » et particulièrement dans les médias, du Monde à Libération (journaux de milliardaires) sans oublier – hélas – Médiapart.

    Une étude récente montre que plus d’un quart des musulmans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. C’est plus que préoccupant, c’est une menace pour notre nation. Mais ça veut aussi dire que près des trois quarts des musulmans veulent que les lois de la République priment. Un imam invité sur le plateau d’une récente émission de FR2 disait d’ailleurs : « La laïcité protège toutes les religions. À condition qu’elles ne veuillent pas faire la loi ». Il a tout compris celui-là. Ce qui est rassurant.

    Mais ceux-là, la majorité de nos compatriotes de culture musulmane, ils n’étaient pas à cette manif islamiste. On ne les voit jamais sur les plateaux des machines à décerveler ou dans les machines à bruit. Ils sont Français, de culture musulmane mais pas plus que moi je suis de culture chrétienne. J’en connais, j’en ai dans mon entourage proche et même dans ma famille. Et je bois des canons avec !

    Parce qu’il faut voir le « beau monde » qui il avait à ce raout salafiste. Cet appel a été lancé par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis) ; Le Collectif contre l’islamophobie (CCIF) ; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ; Le Comité Adama ; La Plateforme L.e.s Musulmans ; L’Union communiste libertaire (UCL) ; L’Union Nationale des Étudiants de France (Unef) ; Taha Bouhafs (journaliste). Une étude des 400 signataires permet de découvrir des personnages pittoresques !

    Madjid Messaoudène. Un militant pro voile et pro burkini, communautariste notoire, qui dénie la laïcité de l’école en combattant comme discriminatoire la loi du 15 mars 2004. Il considère « liberticide » celle loi qui préserve les fillettes d’une mise sous voile dont elles seraient victimes dès leur plus jeune âge si cette loi n’existait pas, comme on le voit déjà dans certaines banlieues, assignées à un statut d’infériorité, à un apartheid sexuel. Lorsque l’on sait qu’il est conseiller à « l’égalité hommes/femmes », on tombe sur le cul.

    Rachid Eljay l’imam salafiste de Brest qui considère la femme non voilée comme un objet que l’on peut utiliser : « Le hijab, c’est la pudeur de la femme. Et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les frères, des hommes, que ce soit des musulmans ou des non-musulmans, abusent de cette femme-là, la négligent et l’utilisent comme un objet. »

    Nader Abou Anas imam qui fait l’apologie du viol des femmes au foyer ! : « Voilà la femme vertueuse c’est celle qui obéit à son mari. La femme, elle ne sort de chez elle que par la permission de son mari. […] Restez dans vos demeures, ça, c’est la base. Le soir, il a un besoin, une envie, et elle lui dit non je suis fatiguée, je ne peux pas, je suis ceci, cela. Et l’homme, il craque. […] Qu’elle sache que les anges la maudissent toute la nuit dans le cas où elle se refuse à son mari sans raison valable. […] »

    Elias d’Imlazène, fondateur du site salafiste Islam & Info, qui recommande aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique.

    Nabil Ennasri, admirateur du théologien phare des Frères musulmans et animateur des "journées de retrait de l’école" contre la "théorie du genre" en 2014.

    Ismahane Chouder, militante pro-voile, anti-IVG et membre du parti islamiste marocain Al Adl Wal Ihsane.

    Chakil Omarjee, prédicateur fondamentaliste pour qui "le modèle parfait pour les sociétés futures sont les femmes en hijab".

    Feïza Ben Mohamed, activiste partisane farouche de l’islamiste Erdogan. Etc. Faites la recherche vous-même, c’est sur internet.

    Il y avait aussi, bien qu’excluent des signataires, les indécrottables « Indigènes de la république » - eh ! Oh ! Les indigènes, en France, c’est qui ? Ceux qui y vivent depuis des générations, pas des importés que je sache – avec sa porte-parole Houria Bouteldja.

    Voilà quelques-unes, quelques-uns des personnages - adversaires déclarés de la République - avec lesquels ont défilé, bras dessus bras dessous, aux cris de « Allahou akbar » Olivier Besancenot, du NPA, qui a présenté la première candidate voilée aux élections. La ligue des droits de l’Homme s’est jointe à cette mascarade, offrant sa légitimité pour que soient piétinés les Droits de l’Homme par cette opération politico-religieuse. Benoît Hamon du groupuscule Génération S, Elsa Faucillon, Stéphane Peu, Ian Brossat, André Chassaigne du PCF. Yannick Jadot, bien que signataire de l’appel, s’était fait porter pâle. Il est vrai que les écologistes - ultralibéraux déguisés en habits de gauche - ont toujours défendu le multiculturalisme contre la République égalitaire. Esther Benbassa et David Cormand d’EELV y étaient, mais également Lutte Ouvrière. Martinez de la CGT a tout oublié d’un certain Karl Marx ; il fera, après cet « exploit » un peu plus sombrer ce syndicat historique, dont la France a pourtant besoin.

    Et puis il y a Jean-Luc Mélenchon et tous les députés de la France insoumise - c’est une nouveauté – qui ont signé le texte. Quattrenens et Ruffin, pas si kons, se sont esquivés.

    Camarade (enfin maintenant ex-camarade Mélenchon) comment est-il envisageable, lorsque l’on aspire à gouverner le pays, de méconnaître à ce point le phénomène de l’islamisme que l’on en vient à s’associer au CCIF, l’un de ses principaux promoteurs en France ? Comment est-il possible d’être inconséquent au point de signer un texte évoquant des "lois liberticides" dirigées contre les musulmans avant d’affirmer qu’on ne l’a pas lu avec attention ?

    Le texte évoque tout de même des "lois liberticides" visant les musulmans. Sans éviter la victimisation, la tribune parle également de "criminalisation pure et simple de la pratique religieuse", de "délations abusives jusqu’au plus haut niveau de l’État contre des musulmans", et semble s’insurger contre les licenciements de salariés convaincus de radicalisation religieuse.

    Ex-camarade Mélenchon, tu as cautionné par ta présence une manifestation piégée par la haine de la laïcité et de la séparation des Églises et de l’État. Bien joué les barbus vous avez piégé des kons. Ce sont les musulmans et surtout les musulmanes qui vont droit dans le piège des islamistes par la novlangue « islamophobie » avec la complicité des politiciens trahissant leurs valeurs. Faut vous rappeler tous les jours que certaines musulmanes se battent pour ne pas porter le voile ? En Iran, chaque semaine, des femmes, au péril de leur vie, manifestent ainsi pour la liberté de ne pas avoir à le porter.

    Pour cela, ci-devant Mélenchon, tu plonges ce mouvement porteur d’espoir, auquel plus de sept millions d'électeurs ont cru, dans la gadoue où croupissent les groupuscules genre NPA. Si les Insoumis veulent éviter ce naufrage, il serait temps de donner un sérieux coup de balai. Et peut-être pour toi le moment de prendre quelque recul…

    Il ne faut pas confondre « L’internationale » avec « Allahou akbar » ex-camarade !

    Quelques liens:

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/michel-onfray-le-defile-parisien-219193

    https://www.bfmtv.com/societe/islam-francais-un-rapport-accablant-1038242.html

    https://www.youtube.com/watch?v=Zv3N7T7yf5w

    https://www.mediapart.fr/journal/france/101119/contre-l-islamophobie-une-manifestation-pour-la-liberte-l-egalite-et-la-fraternite/commentaires

    https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/melenchon-un-pas-de-plus-vers-la-219164


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