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LANTIFADAS

  • "Allez pépé, appuie sur la seringue, c’est pour ton bien !"

    « L’État ne peut en aucune manière se mêler de la mort des personnes. » disait ce matin dans la Machine à bruit l’académicien François Sureau, très inquiet par le projet de loi du ci-devant président Macron Emmanuel rétablissant en quelque sorte la peine de mort, mais non pas sur décision de juges et d’un jury populaire mais sur l’avis « autorisé » de toubibs, voire de la famille de l’impétrant cadavre « attristée » mais aussi composée des héritiers potentiel… ». La porte ouverte à toutes les magouilles ou les intérêts les plus sordides le disputeront à la vraie compassion.

    « Allez pépé, appuie sur la seringue, c’est pour ton bien ! »

    Ça me rappelle le terrible feuilleton Vincent Lambert mort le 11 juillet 2019 au CHU de Reims, huit jours et demi après l'arrêt des traitements et de l'alimentation qui le maintenaient en vie. Cette affaire très médiatisée a fortement contribué au débat sur l'euthanasie en France et sur la loi Leonetti.

    Tè ! Je me mets dans la peau de ce malheureux : « J’ai soif… Putain que j’ai soif ! Et faim. Ils m’estourbissent de drogues, de « sédatifs » qu’ils disent, mais putain que j’ai soif. Ils me l’ont déjà fait ce coup-là. Il y a plusieurs années puis il n’y a pas longtemps. Ils venaient me voir comme un légume qu’on oublie d’arroser. Pour voir combien de temps il pouvait résister avant de se dessécher. Puis ils m’ont remis la flotte et la bouffe. Mais à quoi ils jouent ces pourris, ces fumiers ? Ils ne savent pas que tout ce qui vit fait tout pour faire durer la vie ? Alors je suis moins qu’un ver de terre ? Moins qu’un rat ? Moins qu’une fourmi ? Moins même qu’une bactérie ? « Ils » ont décidé que dans ma tête il n’y avait plus que du yaourt et que je – enfin mon corps comme ils disent, parce que je les entends - ne vivait qu’à travers leurs machines, que je n’étais plus qu’une machine. Et une machine qui coûte cher. Alors ils ont décidé d’arrêter la machine. Oh pas en la détruisant à coups de marteau, mais en la privant de son carburant. Putain d’assassins. Putain de conjuration d’assassins. Ce qui me tient en vie, c’est la HAINE de ces nazis en blouse blanche ! » C'est peut-être ce qu'il pensait Monsieur Lambert.

    Alors Victor, la future Loi Macron permettant la mise à mort légale de personne dans cet état, ça fait sens, non ?

    Mouais… Tè, fume, c’est du belge. Regardons un peu comment ça se passe ce « progrès sociétal » chez nos amis Belges qui, depuis longtemps, ont franchi allègrement ce pas vers le « modernisme ».

    Les Belges, plus « modernes » que nous en la matière autorisent non seulement la mise à mort des inutilem hominem adultes qui en ont « manifesté leur volonté » mais ils mettent aussi légalement à mort les enfants. Ce n’est pas encore suffisant pour les « médecins » d’outre-Quiévrain. L’un d’eux et pas des moindres a publié dans le grand quotidien Le Soir une tribune dans laquelle il suggère aux législateurs de promulguer une loi qui protégerait juridiquement les médecins. Il y a une demande de certains médecins spécialisés en soins intensifs de pouvoir bénéficier d’une protection juridique pour précipiter la mort des patients qui n’en auraient pas expressément formulé la demande (pas de déclaration anticipée) et qui seraient inconscients, et ce même en l’absence de tout inconfort. Il conviendrait tout de même qu’auparavant, les soignants jugent collégialement qu’il n’y a pas « de perspective de récupération qui fasse sens ». La famille serait consultée et pourrait donner son avis. Ben voyons. C’est pour ton bien papé.
    Ces médecins estiment qu’un élargissement de la loi sur l’euthanasie dans de telles conditions aurait tout son sens.
    « Notre pays a besoin d’une loi qui […] autorise dans ce contexte la possibilité d’administration de médicaments qui raccourcissent la vie dont la qualité est devenue trop médiocre. Sans que la personne concernée ait pu signer un document. Le premier but de la médecine est de restaurer ou maintenir la santé, c’est-à-dire le bien-être de l’individu, pas la vie à tout prix. » (Carte blanche parue dans le journal le Soir du 25 février 2014.)

    Oui, vous avez bien lu : il s’agit d’éliminer, de flinguer, de tuer toute personne dont des toubibs auraient décidé que « la qualité de sa vie était trop médiocre », même contre son gré. Mais c’est pour son bien ! On le tue pour améliorer sa qualité de vie ! Horreur que cette pseudoscience arrogante, autoritaire, répugnante.

    Ouais mais mettons-nous dans la tête d’un de ces « zéconomistes distingués » biberonné à l’ultra capitalisme : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »

    Mais il y a pire : une autre raison impliquée dans ce souhait des médecins belges de pouvoir abréger la vie des malades sans leur accord formel est de pouvoir procéder dans de meilleures conditions au prélèvement d’organes dont on sait que la procédure a déjà été inversée et que le consentement du patient est désormais présumé sauf inscription au registre des refus ou opposition expresse de la famille.

    Est-ce que nous pouvons résumer le corps humain à un simple objet, vendu pièce par pièce sur le marché noir? La marchandisation du corps humain va à l’encontre de tous principes éthiques et de respect de la dignité humaine. Et pourtant... Par exemple, en Inde, le prix d’un rein est de 20 000 dollars, tandis qu’en Chine, il est de 40 000 dollars et en Israël, il atteint la somme vertigineuse de 160 000 dollars. Eh Papé tu vaux encore du pognon. Les tiens de rognons sont un peu tartrés au pastaga, on fera un prix mais t’es encore « bankable ».

    Et not’bon président nous enveloppe cette merde de papier doré en la qualifiant de « fraternité ».

    Sous la pression de très nombreux imbéciles heureux, le gouvernement mais aussi la justice vont ainsi statuer sur la mise à mort des malades, des comateux, des vieux, des handicapés, des trop malades. Bientôt pourquoi pas des trop moches, des trop récalcitrants à l’idéologie dominante « pour abréger leurs souffrances », bien sûr. À la discrétion des autorités médicales ou à la demande des familles des « impétrants » à l’euthanasie. Euthanasie, tiens, en voilà un joli mot ! Ça fait savant, propre sur soi, pas comme ces vieux qui bavent, pissent et se chient dessus. Et qui coûtent si cher à la Sécu ! Pourtant, le meurtre par empoisonnement d’une personne, ça a un nom précis : ASSASSINAT ! Mais c’est pas joli…

    Il serait bon de jouer l’honnêteté intellectuelle : en finir avec la vie, est-ce la demande du malade ou celle de sa famille, de son entourage ? Il faut se méfier de ce premier réflexe qui se veut altruiste et compassionnel : abréger les souffrances du malade en accédant - voire en lui suggérant (la volonté affirmée de mourir « dans la dignité » naît dans l’esprit d’une personne consciente et lucide, bien en amont des angoisses du grabat, ce qui change tout !) – de mettre fin à ses jours. Ce qui compte, avant tout, c’est d’abattre la souffrance, pas de tuer le souffrant.

    Ces lois sociétales soi-disant modernistes « d’optimisation de la vie » (euthanasie, suicide assisté, gestation pour autrui) seront-elles imposées à la masse populaire par les puissants lobbies de bobos influents ? (Ironie de la chose, c’est souvent les mêmes qui « s’offusquent » de la corrida de toros !) Eux-mêmes manipulés par le culte du pognon de la société ultralibérale : élimination des gens qui ne seront plus productifs, économies conséquentes sur les retraites, remise à flot de la Sécu. Une journée d’hôpital coûte cher à la collectivité donc, en ces temps d’austérité, abréger la vie ou suggérer aux patients que ce serait mieux qu’ils cessent de vivre parce que leur vie est devenue indigne va faire faire à la société de substantielles éconocroques ! Et puis, tous ces « suicidés volontaires », c’est une mine de pièces détachées ! N’est-ce pas une manière de « rentabiliser » les rebuts ?

    Vive la vie, bordel !

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait le grand Rabelais.

    Jean-Victor Joubert

  • Comment contrer la grève des ventres féconds

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    - Eh ! T’as entendu Loulle la France est tombé dans le « baby crash » qu’ils disent depuis ce matin dans les machines à bruit. Les Françaises ne veulent plus faire d’enfants. Elles font comme si elles le faisait, tout bien comme il faut, avec les gâtés, less secousses, les soupirs, même les cris de bonheur s’il faut mais avec la piloche ou le con d’homme, pardon le « condom », eh bien pas de polichinelle dans le tiroir. Et la France va bientôt rejoindre les autres pays européens, notamment l’Allemagne et l’Italie, où les femmes semblent faire la grève du ventre fécond.

    - Pas toutes les femmes Victor. Ailleurs dans le monde règne une démographie démente. Sache que pour chaque battement de notre palpitant, trois bébés naissent quelque part dans le monde ! Essaye d’imaginer ce fleuve, cette marée de nouveaux venus braillards sur cette pauvre boule de plus en plus puante qu’on appelle Terre !

    - Cette reproduction zoologique peut avoir une cause sécuritaire pour les géniteurs :plus ils font d’enfants plus il en restera pour s’occuper d’eux lorsqu’ils seront vieux. C’est le cas dans bien des pays africains ou asiatiques où les notions de sécurité sociale sont inconnues. Mais elle peut aussi avoir une autre finalité, beaucoup plus vicelarde : la conquête par la guerre des utérus. Houari Boumedienne, ancien président de l’Algérie proclamait devant l’ONU ces propos aussi menaçants que prophétiques : «Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère Sud pour aller dans l'hémisphère Nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.» On y est Loulle. On y est.

    - C’est ça que tu appelles la guerre des utérus ?

    - Exactement Loulle. En deux ou trois générations, les populations exogènes, c'est-à-dire venues d’ailleurs, vont supplanter les populations indigènes. C’est mathématique. Ça n’a rien à voir avec un quiconque complot du « grand remplacement ». Dans nos civilisations occidentales où la religion a été remise à sa place et où les femmes sont éduquées, la démographie galopante n’existe plus. C’est bon pour la planète, mais c'est une faiblesse pour nous car en démocratie, ce sont les plus nombreux qui gagnent, d’où le réflexe de faire le plus d’enfants possibles pour écraser l’adversaire par le nombre. Lorsque nos femmes font un, deux, voire trois enfants, les femmes venues d’ailleurs  - majoritairement musulmanes donc maintenue dans l’inculture par l'idéologie machiste de l’islam – en font cinq, six, sept et plus si affinitéet allocations familiales.

    - C’est l’argent braguette !

    - Et la conquête sournoise, à bas bruit, où les conquis paient pour les conquérants. La konnerie à l’état pur…

    - Mais alors comment faire Victor ? Supprimer les allocs ?

    - Pas les supprimer, mais les encadrer strictement.

    - Comment ?

    - Le but, c’est de maintenir un remplacement des générations majoritairement indigène tout en faisant barrage à l’argent braguette, donc à l’asservissement par la guerre des utérus. Par exemple les allocs paient 400 euros par mois jusqu’à sa majorité pour un enfant, 500 euros pour un deuxième enfant, 600 euros pour un troisième enfant mais rien pour un quatrième enfant et une taxe de 400 euros pour le cinquième, 500 pour le sixième, 600 pour le septième, etc. L’argent braguette n’y survivra pas longtemps ! Et la France et l’Europe ne perdront pas la guerre des utérus.

    - Voilà une idée qu’elle est bonne Victor ! On pourrait même considérer pour la mère cela comme un salaire ouvrant droit à retraite et autres prestations.

    - Bien entendu Loulle.

    - Eh ! Victor Macrounet aurait dû de prendre comme ministre de la famille dans son remaniement ! Mais je crois que ce n’est pas très « politiquement correct » ton système. ­Allez buvons un coup !



    Victor Ayoli.





  • Au bistro de la toile :Noël odorant.

    ane qui bande.jpg

    - Eh ! T'as vu Loulle, en Allemagne, une étable a explosé à cause...des pets de vaches !
    - Les pets, c'est du méthane, et ça brûle ! Dans un lieu confiné, ça peut produire sinon une
    explosion, du moins des flammes. Comme dans les marais...
    - ...ting ! Il va falloir que je surveille ma femme !
    - Ça me rappelle une histoire savoureuse...
    - Tè ! Je te sers un canon. Raconte.
    - C'était un soir de Noël, quelque part en Ariège. On fêtait donc à la fois Noël et le
    baptême d'Arnaud, un nouveau venu dans la tribu. La cérémonie devait avoir lieu au cours
    de la messe de minuit, dans la petite église de Loubens. Pour l'occasion, le jeune curé,
    frais émoulu de la fabrique, avait bien fait les choses : crèche vivante avec sainte-vierge et
    un âne. Voilà donc tout le monde, vers onze heures, après le cassoulet de préparation aux
    mystères de la religion, qui se pointe à l’église. Cérémonie émouvante, le petit baptisé,
    puis voilà la messe de minuit dans la petite chapelle pleine à craquer. Dehors soufflait un
    vent glacial. C'était beau Loulle. Le petit cureton et son encensoir, la sainte vierge,
    émouvante avec sa robe immaculée et son voile bleu ciel, les enfants de choeur pleins de
    dentelles blanches et rouges, et puis l'âne.
    Ce bourricot, il s'était gavé d'herbe toute la journée dans le petit cimetière autour de
    l'église. Serait-ce les sonorités éthérées de l'harmonium, la présence proche de la jeune et
    jolie vierge ou le bonheur de la digestion, voilà que notre bourricot, oreilles en arrière,
    entame un rêve cochon. Et il se met à bander...comme un âne. Gloussements discrets
    dans l'assistance, coups d’oeil effarés mais admiratifs de la sainte vierge, affolement du
    petit curé... Mais la dilatation de la partie noble de l'âne eut pour contrepartie un
    relâchement de ses sphincters ! Il fallait bien évacuer les gaz emmagasinés tout l'aprèsmidi...
    Mais l'âne à cette particularité : il pète en silence ! Mais pas sans parfum... Dans
    l'église se répand une lourde fragrance.
    Paulette, croyant que c'était son homme qui se soulageait, donne un grand coup de coude
    dans les côtes d'Elie en lui chuchotant, coléreuse : « As pas crinte ! Pudriès te teni un
    poù, millo dieù ! » A côté, Mamé, victime de la même méprise, morigène son homme
    Pépé Alfré : « Ounte te crésès ! Podès pas ana deforo per péta, bougre de gran
    porcas ! » Et dans toute l'église, les femmes s'en prennent de même à leurs hommes.
    - Comme si elles ne pétaient pas, elles. Belle hypocrisie féminine...
    - Mais les hommes se pensent alors : « Merde, à me faire engueuler, autant que ce soit
    pour quelque chose ».
    Et chacun, entre avés et paters de travailler du sphincter pour moduler discrètement de
    délicates brises d'anus.
    - Dès lors les choses se précipitent. Les puissantes effluves de cassoulets montent et
    roulent en vagues invisibles. Au contact des cierges, voilà que se forment de légères
    flammèches bleue, verte, orangée qui, tels d'éphémères feu-follets, montent vers les
    voûtes et s'évanouissent...
    - « Miracle ! » crient quelques paroissiennes pâmées.
    - « Ite missa est » s'écrie le curé en se ruant pour ouvrir les portes !
    - Oh ! Oh ! Oh ! La belle histoire Victor ! Pétard, tè ! Je fais péter ma tournée !