« En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. D’ailleurs, la quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré. C’est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… »
Ces « irréductibles » qui prennent leur crétinisme pour de la résistance occupent à 85 % les lits de réanimation dans les hôpitaux. À cause d’eux Tristan, 21 ans souffre depuis 10 ans, d’un méningiome, c’est-à-dire d’une tumeur au cerveau. Le 14 décembre 2021, Tristan devait être opéré aux Hospices civils de Lyon. Oui mais voilà : à cause de l’épidémie de Covid-19, son intervention a été déprogrammée… pour la troisième fois. Et il n’est pas le seul. Combien d’opérations vitales de malades - vaccinés, eux – sont déprogrammées. Pire, combien de malades âgés, considérés comme « obsolètes » laisse-t-on crever – discrètement et en pleine hypocrisie bien sûr - en les bourrant de morphine pour qu’une mort fine libère des places pour ces encovidés de frais réfractaires aux vaccins ! Parce que les lits sont occupés par les « résistants » à la vaccination. Parce que le personnel hospitalier est débordé, harassé à cause des mêmes « défenseurs des libertés ».
Les antipass vaccinal, criminels en toute innocence et totale mauvaise foi et leurs complices braillards à l’Assemblée qui déconsidèrent la démocratie, ont-ils conscience de cet état de fait ? Ils s’en foutent car ce qu’ils appellent « leur liberté » - celle du chacal dans le poulailler – n’est que la manifestation d’un égoïsme étroit, petit et mesquin.
Faut-il dès lors rendre la vaccination obligatoire ? Macron répond : « Si demain je dis : « pour tous les adultes, il faut être vacciné ». Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? Vous allez me dire : « vous êtes quelqu’un de bizarre vous… » On ne fera pas ça. Leur mettre des amendes ? Si j’ai des gens très modestes qui ne sont pas vaccinés, je vais leur mettre 1 000 euros, 2 000 euros, d’amende ? »
Macrounet n’a jamais été ma tasse de thé vert ni mon ballon de rouge mais là il parle vrai, clairement et sans langue de bois. C’est tellement rare dans ces sphères politiciennes que c’est à souligner, en bien.
Ces « résistants » que Macron veut emmerder jusqu’au bout crient à la discrimination, à la stigmatisation – c’est la mode, c’est courant cette victimisation de la part de tous les complotistes et autres ennemis de la république – mais alors, ils devraient faire connaître leurs convictions, par exemple en portant gaillardement un badge signalant qu’ils ne veulent surtout pas être soignés en cas de Covid. On les soignera tout de même. Mais il serait juste que le prix très élevé des soins pour les sauver malgré eux de leur konnerie soit à leur charge et pas à celui de la Sécu, donc de la collectivité qui, à 90 %, accepte avec soulagement le vaccin.
Et puis, allons plus loin : si ces « gens-là » contaminent les autres à cause de leur refus du vaccin, il serait logique et juste qu’ils soient poursuivis en justice pour mise en danger volontaire, réfléchie et assumée de la vie d’autrui.
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