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Science

  • Au bistro de la Toile : une idée merdique.

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    - Oh puteng, Victor, tu tombes bien. Tè, assieds-toi, bois un canon et écoute la perle que je viens de trouver : « À la Stanford School of Medicine, le Wall Street Journal rapporte que des chercheurs sont en train de mettre au point un scanner capable de reconnaître « l'empreinte anale » unique de l’utilisateur, c’est-à-dire les « caractéristiques distinctives de son anoderme », c’est-à-dire la peau du canal anal. »

    - Voilà le progrès Loulle ! Fini les humiliantes prises d’empreintes digitales, vive les empreintes du trou du cul ! Mais comment ils font ces « savants » ?

    - Ben, ils ont installé une caméra à l’intérieur d’une cuvette de chiottes et utilisé des algorithmes d’apprentissage automatique pour associer des échantillons de merdes à des utilisateurs spécifiques, à des chieurs quoi. Le système peut même calculer « le débit et le volume de l’urine en utilisant la vision par ordinateur comme un débitmètre urinaire », selon une publication de 2020.

    - Évidemment, je suppose que les « chercheurs » en question arguent d’un côté utilitaire, altruiste, humaniste de leur « trouvaille ». C’est pour détecter des maladies chroniques et même des cancers qu’ils disent dans The Guardian.

    - Ben voyons. Y a même une autre entreprise, Toi Labs qui recueille, dans son chiotte, une sélection encore plus large de données biométriques. Quel est le poids du chieur ? Comment est-il assis sur le siège ? Le siège peut ensuite analyser des échantillons d’estron « en utilisant des méthodes optiques, en regardant des choses comme le volume, la clarté, la cohérence, la couleur. » - Tout ça pour la bonne cause, bien sûr. On photographie ton trou de balle, on hume, triture, analyse ton estron et ta pisse pour ton bien.

    - Sûr Victor. « Il s’agit essentiellement de comprendre quand une personne présente des schémas anormaux, puis d’être capable de documenter ces schémas et de fournir des rapports qui peuvent être utilisés par les médecins pour aider au traitement d’une variété de conditions », a déclaré Vi Kashyap, le fondateur de cette entreprise merdique.

    - Ça se défend Loulle. Mais moi qui suis un affreux rebroussier, un authentique fouille-merde, je vois autre chose derrière les travaux de ces merdologues distingués. La collecte de données sur des échantillons de merdes et de pisse permet de révéler de nombreuses informations personnelles, jusqu’à la consommation de médicaments – illicites ou prescrits – et des détails sur la santé des personnes. Imagine un monde où les toilettes intelligentes des bureaux seraient capables de dire quels employés sont enceintes, se droguent ou risquent de souffrir de troubles physiques ou mentaux, ce qui impliquerait qu’ils sont potentiellement moins productifs ou sur le point de s’absenter du travail. Je vois le DRH convoquant l’employé et lui disant « Monsieur, ou Madame, votre trou du cul vient de nous apprendre que… etc. En conséquence, nous devons revoir le contrat de travail qui nous lie ».

    Et puis, t’as les compagnies d’assurances qui doivent baver de plaisir : si elles ont accès à ces informations – et elles feront tout pour - elles vont pouvoir moduler leurs tarifs en fonction et, pire, proposer des traitements préférentiels à des personnes par ailleurs en bonne santé !

    - Ouais, t’as raison Victor, c 'est une idée de merde. Tè, pour arroser ça, je te propose un « Vin de merde ».

     

    chiotte

    Illustrations X - Droits réservés

  • Un « pognon de dingue » pour la PMA.

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    La PMA pour toutes a été votée. Pourquoi pas. On peut pourtant ne pas apprécier qu'elle consacre le droit Á l'enfant au détriment des droits DE l'enfant. Et qu'elle est financièrement injuste envers l'immense majorité des femmes.

    Au fait PMA, késako ? C'est la « Procréation médicalement assistée . C'est-à-dire l'insémination artificielle selon des procédés largement employés dans les élevages de bovins. Elle permet la grossesse par le biais de l’introduction d’un échantillon de spermatozoïdes dans l’utérus. Les spermatozoïdes peuvent provenir du partenaire ou bien d’un donneur. Pour maximiser les chances de grossesse, les ovaires sont hormonalement stimulés et l’ovulation contrôlée, pour pratiquer l’insémination au moment le plus opportun. Ça c'est la méthode simple. On peut faire plus compliqué avec un processus dans lequel l’ovule est fécondé en dehors de l’utérus avant d’y être réimplanté. C'est la fécondation in vitro, la FIV. Avec plusieurs variantes concernant les fournisseurs des ovules et du sperme.

    Là on commence à friser les dérapages pas toujours contrôlés vers l'eugénisme et le bébé-produit. Ou comment les humains, seront bientôt sélectionnés comme des animaux d'élevage. C'est un volet de la bio-économie : un marché mondialisé du corps humain, dont les éléments (sang, ovules, cellules, tissus…) sont de plus en plus marchandisés, comme dans l’industrie de la procréation.

    Ma foi, aux temps de la marchandisation de tout, c'est dans l'ordre des choses ultralibérales : le marché s’infiltre jusqu’au plus intime de nos vies, dévastant des siècles de culture et de civilisation dans le but d’isoler les individus pour mieux les tenir en son pouvoir. Avec la complicité d'un certain socialisme qui se révèle ainsi l’idiot utile du capitalisme le plus brutal.

    PMA, pourquoi pas. Puisque les institutions démocratiquement élues de la République l'ont voté, on ne peut que l'accepter. Mais là où on peut légitimement renâcler, c'est de faire rembourser par la Sécurité sociale un acte qui n'a pas pour finalité de soigner une maladie mais de procurer un confort de vie à des individus. Depuis son apparition, la médecine a pour but de remédier à la maladie. Dans ce cadre, la loi autorisait la PMA pour pallier une infertilité pathologique, qui devait être médicalement constatée.

    Avec la suppression de ce critère dans la nouvelle loi votée, la médecine devient non plus de soin mais d’augmentation et de transformation de l’humain, et la technique médicale ne servira plus à rétablir l’équilibre de la condition humaine, mais à dépasser ses limites et ainsi opérer un basculement de civilisation qui va accélérer la marche vers le transhumanisme.

    Il y a là beaucoup de sous en jeu ! D'ailleurs la Silicon Valley travaille à l’heure actuelle sur un grand nombre de projets destinés à faire naitre un homme augmenté, voire à vaincre la mort et que ça représente un marché potentiellement énorme. Aux fous !

    En attendant c'est à nous que cette loi va coûter un pognon de dingue. Actuellement il y a 150 000 tentatives de PMA par an en France. Il en résultera 25 000 enfants. Le coût pour la Sécurité sociale est de trois cents millions d’euros. Chaque enfant né par PMA « coûte » donc 300 000 000 divisé par 25 000 égale 12 000 euros.

    Il y a là un cas d'injustice flagrante envers les femmes qui font « bêtement » leurs bébés à l'ancienne, non ?

    Le Conseil d'état aura-t-il la lucidité et le courage de dénoncer cette injustice, et, soit d'invalider cette loi, soit d'imposer de donner la même somme aux femmes « archaïques » qui font leurs enfants « vulgairement », comme les autres animaux, selon une méthode qui ne manque pourtant pas de charme ?

    Mais il est vrai qu'on est au temps de la dictature des minorités agissantes...

     

    Illustration:merci à Coco

  • Ça y est, je suis piqué.

    albert-bourla-pdg-pfizer.jpgEt ma compagne aussi. Deux fois. Oui, bien sûr, piqué, il y a longtemps que je le suis… Et ça me convient Si je suis piqué, c’est grâce à un vaccin. Mon ami Albert Béna, a éclairé ma lanterne à ce sujet :

    « Il y a plus de 80 ans, soixante mille Juifs vivaient paisiblement à Thessalonique, en Grèce.
    C’était une communauté appréciée et dynamique qui travaillait principalement dans le port. (Au point que port de Thessalonique était même fermé le samedi, jour du shabbat). Tout le monde se côtoyait et s’appréciait.

    A la veille du déclenchement de la seconde guerre mondiale c’est sur cette belle communauté que la terreur nazie va brutalement s’abattre.

    Le 6 avril 1941, Hitler envahit la Grèce afin de sécuriser son front sud avant de lancer la célèbre opération Barbarossa et sa grande offensive contre la Russie. Sur les 60 000 Juifs de Thessalonique, environ 50 000 vont être exterminés au camp de concentration de Birkenau en un triste temps record !

    Le massacre des juifs de Grèce fut bref mais intense. Très peu vont avoir la chance de s’en sortir. Mais parmi les survivants, il y avait une famille connue sous le nom de Bourla.

    En 1961, un fils est né dans cette famille miraculée des camps. Ses parents l'ont appelé Israël - Abraham.
    Il a grandi et a étudié la médecine vétérinaire en Grèce. Élève brillant, il va décrocher son doctorat en biotechnologie de la reproduction à l'école vétérinaire de l'université Aristote de Salonique.
      À l'âge de 34 ans, il décide de partir s’installer aux États-Unis. change son prénom  en Albert et fait la connaissance de Myriam puis l’épouse. Ensemble ils auront deux enfants. Aux États-Unis, Albert a été intégré dans l'industrie médicale.

    Il progresse très rapidement et rejoint une société pharmaceutique où il devient "Head manager". Il gravit les échelons et obtient sa nomination au poste de PDG de cette société en 2019.

    Tout au long de l'année Albert décide de diriger tous les efforts de l'entreprise pour tenter de trouver un vaccin contre un nouveau virus qui vient de frapper le monde. Il déploie de grands efforts financiers et technologiques pour atteindre son but.

    Un an plus tard son travail paye.  L’OMS (Organisation Mondial de la Santé) valide l’autorisation à son entreprise de produire le vaccin tant attendu... Son vaccin sera distribué dans plusieurs pays, dont l'Allemagne, qui dénombre des milliers de morts à cause de la pandémie.

    Ironie du sort, ce vaccin qui va sauver la vie des millions de personnes dans le monde, dont de nombreux Allemands, a été dirigé et poussé par un petit Juif de Thessalonique, fils de survivants de la Shoah dont la plus grande partie de son peuple a été exterminée par l’Allemagne nazie.

    Et c'est pourquoi Israël est devenu le premier pays à recevoir le vaccin. En mémoire de ses grands-parents et de ses parents qui ont fait naître Israël-Abraham Bourla, connu aujourd’hui sous le nom d’Albert Bourla : PDG de Pfizer. »

    Merci à l'ami Albert Béna, d'Orange, qui sait de quoi il cause quand il parle de la Shoah.

     

    Photo X - Droits réservés