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Les fables de La Bedaine

Octidi 28 frimaire CCXXXIII -  Jour de la truffe!

Macron ? Beyrou ? Marine ? Merluche ? 

Qui c'est le chef ? !

 

Or donc en ce temps là, hasard ou jeu divin

Le corps humain advint.

Il fallut décider qui, de tous les organes,

Serait le chef idoine.

Ainsi dit le cerveau, je contrôle les nerfs,

C’est donc moi qui dois être le chef décisionnaire.

Ainsi dirent les yeux, c’est nous qui apportons

L’essentiel des informations,

Nous devons être chefs car c’est par nous qu’on voit.

Ainsi leur dit la bouche, tout est nourri par moi,

Il est donc naturel que j’ai le gouvernail.

Eh ! Oh ! dirent les mains, qui donc fait le travail

Pour être votre chef, n’ai-je pas le prestige ?

Car qui nourrit dirige.

Oui mais, dirent les pieds, qui donc vous tiens debout ?

Sans nous que seriez-vous sinon un tas de mou ?

Nous devons être chefs, telle est notre démarche

Car si nous nous bougeons, c’est bien grâce à la marche.

Enfin le trou du cul fit entendre sa voix

Réclamant lui aussi le pouvoir d’être roi.

Et tous de se gausser, de ricaner, de rire,

Que le cul les dirige ? Qui aurait-il de pire ?

Le trou du cul, vexé, alors se referma.

Aussitôt tout le corps glissa vers le coma.

Le cerveau fut fiévreux

Les yeux furent vitreux,

Les mains pendaient sans force

Les pieds devinrent torses

Les poumons et le cœur perdaient le goût de vivre

Le corps humain souffrait et luttait pour survivre.

Tous demandèrent alors au cerveau de céder

Et laissèrent au cul le droit de décider.

Celui-ci, en s’ouvrant, remis le corps en marche,

C’est donc lui qui devint le chef, le patriarche,

Le corps fonctionnait bien, sans à coups, simplement

Car il gérait fort bien tous les emmerdements.

 

Moralité :

 

L’on peut être, sans en être vaincu,

Dirigé par un trou du cul !

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