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  • J’IMPRECATE

     

    République en danger ?

     

    Faudrait-il réveiller, pour sortir des combines

    Chevènement, Jospin, sentant la naphtaline

    Villepin et Cresson ou encore Borloo ?

    Conçue pour un géant, ce sont des boutiquiers

    Qui se la disputent, comme de vils banquiers,

    La République meurt, la cinquième prend l’eau

    Sur son grand corps blessé, chacals et hyènes lorgnent

    Merluche l’islamiste et la fille du borgne

    Celle-ci à beau-faire la patte de velours

    Dans ses fourgons attendent des fachos plutôt lourds,

    Celui-là qui portât, un temps bien des espoirs

    s'est tué, défilant aux cris d’allah akbar.

    La macronie honnie, baudruche dégonflée

    Au jeunisme vieillot mais aux chevilles enflées

    Fait feu de toute embrouille pour garder le pouvoir

    Jusque dans le LR et ses fonds de tiroir !

    Pourtant, reconnaissons, Barnier n’est pas le pire

    Coincé comme un Anglais avare de sourires

    Mais plutôt rigoureux, peut-être même honnête !

    On saura assez vite ce qu’il a dans la tête.

    Sera-t-il pour Macron un simple paillasson ?

    Coincé par la Marine, bloqué par Mélenchon ?

    On verra jusques où ses coudées seront franches

    Et si, face à Manu il sait tenir le manche…

     

    Victor Ayoli

     

    à suivre…

     

     

     

     

     

     

  • LES BISTROTS DU COEUR

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    - Loulle, tu es à toi seul un monument en péril. Faudra qu'on écrive à Stéphane Bern  pour faire quelque chose pour toi.

    - Qu'est-ce que tu barjaques là Victor, t’as bu de la flotte ou quoi?

    - Eh oui mastroquet de mon cœur, ton troquet est un monument en péril. Il fait partie des nouveaux monuments en péril à sauver : les bistrots. Voilà une noble cause ! Les bistrots sont les derniers lieux de rencontre conviviaux, les derniers espaces où l’on peut s’asseoir au chaud, lire le journal, boire un coup, écouter les dialogues souvent savoureux des piliers de bistrots, espèce éminemment respectable, faite d’humour souvent involontaire, de trogne fellinienne opiniâtrement bâtie à base de spiritueux… 

    Tiens, hier, je suis allé accompagner au trou un vieil ami. On s’est donc retrouvé entre potes attristés devant une église. Poussés par le froid et le mistral, nous sommes entrés. Mais un moment, ça va. D’autant plus que nos apartés rigolards, de plus en plus bruyants, faisaient se tourner vers nous des regards outrés des contrits et contrites de vocation. Nous sommes donc sortis sur le parvis où nous avons pu donner libre cours à nos souvenirs les plus gratinés, faisant ainsi revivre gaiement notre malheureux pote, héros involontaire de la fête.  Le drame, c’est qu’il n’y avait pas le moindre bistrot à moins d’une encablure (pour les ignare, une encablure c’est environ 400 mètres). Il a fallu attendre la fin de la cérémonie et l’embarquement de l’impétrant chez les Roblo’s boys pour qu’on puisse aller s’en jeter quelques uns à sa mémoire… 

    - C’est ben triste ça, dit Bert. Pourtant, à titre documentaire, je vous signale qu’il existe à Aubord, petit village gardois, une véritable église-bistrot – enfin un temple-bistrot puisqu’on est chez les parpaillot. Dans le corps principal de la bâtisse, sur l’arrière et sur le côté, il y a…un bistrot ! Voilà l’avenir. Aux enterrements, pendant que les femmes vont à l’église ou au temple, ou à la synagogue, ou à la mosquée, les hommes vont..à la chapelle ! 

    - Pour en revenir aux bistrots, ils s’étonnent de voir leur clientèle s’amenuiser… Mais il faudrait peut-être qu’ils révisent leurs prix. Remettre sa tournée à l’heure actuelle, revient trop cher ! Donc exit les piliers de bistrots somptueux qui, il y a quelques décennies, travaillaient quotidiennement leur durillon de comptoir en pratiquant — en grands sportifs — l’apéro-bic ! Et sans ces vedettes locales, exit la clientèle qui venait là comme au théâtre… 

    - Sauf chez Loulle tout de même. À la nôtre !

    - Eh, les gars, on va lancer une O.N.G.: Les Bistrots du Cœur