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LANTIFADAS - Page 4

  • EN TAULE !

    Le 30 brumaire de l'an CCXXXIII

    `Boualem Sansal, écrivain franco-algérien

     

    Le porteur de cette grande voie a été arrêté il y a quelques jours à sa sortie de l'avion alors qu'il se rendait dans son autre pays, l'Algérie. Tout comme une autre gloire franco-algérienne de la littérature, Kamer Daoud, il a le don de mettre en rage les Lamentables qui gouvernent l'Algérie.

    Lisez cet article paru dans l'Express il y a déjà quelques temps et vous comprendrez la rage des Lamentables, et le courage de ce grand personnage.

      "Si je devais choisir un seul mot pour dire le mal de notre temps, je dirais "islam". Aucun phénomène n’a autant transformé le monde, ne l’a autant bouleversé, défiguré, perverti, terrifié. Aucune maladie n’a fait autant de victimes, jeté autant de pays dans la tourmente et de gens sur les chemins de l’exil. Aucune autre vérité suprême n’a autant servi à justifier et multiplier les pires abominations sur terre, commises par les musulmans de Daech, des talibans, des GIA, de Boko Haram et compagnie, parfois, souvent par des loups solitaires addicts à la coranide exaltée, des électrons libres pas si libres, des psychiquement instables.

    A une exception près ou deux, les pays musulmans vivent tous dans un état d’arriération extrême, sous des régimes despotiques, corrompus, criminels, qui instrumentalisent l’islam dans leurs politiques intérieure et extérieure. A une ou deux exceptions près, les pays non musulmans sont tout également et durement impactés, l’islam est devenu leur souci n°1, avant l’inflation, avant le chômage, le prix de l’essence, les feux de forêt, la drogue.

    II s’y fait de plus en plus présent, de plus en plus pressant, carrément conquérant, arrogant et meurtrier. S’il trouve la porte fermée, il entre par la fenêtre et si celle-ci est murée, il entre par la cheminée, et quand il n’y a plus la moindre ouverture disponible, il entre par la voie royale d’Internet.

    Dans sa version islamiste, il est chez eux dans une démarche communautariste, séparatiste, indépendantiste, isolationniste, entièrement vouée aux trafics et à la violence des gangs, dont les plus durs, les mieux organisés n’ont pas encore perdu leurs dents de lait.

    Les pays scandinaves qui étaient des terres d’accueil mirifiques pour les musulmans qui fuyaient la violence et la pauvreté de leur pays, et surtout les utopies socialistes de leur colonel-président chef suprême du conseil de la révolution et aigle indomptable, ne veulent plus d’eux ; ils prennent aujourd’hui dans la panique des mesures d’urgence pour enrayer le mal.

    Dans tous les pays, et les voyageurs porteurs d’un passeport de pays musulmans, et c’est mon cas, le constatent, ils sont reçus froidement alors même qu’ils ont un visa valide et disposent des ressources nécessaires à leur séjour. Ils savent que ces dispositifs de sécurité lourds et coûteux qui entravent le fonctionnement des aéroports dans tous les pays du monde sont en lien direct avec leur religion. Comme on ne peut arrêter ou chasser une religion, on repousse ses fidèles. Peine perdue. Trop tard, l’islam est partout chez lui, maître jaloux en ses possessions.

    Voilà maintenant qu’il impose sa novlangue. "Islam is watching you". On ne dit pas islam, c’est trop peu, trop mesquin, il faut ajouter, avec la déférence due au roi des rois, que l’islam est religion de paix et de tolérance, qu’il est une religion d’amour parfait, qu’il n’a rien à voir avec l’islamisme, qu’il ne faut pas faire des amalgames dangereux et des essentialisations idiotes, que les islamistes ne sont pas des musulmans, que les musulmans vivent leur islam dans le strict respect des autres croyances même si elles sont fausses et si l’islam les a déjà condamnées.

    Dans ce monde de paix, d’amour et de tolérance, le nombre de personnes vivant sous protection policière parce que menacées au nom de l’islam connaît des progressions vertigineuses.

    Pour ne parler que de la France, qui est un bonheur en soi, la police nationale ne suffira bientôt plus, il faudra recruter des bataillons et des compagnies ou mieux former un nouveau corps de gardes du corps, qui connaissent l’islam et savent le reconnaître sous quel habit qu’il se présente. La liste des fichés S ne cesse de son côté de s’allonger, à ce train elle finira par comprendre l’ensemble des musulmans de France, qui par ce renversement de situation deviendront des musulmans en France.

    Gain de temps, gain d’argent, on ne parlera plus de cette alternative diabolique "islam de France vs islam en France", genre Kramer contre Kramer, l’islam contre lui-même. On aura deux en un, la France islamique. C’est nouveau, la conquête par la manipulation arithmétique et l’inversion de la fraction.

    De quoi demain sera-t-il fait ? A coup sûr le mal sera plus grand.

    A moins que les musulmans réveillés par miracle ne se mobilisent pour sauver leur religion des griffes des islamistes et celles des régimes musulmans corrompus qui les instrumentalisent à distance via leurs imams détachés, leurs mosquées bastions, leurs consuls membres assermentés de la confrérie des agents secrets, leurs missionnaires du soir.

    Dans la foulée, ils bouteront tous ceux qui, à échéance fixe viennent les caresser dans le sens du poil, à des fins électorales, qui veulent s’acheter sur leur compte une auréole pour briller à la télé ou, pour les grands apparatchiks, se refaire une virginité devant l’Histoire qu’ils avaient tant trahie, tant travestie.

    Il n’y aura bientôt plus sur cette terre ravagée par les guerres et la misère morale que l’islam, religion de paix, d’amour et de tolérance, et, j’ajouterai de limpidité (c’est ma contribution à l’enrichissement de la novlangue), pour nous reposer de nos peines. Après cela, la terre rénovée et l’air purifié, la civilisation pourra repartir du bon pied.

    Je suggère à mes amis musulmans de lire Les Versets sataniques de Salman Rushdie, ils verront par eux-mêmes qu’il n’y a rien de blasphématoire dans ses pages, il décrit une réalité qu’ils verraient de leurs yeux si on les débarrassait des œillères du conditionnement.

    Je leur suggère aussi d’écrire à Salman Rushdie pour l’assurer de leur affection, pour lui souhaiter le plus prompt des rétablissements et de l’encourager à continuer d’écrire de belles choses dans la continuation des Versets sataniques.

    Merci pour votre contribution au sauvetage de l’humanité et du monde."

     Article paru dans l'Express: 

    "Boualem Sansal : "Une progression vertigineuse des personnes menacées au nom de l’islam"".

  • Sum, ergo bibo ; bibo, ergo sum !

    JVJ Bacchus dessin Martine Belay.jpg



    "Je suis, donc je bois; je bois, donc je suis."
     
    « Si le vin disparaissait de la production humaine, 
    je crois qu’il se ferait dans la santé et dans l'intellectuel de la planète un vide,
    une absence, une défectuosité beaucoup plus affreuse que tous les excès
    et les déviations dont on rend le vin responsable. N’est-il pas raisonnable
    de penser que les gens qui ne boivent jamais de vin, naïfs ou systématiques,
    sont des imbéciles ou des hypocrites ; - des imbéciles, c’est-à-dire des
    hommes ne connaissant ni l’humanité, ni la nature ; des artistes repoussent
    les moyens traditionnels de l’art ; des ouvriers blasphémant la mécanique ;
    - des hypocrites, c’est-à-dire des gourmands honteux, des fanfarons de sobriété,
    buvant en cachette et ayant quelque vin occulte ?
    Un homme qui ne boit que de l’eau a un secret à cacher à ses semblables. »
    Ce n’est pas n’importe qui qui énonce ces flamboyantes vérités,
    c’est le grand Charles Baudelaire !
    Et puis, nous sommes entre gens de goût puisque nous aimons le vin,
    et entre lettrés, puisque nous apprécions Baudelaire, alors lisons tonton Horace dans le texte :

    « Nulla placere diu nec vivere carmina possunt, quae scribuntur aquae potoribus… »

    « Des vers ne peuvent plaire ni durer longtemps, s’ils ont été écrits par des buveurs d’eaux. »

    Et un petit dernier pour la route par de nos maîtres, le grand Omar Khayyam:

    « Je ne suis digne ni de l'enfer, ni du séjour céleste. 
    Dieu sait de quelle terre il m'a pétri. 
    Je suis hérétique comme un derviche, laid comme une femme perdue; 
    Je n'ai ni religion, ni fortune, ni espérance du paradis. 
    Es-tu triste? Prends un morceau de haschich gros comme un grain d'orge, 
    Ou bois un petit verre de vin couleur de rose. »
    

    À la nôtre !

     

    Le Septidi 27 Brumaire An CCXXXIII

     

    Dessin original de Martine Be(beu)lay

     
  • Foot thèse, foutaises

    - Oh fatche Victor, t’as vu ça, l’O.M s’est pris une estrigoussée d’enfer et au stade vélodrome en plus par les Quatarparisiens ! La honte...

    - Qu’est-ce qu’on en a à braire Loulle ? La finalité des grandes « compétitions » sportives : mobiliser et distraire la « populasse » avec des niaiseries afin qu’elle ne voit pas le zob qui l’enfile sans vaseline !

    Ils nous les gonflent jusqu’à les faire éclater avec leur konnerie de foot. Les lucarnes à décerveler s’en donnent à cœur joie, suivies par les machines-à-bruit et les canards-laquais. Allez, plus qu’un jour…

    - Quand même Victor, si tu lèves l’O.M. à Marseille, qu’est-ce qu’il reste ?

    - L’aïoli et la bouillabaisse dans le positif, une certaine jeunesse très en avance à l’école du crime avec des tueurs de 14 ans, dans le négatif.

    Cet enfumage organisé, mondialisé, va dans le sens d’un des objectifs des néo-cons (et kons tout courts) qui nous gouvernent :

    * Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des questions sur sa condition et sur la manière dont la société est organisée et dirigée.

    * Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses capacités d’analyse et de sens critique.

    Pour ce faire, Le Lay a, en son temps, avec une étonnante franchise, reconnu que la finalité de TF1 est de « rendre les cerveaux disponibles pour CocaMerde ».

    Les moyens pour atteindre ces objectifs sont connus :

    * Diffuser massivement des programmes TV débilitants, en premier lieu le sport, les jeux débiles et les téléréalités.

    * Noyer les informations et connaissances importantes dans un flot d’informations insignifiantes. C’est la censure par le trop-plein d’informations.

    * Promouvoir des loisirs de masse débilitants. Le foot ! Le foot ! Le foot !

    * Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères. Un peuple abruti et accro ferme sa gueule.

    * Autoriser sans restriction la consommation d’alcool, et le vendre à un prix accessible aux plus défavorisés.

    * Faire en sorte que l’éducation donnée aux « couches inférieures » soit du plus bas niveau possible. Et faire en sorte qu’elles soient fières de leur inculture en donnant le bac à neuf « candidats » sur dix. (Pour ne pas l’avoir, c’est compliqué, il faut en faire la demande bien à l’avance et si possible être pistonné !)

    * Réduire le budget de l’éducation publique, et laisser se développer dans les écoles des conditions de chaos et d’insécurité qui rendent impossible un enseignement de qualité. Ceci afin que les « zélites » friquées se retrouvent entre elles dans des instituts privés.

    * Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en particulier dans les domaines de la physique quantique, de la neurobiologie, et surtout de la cybernétique - la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants).

    * Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant l’économie, la sociologie, ou la philosophie. BHL plutôt que Bourdieu ou Généreux.

    * Parler au public de technologie plutôt que de science. Etc., etc.

    * Prendre conscience de la manière dont les crapules – tant politiques qu’économiques ou religieuses - qui nous gouvernent nous manipulent, c’est déjà faire acte de résistance !

    Eh ! Les femmes, pendant que votre « seigneur et maître », collé devant sa télé, reste affalé sur le canapé en vociférant entre deux éructations de bière tiédasse aux « exploits » de mononeuronés millionnaires en culotte courte, profitez-en pour sortir, draguer ou vous laisser draguer ! Il reste encore quelques « pistachiers » foutophobes, accordez-leur quelques bontés !

    - Bien dit. Tè, c’est ma tournée.

    - A la nôtre Loulle.