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Loisirs

  • Foot thèse, foutaises

    - Oh fatche Victor, t’as vu ça, l’O.M s’est pris une estrigoussée d’enfer et au stade vélodrome en plus par les Quatarparisiens ! La honte...

    - Qu’est-ce qu’on en a à braire Loulle ? La finalité des grandes « compétitions » sportives : mobiliser et distraire la « populasse » avec des niaiseries afin qu’elle ne voit pas le zob qui l’enfile sans vaseline !

    Ils nous les gonflent jusqu’à les faire éclater avec leur konnerie de foot. Les lucarnes à décerveler s’en donnent à cœur joie, suivies par les machines-à-bruit et les canards-laquais. Allez, plus qu’un jour…

    - Quand même Victor, si tu lèves l’O.M. à Marseille, qu’est-ce qu’il reste ?

    - L’aïoli et la bouillabaisse dans le positif, une certaine jeunesse très en avance à l’école du crime avec des tueurs de 14 ans, dans le négatif.

    Cet enfumage organisé, mondialisé, va dans le sens d’un des objectifs des néo-cons (et kons tout courts) qui nous gouvernent :

    * Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des questions sur sa condition et sur la manière dont la société est organisée et dirigée.

    * Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses capacités d’analyse et de sens critique.

    Pour ce faire, Le Lay a, en son temps, avec une étonnante franchise, reconnu que la finalité de TF1 est de « rendre les cerveaux disponibles pour CocaMerde ».

    Les moyens pour atteindre ces objectifs sont connus :

    * Diffuser massivement des programmes TV débilitants, en premier lieu le sport, les jeux débiles et les téléréalités.

    * Noyer les informations et connaissances importantes dans un flot d’informations insignifiantes. C’est la censure par le trop-plein d’informations.

    * Promouvoir des loisirs de masse débilitants. Le foot ! Le foot ! Le foot !

    * Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères. Un peuple abruti et accro ferme sa gueule.

    * Autoriser sans restriction la consommation d’alcool, et le vendre à un prix accessible aux plus défavorisés.

    * Faire en sorte que l’éducation donnée aux « couches inférieures » soit du plus bas niveau possible. Et faire en sorte qu’elles soient fières de leur inculture en donnant le bac à neuf « candidats » sur dix. (Pour ne pas l’avoir, c’est compliqué, il faut en faire la demande bien à l’avance et si possible être pistonné !)

    * Réduire le budget de l’éducation publique, et laisser se développer dans les écoles des conditions de chaos et d’insécurité qui rendent impossible un enseignement de qualité. Ceci afin que les « zélites » friquées se retrouvent entre elles dans des instituts privés.

    * Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en particulier dans les domaines de la physique quantique, de la neurobiologie, et surtout de la cybernétique - la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants).

    * Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant l’économie, la sociologie, ou la philosophie. BHL plutôt que Bourdieu ou Généreux.

    * Parler au public de technologie plutôt que de science. Etc., etc.

    * Prendre conscience de la manière dont les crapules – tant politiques qu’économiques ou religieuses - qui nous gouvernent nous manipulent, c’est déjà faire acte de résistance !

    Eh ! Les femmes, pendant que votre « seigneur et maître », collé devant sa télé, reste affalé sur le canapé en vociférant entre deux éructations de bière tiédasse aux « exploits » de mononeuronés millionnaires en culotte courte, profitez-en pour sortir, draguer ou vous laisser draguer ! Il reste encore quelques « pistachiers » foutophobes, accordez-leur quelques bontés !

    - Bien dit. Tè, c’est ma tournée.

    - A la nôtre Loulle.

  • Finies les vacances?

    GLANDEURS de tous les pays, unissons-nous !

    Mais c’est qu’ils risquent d’y prendre goût, les vacanciers, à ce subtil bonheur : glander ! Marcher avec le temps au lieu de se laisser dévorer par lui. Écouter sa vie. Réfléchir au lieu de sagiter. Et pourtant dans quelques jours, fini le glandouillage, c’est la dictature du boulot qui reprend ses droits.

    En ex-Indochine, un proverbe dit : « Les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser, les Laotiens l’écoutent pousser ». Toute une philosophie de vie qui désacralise le « travail ». « Travail » (du latin tripalium, instrument de torture). Ils sont bien plus valorisants les termes italien lavorare « labeurer » ou « labourer » plus spécifique et espagnol obrare « œuvrer », accomplir une œuvre.

    Le travail implique contrainte, souffrance, malédiction divine. Le sacré l’a imprégné profondément de son odeur fétide de malheur, de mystère, le préservant de toute remise en cause. Le sinistre M. Thiers, dans le sein de la Commission sur l’instruction primaire de 1849, disait : « Je veux rendre toute-puissante l’influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette bonne philosophie qui apprend à l’homme qu’il est ici-bas pour souffrir et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l’homme : "Jouis". » Thiers – fossoyeur de la Commune - formulait la morale de la classe bourgeoise dont il incarna l’égoïsme féroce et l’intelligence étroite.

    Apprends à glander ami Confiné. Le COVID te donne cette chance, saisis-la au lieu de te morfondre en attendant qu' « on » te donne de nouveau, en te « déconfinant », le droit de te vautrer dans la servitude volontaire. Le chômage partiel, c’est en quelque sorte ce revenu universel qui plane depuis quelques années. Tu te lèves le matin, et tu trouves sous le paillasson assez de thunes pour vivre tout en glandant ! Il n’en faut pas trop car le fric pourri tout ce qu’il touche. Assez pour ne pas avoir la hantise de la rue, la hantise de la faim. Elle est pas belle la vie ?

    La paresse, la fainéantise, le glandage sont l’apanage d’une élite. On naît fainéant. C’est une chance immense et une injustice pour les autres. L’art de ne rien faire est difficile et ne semble pas donné à tout le monde. Même les loisirs en prennent un coup : le temps libre est de plus en plus confisqué par la télévision et les industriels des loisirs. Nombreux sont ceux qui redoutent l’inaction et réclament un ordre du jour même pendant leurs vacances. Comme s’ils craignaient de se laisser aller, de se laisser guider par la fantaisie. Peut-être par peur de se retrouver seuls avec eux-mêmes ?

    Nous sommes influencés par cette culture où le religieux ("Tu te nourriras à la sueur de ton front !") se mêle à l’économique (travailler plus pour gagner plus) et condamne l’oisif à travailler. Sauf s’il est rentier ou/et actionnaires ! Dans ce cas, c’est son capital qui travaille pour lui, c’est-à-dire vous, moi, les cochons de payants de la France d’en-bas. C’est le pognon qui manque, pas le boulot qui n’a rien de sacré. D’ailleurs dès qu’ils sont assez ferrés, qu’est-ce qu’ils font les riches ? Ils arrêtent de travailler !

    Après des siècles de christianisme et avec l’esprit du capitalisme, on n’imagine pas passer sa vie dans l’inactivité, à moins de passer pour un marginal ou un illuminé. Et malheur à vous si vous avez la malchance d’être au chômage ou si vous avez choisi de faire passer votre vie personnelle avant le travail. On aura vite fait de vous soupçonner de paresse, fainéantise ou de manque d’ambition. Et vous perdrez votre vie à la gagner. Et pourtant ! Dans une autre vie, j’ai même été « chef d’entreprise ». Et je n’embauchais que des fainéants avoués. Ils sont les plus fiables, les plus efficaces des collaborateurs : un fainéant œuvre vite pour avoir plus vite fini et bien pour ne pas avoir à y revenir !

    Il y a dans l’art de ne rien faire le signe d’une conscience vraiment affranchie des multiples contraintes qui, de la naissance à la mort, font de la vie une frénétique production de néant. Niquer ces contraintes est une libération.

    Dans le système capitaliste d’exploitation de l’humain, il y a de la malice, assurément, à en faire le moins possible pour un patron, à s’arrêter dès qu’il a le dos tourné, à saboter les cadences et les machines, à pratiquer l’art de l’absence justifiée. La paresse ici sauvegarde la santé et prête à la subversion un caractère plaisant. Elle rompt l’ennui de la servitude, elle brise le mot d’ordre, elle rend la monnaie de sa pièce à ce temps qui vous ôte huit heures de vie et qu’aucun salaire ne vous laissera récupérer. Elle double avec un sauvage acharnement les minutes volées à l’horloge pointeuse, où le décompte de la journée accroît le profit patronal. Voler ainsi un patron, n’est-ce pas de la récupération ?

    Pourtant, il plane sur la paresse une telle culpabilité que peu osent la revendiquer comme un temps d’arrêt salutaire, qui permet de se ressaisir et de ne pas aller plus avant dans l’ornière où le vieux monde s’enlise. Encore que ! Certaines entreprises découvrent les bienfaits de la sieste !

    Qui, des allocataires sociaux, proclamera qu’il découvre dans l’existence des richesses que la plupart cherchent où elles ne sont pas ? Ils n’ont nul plaisir à ne rien faire, ils ne songent pas à inventer, à créer, à rêver, à imaginer. Ils ont honte le plus souvent d’être privés d’un abrutissement salarié qui les privait d’une paix dont ils disposent maintenant sans oser s’y installer.

    La culpabilité dégrade et pervertit la paresse, elle en interdit l’état de grâce, elle la dépouille de son intelligence. Pourtant ils feraient dans la fainéantise d’étonnantes découvertes : un coucher de soleil, le scintillement de la lumière dans les sous-bois, l’odeur des champignons, le goût du pain qu’il a pétri et cuit, le chant des cigales, la conformation troublante de l’orchidée, les rêveries de la terre à l’heure de la rosée, sans oublier les formidables rêves érotiques !

    Ce brave coronavirus nous donne la possibilité de découvrir tout ça.

    « Nous aurons bien mérité la retraite » soupirent les travailleurs. Ce qui se mérite, dans la logique de la rentabilité, a déjà été payé dix fois plutôt qu’une !

    Si la paresse s’accommodait de la veulerie, de la servitude, de l’obscurantisme, elle ne tarderait pas à entrer dans les programmes d’État qui, prévoyant la liquidation des droits sociaux, mettent en place des organismes caritatifs privés qui y suppléeront : un système de mendicité où s’effaceront les revendications qui, il est vrai, en prennent docilement le chemin si l’on en juge par les dernières supplications publiques sur le leitmotiv « donnez-nous de l’argent ! ». L’affairisme de type mafieux en quoi se reconvertit l’économie en déclin ne saurait coexister qu’avec une oisiveté vidée de toute signification humaine.

    La paresse est jouissance de soi ou elle n’est pas. N’espérez pas qu’elle vous soit accordée par vos maîtres ou par leurs dieux. On y vient comme l’enfant par une naturelle inclination à chercher le plaisir et à tourner ce qui le contrarie. C’est une simplicité que l’âge adulte excelle à compliquer.

    Que l’on en finisse donc avec la confusion qui allie à la paresse du corps le ramollissement mental appelé paresse de l’esprit - comme si l’esprit n’était pas la forme aliénée de la conscience du corps.

    L’intelligence de soi qu’exige la paresse n’est autre que l’intelligence des désirs dont le microcosme corporel a besoin pour s’affranchir du travail qui l’entrave depuis des siècles.

    La paresse est un moment de la jouissance de soi, une création, en somme ! Le fainéant est un créateur naturel. Un créateur de bonheur !

     

    Victor Ayoli, fainéant robuste.

  • Ouiquinde confiné. Le saviez-vous ?

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    1.- Sur tous les jeux de cartes, les 4 Rois représentent les 4 grands Rois de l’histoire :
    Pique : Le Roi David
    Trèfle : Alexandre le Grand
    Cœur : Richard Cœur de Lion
    Carreau : Jules César

    2.- 111.111.111 x 111.111.111 = 12.345.678.987.654.321

    3.- Lorsque vous voyez une statue équestre dans un parc, si
    Le cheval a ses 2 pattes en l’air, le personnage représenté est mort au combat.
    Le cheval a une patte en l’air, le personnage est mort des suites de blessures reçues au
    Combat.
    Le cheval a les 4 pattes au sol, le personnage est mort de causes naturelles.

    4.- Si on écrit tous les nombres en anglais (one, two, three, four……..) jusqu’où faut-il
    aller pour trouver la lettre « A » ?
    réponse : 1000 (one thousAnd).

    5.- Qu’ont en commun les gilets pare-balles, les escaliers de secours, les essuie-glace,
    les imprimantes laser ?
    Tous ont été inventés par des femmes

    6.- Quel est le seul aliment qui ne se gâte pas ?
    Le miel.

    7.- Une coutume vieille de 4000 ans à Babylone, voulait que, pendant le mois qui suivait le mariage, le père de la mariée devait offrir à son beau-fils autant de «mead» qu’il pouvait. Le « mead » étant une bière à base de miel et, comme le calendrier était basé sur les cycles lunaires, cette période était appelée le mois du miel d’où, de nos jours, la lune de miel.

    8.- Sous l’ancienne Angleterre, si on n’était pas membre de la famille Royale, on ne pouvait pas avoir de relations sexuelles sans l’accord du Roi
    Pour avoir un bébé, il fallait demander audience auprès du Roi, qui vous remettait un panneau à clouer sur votre porte pendant le rapport.
    Sur le panneau était écrit « F.U.C.K. » pour Fornication Under Consent of King.
    Vous connaissez maintenant l’origine du mot.

    9. – Les Écossais ont inventé un jeu, il y a des années, qui était intitulé :
    Gentlemen Only, Ladies Forbidden
    (Réservé aux hommes, interdit aux femmes)

    G. O. L. F. C’est ainsi que le mot est entré dans le dictionnaire.

     

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