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poésie

  • Sum, ergo bibo ; bibo, ergo sum !

    JVJ Bacchus dessin Martine Belay.jpg



    "Je suis, donc je bois; je bois, donc je suis."
     
    « Si le vin disparaissait de la production humaine, 
    je crois qu’il se ferait dans la santé et dans l'intellectuel de la planète un vide,
    une absence, une défectuosité beaucoup plus affreuse que tous les excès
    et les déviations dont on rend le vin responsable. N’est-il pas raisonnable
    de penser que les gens qui ne boivent jamais de vin, naïfs ou systématiques,
    sont des imbéciles ou des hypocrites ; - des imbéciles, c’est-à-dire des
    hommes ne connaissant ni l’humanité, ni la nature ; des artistes repoussent
    les moyens traditionnels de l’art ; des ouvriers blasphémant la mécanique ;
    - des hypocrites, c’est-à-dire des gourmands honteux, des fanfarons de sobriété,
    buvant en cachette et ayant quelque vin occulte ?
    Un homme qui ne boit que de l’eau a un secret à cacher à ses semblables. »
    Ce n’est pas n’importe qui qui énonce ces flamboyantes vérités,
    c’est le grand Charles Baudelaire !
    Et puis, nous sommes entre gens de goût puisque nous aimons le vin,
    et entre lettrés, puisque nous apprécions Baudelaire, alors lisons tonton Horace dans le texte :

    « Nulla placere diu nec vivere carmina possunt, quae scribuntur aquae potoribus… »

    « Des vers ne peuvent plaire ni durer longtemps, s’ils ont été écrits par des buveurs d’eaux. »

    Et un petit dernier pour la route par de nos maîtres, le grand Omar Khayyam:

    « Je ne suis digne ni de l'enfer, ni du séjour céleste. 
    Dieu sait de quelle terre il m'a pétri. 
    Je suis hérétique comme un derviche, laid comme une femme perdue; 
    Je n'ai ni religion, ni fortune, ni espérance du paradis. 
    Es-tu triste? Prends un morceau de haschich gros comme un grain d'orge, 
    Ou bois un petit verre de vin couleur de rose. »
    

    À la nôtre !

     

    Le Septidi 27 Brumaire An CCXXXIII

     

    Dessin original de Martine Be(beu)lay

     
  • C’est la journée des femmes, Femmes, FEMMES

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                                                                                    C'était ma belle chérie...

     

     

     

    Femme maîtresse

    Ouverte, offerte sous les caresses

    Femme mère

    Créatrice de la vie sur terre

    Femme putain

    Désir de soie et de satin

    Femme dirigeante

    Intuitive et compétente

    Femme politique

    Courageuse et démocratique

    Femme enfant

    Que l’on protège et l’on défend

    Femme salope

    Qui fait jouir et rend myope

    Femme avide

    Calculatrice, sans cœur, cupide

    Femme sorcière

    Envoûtante, sournoise, incendiaire

    Femme lesbienne

    Délicate et altière clitoridienne

    Femmes battues

    Femmes vendues

    Victime des stupides couillus

    Femmes voilées

    Femmes enfermées

    Femmes niées

    Femmes lapidées

    Femmes brûlées

    Femmes massacrées

    Au nom d’un obscurantisme borné

    Femme, femmes FEMMES !

    Vous êtes des Humains pour le meilleur et pour le pire

    Je vous respecte, je vous adore et JE VOUS AIME !

     

  • Pour sortir de la grisaille et du froid: de l’Amour et du Vin !

    vins jesus marie joseph.jpg

     

    Tiens, je viens de déboucher une bouteille de Côtes-du-Rhône primeur, que j’avais oubliée. Elle reste très bonne, avec un peu moins de fraicheur, mais plus de rondeur. Révérence envers les seuls dieux que je révère: Dionysos-Bacchus et Aphrodite-Vénus.

    Chantons la gloire du Vigneron, ce paysan sacré dont la sueur féconde les entrailles de la terre, ce magicien qui, d'arides cailloux, tire le sang de dieu.

     

    Que fit dieu pour guérir nos maux

    Le vieux vin et les jeunes femmes!



    Il créa pour notre bonheur

    Le sexe et le jus de la treille

    Aussi je veux en son honneur

    Chanter le con et la bouteille

     

    Dans l'Olympe séjour des dieux

    On boit, on patine les fesses

    Et le nectar délicieux

    N'est que le foutre des déesses!



    Si j'y vais jamais Apollon

    Ne charmera plus mon oreille

    De Vénus je saisis le con

    De Bacchus arrach'la bouteille!



    Dans les bassinets féminins

    Quand on a brûlé des amorces

    Quelques bouteilles de vieux vin

    Au vit rendent toute sa force

     

    Amis, plus on boit plus on jouit

    Un buveur décharge à merveille,

    Aussi le vin pour dire tout

    C'est du foutre mis en bouteille



    On ne peut pas toujours bander

    Du vit le temps borne l'usage

    On se fatigue à décharger

    Mes amis on boit à tout âge!



    Quant au vieillard aux froids couillons

    Qu'ils utilisent mieux leurs vieilles!

    Quand on n'peut plus boucher de cons

    On débouche au moins des bouteilles!



    Mais hélas depuis longtemps

    Pour punir nos fautes maudites

    Le Bon Dieu fit les cons trop grands

    Et les bouteilles trop petites!



    Grand Dieu fais, nous t'en supplions

    Par quelque nouvelle merveille

    Toujours trouver le fond du con

    Jamais celui de la bouteille!



    Écrit par le grand poète catalan Alonzo Bobinar


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