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TRAVAILLEZ ! COTISEZ ! PUIS CREVEZ !

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Travaillez ! Travaillez ! TRAVAILLEZ plus longtemps ! Martèle le Premier ministre aux « séniors » qui s’approchent de l’âge de la retraite. Ils voudraient bien les « séniors » s’ils ne sont pas trop cassés par des quarante ans et plus de boulots harassants, dans des conditions souvent déplorables. Mais IL N’Y A PAS de boulots pour eux ! Pour le Medef, passé quarante-cinq vendanges, vous êtes bons pour la casse !

Qui dit ça ? Pas le Premier ministre bien sûr, il n’est que La voix de son maître qui, lui, roule pour les « premiers de cordées », les pleins de thunes, ceux « qui ont réussi », pour les multinationales, pour les banques et la mafia financière dont il est issu, pas pour les sans-dents, les misérables, les derniers de la cordée. Ceux-là, ils peuvent crever la gueule ouverte, ça ne va pas lui gâcher sa digestion de homard.

Non, ça vient de ces empêcheurs de « réformer » en rond, les fouille-merde de la Cour des comptes : « Pour les 60-64 ans, le taux d’emploi est tombé à 32,2 % en France et le RSA a bondi de + 157 % en dix ans…/… Si les réformes des retraites successives ont contribué à retarder l’âge moyen de départ à la retraite des Français, cela s’est souvent soldé par une hausse du chômage chez les seniors. Le taux d’emploi des 60-64 ans atteint ainsi 32,2 % en France, contre 45 % dans l’Union européenne, et le nombre de chômeurs de plus de 50 ans a été multiplié par trois depuis 2008 pour atteindre plus de 916 000 personnes chez Pôle emploi en 2019 ! Pis, les chances de retrouver un job chutent brutalement après 52 ans. Si le taux de retour à l’emploi est proche des 50 % à 50 ans, il n’est plus que de 30 % à 58 ans et de 20 % à 60 ans. Les chômeurs de plus de 50 ans passent en moyenne 673 jours au chômage, contre 388 jours pour l’ensemble des chômeurs.…/…Si le recul de l’âge de départ à la retraite à 62 ans a dégagé quelque 13 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de retraite, il s’est traduit par de nouvelles dépenses d’allocations-chômage et de minimums sociaux. L’enveloppe de l’allocation pour les chômeurs en fin de droits de 60-64 ans a ainsi bondi de 75 % depuis 2010 et les montants de RSA versés aux 60-64 ans ont explosé de 157 % ! »

Calcul imbécile puisque ce qu’on « économise » en pensions de retraite, on le redépense en allocations-chômage. Ce sont là les mystères de l’Enarquie macronienne…

L’idéal pour ces parasites ultralibéraux, ce sont des salariés qui cotisent le plus longtemps possible pour des prestations retraites les plus bases possible et versés le moins longtemps possible. C’est de la simple logique financière, la seule compréhensible par cette caste de parasites cyniques. Rappelons-nous que c’est le chancelier teuton Bismark qui a instauré la retraite à 60 ans en Allemagne à la fin du XIXe siècle contre l’avis des capitalistes, en les convaincants de l’accorder avec cet argument totalement cynique : « L’espérance de vie des ouvriers est de 60 ans, donc très peu la toucheront ! » Les têtes d’œuf qui conseillent nos dirigeants calculent l’âge où logiquement un salarié « d’en bas » devraient aller fumer les pissenlits par la racine et mettent en branle cette « réforme systémique » comme ils disent dans leur novlangue pour qu’ils bénéficient le moins longtemps possible de leur toujours plus maigre pension. Au plus grand bénéfice des pleins de thunes, des cadres et dirigeants qui, eux, n’ont pas trop sué dans leur vie et pourront bénéficier longtemps de retraites grasses, en partie avec les cotisations des manards, des sans-dents qui libèrent le territoire juste au moment de leur accession à la retraite. Cette horreur évidemment soigneusement camouflée derrière des mots dont ils changent le sens : ces reculades, ces régressions sociales devient des « réformes » ! Salauds de pauvres.

Comme si ça ne suffisait pas, le sinistre de l’économie, le ci-devant Le Maire Bruno, a mis à exécution ses menaces sur l’épargne des manants : le taux de rémunération du Livret A passe de 0,75 à 0,5 %. Chaque année, avec le différentiel avec l’inflation, il nous pique donc au moins 1 % de nos éconocroques. Les têtes d’œuf de Bercy ont mis au point méthode de calcul qui ne garantit plus à l’épargnant un rendement automatiquement égal, voire supérieur, à l’inflation ! Voilà l’arnaque : « manants, placer vos quelques éconocroques sur les produits des banques, en particulier sur des « épargne retraite » pour engraisser les fonds de pension étasuniens – on l’a promis à Cirelly, le « légionnaire honorable », patron de BlackRock France - car sur le Livre A, on fait en sorte que vous bouffiez du pognon ! »

Ce qui se planque derrière cette énième arnaque, c’est de pousser les épargnants à sortir leur fric du Livret A – peu rémunéré mais sûr et exempté d’impôts – pour le placer sur des produits à risques. « Pour dynamiser l’économie et lutter contre le chômage » qu’ils disent. Et surtout refiler ce fric aux banques pour qu’elles spéculent.

Comment veux-tu… Comment veux-tu…

Tè ! Je crois que je vais sortir mon gilet jaune cette fois.


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