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résistance - Page 18

  • Comment le Germano-Yankee Tom Enders a torpillé Airbus et part avec la caisse !

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    Retraite ? Qui dit qu’il y a un problème de retraite en France ? Tè, regardez : Thierry Pilenko, le patron de Technip, le géant français du pétrole a qui il a fait perdre deux milliards de dollars l’an dernier, et qu’il a bradé aux Étasuniens, il va partir avec une prime de 14 millions d’euros. Regardez Carlos Ghosn, remis en gabiole par les Nippons, il va peut-être palper 765 000 euros par an de retraite, soit 63 750 euros par mois, 2 125 euros par jour. Ça, c’est uniquement la retraite, argent de poche en quelque sorte, parce qu’il y a les actions qu’il a eues gratos et autres primes. Mouais… Seulement il est en taule et finalement, sous la pression, le conseil d’administration de Renault lui refuse une partie de ce fric. Bienvenue chez les pauvres, Carlos !

    Ça vous file la rabia ? Vous avez envie d’enfiler votre gilet jaune devant ces injustices flagrantes, ces inégalités révoltantes, ces primes à l’incompétence ou à la duplicité ? Attendez, il y a mieux, ou plutôt pire : c’est le patron d’Airbus, l’Allemand Tom Enders. Celui-ci quittera son poste le 10 avril à l’issue de l’assemblée générale de l’avionneur à Amsterdam, avec un « parachute doré » qui devrait avoisiner les 40 millions d’euros. Étant immatriculé aux Pays-Bas et donc soumis au droit néerlandais, le groupe d’aéronautique et de défense échappe à la loi française qui oblige à soumettre les rémunérations des principaux dirigeants à un vote contraignant des actionnaires. Airbus, création et fierté de l’industrie française, l’un de nos derniers fleurons est en effet en droit une entreprise hollandaise ! Si encore il avait été un grand patron d’Airbus le casque-à-boulons… Mais il a torpillé la boîte, en a évincé presque tous les Français pour la livrer finalement aux Yankees. C’est Boeing qui devrait payer le parachute doré ! Boeing, ou Merkel, ou la CIA…

    Sa proximité avec les services américains a pourtant alarmé la DGSE. Thomas Enders est en effet officier de réserve de la Bundeswehr, membre de la CSU allemande, il a effectué ses études en Californie à l’université de San Diego où il a été ciblé très tôt par les services américains. Et c’est ce type sulfureux que l’État français – à l’époque actionnaire principal, à égalité avec le gouvernement allemand, d’EADS, nom précédent d’Airbus – a laissé à la tête d'Airbus ! En cinq ans, le Boche est parvenu à changer le groupe, à coups de réorganisations successives, et à en prendre son entier contrôle. Il a viré toutes les figures historiques qui ont fait Airbus. Les dirigeants et les cadres français ont été virés et systématiquement remplacés par des Allemands et des Étasuniens.

    Son dernier sale coup est l’arrêt de la production de l’A380 - le gros-porteur qui donne des boutons à Boeing - malgré un carnet de commande pas pléthorique mais encore garni. Mauvais choix stratégique l’A380 ? Peut-être mais pas sûr. Il était censé répondre à l’encombrement des grands aéroports mondiaux… Il est surtout victime – tout comme l’a été Concorde en son temps – des coups bas des Étasuniens qui font tout pour flinguer ce concurrent : nouvelles réglementations internationales pour augmenter ses délais d’atterrissage et de décollage, mise en cause de son financement en attaquant les « avances remboursables » des États alors qu'eux subventionnent largement Boeing, attaques contre ses pollutions sonores et ses rejets de carburant. Enfin, ils ont empêché qu’il soit équipé de moteurs de nouvelle génération moins gourmands et moins polluants. Sans oublier les pressions politiques auprès des principaux clients de l’A380, notamment aux émirats du golfe.

    Le Boche laisse une entreprise qui, avec la fin de l’A380, n’a plus de nouveau programme dans les tuyaux et laisse ainsi le champ libre à Boeing. On peine à comprendre comment les gouvernements français ont été à ce point aveugles devant les manigances du Boche. Ahurissant de laxisme voire de konnerie.

    Les services spéciaux français estiment aujourd’hui que de « nombreux dossiers sensibles » ont fuité vers les États-unis. Et pour cause : en 2009, Tom Enders impose au sein des équipes de recherche d’Airbus un ancien colonel de l’US Air Force, Mme Valerie Manning, ainsi que Paul Eremenko, un jeune Étasunien à la tête du secteur recherche du groupe. Ce type est passé, avant Airbus, par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), l’agence de recherche du Pentagone ! Ça n’a réveillé personne en haut lieu… Incompétence ou complicité ? Il a eu accès à tous les projets et documents secret d’Airbus puis… il a foutu le camp chez UTC (United Technologies Corporation), géant américain de l’aéronautique et un des plus gros sous-traitants d’Airbus. Pour Boeing, le passage rapide d’Eremenko aura été particulièrement juteux, puisque cette taupe a littéralement cassé tous les laboratoires d’Airbus, à pousser dehors les inventeurs de tous les grands programmes et obtenu la fermeture du centre de recherche de Suresnes (650 chercheurs lourdés…).

    Et ce n’est pas tout : le Yankee-Boche, pour ce qui concerne l’informatique d’Airbus et l’ensemble des données les plus sensibles, a fait appel à une filiale à peine cachée de la CIA, la société yankee Palantir qui travaille avec le renseignement, les forces armées et les services de police américains ! Cette entreprise – qui possède ainsi tous les secrets industriels et commercial d’Airbus - a été associée à Cambridge Analytica afin de collecter et d’exploiter, à leur insu, les données de millions d’abonnés de Facebook, lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. Voilà qui donne une bonne approche de sa rigueur d'entreprise (on ne parle pas de moralité dans le monde des affaires...)

    Mais ce n’est pas encore suffisant : Tom Enders a ordonné un audit interne à l’entreprise confiée… au cabinet américain Hughes Hubbard Reed, lui permettant d’avoir accès à la totalité des informations confidentielles des réseaux commerciaux d’Airbus : les ordinateurs personnels de tous les cadres de ce réseau ramifié ont été saisis ! Ceci viendra étayer la procédure judiciaire lancée par le parquet américain, le redouté Department of Justice (DoJ), le bras armé des États-Unis dans la poursuite, sur leur territoire et à l’étranger, des sociétés et entreprises jugées dangereuses pour les intérêts américains. Demandez à Total, Alcatel, Alstom combien ça leur a coûté.

    Là, ce sont quelques-uns des méfaits « yankee » d’Enders. Mais il a aussi ses méfaits « boches ».

    Machiavélique, le Boche a laissé « généreusement » le siège de la société à Toulouse (mais la holding qui va lui payer sa retraite chapeau de quarante millions est aux Pays-Bas, paradis fiscal européen bien connu !), il a tout aussi « généreusement » accordé la fabrication de l’A380 à Toulouse… pour l’arrêter quelques semaines avant de prendre sa retraite chapeau ! Par contre, pas question de revenir sur la répartition des programmes des avions civils, établie en 2000, qui donne à l’Allemagne l’essentiel de l’assemblage des A320 – avion pourtant entièrement conçu par les ingénieurs français - le programme le plus rentable puisqu’il représente les trois-quarts des ventes, et à la France l’A380 envoyé au cimetière des éléphants. Et - cerise sur le Butterkuchen – les futurs A320 nouvelle génération seront aussi fabriqués à Hambourg ! Les usines de Toulouse devront-elles se reconvertir au cassoulet ?

    Macron et Lemaire laissent sans rien dire le Boche plumer le bel oiseau français… La responsabilité de l’État français est écrasante dans cette situation. Il a renoncé à toute défense des intérêts nationaux, à tout rapport de force depuis l’accord scellé entre Sarkozy et la chancelière Angela Merkel il y a dix ans. Côté allemand, il y a un interventionnisme politique très fort, et surtout une union sacrée entre les politiques, les dirigeants et le syndicat IG Metall. Ce désintérêt de l’État français est d’autant plus inexplicable que l’aéronautique, après trois décennies d’abandon de l’industrie, reste le dernier secteur porteur et innovant en France. Alors, incompétence ou complicité de nos « dirigeants » sacrifiant notre plus beau fleuron au nom de la fumeuse « amitié franco-allemande » ?

    Bon. Faut-il souhaiter une heureuse et paisible retraite au Boche Tom Enders – méritant pleinement ce qualificatif péjoratif – qui va partir en empochant d’un coup le coût annuel de mille ouvriers de base d’Airbus ?

    Vous ne voulez pas, en voyant cela que les aliboffis nous gonflent ?

    Tè ! Je crois que je vais enfiler mon gilet jaune…



    Sources :

    https://www.ladepeche.fr/2019/02/20/arret-de-la380-le-jour-dapres-pour-les-salaries,8026427.php

    https://www.marianne.net/economie/comment-l-oncle-sam-mange-airbus

    https://www.usinenouvelle.com/article/avances-remboursables-difficile-de-s-en-passer.N128984

     

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  • Grandes voix : le visionnaire Bernanos sur la Civilisation des Machines.

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    Dans son pamphlet posthume « La France contre les robots », Georges Bernanos peint « à destination des imbéciles », avec une verve féroce, les grands traits de la civilisation qui s’annonçait alors : celle de l’Homme attaché par sa servitude volontaire à la Machine. Ce texte prémonitoire a...71 ans ! Chapeau l’artiste !

    Quand la société impose à l’homme des sacrifices supérieurs aux services qu’elle lui rend, on a le droit de dire qu’elle cesse d’être humaine, qu’elle n’est plus faite pour l’homme, mais contre l’homme. Dans ces conditions, s’il arrive qu’elle se maintienne, ce ne peut être qu’aux dépens des citoyens ou de leur liberté ! Imbéciles, ne voyez-vous pas que la civilisation des machines exige en effet de vous une discipline chaque jour plus stricte ? Elle l’exige au nom du Progrès, c’est-à-dire au nom d’une conception nouvelle de la vie, imposée aux esprits par son énorme machinerie de propagande et de publicité. Imbéciles ! Comprenez donc que la civilisation des machines est elle-même une machine, dont tous les mouvements doivent être de plus en plus parfaitement synchronisés ! Une récolte exceptionnelle de café au Brésil influe aussitôt sur le cours d’une autre marchandise en Chine ou en Australie ; le temps n’est certainement pas loin où la plus légère augmentation de salaires au Japon déchaînera des grèves à Detroit ou à Chicago, et finalement mettra une fois encore le feu au monde.

    Imbéciles ! Avez-vous jamais imaginé que dans une société où les dépendances naturelles ont pris le caractère rigoureux, implacable, des rapports mathématiques, vous pourrez aller et venir, acheter ou vendre, travailler ou ne pas travailler, avec la même tranquille bonhomie que vos ancêtres ? Politique d’abord ! disait Maurras. La Civilisation des Machines a aussi sa devise : « Technique d’abord ! technique partout ! » Imbéciles ! Vous vous dites que la technique ne contrôlera, au pis-aller, que votre activité matérielle, et comme vous attendez pour demain la « semaine de cinq heures » et la foire aux attractions ouverte jour et nuit, cette hypothèse n’a pas de quoi troubler beaucoup votre quiétude.

    Prenez garde, imbéciles ! Parmi toutes les Techniques, il y a une technique de la discipline, et elle ne saurait se satisfaire de l’ancienne obéissance obtenue vaille que vaille par des procédés empiriques, et dont on aurait dû dire qu’elle était moins la discipline qu’une indiscipline modérée. La Technique prétendra tôt ou tard former des collaborateurs acquis corps et âme à son Principe, c’est-à-dire qui accepteront sans discussion inutile sa conception de l’ordre, de la vie, ses Raisons de Vivre. Dans un monde tout entier voué à l’Efficience, au Rendement, n’importe-t-il pas que chaque citoyen, dès sa naissance, soit consacré aux mêmes dieux ? La Technique ne peut être discutée, les solutions qu’elle impose étant par définition les plus pratiques. Une solution pratique n’est pas esthétique ou morale. Imbéciles ! La Technique ne se reconnaît-elle pas déjà le droit, par exemple, d’orienter les jeunes enfants vers telle ou telle profession ? N’attendez pas qu’elle se contente toujours de les orienter, elle les désignera. Ainsi, à l’idée morale, et même surnaturelle, de la vocation s’oppose peu à peu celle d’une simple disposition physique et mentale, facilement contrôlable par les Techniciens.

    Croyez-vous, imbéciles, qu’un tel système, et si rigoureux, puisse subsister par le simple consentement ? Pour l’accepter comme il veut qu’on l’accepte, il faut y croire, il faut y conformer entièrement non seulement ses actes, mais sa conscience. Le système n’admet pas de mécontents. Le rendement d’un mécontent – les statistiques le prouvent – est inférieur de 30 % au rendement normal, et de 50 ou 60 % au rendement d’un citoyen qui ne se contente pas de trouver sa situation supportable – en attendant le Paradis – mais qui la tient pour la meilleure possible. Dès lors, le premier venu comprend très bien quelle sorte de collaborateur le technicien est tenu logiquement de former.

    Il n’y a rien de plus mélancolique que d’entendre les imbéciles donner encore au mot de Démocratie son ancien sens. Imbéciles ! Comment diable pouvez-vous espérer que la Technique tolère un régime où le technicien serait désigné par le moyen du vote, c’est-à-dire non pas selon son expérience technique garantie par des diplômes, mais selon le degré de sympathie qu’il est capable d’inspirer à l’électeur ? La Société moderne est désormais un ensemble de problèmes techniques à résoudre. Quelle place le politicien roublard, comme d’ailleurs l’électeur idéaliste, peuvent-ils avoir là-dedans ? Imbéciles ! Pensez-vous que la marche de tous ces rouages économiques, étroitement dépendants les uns des autres et tournant à la vitesse de l’éclair va dépendre demain du bon plaisir des braves gens rassemblés dans les comices pour acclamer tel ou tel programme électoral ? Imaginez-vous que la Technique d’orientation professionnelle, après avoir désigné pour quelque emploi subalterne un citoyen jugé particulièrement mal doué, supportera que le vote de ce malheureux décide, en dernier ressort, de l’adoption ou du rejet d’une mesure proposée par la Technique elle-même ? Imbéciles ! Chaque progrès de la Technique vous éloigne un peu plus de la démocratie rêvée jadis par les ouvriers idéalistes du faubourg Saint-Antoine.

    Il ne faut vraiment pas comprendre grand-chose aux faits politiques de ces dernières années pour refuser encore d’admettre que le Monde moderne a déjà résolu, au seul avantage de la Technique, le problème de la Démocratie. Les États totalitaires, enfants terribles et trop précoces de la Civilisation des Machines, ont tenté de résoudre ce problème brutalement, d’un seul coup. Les autres nations brûlaient de les imiter, mais leur évolution vers la dictature s’est trouvée un peu ralentie du fait que, contraintes après Munich d’entrer en guerre contre l’hitlérisme et le fascisme, elles ont dû, bon gré mal gré, faire de l’idée démocratique le principal, ou plus exactement l’unique élément de leur propagande. Pour qui sait voir, il n’en est pas moins évident que le réalisme des démocraties ne se définit nullement lui-même par des déclarations retentissantes et vaines comme, par exemple, celle de la Charte de l’Atlantique, déjà tombée dans l’oubli.

    Depuis la guerre de 1914, c’est-à-dire depuis leurs premières expériences, avec Lloyd George et Clemenceau, des facilités de la dictature, les Grandes Démocraties ont visiblement perdu toute confiance dans l’efficacité des anciennes méthodes démocratiques de travail et de gouvernement. On peut être sûr que c’est parmi leurs anciens adversaires, dont elles apprécient l’esprit de discipline, qu’elles recruteront bientôt leurs principaux collaborateurs ; elles n’ont que faire des idéalistes, car l’État technique n’aura demain qu’un seul ennemi : « l’homme qui ne fait pas comme tout le monde » – ou encore : « l’homme qui a du temps à perdre » – ou plus simplement si vous voulez : « l’homme qui croit à autre chose qu’à la Technique ».

     

    in : Georges Bernanos. « La France contre les robots ».

     

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  • Donald et Kim : « Marions-les, marions-les, je crois qu’ils se ressemblent… »

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    On pourrait se marrer avec ce « soap opera » qui voit deux clowns de seconde zone mobiliser les regards et l’attention du monde entier. Seulement dans la corbeille de mariage, il y a les Bombes. Pas les bombinettes de Caen, de Dresde ou du Vietnam, même pas les bombes de Hiroshima et Nagazaki, non, des Bombasses capables de détruire notre belle planète qui perd la boule.

    Trump file le parfait amour avec le rusé Kim Jong-un qui le promène mais en même temps il déchire unilatéralement l’accord sur le nucléaire iranien alors que ce pays respecte scrupuleusement l’accord, comme l’atteste régulièrement, rapport après rapport, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) chargée de vérifier la réalité des accords.

    D’un côté des mamours ridicules et de l’autre des menaces. Pour une seule et bonne raison, c’est que la Corée du Nord a des armes nucléaires capables d’atteindre les États-Unis. Et ça change tout. Les États-Unis restent égaux à eux-mêmes : fort avec les faibles, faibles avec les forts. Ils ont beau dire (Pompeo) que la Corée du Nord, « contrairement à l’Iran, ne déstabilise pas le Yemen ni la Syrie », ce qui est faux, Pyongyang fournissant aux rebelles Houtis du Yemen des armes, tout comme l’Iran, la réalité de l’arsenal nucléaire nord-coréen change radicalement la donne.

    Résultat des courses : pour être respecté il faut avoir La BOMBE. C’est la seule assurance contre les velléités belliqueuses des États-Unis. Et donc les Iraniens ne vont pas tarder – si ce n’est déjà le cas – de reprendre dare-dare leurs travaux afin d’obtenir enfin la Bombe salvatrice. Ils ont sous les yeux le sort de Saddam Hussein et celui de Khadafi que seraient toujours au pouvoir s’ils avaient eu la terrible Bombe !

    Et pourquoi croyez-vous que des puissances moyennes comme nous la France, nos voisins Britanniques, ou encore Israël bien que ne l’ayant jamais officiellement reconnu, soyons respectés et à l’abri d’une menace militaire majeure ? Parce que l’ennemi potentiel sait qu’il risque gros, très gros, trop gros.

    Kim Jong-un connaît ces évidences et s’en sert. Il ne lâche rien, balade le gros Donald et joue remarquablement le coup en Asie tandis que Trump a totalement décrédibilisé la parole étasunienne en écrasant son gros cul sur les accords difficilement obtenus avec les dangereux religieux iraniens. Dès lors, on peut s’attendre à une course à l’armement nucléaire. L’Iran et l’Arabie saoudite au Moyen-Orient, le Japon en Extrême-Orient, voire l’Afrique du Sud, le Brésil le Mexique. Bonjour les dégâts… Et même en Europe, l’Allemagne peut avoir la Bombe quand elle veut, idem pour l’Italie et d’autres…

    Cette menace nucléaire prend une dimension pré apocalyptique avec ce qui se passe actuellement entre l’Inde et le Pakistan, toutes deux puissances nucléaires.

    Bref, on est mal barré !

     

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