Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LANTIFADAS - Page 75

  • Comment le Germano-Yankee Tom Enders a torpillé Airbus et part avec la caisse !

    Parons-voyous.jpg

     

    Retraite ? Qui dit qu’il y a un problème de retraite en France ? Tè, regardez : Thierry Pilenko, le patron de Technip, le géant français du pétrole a qui il a fait perdre deux milliards de dollars l’an dernier, et qu’il a bradé aux Étasuniens, il va partir avec une prime de 14 millions d’euros. Regardez Carlos Ghosn, remis en gabiole par les Nippons, il va peut-être palper 765 000 euros par an de retraite, soit 63 750 euros par mois, 2 125 euros par jour. Ça, c’est uniquement la retraite, argent de poche en quelque sorte, parce qu’il y a les actions qu’il a eues gratos et autres primes. Mouais… Seulement il est en taule et finalement, sous la pression, le conseil d’administration de Renault lui refuse une partie de ce fric. Bienvenue chez les pauvres, Carlos !

    Ça vous file la rabia ? Vous avez envie d’enfiler votre gilet jaune devant ces injustices flagrantes, ces inégalités révoltantes, ces primes à l’incompétence ou à la duplicité ? Attendez, il y a mieux, ou plutôt pire : c’est le patron d’Airbus, l’Allemand Tom Enders. Celui-ci quittera son poste le 10 avril à l’issue de l’assemblée générale de l’avionneur à Amsterdam, avec un « parachute doré » qui devrait avoisiner les 40 millions d’euros. Étant immatriculé aux Pays-Bas et donc soumis au droit néerlandais, le groupe d’aéronautique et de défense échappe à la loi française qui oblige à soumettre les rémunérations des principaux dirigeants à un vote contraignant des actionnaires. Airbus, création et fierté de l’industrie française, l’un de nos derniers fleurons est en effet en droit une entreprise hollandaise ! Si encore il avait été un grand patron d’Airbus le casque-à-boulons… Mais il a torpillé la boîte, en a évincé presque tous les Français pour la livrer finalement aux Yankees. C’est Boeing qui devrait payer le parachute doré ! Boeing, ou Merkel, ou la CIA…

    Sa proximité avec les services américains a pourtant alarmé la DGSE. Thomas Enders est en effet officier de réserve de la Bundeswehr, membre de la CSU allemande, il a effectué ses études en Californie à l’université de San Diego où il a été ciblé très tôt par les services américains. Et c’est ce type sulfureux que l’État français – à l’époque actionnaire principal, à égalité avec le gouvernement allemand, d’EADS, nom précédent d’Airbus – a laissé à la tête d'Airbus ! En cinq ans, le Boche est parvenu à changer le groupe, à coups de réorganisations successives, et à en prendre son entier contrôle. Il a viré toutes les figures historiques qui ont fait Airbus. Les dirigeants et les cadres français ont été virés et systématiquement remplacés par des Allemands et des Étasuniens.

    Son dernier sale coup est l’arrêt de la production de l’A380 - le gros-porteur qui donne des boutons à Boeing - malgré un carnet de commande pas pléthorique mais encore garni. Mauvais choix stratégique l’A380 ? Peut-être mais pas sûr. Il était censé répondre à l’encombrement des grands aéroports mondiaux… Il est surtout victime – tout comme l’a été Concorde en son temps – des coups bas des Étasuniens qui font tout pour flinguer ce concurrent : nouvelles réglementations internationales pour augmenter ses délais d’atterrissage et de décollage, mise en cause de son financement en attaquant les « avances remboursables » des États alors qu'eux subventionnent largement Boeing, attaques contre ses pollutions sonores et ses rejets de carburant. Enfin, ils ont empêché qu’il soit équipé de moteurs de nouvelle génération moins gourmands et moins polluants. Sans oublier les pressions politiques auprès des principaux clients de l’A380, notamment aux émirats du golfe.

    Le Boche laisse une entreprise qui, avec la fin de l’A380, n’a plus de nouveau programme dans les tuyaux et laisse ainsi le champ libre à Boeing. On peine à comprendre comment les gouvernements français ont été à ce point aveugles devant les manigances du Boche. Ahurissant de laxisme voire de konnerie.

    Les services spéciaux français estiment aujourd’hui que de « nombreux dossiers sensibles » ont fuité vers les États-unis. Et pour cause : en 2009, Tom Enders impose au sein des équipes de recherche d’Airbus un ancien colonel de l’US Air Force, Mme Valerie Manning, ainsi que Paul Eremenko, un jeune Étasunien à la tête du secteur recherche du groupe. Ce type est passé, avant Airbus, par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), l’agence de recherche du Pentagone ! Ça n’a réveillé personne en haut lieu… Incompétence ou complicité ? Il a eu accès à tous les projets et documents secret d’Airbus puis… il a foutu le camp chez UTC (United Technologies Corporation), géant américain de l’aéronautique et un des plus gros sous-traitants d’Airbus. Pour Boeing, le passage rapide d’Eremenko aura été particulièrement juteux, puisque cette taupe a littéralement cassé tous les laboratoires d’Airbus, à pousser dehors les inventeurs de tous les grands programmes et obtenu la fermeture du centre de recherche de Suresnes (650 chercheurs lourdés…).

    Et ce n’est pas tout : le Yankee-Boche, pour ce qui concerne l’informatique d’Airbus et l’ensemble des données les plus sensibles, a fait appel à une filiale à peine cachée de la CIA, la société yankee Palantir qui travaille avec le renseignement, les forces armées et les services de police américains ! Cette entreprise – qui possède ainsi tous les secrets industriels et commercial d’Airbus - a été associée à Cambridge Analytica afin de collecter et d’exploiter, à leur insu, les données de millions d’abonnés de Facebook, lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. Voilà qui donne une bonne approche de sa rigueur d'entreprise (on ne parle pas de moralité dans le monde des affaires...)

    Mais ce n’est pas encore suffisant : Tom Enders a ordonné un audit interne à l’entreprise confiée… au cabinet américain Hughes Hubbard Reed, lui permettant d’avoir accès à la totalité des informations confidentielles des réseaux commerciaux d’Airbus : les ordinateurs personnels de tous les cadres de ce réseau ramifié ont été saisis ! Ceci viendra étayer la procédure judiciaire lancée par le parquet américain, le redouté Department of Justice (DoJ), le bras armé des États-Unis dans la poursuite, sur leur territoire et à l’étranger, des sociétés et entreprises jugées dangereuses pour les intérêts américains. Demandez à Total, Alcatel, Alstom combien ça leur a coûté.

    Là, ce sont quelques-uns des méfaits « yankee » d’Enders. Mais il a aussi ses méfaits « boches ».

    Machiavélique, le Boche a laissé « généreusement » le siège de la société à Toulouse (mais la holding qui va lui payer sa retraite chapeau de quarante millions est aux Pays-Bas, paradis fiscal européen bien connu !), il a tout aussi « généreusement » accordé la fabrication de l’A380 à Toulouse… pour l’arrêter quelques semaines avant de prendre sa retraite chapeau ! Par contre, pas question de revenir sur la répartition des programmes des avions civils, établie en 2000, qui donne à l’Allemagne l’essentiel de l’assemblage des A320 – avion pourtant entièrement conçu par les ingénieurs français - le programme le plus rentable puisqu’il représente les trois-quarts des ventes, et à la France l’A380 envoyé au cimetière des éléphants. Et - cerise sur le Butterkuchen – les futurs A320 nouvelle génération seront aussi fabriqués à Hambourg ! Les usines de Toulouse devront-elles se reconvertir au cassoulet ?

    Macron et Lemaire laissent sans rien dire le Boche plumer le bel oiseau français… La responsabilité de l’État français est écrasante dans cette situation. Il a renoncé à toute défense des intérêts nationaux, à tout rapport de force depuis l’accord scellé entre Sarkozy et la chancelière Angela Merkel il y a dix ans. Côté allemand, il y a un interventionnisme politique très fort, et surtout une union sacrée entre les politiques, les dirigeants et le syndicat IG Metall. Ce désintérêt de l’État français est d’autant plus inexplicable que l’aéronautique, après trois décennies d’abandon de l’industrie, reste le dernier secteur porteur et innovant en France. Alors, incompétence ou complicité de nos « dirigeants » sacrifiant notre plus beau fleuron au nom de la fumeuse « amitié franco-allemande » ?

    Bon. Faut-il souhaiter une heureuse et paisible retraite au Boche Tom Enders – méritant pleinement ce qualificatif péjoratif – qui va partir en empochant d’un coup le coût annuel de mille ouvriers de base d’Airbus ?

    Vous ne voulez pas, en voyant cela que les aliboffis nous gonflent ?

    Tè ! Je crois que je vais enfiler mon gilet jaune…



    Sources :

    https://www.ladepeche.fr/2019/02/20/arret-de-la380-le-jour-dapres-pour-les-salaries,8026427.php

    https://www.marianne.net/economie/comment-l-oncle-sam-mange-airbus

    https://www.usinenouvelle.com/article/avances-remboursables-difficile-de-s-en-passer.N128984

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique: on se mélange ?

    mélangisme grec.jpg

     

    Eh ! On se mélange ?



    Connaissez-vous les « mélangistes » ?

    Ce sont, tout comme les « échangistes »

    des gens particulièrement altruistes,

    anticonformistes mais pas antiféministes

    et foncièrement antiracistes.

    Ce sont avant tout des libertins qui apprécient de voir d’autres couples s’aimer devant eux,

    qui se stimulent ainsi la libido, et qui, généralement, font profiter Bobonne d’une vigueur retrouvée !

    Y a pas de mal à se faire du bien.

    Dans les milieux libertins, les choses évoluent. L’épée de Damoclès sidéenne est passée par là.

    Les marathoniens de la tringlette,

    les collectionneurs de cocottes-minute,

    les amateurs de parcs à moules

    vont chercher dans les clubs anticonformistes, dans les saunas à nanas de quoi se faire leur cinéma intérieur tout en honorant leur attitrée.

    Ça s’appelle le « mélangisme ».

    Chez ces astronautes du septième ciel,

    on se mate, on se frôle, on se froufroute,

    au mieux on travaille dans la racine de bruyère,

    on fume le calumet de l’happée,

    on se fourrage l’allée cavalière,

    on se frottaille les régions consommables,

    on se débroussaille la toison d’or,

    mais pour ce qui est de la farandole plumassière,

    de la grande plongée dans l’été russe,

    de faire éternuer le colosse,

    d’escalader la Grande Jorasse,

    d’engager dans le rond central,

    d’explorer le delta amazonien

    et de virguler de bonheur dans l’escalope à moustaches,

    c’est sur sa Maman officielle qu’on se rabat !

    Les mélangistes se cherchent, se rencontrent, se trouvent, se suivezmoijeunehomme,

    s’invitent pour se mélanger à l’aise, le samedi soir, à pied, à cheval (vapeur), en voiture.

    Très discrets ces gens.

    Bien élevés, sans histoires.

    Bon mélange !


    VictorAyoli

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Tranche de vie et réflexions sur le « droit à vieillir ».

    vieilles heureuses.gif

    Il y a quelques jours, une personne qui m’est très chère – relativement âgée, fatiguée et vivant seule - a fait une chute. Pompiers, hôpital, attente aux urgences et diagnostic : fracture de la hanche… Dimanche matin, le chirurgien et toute son équipe ont opéré. Oui, un dimanche. Et dimanche soir, cette personne pouvait déjà être assise. Bravo et merci au formidable système de santé français. Bravo et merci à la compétence, la disponibilité, l’efficacité de tous ces personnels pas assez nombreux, trop sollicités, mal payés. Et pourtant là, prêts à soigner, à sauver leurs prochains.

    Bien Victor. Mais en quoi cette situation personnelle peut-elle intéresser les lecteurs ? En ce sens qu’il faut la comparer avec ce qui nous guette et qui se passe tout près de chez nous, chez nos voisins belges et surtout hollandais, ce pays où règne sans partage un ultralibéralisme basé sur le culte de l’efficacité à tout prix.

    À tout prix. C’est le bon terme. Car en Hollande, cette personne qui m’est chère aurait été confrontée à la culture de mort qui gangrène les milieux de la « santé » de ce pays, où la mentalité euthanasique continue de croître comme un mauvais chancre inguérissable, où il y a une forte poussée pour limiter la possibilité des actes chirurgicaux pour les patients de plus de 70 ans en consentant aux gériatres hospitaliers de décider s’il faut opérer ou non et s’il faut continuer à pratiquer des soins ou non !

    En d’autres termes, la volonté du patient de continuer à vivre et à combattre les maladies pourrait ne plus avoir aucune valeur déterminante, seule deviendraient fondamentales l’opinion du gériatre et ses prévisions sur « les expectatives concernant la qualité de vie de la personne âgée ». Et ces horreurs – comble de l’hypocrisie – selon la présidente de l’Association de Gériatrie clinique de Hollande, le docteur Hanna Willem, parce qu’« arrêter les traitements équivaudrait à ajouter de la qualité de vie au patient ». Ben voyons ! À la poubelle les vioques. On voit où ceci nous mène : une assistance médicale à deux niveaux, avec d’un côté les patients qui devront se contenter de la Sécurité sociale – avec le droit de vie et de mort délégué à des conseils de médecins et de gestionnaires financiers - et de l’autre côté ceux qui seront assez riches pour se payer des médicaments non remboursés et des opérations coûteuses.

    C’est le refus au droit à vieillir. Lu dans le grand quotidien belge Le Soir : « dans les Pays-Bas les patients de plus de 75 ans ne reçoivent plus d’implants de pacemaker à cause de leur âge. Pareillement les opérations pour substituer une hanche après une fracture et la pose de stimulateurs cardiaques sont exécutées uniquement après une évaluation des conditions générales du patient, son espérance de vie, etc. Cette euthanasie déguisée devient ainsi un moyen pour gérer l’augmentation des coûts de l’assistance sanitaire ! »

    Pour le fric, pour le profit, toujours le profit, on tue les vieux Hollandais qui coûtent « un fric de dingue » et, à la place, on fait rentrer des migrants jeunes, solides, taillables et corvéables à merci et ne coûtant pas un rond à la Sécu hollandaise. On comprend qu’en Hollande et en Belgique, les vieux ont une peur panique d’aller à l’hosto !

    Il s’agit ni plus ni moins du rétablissement de la peine de mort mais décrétée non pas par un jury populaire et des juges professionnels, mais par un collège de toubibs et de personnes de l’entourage du « patient » ! La porte ouverte à toutes les magouilles ou les intérêts les plus sordides le disputeront à la vraie compassion.

    Attali – l’un des mentors de Macron - a soulevé il y a quelques années (L’homme nomade) des réflexions sur l’avenir qui sont dans l’air :

    « Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société ; il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle ne se détériore progressivement. »

    « On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de créer ainsi un marché. »

    « Dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir. »

    « L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure… L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement. »

    « Soleil vert », nous voilà…

    On reconnaît la qualité d’une société à la façon dont elle traite ses Anciens.

     

    Illustration X - Droits réservés