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LANTIFADAS - Page 74

  • Poésie érotique avec Claude Chappuys

    Voilà pourquoi j'écris ce joli mot avec un "k" lorsqu'il qualifie un sombre crétin

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    Blason du con

     

    Petit mouflard, petit con rebondi,

    Petit connin plus que lévrier hardi, 

    Plus que le lion au combat courageux,

    Agile et prompt en tes folâtres jeux,

    Plus que le singe ou le jeune chaton,

    Connin vêtu de ton poil folâtron,

    Plus riche que la toison de Colcos,

    Connin grasset, sans arêtes, sans os,

    Friant morceau de naïve bonté,

    Ô joli con bien assis, haut monté,

    Loin de danger et bruit de ton voisin,

    Qu'on ne prendrait jamais pour ton cousin.

    Bien embouché d'un bouton vermeillet,

    Ou d'un rubis servant de fermaillet,

    Joint et serré, fermé tant seulement

    Que ta façon ou joli mouvement,

    Soit le corps droit, assis, gambade, ou joue,

    Si tu ne fais quelque amoureuse moue.

    Source d'amour, fontaine de douceur,

    Petit ruisseau apaisant toute ardeur,

    Mal et langueur ; ô lieu solacieux,

    Et gracieux, séjour délicieux,

    Voluptueux plus que tout autre au monde ;

    Petit sentier qui droit mène à la bonde

    D'excellent bien et souverain plaisir,

    Heureux sera celui duquel le désir

    Contenteras, qui prendre te pourra,

    Et qui de toi pleinement jouira.



    Claude Chappuys (1500 -1575)

     

    Photo X - Droits réservés

  • La facturation EDF pour les Nuls et les Pigeons.

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    Je viens de recevoir ça. Je connaissais déjà mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal (contrairement à la facture).



    « Exactement comme chez le boucher : je choisis une escalope, il la pèse, je paye le prix affiché et je repars avec une «facture» en réalité un ticket qui ne comporte qu’une seule ligne.

    Alors, pourquoi la facture EDF est-elle si copieuse ?

    - On y trouve le prix du kilowatt/heure : 9,09 euros pour 100 kWh, qui passera à 9,32 euros après l’augmentation estivale de 2,5 %. Jusque-là, rien que de très normal. Les gâteries viennent immédiatement après.

    - D’abord, EDF facture un abonnement ! On se demande bien pourquoi ! Lorsque j’achète l’escalope, je ne suis abonné à rien, j’ai en face de moi un commerçant qui vend ce dont j’ai besoin, nous faisons affaire et c’est tout. Non !...

    Avec EDF, même en quasi-monopole, il faut s’abonner ! Et ce n’est pas négligeable: 11,6 euros par mois, soit 140 euros par an. Depuis août 2011, l’abonnement a augmenté de 22 %.

    - Puis, viennent les taxes ! Ah ! Les taxes : Le mal français ! 0h, pardon, une seule taxe et deux « contributions » : La contribution, c’est plus sympa, ça fait plus «social»; pour un peu, on serait heureux de s’en acquitter, alors que la «taxe»... Beurk!

    Cela commence par la TCFE, la taxe sur la consommation finale d’électricité. C’est quoi, la consommation finale ? Y a-t-il une consommation initiale?
    Personne ne sait pourquoi cette taxe existe, même pas EDF, qui se borne à dire que ce prélèvement est reversé aux collectivités territoriales et à l’État (qui détient pourtant 84,5 % du capital du mastodonte). Depuis août 2011, elle a augmenté de 16 %, soit 4 % par an.


    - Arrive ensuite la merveilleuse CSPE, la contribution au service public d’électricité.

    Moi qui croyais ingénument que je contribuais à ce service en me contentant d’acheter du courant électrique! Eh bien, non ! En fait, cette CSPE sert, entre autres, à compenser le coût exorbitant auquel EDF s’est engagé à acheter l’électricité des petits malins qui se sont équipés de photovoltaïques ou d’éolien. En août 2011, elle était de 9 % du coût de la consommation ; elle en pèse aujourd’hui 21,5 %. À ce rythme, elle représentera la moitié de notre facture dans trois ans. On est parti joyeusement sur la belle voie rectiligne tracée par les taxes sur les carburants.
    - Puis vient enfin, toute menue, toute discrète, la CTAE, contribution tarifaire d’acheminement électrique car, contrairement au boucher vendeur d’escalope, EDF vous apporte votre achat à domicile contre la modeste somme de cinquante euros par an.

    - C’est alors que surgit la TVA. Sur la consommation, au prix fort de 20 % : là aussi, c’est courant ! (sans jeu de mot)

    - Mais également sur les taxes ! Chez EDF, mêmes les taxes sont taxées !
    À 20 % (CSPE, TFCE) ou à 5,5 % (CTAE) !
    Et le meilleur pour la fin : 

    - EDF prélève un pourcentage de tout ceci, 1%, pour son CE (Comité d’entreprise) c’est à dire uniquement pour la CGT et les partis socialiste et communiste.

    Pour envoyer tous ses braves bénéficiant déjà d'un régime de retraite « spécial » en vacances dans des centres ou tout est gratuit.

    Elle n’est pas belle la vie pour certains ?
    Mais nous sommes (théoriquement) dans une république égalitaire !

    Impigeable, mais poétique, vous dis-je !»

     

  • Toujours aussi perfide, Albion !

     

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    Beaucoup – dont moi – ont cru que les Anglais allaient enfin « libérer l’Europe », que ce « kick in the ass », ce coup de pied au cul donné il y a trois ans maintenant à cette Europe honnie, bouffie, méprisante et inefficace allait déboucher sur un renouveau, une renaissance de l’idée européenne, si séduisante au départ mais ayant changé de logiciel en 1973 avec l’admission… des Britanniques ! Tè, fume…

    Le Peuple a voté, mais les députés britanniques usent de toutes les ficelles pour défaire ce que le peuple a voulu. On connaît bien ça de notre côté de la manche, pas vrai Sarko ! Et pourquoi ils ont voté « leave » (quitter) nos amis (?!) Anglais malgré le tir roulant de toutes les grosses têtes, de tous les « faiseurs d’opinion » qui leur promettait pis que pendre s’ils ne votaient pas « correctement » ? Pour faire comprendre aux technocrates qui nous gouvernent que l’Europe, ce n’est pas seulement l’économie, c’est aussi des femmes et des hommes qui veulent vivre décemment, dignement, fraternellement, avec confiance en leur avenir. « Ils » devraient dégager, tous, pour laisser une nouvelle génération tout faire pour nous rendre enfin l’Europe que les « zélites » ont trahie et volontairement laissée confisquer par la « phinance » et les multinationales sans foi ni loi.

    Le peuple, il veut être logé à des prix normaux, il veut être soigné sans attendre des mois, il veut être instruit dans des écoles publiques performantes. Il veut décider lui-même ce qui doit conditionner sa vie, son avenir et non laisser ces décisions vitales être tranchées par quelques sinistres bureaucrates planqués dans le gras fromage de Bruxelles à la solde de tous les lobbies. Il veut aussi rester maître chez lui et non ouvrir la porte à tous les miséreux du monde que les « zélites » sous l’aiguillon d’un patronat cupide et avide accueillent non pas par altruisme, mais pour avoir une armée de pauvres gens taillables et corvéables à merci pesant de tout son poids sur les salaires et les conditions de travail. C’est ça qu’ils ont dit les British. Méprisé par les « zélites », ignoré par les me (r) dias, taillable et corvéable à merci, chair à trimer pour les vampires de la City, ce peuple a fait mentir toutes les pitoyables Pythies en votant pour la sortie de l’Europe, synonyme – hélas, trois fois hélas – d’austérité, de perte de souveraineté au profit d’une oligarchie cooptée et non élue, d’alignement sur le moins-disant social, de mépris des urgences écologiques et surtout de régression démocratique.

    Deux ans de négociations correctement menées par M.Barnier ne suffisent manifestement pas aux Rosbifs. Depuis trois ans, Mistress May et ses comparses du Parlement britannique prennent du temps pour négocier au mieux des intérêts de leur pays, c’est-à-dire enfiler aussi profond que possible leurs ex-partenaires européens. Dont certains s’y prêtent volontiers !

    Un proverbe rosbif dit : "If your can’t beat it, join it", c’est leur takia à eux. En l’occurrence, après avoir tout fait pour saboter la création de l’Europe – on se souvient de leur « zone de libre-échange » faite pour torpiller le marché commun - le Royaume-Uni a mendié pendant des années son entrée dans cette Europe dont il n’a jamais voulu, dont il refuse les règles et qu’il parasite allègrement. Une fois entré, il n’a eu de cesse d’œuvrer contre l’Europe politique, contre l’Europe sociale et a même porté un grand coup au principe de solidarités entre Européens en exigeant un rabais sur sa contribution au budget, le fameux « I want my money back ! » de l’exécrable Margareth Thatcher (des milliards d’euros que nous continuons à casquer d’ailleurs !). Ils ne sont ni plus ni moins que le pittbull des États-Unis, un sous-marin étasunien ayant pour mission de torpiller l’Europe.

    Et ils y ont mis beaucoup de bonne volonté et de persévérance. On leur doit le torpillage de l’Europe sociale et de l’Europe fiscale. On leur doit l’élargissement sans limite avec l’admission de tous les pays de l’Est pas prêts à adhérer, sur injonction de leurs maîtres étasuniens imposant parallèlement l’adhésion à l’Otan des nouveaux venus. On leur doit (nous Français) l’afflux de migrants rêvant (?) de franchir le « channel » pour gagner « l’eldorado (?) » anglais. On leur doit les accords du Touquet qui met leur frontière… en France. Etc., etc.

    Alors, ce nouveau délai de six mois, il va servir à quoi ? Si depuis trois ans ils n’ont pas réussi à s’entendre entre eux, pourquoi y arriveraient-ils mieux en six mois ? Ce qu’ils veulent, c’est le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière, quant au crémier, il a besoin de mettre des calbars en zinc… En clair, ils vont diluer dans le pudding les résultats de leur référendum, détricoter tous les accords Barnier, probablement demander l’annulation de « l’article 50 », c’est-à-dire abandonner le « brexit », donc trahir les électeurs britanniques, avec le risque de générer des « yellow jackets british » qui risquent de perdre le fameux flegme britannique.

    Ceci après avoir fait perdre du temps et des montagnes de fric aux autres pays européens, paralysé le fonctionnement déjà chaotique de l’UE, bref, agir comme de fidèles et serviles pittbull de leurs maîtres yankees, auxquels – autre perfidie – ils vont remettre le dénonceur de crimes Assange.

    Mesdames et Messieurs les Anglais, arrêtez de nous prendre tous les Européens pour des kons et, de grâce CASSEZ-VOUS !


    Illustration X - Droits réservés