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LANTIFADAS - Page 79

  • 5 G : Des Gugusses nous prennent pour des Gogos et nous rendent Gagas pour Gagner du Gigafric…

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    C’est la nouvelle lubie « branchée » : la 5 G. C’est l’avenir ça Coco ! Tu pourras bouffer du SMS et du Spam cent fois plus vite que maintenant ! Tu pourras voir des films en Cinémascope sur le micro-écran de ton iPad. Ta bagnole se conduira toute seule, tu pourras te faire soigner les hémorroïdes par un e-docteur électronique (meffi quand même !), prendre ton pied avec la « réalité immersive », la ville intelligente, l’industrie 4.0 et plein de trucs de oufs.

    Puteng ! Ça, c’est du progrès ! Le pied ! Autre chose que de stupidement écouter les cigales les doigts de pieds en éventail, un verre de flaille à la main et contempler un coucher de soleil en lutinant une compagne même pas virtuelle…

    Mouais… Seulement voilà, la 5G est un bond en avant par rapport à la 4G, mais comme les ondes 5G plus petites ne se propagent pas aussi bien, il faudra beaucoup plus d’antennes pour cette « merveille ». Les grandes entreprises de téléphonie mobile vont installer des centaines de milliers de nouvelles antennes 5G, et chacune de ces antennes émettra en permanence des rayonnements électromagnétiques très puissants. Comme nous ne pouvons pas voir les radiations, la menace ne semble pas réelle à beaucoup de gens, mais la vérité est que si vous vivez dans une grande zone urbaine, vous êtes constamment bombardés. Et une fois le nouveau réseau 5G complètement déployé, il vous faudrait littéralement vivre au milieu de nulle part pour vous en sortir complètement.

    Pour atteindre des vitesses plus rapides, la 5G s’appuie sur des ondes millimétriques, encore plus petites que les micro-ondes et fonctionnant à une fréquence plus élevée. Mais elles sont plus facilement absorbés par les bâtiments, les arbres et d’autres éléments (comme les personnes). Il faudra donc davantage de tours antennes pour maintenir la connectivité. Même dans ce cas, une petite cellule relais devra être installée tous les 250 mètres dans les villes pour que la 5G fonctionne correctement. Il y en aura un à chaque coin de rue. 1G, 2G, 3G et 4G utilisent une fréquence comprise entre 1 et 5 gigahertz. La 5G utilise une fréquence comprise entre 24 et 90 gigahertz. Dans la partie rayonnement RF du spectre électromagnétique, plus la fréquence est élevée, plus elle est dangereuse pour les organismes vivants. Donc, fondamentalement, le rayonnement que nous absorberons constamment sera beaucoup, beaucoup, beaucoup plus puissant qu’avant, et les sources émettant le rayonnement seront beaucoup plus proches de nous.

    Eh ! Oh ! On va gober ça comme ça ? Sans rien dire ? Différents enjeux technologiques ont été abordés lors d’une audition publique organisée au Sénat le 8 novembre 2018 : fonctionnement de ce standard, choix des bandes de fréquences, besoins en termes d’infrastructures, exposition des particuliers aux ondes électromagnétiques, etc.

    l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques formule, dans un rapport, plusieurs recommandations qui visent à permettre au monde de la recherche de pouvoir disposer de données précises émanant des opérateurs et des constructeurs d’antennes ; à garantir le financement de l’appel à projets de recherche de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sur les risques liés à l’exposition aux radiofréquences ; à poursuivre les expérimentations 5G en cours et à lancer dès 2019 des pilotes 5G « grandeur nature » ; enfin, à conduire des travaux de concertation avec les collectivités territoriales et les entreprises pour permettre la mutualisation des réseaux et des conditions d’accès spécifiques au réseau 5G pour certains usages ciblés (véhicules autonomes, santé, énergie, industrie).

    Aux États-Unis, pionniers avec la Chine de cette technologie, des voix s’élèvent contre le lancement sans précaution de cette technologie. Certains chercheurs la considèrent comme « l’idée la plus stupide de l’histoire du monde », parlant même d’un véritable suicide des nations dites « évoluées » puisque cette technologie va agir directement sur la reproduction. Une enquête menée dans une université israélienne a révélé que la surface du corps humain absorbait les rayonnements 5G « comme une antenne »…

    Bonjour les dégâts si l’on considère que déjà plusieurs premières études ont révélé que la technologie de téléphonie cellulaire actuelle avait un effet négatif sur la fertilité masculine… Et il y a environ une décennie, une étude portant sur les hommes traités dans une clinique d’infertilité concluait que l’utilisation d’un téléphone cellulaire avait un impact considérable sur la qualité du sperme… En 2014, une autre étude sur ce sujet a été publiée, celle-ci, dirigée par l’Université d’Exeter. Cette étude a utilisé 1 492 échantillons de sperme prélevés dans des cliniques de fertilité et des centres de recherche. 50 à 80 % des échantillons avaient des mouvements normaux, mais ce nombre a diminué de 8 % lorsque les échantillons ont été exposés au rayonnement d’un téléphone cellulaire. Cela suggère que la viabilité et la qualité globale des spermatozoïdes se détériorent lorsqu’elles sont exposées aux fréquences des téléphones portables. La même étude ajoute que 14 % des couples de pays à revenu élevé et moyen sont infertiles parce que beaucoup d’adultes ont maintenant un téléphone cellulaire.

    En fait, une autre étude a révélé que le nombre de spermatozoïdes dans le monde occidental avait diminué de 59 % entre 1973 et 2011…

    Foutre ! Mais qu’est-ce qu’il fout ce foutre !

    Bah ! Il arrive chaque jour tant de « chances pour la France » que les couilles molles seront vite remplacées.

    Pour le meilleur ou pour le pire ?

     

    Sources :

    https://www.globalresearch.ca/5g-cell-phone-technology-dramatic-population-reduction-men-become-sterile/5670565

    http://www.senat.fr/notice-rapport/2018/r18-188-notice.html

     

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  • « Tous les pays du monde ont une armée, sauf l’Algérie où l’armée a un pays ! »

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    Les militaroligarques qui, en Algérie, manipulent un pauvre vieillard à l’agonie, ont trouvé la réponse aux manifestants algériens qui refusent un cinquième mandat au président Boutéflika : « élections anticipées dans un an auxquelles Boutéflika ne se présentera pas » !

    Autrement dit on va faire en sorte que Boutef soit élu une cinquième fois, puis on vous promet – ça ne mange pas de pain – que de nouvelles élections auront lieu sans lui un an après. Bonjour la cohérence !

    Ça sert à quoi cette embrouille ? Ben, à se donner le temps de partager entre soi l’énorme gâteau qu’est la rente pétrolière (20 milliards d’euros) gérée de façon controversée par la Sonatrach ! Et pas que...

    J’entendais ce matin l’écrivain algérien Mohamed Kacimi, pas vraiment tendre avec le pouvoir algérien actuel, qu’il considère comme corrompu voire issue d’un coup de force. « Le 18 mars 1962, étaient signés entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), les accords d’Evian qui mettaient fin à la guerre d’Algérie et qui allaient permettre de mettre un terme à 132 années de présence coloniale. Le GPRA était composé des figures historiques du nationalisme algérien, des intellectuels, pharmaciens, avocats et médecins. Le jour du cessez-le-feu, l’armée française ouvre les frontières d’Algérie avec le Maroc et la Tunisie, fermées durant la guerre. Elle laisse passer « l’armée algérienne des frontières », composée de maquisards qui, pour la plupart, n’ont jamais tiré une balle de leur vie. Elle est dirigée par le colonel Houari Boumediene, secondé, entre autres, par un jeune commandant, Abdelaziz Bouteflika. Ils forment ce qu’on appellera le « clan de Oujda.

    Une fois l’indépendance de l’Algérie proclamée en juillet 1962, cette armée des frontières déclare la guerre aux civils du GPRA. Elle déferle sur le pays, prend les villes les unes après les autres. Elle massacre les opposants. A Oran, elle tire sur les Européens qui avaient choisi de rester en Algérie. Lassés par sept années de guerres, des milliers d’Algériens sortent dans les rues, pour demander la fin de cette guerre fratricide. Mais le clan de Oudja massacre tout sur son passage. Le 9 septembre 1962, l’armée des frontières s’empare d’Alger. Après avoir mis au pas le principal syndicat du pays, elle annonce la primauté du militaire sur le civil et annonce qu’Ahmed Ben Bella sera l’unique candidat pour les élections présidentielles ». lien

    De fait, la prise du pouvoir, en juin 1965, par l’armée des frontières de Houari Boumedienne, et raconté par Ferhat Abbas dans L’Indépendance Confisquée, (Flammarion, Paris, 1984.) marque la victoire du Clan d’Oujda qui justifie la suppression du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), mythifie l’armée des frontières et calomnie l’armée de l’intérieur et les organisateurs du Congrès de la Soummam. D’après l’anthropologue et psychanalyste algérien Nabile Farès, lui-même fils d’une grande figure indépendantiste, l’acte fondateur des institutions de l’Algérie indépendante n’est pas le Congrès de la Soummam qui redonnait une citoyenneté à tous les Algériens dans un pays multiconfessionnel assumant ses différences culturelles et qui, surtout, prônait la primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur. Ces institutions ont surtout pour fondation le meurtre, en 1957, de l’architecte de la Révolution Abane Ramdane…

    Et tous ces généraux, tous ces colonels ont bâti un État algérien sur le modèle Égyptien : tout le pouvoir, tant politique qu’économique, à l’armée. Et qu’en ont-il fait de cette formidable rente pétrolière ? Rien. Dilapidée dans on ne sait quelles poches. L’Algérie, pays riche s’il en est, importe tout ce qu’elle mange ! Son président doit aller à l’étranger (en Suisse ou en France) pour se faire soigner. On y a bâti plus de mosquées que d’écoles. Les étudiants sont obligés de venir en France poursuivre leur cursus. La jeunesse n’a pour perspective que la résignation ou l’exil. Beau résultat !

    Peut-on dès lors s’attendre à une véritable révolution, à une prise de pouvoir par cette génération qui n’a connu ni la guerre victorieuse de l’indépendance ni la sanglante guerre civile contre les fanatiques religieux du FIS ?

    On peut l’espérer mais il serait bien naïf de croire que ceux qui ont le pouvoir politique, militaire, policier, qui ont le fric corrupteur vont laisser le gâteau sans montrer les crocs…

    Et comme toujours, il y a, en embuscade, les islamistes qui n’attendent que les troubles à venir pour tirer les marrons du feu.

     

    Sources :

    https://mondafrique.com/bouteflika-lautre-nom-de-la-rente-petroliere/

    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-06-16-Le-crime-inavoue-de-l-histoire-de#nb2-8

    https://blogs.mediapart.fr/nesroulah-yous/blog/070414/qui-sont-ces-seigneurs-qui-gouvernent-l-algerie-0

    https://www.elwatan.com/a-la-une/quelles-lecons-16-08-2018

    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-06-16-Le-crime-inavoue-de-l-histoire-de#nb2-11


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  • Ouiquinde gastronomique. Les ALIBOFFIS ! Hum ! A s’en lécher les babines !

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    Les aliboffis, vous connaissez ? C’est, en Provence, les couillons. Pas au figuré, non, les couilles, les testicules si vous préférez le terme politiquement correct. J’ai coutume de dire que « quand elles se vident, c’est le bonheur, tout le monde comprend pourquoi, et quand elles gonflent, c’est la rabia. »

    Bon. Après ces petites précisions physiologiques, savez-vous que les aliboffis, c’est excellent à manger ?

    Tè ! Je vais vous expliquez comment les faisait mon père (les aliboffis sont un plat que seul un homme peut cuisiner. Les femmes, on préfère qu’elles nous les caressent, bien que parfois elles nous les cassent… C’est dans leur nature, faut faire avec…)

    Alors voilà. Chez votre tripier (on en trouve encore), demandez six belles paires d’aliboffis de moutons. Si vous êtes ambitieux et si vous ne craignez pas les comparaisons hasardeuses, demandez des aliboffis de taureaux (on en trouve à Arles, à Nîmes, à Dax, à Bayonne, à Vic, à Béziers pendant les Férias). Trempez-les deux heures dans l’eau froide vinaigrée pour les faire dégorger. Puis blanchissez-les une petite minute à l’eau bouillante salée. Sortez-les avec une écumoire, passez-les rapidement à l’eau froide, puis coupez-les en deux et enlevez la peau.

    Dans un faitout, sur feu doux, mettez une cuillère à soupe d’huile d’olive. Lorsqu’elle est chaude, jetez-y quatre belles gousses d’ail pelées et écrasées avec le plat du couteau. Faites revenir juste le temps de boire un canon de rosé. Ajoutez un demi-litre d’eau et un verre de vin blanc, deux cuillères à soupe de concentré de tomate, une cuillère à café de harissa, une cuillère à café de cumin en poudre, autant de paprika, autant de sel et le jus d’un demi-citron. Pendant que ça monte à ébullition, coupez les aliboffis en dés grossiers d’environ trois centimètres. Jetez-les dans la préparation précédente lorsqu’elle bout. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant vingt minutes.

    Après ce temps, si la sauce est trop liquide, faites réduire à feu vif en maniant l’appareil délicatement à la spatule en bois pour éviter que ça attache. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement qui doit être de haut goût.

    Servez très chaud en agrémentant la couleur avec du persil plat haché et des tranches de citron. Ce plat s’accompagne de riz blanc de Camargue. Avec un rosé bien frais, vous m’en direz des nouvelles !

    Ah ! J’oubliais : prévoyez quelqu’un pour une petite sieste crapuleuse après ce met gaillard !

     

    Vive les aliboffis !

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