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art de vivre - Page 20

  • AU SECOURS ! Le grand retour de l’obscurantisme.

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    Ce matin, pendant que je mangeais ma soupe chinoise, j’entendais blatérer les chameaux qui « causent dans le poste ». Ils parlaient curétaillerie, religion, denier du cul (te). La religion envahit les ondes et les colonnes en ce moment. À l’occasion d’une niaiserie appelée « Assomption ». Alors le vieux renégat que je suis est allé voir dans Wikipédia :

    L’Assomption de Marie, qui est appelée Dormition dans la tradition orientale, est la croyance religieuse orthodoxe et catholique selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, n’est pas morte comme tout un chacun mais est entrée directement dans la gloire de Dieu (ce qu’on traduirait communément par « montée au ciel »). L’expression « après avoir achevé le cours de sa vie terrestre » utilisée par le Pape, laisse ouverte la question de savoir si la Vierge Marie est morte avant son Assomption, ou si elle a été élevée avant la mort.

    Faut quand même se trimbaler une sacrée couche pour avaler des couenneries pareilles. Mais c’est le propre des « croyants » d’être prêts à avaler toutes les couleuvres, et – bien pire – de vouloir les imposer aux autres « pour leur salut » bien sûr.

    Allez, cadeau : un texte du grand François Cavanna :

    Peu importe

     

    Peu importe que la vie soit un accident, une chimie de hasard,

    Peu importe que ce qui n’était même pas un point ait soudain explosé, que l’espace et le temps aient alors commencé, que champs et particules déchaînés aient poussé devant eux cet espace-temps au fur et à mesure qu’ils le créaient en se créant eux-mêmes,

    Peu importe que se soient condensés galaxies et soleils, planètes et satellites,

    Peu importe que quelques molécules se soient accolées en une première gelée vivante,

    Peu importe que la vie ait empli les océans, et puis en soit sortie, et puis soit devenue crapaud, lézard, singe et enfin homme,

    Peu importe.

    Tu es là.

    Au bout de tout cela, Tu es là.

    Tout cela s’est fait pour toi.

    Ces milliards d’années, ces univers, ces hécatombes,

    Tout cela pour aboutir à toi.

    Et voilà : tu es là.

    Tu n’es pas un « maillon de la chaîne ».

    Tu es toi.

    Toi tout seul.

    Tu es un point infime de l’espace, un instant fugitif du temps,

    Mais tu es toi.

    Toi tout seul.

    Tu n’es pas la continuation de ton père, ni du père de ton père, ni des pères des pères de tes pères.

    Tu n’as pas demandé à être là,

    Mais tu y es.

    Tu es là,

    Tu es toi,

    Toi tout seul.

    Tu ne dois rien à personne ni à rien.

    Tu ne peux savoir pourquoi tu es là, ni si quelqu’un t’y a mis, pas même s’il y a un « pourquoi » ni s’il y  « quelqu’un »,

    Et qu’importe ?

    Tu es là.

     

    N’écoute pas les menteurs.

    N’écoute pas les peureux.

    N’écoute pas la peur au fond de toi,

    N’écoute pas la tentation de la peur au fond de toi,

    N’écoute pas les profiteurs de la peur.

    Surtout,

    Surtout,

    Ne crois pas.

    Ne crois en rien, jamais,

    Ni par peur,

    Ni par amour,

    Ni par pitié,

    Ni par faiblesse,

    Ni par convenance.

    Ne crois pas !

     

    François Cavanna

     

    Illustration: merci à l'irremplacé Siné.

     

  • Alors cette nouvelle « Nuit du 4 août », ça vient ?

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    La nuit du 4 août, quèsaco ? Une pluie d’étoiles filantes ? Une grande bringue durant toute la noye ? Et non, c’est un événement fondamental de la Révolution française, puisque, au cours de la séance qui se tenait alors, l’Assemblée constituante met fin au système féodal. C’est l’abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations. Les privilégiés eux-mêmes surenchérissaient pour abandonner leurs avantages. De gaieté de cœur ? Par altruisme révolutionnaire ? Té, fume… Parce qu’ils crevaient de trouille !

    Depuis la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 s’est développé en France, notamment dans les campagnes, une vague de révoltes appelée la Grande Peur. Dans certaines régions, des paysans s’en prennent aux seigneurs, à leurs biens et à leurs archives, en particulier les livres terriers qui servent à établir les droits seigneuriaux. La nuit du 4 août est une réponse à cette insurrection.

    Alors, finis les privilèges ? Disparus les privilégiés ? Eh ! Oh ! Puis quoi encore…

    On est toujours le privilégié de quelqu’un. Les plus précaires des salariés trouveront exorbitants les « avantages » des fonctionnaires. Et ainsi de suite en cascade. On daube sur l’utilisation des fonds publics engloutis dans le train de vie dispendieux d’une administration bureaucratique et pléthorique, sur les « profiteurs de l’État ». L’État obèse, la redistribution en panne, les privilèges du statut de la fonction publique : tout cela, bien sûr, existe et conduit à d’incontestables gabegies. Mais énoncés en boucle, caricaturés à l’infini, ces slogans convenus finissent par tenir lieu d’unique évidence, de vérité révélée.

    Mais les privilégiés, les vrais, ce n’est pas là qu’il faut les chercher.

    Ernest-Antoine Seillière, multimillionnaire qui mena en son temps le Medef « flamberge au vent » aurait-il eu ce destin si, en 1978, le gouvernement Barre n’avait nationalisé les usines sidérurgiques de sa famille, alors en pleine déconfiture ?

    Bernard Arnault aurait-il pu prendre place sur le trône de « roi du luxe » si, en 1984, le gouvernement Fabius ne lui avait livré sur un plateau la maison Christian Dior, joyau d’un empire Boussac sous tutelle étatique ?

    Jean-Luc Lagardère aurait-il pu devenir le chef d’escadrille de l’aéronautique européenne si, en 1999, le gouvernement Jospin ne lui avait cédé à prix d’ami, et au nom de la raison d’État, le manche d’Aérospatiale, des Airbus et de la fusée Ariane ? Empire que sa descendance ruine avec constance et application d’ailleurs.

    En toile de fond de ces questions, il y a toujours l’argent public, celui des Français, celui de leurs impôts. La règle est toujours, quelle que soit la couleur des gouvernements, de privatiser les gains et de socialiser les pertes.

    Les nouveaux privilégiés, il faut les chercher dans un favoritisme d’état entretenu par la connivence entre les élites et protégé par l’ignorance des citoyens. Élites sorties du même moule, des mêmes écoles, reproduisant des privilèges familiaux comme autrefois les nobles et le clergé, se cooptant dans les conseils d’administration.

    Cheville ouvrière (si l’on peut dire !) de cette fabrique de privilégiés, le « pantouflage ». Le pantouflage est le fait de passer du secteur public au secteur privé. À l’origine, cette expression est utilisée par les polytechniciens. En effet, dans le jargon de l’École polytechnique, il y a ceux qui choisissent "la botte", c’est-à-dire le public, et ceux qui choisissent "la pantoufle", le secteur privé. Mais ce pantouflage se complète aussi, souvent d’un « retro-pantouflage ». On appelle ça encore « les portes tournantes ».

    Tenez, par exemple not’bon Président ! Inspecteur des finances, donc ayant fait des études payées par nos impôts (chaque année de scolarité à l’École nationale d’administration (ENA) revient à 83 000 € par étudiant), il est parti « travailler » dans le privé, à la banque Rothschild, avant de revenir et d’être nommé secrétaire adjoint de l’Élysée, puis ministre de l’Économie et aujourd’hui président de la République ! Ça c’est de la pantoufle ! Le Docteur Jeva peut aller se rhabiller

    Autrefois, vous pouviez décider de servir l’État parce que vous vouliez avoir le pouvoir, puis vous alliez dans le privé parce que vous vouliez l’argent. Le salaire d’un inspecteur des finances passant de Bercy à la banque est multiplié par dix. Aujourd’hui, vous pouvez avoir le beurre et l’argent du beurre, dans un temps très réduit, et en plus vous farcir la crémière…

    La crémière, on la retrouvait sur les ronds-points, avec les Gilets jaunes, ces sans-culottes modernes.

    Et qu’est-ce qu’elle demandait, la crémière, mais aussi l’artisan, le petit commerçant, le retraité, le petit fonctionnaire, le chômeur, l’ouvrier, l’employé précaire ? Qu’est-ce qu’elles demandent les aides-soignantes, les auxiliaires de vie, les infirmières, les toubibs, les éboueurs, les chauffeurs routiers, les « hôtesses de caisse » qui ont risqué leur vie pour faire tourner le pays ? Pas des privilèges, non, simplement un peu de justice, d’équité, de considération. Et des salaires décents.

    En 1789, les privilégiés ont accepté l’abandon de leurs privilèges parce qu’ils avaient la paille au cul ! Ils crevaient de trouille ! Faudra-t-il susciter de nouvelles "Grandes Peurs » pour qu’une nouvelle « Nuit du 4 août » survienne ?

    Ah ! Ça ira, ça ira, ça ira…



    Octidi 18 Thermidor 228

     

    Photo X - Droits réservés

  • « For sale ». Ventres à louer, ovocytes, sperme en promotion. Satisfaits ou remboursés…

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    Les études de médecine enseignent que le médecin a une obligation de moyens en vue d’une finalité médicale. Elles n’enseignent pas que le médecin a une obligation de résultat en vue d’une satisfaction sociétale, par le biais de moyens médicaux. En conséquence, la société ne peut user de la médecine, et du médecin, pour contourner une problématique d’ordre civil et physiologique. C’est même la garantie de la liberté de la médecine vis-à-vis de toute action politique, et de tout lobbyisme. Le contraire serait à redouter.

    C’est bien pourtant ce qui résulte de la loi pittoresquement dénommée « bioéthique » et autorisant la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, hétéros ou homos. Loi votée en catimini, par 66 voix contre 27, et 3 abstentions, en plein été, en plein Covid, en pleines vacances mais aussi en pleine catastrophe économique, en pleine récession, en plein chômage galopant… Comme si le gouvernement n’avait pas d’autres problèmes, ô combien plus urgents, à régler !

    Voilà un os à ronger pour les me (r) dias principales. La PMA pour toutes, c’est pourtant un truc tout ce qu’il y a de secondaire (23 000 naissances par insémination artificielle par an sur 800 000 naissances) mais agité par des lobbies de bobos influents (LGBT et autres groupuscules de tracassés des hormones).

    Depuis qu’elle existe, la médecine a pour but de remédier à la maladie. Dans ce cadre et jusqu’à maintenant, la loi autorisait la PMA pour pallier une infertilité pathologique, qui devait être médicalement constatée. Mais avec cette loi, la médecine change de finalité : ce devient une médecine non plus seulement de soin mais d’augmentation et de transformation de l’humain. C’est le premier pas législatif vers le transhumanisme, l’homme « augmenté », un rêve de Frankenstein sur lequel travaillent bien des officines de la Silicon valley étasunienne…

    L’homme est entré dans l’époque de sa reproductibilité technique, banque de sperme pour pallier certaines formes de stérilités masculines, fécondation in vitro ouvrent la voie à l’externalisation de la fonction reproductive. Bientôt l’utérus artificiel (UA) « Mother machine » va permettre de désincarner totalement les processus de l’embryogenèse et le développement du fœtus jusqu’à son terme. C’est l’exogénèse. On arrive dans le « meilleur des mondes ». Quel progrès !

    Mais si une machine enfante, le ventre de la femme n’est ni plus ni moins qu’un incubateur, un simple instrument de production. Une machine comme « Mother machine », mais en viande. Et ce qui en sort – le bébé - est un produit qui peut, certes, combler les désirs d’enfants de certaines personnes ne voulant pas se salir dans une méthode arriérée, contraignante voire dangereuse pour un résultat aléatoire, mais aussi un produit ayant un prix, une valeur pouvant alimenter de nouveaux marchés.

    C’est le cas avec la gestation pour autrui (GPA), prochain objectif en France des lobbys pour la marchandisation du corps humain, triomphants avec l’adoption de cette loi « bioéthique » donnant tout son essor commercial à la PMA, cheval de Troie de la GPA, n’en déplaise aux jocrisses. Eh ! Faut être moderne coco. Ça se fait aux États-Unis, en Inde, même en Ukraine. Alors nous Français, lumières du monde, ne pouvons pas rester longtemps en dehors de ce formidable « progrès", non ?

    Quelques clics sur internet nous rassurent : il existe déjà un marché organisé, florissant. On vous propose les services d’une « mère porteuse », avec son pedigree, un contrôle drastique de son mode de vie, de sa sexualité, de son régime alimentaire afin de vous convaincre que la machine de viande dont vous louez les services est en bon état. Sur ce marché mondialisé, la concurrence entre les entreprises est âpre : certains, comme l’Institut Feskov, en Ukraine, affichent « le meilleur rapport qualité/prix », incluant l’assurance-vie de la mère porteuse, un diagnostic préimplantatoire légal (permettant le choix du sexe et assurant un enfant « en bonne santé »), le choix d’un donneur ou d’une donneuse de gamètes du phénotype souhaité (européen, asiatique ou africain), un nombre de FIV illimité – c’est-à-dire des prélèvements d’ovocytes répétés et dangereux pour la donneuse. Un tarif low cost est proposé à condition de s’inscrire dans de brefs délais : 28 700 euros pour un « pack » FIV + Surrogacy. Ce n’est pas tout : les commanditaires de l’enfant peuvent choisir de faire accoucher la mère de substitution en Tchécoslovaquie, pour que l’enfant ait un passeport européen, ou en Belgique, auquel cas la mère devra se rendre dans ce pays au bout de quatre mois de grossesse. Elle est pas belle la vie ultralibérale ? Ce n’est qu’un exemple. Il y en a de pires.

    Après tout, les femmes – celles qui louent pour un moment leur bouche, sexe, anus comme celles qui louent leur ventre pour neuf mois peuvent revendiquer « mon corps m’appartient, j’en fais ce que je veux ! » Konnerie. Notre corps ne nous appartient pas, nous sommes ce corps ! Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l’on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l’idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps « nous appartient », nous sommes libres de l’aliéner. Jusqu’à l’esclavage. En effet, en s’appropriant l’usage des organes d’une femme et le fruit de cet usage (l’enfant), on s’approprie la vie de la personne elle-même pendant tout le temps de la grossesse. Ceci s’apparente à une forme inédite de servitude et de « réduction en esclavage ». Dans ces conditions, la promotion d’une Gestation pour autrui (GPA) « éthique » est une plaisanterie de mauvais goût. Il existe au Nigeria mais aussi en Inde des usines à bébé scandaleuses. Comme toujours, ce sont les femmes, et les plus pauvres qui morflent...

    Mais dire ça vous expose à une terreur intellectuelle ! Faut pas dire ça coco, ou sinon… Les chaînes de radio et de télévision déploient un zèle infatigable à légitimer la GPA et exalter le bonheur des couples désireux de « devenir parents » à n’importe quel prix. Ils nous ont gonflés ad vomitum il y a quelque temps avec le « bonheur d’être papa » d’un célèbre présentateur télé en couple homo pour faire la promo de son bouquin…

    Et la législation dans cette histoire ? Ben, la législation européenne, totalement ultralibérale, demande avec insistance à la France d’accorder la nationalité française à des bébés achetés à un ventre à l’étranger.

    Du Baby Business et du droit des enfants en général, la Cour européenne n'en a rien à foutre et s’en tient benoîtement aux déclarations des « parents d’intention » qui déclarent que la mère porteuse a été « défrayée » et non pas « rémunérée ». Ben voyons ! En conséquence : l’usage d’une mère porteuse à l’étranger constitue maintenant un moyen légitime et légal de devenir père. Le marché, coco, la concurrence libre et non faussée avant tout !

    La question, pour le législateur, serait pourtant de savoir s’il est conforme à l’intérêt d’un enfant, en général, de naître d’une femme qui s’est engagée à le remettre à d’autres à sa naissance (au risque d’être refusé par ses « parents d’intention », d'être mis au rebus (que devient-il, le malheureux?) s’il n’est pas conforme à leurs attentes, comme cela s’est vu plus d’une fois).

    Où est le bon sens dans ces konneries ? On devrait au moins observer, au nom de la simple raison, que la procréation (assistée ou non) n’a que faire des orientations sexuelles, et qu’elle a en revanche tout à voir avec l’asymétrie des deux sexes, qui ne sont, en la matière, ni équivalents ni égaux. Dans ce domaine, un couple de même sexe n’est pas équivalent à un couple sexuellement mixte, et le principe de l’égalité devant la loi n’empêche pas le législateur de régler différemment des situations différentes, comme l’a rappelé le Conseil constitutionnel.

    On fonce pourtant délibérément vers ce « droit à l’enfant » au détriment des « droits de l’enfant ». Un enfant est une personne, c’est-à-dire un sujet de droits, titulaire de droits, à la différence des choses, qui peuvent être objets de droits. C’est pourquoi il ne peut y avoir de droit à un enfant.

    Chez certains enfants « nés de sperme inconnu », on sait que l’effacement du donneur-géniteur peut créer un profond malaise, au point qu’ils cherchent désespérément à connaître l’homme dont ils sont issus.

    Ça se passe comme ça en Macronie !

     

    Photo X - Droits réservés

     

    Sources :

    https://www.amazon.fr/Tracts-N%C2%B07-d%C3%A9sincarn%C3%A9-charnel-fabriqu%C3%A9-ebook/dp/B07T76SF5Q/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/bio%C3%A9thique-nouveau-vote-de-l-assembl%C3%A9e-pour-l-ouverture-de-la-pma-%C3%A0-toutes-les-femmes/ar-BB17m5Mj?li=BBkG5mY

    https://www.20minutes.fr/monde/1105125-20130221-roumanie-trafic-ovocytes-israelien-roumaine-detenus

    http://www.le-samaritain.fr/2018/09/27/medecine-quelle-finalite/

    https://www.youtube.com/watch?v=iDHBrGCC_wE

    https://burkimbia.com/?p=1320