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humour - Page 41

  • Ouiquinde gastronomique : les quenelles!

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    Comment peut-on laisser la superbe quenelle

    Être dégueulassée par des mains criminelles ?

    Cette douceur oblongue, célèbre à Nantua,

    Fille de Lucullus et de Gargantua

    Représente pour moi le bonheur des papilles

    Et non quelque vulgaire Hitler de pacotille.

    - Oh ! Victor, calme-toi, tu deviens chatouilleux !

    - Foin de ces konneries, redevenons sérieux.

    On va donc préparer, pour ce soir, des quenelles

    Ces filles de l’amour sont aussi…queue’n-elle !

    Versez dans une casserole à fond épais,

    Un quart de litre d’eau, un bloc de beurre frais

    Une pincée de sel et montez à bouillir ;

    Deux hectos de farine et tournez sans mollir

    Jusqu’à ce que la pâte se dessèche un bon peu ;

    Incorporez alors trois beaux œufs, hors du feu.

    Lorsque la pate est tiède, faites-en un boudin

    Sur un plan fariné, la roulant dans vos mains.

    Sectionnez l’appareil oblong en six portions

    Que vous allez rouler, avec grand attention,

    Pour en faire, à la main, six accortes quenelles.

    Dans de l’eau frémissante, pochez alors les belles,

    Dès qu’elles remontent, seules, à la surface

    Mettez-les dans un plat, disposées en rosace.

    Réservez-les au chaud et attaquez la sauce.

    Au mortier et pilon, et sans être flemmard,

    Concassez les carcasses et pinces de homards

    Dans de l’huile d’olive, cinq minutes, à feu vif,

    Vous faites revenir votre dispositif,

    Rajoutez de l’oignon, du poireau émincé,

    Laissez cuire, en tournant, cinq minutes tassées,

    Singez à la farine, puis mouillez aussitôt

    Au fumet de poisson, vin blanc sec et Pineau.

    Pressez trois gousses d’ail, concentré de tomate,

    Du piment d’Espelette et quelques aromates

    (Persil, thym et laurier), laissez cuire sans hâte.

    En milieu de cuisson ajoutez poivre et sel,

    Buvez un coup de blanc pour vous remettre en selle.

    Un quart d’heure plus tard, vous passez au chinois

    En pressant bien les ingrédients sur les parois.

    Nappez de cette sauce votre plat de quenelles,

    Et alors le bonheur vous prendra sous son aile.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire,

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre,

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

     

    Photo X – Droits réservés

     

  • À Versailles, MicMacron vend la France !

    Macron reçois à Versailles les "grands patrons" du monde en route pour Davos. Objectif: vendre la France.

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    "Approchez, approchez riches et pleins de thunes.

    Approchez, approchez et regardez, humez, touchez mes beaux produits. Il reste encore quelques beaux morceaux de France à vendre.

    Approchez, approchez. On solde, on solde, on liquide !

    On peut même vous vendre ce château de Versailles où je vous reçois. On a déjà vendu tous nos plus beaux palaces bien rentables aux Qataris, alors des vieilles pierres….

    Approchez, approchez et sortez vos dollars. Il y en aura pour tout le monde. Et surtout n’ayez pas peur de ces malodorants de Gil et John, je les enfume, je les fais gazer et matraquer par mes archers.

    Approchez, approchez mes amis les vingt-six plus riches du monde, vous qui possédez autant que la moitié de la populace de l’humanité puante.

    Approchez Messieurs Uber, Microsoft, Google, Amazon, Coca Cola, Ali Baba, etc.

    Approchez, approchez et ne craignez rien, vous pourrez « optimiser fiscalement » vos profits, mes amis de Bercy vous arrangeront le coup. Chez nous, c’est 100 milliards par an qu’on vous laisse « évader ». Et nous sommes arrangeants. Demandez à nos amis du Qatar. Sarko leur a taillé un régime bien juteux. Depuis 2008, les Qataris bénéficient d’un régime fiscal particulier : ils sont exonérés de taxe sur les plus-values immobilières. Par ailleurs, un Qatari ne paie pas d’impôt sur la fortune (ISF) durant ses cinq premières années de résidence en France. On leur a bradé non seulement le PSG, ça c’est « peanuts », c’est pour amuser la populace, mais on leur a refilé les hôtels les plus prestigieux : le Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice, le Concorde Lafayette et l’hôtel du Louvre à Paris ; mais encore l’immeuble qui abritait feue le Virgin sur les Champs Élysées, l’hôtel Raffles à Paris (ex-Royal Monceau), le Centre de conférences international qui deviendra l’hôtel Peninsula, et la Société fermière des casinos de Cannes qui comprend deux casinos (Barrière Croisette et Les Princes), l’hôtel Majestic et le Gray d’Albion, etc. Mais pas que, on leur a encore refilé 7,5 % d’EADS, de 5,6 % de Vinci, de 5 % de Veolia, de 3 % de Total, d’un peu moins de 2 % de Vivendi et de 1 % de LVMH, etc. Si vous voulez, on vous arrangera le coup, comme eux.

    On a déjà bradé nos plus beaux fleurons. C’est une tradition chez nous. Ne parlons pas d’Alstom, vous connaissez.

    Ainsi on a bradé Péchiney à Alcan qui l’a refilé à Rio Tinto qui l’a liquidé.

    On a bradé Arcelor à Mittal qui a liquidé toute notre sidérurgie.

    On a bradé les Chantiers de l’Atlantique, l’un des premiers chantiers navals du monde à des spéculateurs norvégiens qui les ont refilés à des spéculateurs sud-coréens qui les ont refilés à l’Italien Fincatieri. Pour une poignée de figue.

    On a bradé Rhône-Poulenc, notre ex-champion de la chimie. On a bradé Sanofi qui appartient à 70 % à des capitaux étrangers. On a bradé le transporteur Dentresangle. On a bradé Alcatel, qui était l’une des plus belles entreprises de haute technologie du monde. On a bradé Technip, notre champion de l’ingénierie gaz et pétrole. On est en train de brader Essilor, notre champion des verres optiques. Même Renault va se faire bouffer par les Japonais. Même Michelin est pour plus de 60 % dans des mains étrangères, particulièrement le sordide autant que cupide fond étasunien BlackRock.

    Mais il y a encore de juteuses affaires à réaliser chez nous. Tiens, on est en train de vendre nos barrages hydroélectriques. Une machine à sou formidable ! Profitez de l'aubaine !

    Et puis, il n’y a pas que nos grosses boîtes qui sont à rafler. Nous avons aussi de nombreuses pépites. Vous voulez des exemples ? Tiens, voilà Marionnaud, distributeur de parfums et de cosmétiques, bouffé par les chinois de Hong-kong. Le premier fabriquant mondial de ski, Rossignol a été bouffé par l’étasunien Quicksilver. Il a pris la trésorerie,le savoir-faire, le carnet de commandes, la clientèle, le prestige de la marque puis il a délocalisé ! Et la célèbre cristallerie de baccarat, vitrine du savoir-faire et de l’art de vivre français. Bradé à un fond prédateur yankee, Starwood capital, qui l’a refilé à un fond spéculateur chinois Fortune Fountain Capital.

    Vous voulez encore des exemples ? Tenez, Lanvin, prestigieuse maison de couture, bradé aux Chinois. Christian Lacroix, largué à des Étasuniens. Courrèges bradé à des Étasuniens.

    Pareil dans les industries de pointe. Par exemple l’entreprise Altis, l’un des spécialistes mondiaux des semi-conducteurs utilisés dans des secteurs d’activité très diversifiés comme les cartes à puce, la téléphonie mobile, l’informatique ou l’automobile. Croquée par l’allemand X-Fab.

    Et même dans l’économie numérique il y a à manger. Ainsi le site Meetic, leader en France et en Europe du service de rencontres en ligne, bouffé par l’étasunien Match.com.

    Et il y en a d’autres, pourtant bien connus, comme les verres de tables Duralex, les célèbres papiers Canson, les matelas Epéda, la verrerie Cristallerie d’Arques…

    Et vous n’êtes pas obligés de rester. Faites comme Mittal, comme Continental, comme Ford : vous achetez pas cher, vous récupérez tout le gras puis vous fermez et vous laissez les problèmes sociaux au gouvernement. On se débrouillera à les enfumer.

    Venez, venez, amis prédateurs, on peut tout faire chez nous."


    Photo X - Droits réservés

     

     

  • Au bistro de la toile : sauver les végétariens et végans de la famine.

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    - Victor, il faut faire quelque chose.

    - C’est un appel au secours Loulle ? Si c’est toi qui me demandes, c’est oui. Mais faire quelque chose pour qui ? Pour quoi ?

    - Eh bien pour ces pauvres végétariens et ces malheureux végans.

    - Tu veux fonder la S.P.V.V., la Société Protectrice des Végétariens et Végans, ou un truc comme ça ? Mais pourquoi ? Ils se débrouillent plutôt bien pour faire parler d’eux ces gens. On les entend dans tous les me (r) dias…

    - Ouais. C’est vrai mais pourtant il risquent de mourir de faim, Victor. La famine les guette !

    - Eh ! Oh ! Doucement Loulle. C’est pas l’herbe qui manque tout de même !

    - Ne crois pas ça Victor. Le rétrécissement des terres agricoles, le bétonnage des campagnes, la sécheresse font qu’il n’y a de moins en moins d’herbe. Et puis, Victor, il y a la terrible et déloyale concurrence des vaches, des moutons, des cochons et même des chevreuils, des sangliers, des lapins, des cerfs et autres bestiaux gloutons qui dévorent sans vergogne la nourriture de nos malheureux végétariens et végans, les VV.

    - Mais c’est vrai ça, Loulle. Je n’avais pas vu ça sous cet angle. Ah les vaches ces vaches ! Et puis, ça pète les vaches, et ces énormes pets polluent l’atmosphère, augmentent l’effet de serre et donc participent au changement climatique.

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    - Alors, qu’est-ce qu’on peut faire pour sauver les végétariens et les végans de la famine qui les guette ?

    - La seule chose qu’on puisse faire, Loulle – et les végétariens et végans nous en remercieront chaleureusement j’en suis sûr – c’est de lutter contre la prolifération de ces vaches de vaches.

    - Comment ?

    - Ben, en se sacrifiant pour les bouffer Loulle !

    - En voilà une idée qu’elle est bonne, Victor.

    - Justement, à midi, on va lutter pour sauve les VV : on va manger une côte de bœuf. D’ailleurs, Loulle, je t’invite à te sacrifier avec la Lionne et moi pour manger ce bout de bestiau et l’empêcher ainsi de manger l’herbe de ces pauvres VV.

    - Oh fatche, Victor, je sens d’ici des fragrances qui m’incitent au sacrifice carnivore.

    - Eh ! Approchez votre nez de l’écran. Vous sentez ? Hum ! C’est les morilles que la Lionne - c’est ma compagne - fait doucement suer et revenir dans le gras fondu de quatre tranches de lard dont elle a retiré et réservé les croustillances parfumées. Elle a d’abord soigneusement réhydraté les morilles sèches dans de l’eau.

    Dans une autre poêle, elle fait blondir quatre échalotes et deux oignons doux du Vigan ou de Lézignan hachés assez fins. Quand les morilles ont sué leur eau, elle les mêle avec les oignons, rajoute deux noix de beurre, couvre et laisse cuire lentement à feu doux. Les morilles, qui sont toxiques crus, doivent cuire assez longtemps. Une trentaine de minutes.

    Il me revient de cuire la côte de bœuf. Du bœuf de l’Aubrac. D’un rouge tendre délicatement persillé. Je vais la cuire dehors, sur la vieille forge (oui, vous savez, ces petites forges carrées, avec une soufflerie qui siffle lorsqu’on la tourne à la main ; il y en avait dans toutes les fermes) que j’ai transformée en barbecue. La braise est belle. La côte vient de reposer une heure à température ambiante, badigeonnée d’huile d’olive et parsemée de grains de thym. Je vais la saisir sur feu vif quatre minutes d’un côté, quatre de l’autre, puis, entourée de papier d’alu, je vais la laisser finir sa cuisson interne, au chaud dans le four ouvert, le temps que la Lionne finisse sa sauce.

    - Coquin de sort Victor ! Compte sur moi pour te soutenir dans cette épreuve.

    - La côte jubile dans son écrin brillant, au chaud dans le four ouvert, à côté du gratin dauphinois. La Lionne attaque la finition : elle verse dans son appareil de morilles deux cents grammes de crème fraîche. Elle touille, elle touille, rectifie le goût avec poivre et sel puis ajoute un verre de muscat de Beaumes-de-Venise.

    - Bon. Je ferme le rade, j’embarque Berty et j’arrive. J’ai les papilles qui s’estransignent !

    - À la nôtre Loulle ! On va lutter pour sauver les végétariens et végans, - les VV - de la famine !

     

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