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humour - Page 42

  • Ça vous dirait de coucher dehors ?

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    « Fort mistral sur la basse vallée du Rhône avec des rafales entre 100 et 120 km/h ». Dur, dur d’être dehors. Encore plus de passer la nuit – ne parlons pas de dormir – dehors...

    C’est pourtant le cas de « Peter », plutôt « Piteur », un clochard à l’ancienne de mon quartier. Ailleurs, à Marseille, l’effondrement de deux immeubles a tué huit personnes… Se loger ? Un luxe...

    Pourtant dans les propos de notre président, aucune parole consacrée aux problèmes essentiels du logement. Sera-t-il listé dans les sujets du « grand débat national » que nous concocte la Macronie ? Qui lo sa…

    La question du logement, la cherté aberrante des loyers sont soigneusement occultés. Or c’est la cause essentielle de la perte de pouvoir d’achat qui a mis les « gilets jaunes » sur les ronds-points et dans la rue. Le logement est le premier poste de dépense des ménages et il augmente régulièrement depuis des décennies pour atteindre maintenant des niveaux insupportables pour les « tranches populaires ». Le quart le plus pauvre des ménages doit dépenser chaque mois 40,7 % de ses revenus pour se loger en location et 48 % pour le paiement des traites en accession à la propriété.

    Jusqu’aux années 1980, les loyers étaient encadrés (loi 48) afin que les classes populaires puissent se loger correctement à des prix supportables. Ceci sous la pression constante de syndicats encore puissants. Encadrement accepté par les gouvernements, de droite comme de gauche afin de sauvegarder la paix sociale.

    Puis vint Chirac qui, dans le grand mouvement de décadence sociale Thatcher-Reagan, a dérégulé progressivement ce secteur tout en encourageant la spéculation immobilière.

    Enfin vint Macron et sa loi « Elan » (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) : - baisse drastique des APL, - création d’un bail précaire de 1 à 10 mois non reconductible destiné à flinguer le bail classique de 1 ou 3 ans reconductible, - flingage des obligations d’aménagement pour handicapés, - flingage de la loi littoral et autres joyeusetés. Avec, cerise sur le gâteau immobilier, l’obligation faite aux organismes HLM de vendre une partie de leur parc, ouvrant ainsi ce secteur à toutes les spéculations. Ultralibéralisme oblige…

    Il n’en pas toujours été ainsi. Il est des choses que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, comme disait Charles. Ainsi, en 1963, les ménages consacraient 6,3 % de leurs revenus pour se loger. En 1973, cette dépense avait un peu augmenté mais restait cantonnée à 10 % des revenus. À comparer avec les 40 à 50 % d’aujourd’hui suite à la dérégulation du secteur livré à toutes les spéculations.

    Comment vivre avec un SMIC, même à 1 500 euros brut par mois, soit 1 200 euros net avec un loyer de 600 à 700 euros, pour souvent pas grand-chose ?

    La colère des gilets jaunes, sa motivation essentielle est là. Le loyer plus les autres dépenses obligatoires : eau, électricité, chauffage, abonnements internet, assurances, carburant… N’en jetez plus. Dès lors il faut souvent choisir : se soigner où aller au cinéma, payer quelques loisirs aux enfants, etc. Avec une terrible épée de Damoclès qui rode : le risque d’expulsion et la rue, comme Peter…

    Voilà ce que sont les « réformes » Macron : s’attaquer à tout ce qui « ne va pas dans le sens du marché ». Pourtant, des pays encore plus ultralibéraux que nous, l’Allemagne et le Royaume uni ont une politique du logement différente. L’Allemagne débloque 5,7 milliards sur 4 ans pour construire un million et demi de logements. Même les Anglais mettent 2,6 milliards pour aider leurs HLM locales.

    Puis, il va « réformer » les retraites. Allez voir là comment les futurs retraités vont être mangés à la sauce Macron.

    Sans oublier le chômage, avec la culpabilisation de ces feignasses de chômeurs, tous soupçonnés, à travers les nouvelles mesures Darmanin, d’être des tricheurs potentiels, afin de les forcer à accepter n’importe quel emploi à n’importe quel prix. Le patronat français jubile : les jobs à un euro à l’anglaise ou à l’allemande ne sont pas loin.

    Allez, finies les vacances, finies la « trêve des confiseurs ». Cocus de la Macronnies de tous bords, sortez vos gilets jaunes ! Ou baisser votre froc, Jupiter offre la vaseline…

     

    Photo X - Droits réservés

     

    Sources:

    https://www.bondyblog.fr/reportages/cest-chaud/loi-elan-comment-le-gouvernement-attaque-le-logement-social-2/

    https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1975_num_73_1_2268

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2586026?sommaire=2586377

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  • Pour un réveillon original: les vulves de truies farcies !

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    Bérénice

     

    Titus désirait tant la belle Bérénice 

    Que, des  Romains, il la rêvait impératrice.

    L’empereur, pour ses yeux de geai, se consumait,

    Elle était étrangère et pourtant il l’aimait.

     

    La rondeur de ses seins, la courbe de ses hanches

    Sa crinière d’ébène, sa carnation si blanche

    Enflammaient, du monarque,  et les jours et les nuits.

    Cette princesse juive, il la voulait à lui.

     

    Mais c’était faire fi du racisme borné

    Qui se dressa dans Rome contre cet hyménée.

    Elle fut rejetée par le peuple et la cour,

     

    Et Titus dût choisir : son trône ou son amour.

    Tout empereur qu’il fut, il dût rendre les armes,

    Noyant sa vie gâchée dans un torrent de larmes.

     

     

    Pour Bérénice : Les vulves de truies farcies

     

    - Tout empereur qu’il fût, ton Titus est un âne !

    Lui sait comment séduire une aguichante ânesse,

    Comment en obtenir les plus tendres caresses

    En l’emmenant brouter les meilleures avoines !

    - Tu as raison, petit ! Pour avoir Bérénice,

    Pour avoir le bonheur de goûter sa peau lisse,

    Pour entrer dans son lit et croquer ses appâts

    Il eût dû mitonner, pour elle, un bon repas !

    Sur un grand triclinia mollement allongés

    L’empereur et sa belle auraient alors mangé

    Pour se faire la bouche un grand plateau d’oursins,

    Des huîtres de Lucrin et de légers gressins.

    Grillées dans l’ail pillé, des darnes de murènes,

    Les meilleures étant nourries de chair humaine.

    Puis un mulet farci de prunes, d’abricots,

    Poché dans du garum et du lait de coco.

    Pour réchauffer les sens et délier les langues.

    Viendrait un foie gras d’oie à la crème de mangue,

    Des foies de rossignols, des cervelles de paon,

    Des escargots au lait. Des trompes d’éléphants

    Que l’on servait braisées dans un bouquet de menthe

    Dont chacun reconnaît les vertus excitantes.

    Puis on aurait servi des talons de chameaux

    Que l’on confit longtemps dans un jus de pruneaux.

    Des becfigues farcis d’une rabasse noire

    Sur des fonds d’artichauts venus des bords de Loire.

    Tout ceci n’est qu'hors-d’œuvre, simplement des gustus

    Accompagnés de vins au miel et au lotus.

    Titus aurait troublé l’esprit de sa convive

    En commandant un corps de danseuses lascives,

    Des gladiateurs nus luttant avec ardeur

    Dont les muscles huilés dégageant une odeur

    De mâles étalons à têtes d’Adonis

    Auraient fort excité la belle Bérénice.

    Serait alors venu le temps de la cena

    Qui est chez les Romains le temps fort du repas.

    Mais parmi tous les mets que les Romains révèrent

    C’est la vulve de truie farcie que tous préfèrent.

    - Eh ! Oh ! Dis donc, Victor, ils sont fous tes Romains !

    Car pour cuisiner ça, faut en avoir un grain !

    - Ne croit pas ça petit, ce plat était célèbre

    Dans cet immense empire, du Tigre jusqu’à l’Ebre.

    - Pour te farcir ces vulves, Victor, comment tu fais ?

    - Sers-moi d’abord à boire, je suis trop assoiffé.

    Tu haches, de la truie,  un morceau de ventrèche

    Ou bien d’échine grasse, mais pas de viande sèche,

    Deux têtes de poireaux épluchées jusqu’au blanc,

    Tu piles au mortier cumin et poivre blanc

    Ajoute du garum et des feuilles de rue

    Mais attention le nez car l’un et l’autre puent !

    Tu mélanges le tout pour en faire une farce

    Qui te sers à garnir la vulve de la garce

    Tout en y ajoutant du poivre noir en grains,

    Un soupçon de cumin et des pignons de pin.

    Par du fil à brider, tu couds les orifices.

    Pendant tout ce travail, tu prépares à l’office

    Un court bouillon léger parfumé au garum,

    Ce nuoc-mam des Romains au si puissant arôme,

    Un peu d’huile d’olive et un bouquet garni,

    Quelques graines d’aneth et de l’oignon bruni.

    Tu y poches tes vulves vingt à trente minutes.

    C’est le plat préféré des patriciens en rut !

    A nous, belles conquêtes ! Le vin vous embellit.

    Continuons la fête, ouvrez-nous votre lit.

    Chantons, rions, mangeons, et trinquons nuit et jour

    A la beauté des femmes, au vin et à l’amour !

     

     

    Ingrédients et proportions pour six personnes:

    - 2 vulves de truie d'ampleur convenable, - 9 hectos d'échine grasse de cochon, - 6 têtes de poireau, - 3 oignons, - 3 cuillerées à dessert rase de cumin, - autant de poivre blanc, - autant de graines d'aneth, - 3 cuillerées à dessert bombées de poivre noir en grains, - 3 poignées de pignons de pin, - 12 feuilles de rue (on trouve facilement cette plante dans nos garrigues, on la reconnaît à son odeur forte plutôt fétide), - 6 cuillers à soupe de nuoc mam, - 1 gros bouquet garni (thym, laurier, sarriette, persil plat), - 3 cuillers à soupe d'huile d'olive, - sel, - eau, - fil à brider.

     

    In: "GROSSIR (ou pas !) sans peine et sans régime"

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  • Etrange « Curling » ! C'est nouveau, ça vient d'arriver.

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    Le "curling" en gilets jaunes !

     

    Le « curling ». Les machines à bruit, ce matin, nous parlent de ce truc à la gloire des balayeurs et balayeuses (pardon, techniciennes et techniciens de surface dans la novlangue). Ils ont du recevoir une invitation par les agences de com chargées de lancer ce truc cocasse, avec à la clé du fric à aspirer pour des équipements, vêtures spéciales, etc.. Bref, un marché nouveau à créer.

    C'est un sport délicieusement désuet. Un sport de fainéant, faudra donc que je m'y intéresse ! Mais attention aux tours de rein, attention aux gamelles sur la glace, attention à ne pas choper froid dans ces lieux où la glace (brrr…) est le terrain de jeu. Faudra se doper au vin chaud ! Mouais… Dans le sport, il n'y a pas que le vin chaud ou l'EPO provençal (eau, pastis, olives).

    Le sport spectacle porte en lui bien ces dérives. Parce qu'il génère beaucoup de fric et qu'il est un outil puissant pour façonner l'esprit des gens. En bref, le sport nous prend pour des kons et rend kons ceux qui adhèrent à ses valeurs. L’invention du sport se situe au XIXème siècle, en pleine révolution industrielle, en vue de rendre les corps et les esprits dociles aux nouvelles formes du travail en usine, de domestiquer les nouvelles couches sociales que l’on met au travail. Il vise à, créer un nouveau type d'humain qui mécanise son corps et son esprit en vue de la « performance ». Il faut lui donner un « mental de gagnant ». En faire des « winners », des « premiers de crdée ». Et accessoirement les conditionner au fétichisme des marques qui « sponsorisent » les grandes épreuves (Nike, Coca-Cola, Adidas, Lacoste, etc.).

    Le sport enseigne la soumission à un certain ordre social. Pour arriver à LA performance qui fait bêler les foules abruties des « supporters », tout est bon, et surtout toutes les substances douteuses. Écoutons le footballeur Dhorasso. Il dit : « Il faut être cohérent et un peu honnête. On ne peut pas demander aux gars de battre des records, aux cyclistes de monter des cols à des vitesses incroyables, et tout ça à l’eau claire. Défendre à la fois la course à la performance à tout prix et la chasse au dopage, c’est prendre les gens pour des imbéciles ». Et il est poli Dhorasso…

    Churchill disait : « never sport ! ». Attention ce n'était pas un mépris de l'épanouissement du corps mais un refus de sacrifier à cette nouvelle religion qui colonise l'existence de milliards d'individus et impose une manière de penser couplant le culte de la performance et les affaires, particulièrement la publicité. Les sportifs de haut niveau, les « champions » sont les nouveaux dieux de la jeunesse. La plupart des jeunes rêvent d'imiter Zidane, Messi, Armstrong. Et pas Fleming, Pasteur ou Einstein. Même les pires tricheurs sont admirés, voire imités car ils sont des gagneurs, des « winners ». Qu'importe les moyens, seule compte la fin. On ne s'épanouit pas personnellement en s'adaptant aux circonstances de l'existence, mais on imite, on s'identifie à ces modèles fabriqués par le complexe médiatico-publicitaire... C'est la négation de l'imagination et de l'intelligence. Regardez-les les sportifs et surtout les « supporters » : on dirait des clones, partout dans le monde. Braillards, violents, sectaires, intolérants, obéissant à des slogans.

    Le sport usine « l'homme nouveau » d'Orwell : uniformité de pensée et de comportement, endoctrinement, violence, inculture. Les dirigeants politiques ne s'y trompent pas. Les Chinois, les Russes « élèvent » les sportifs en batterie. Mais quid des étasuniens et de leurs « étudiants » ? Quid de nos « clubs de formation » ? Certains pays ferment un peu plus les yeux que d'autres. Ils sont un peu plus hypocrites quoi.

    Le sport serait-il l'ennemi du peuple ?

     

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