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humour - Page 35

  • Le plastique, c’est pas fantastique…

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    Moi, j’achète souvent bio. Mes légumes. Les courgettes, les aubergines, les tomates, les céleris, les poireaux, etc. Le plus souvent dans le Leclerc qui est à un kilomètre de chez moi. Et une chronique dans une étrange lucarne ou une machine à bruits m’a mis le nez dans mon caca : en achetant bio dans une grande surface, je contribue à pourrir la terre ! Parce que dans la grande distribution, les légumes bios sont tous emballés sous plastique, ceci afin de ne pas les confondre avec les pesticidés qui, eux, sont en vrac, ce qui pourrait inciter ces tricheurs de clients à faire marron nos braves industriels de la gamelle.

    Promis, juré, je le ferais plus M’sieur ! J’irai un peu plus loin, chez Sarkozix ou un truc comme ça où c’est en vrac et nettement plus cher. Ou alors je ne mangerai plus de légumes…

    Ceci pour prendre conscience qu’en croyant « œuvrer pour la planète », on peut faire le contraire… Parce que le plastique, c’est vraiment pas fantastique. Des reportages récurrents nous abreuvent de baleine échouée avec une palanquée de plastique dans le bide, mais pas que cette pauvre baleine : 1,5 million d’animaux seraient tués par le plastique chaque année. Et nous, les mammifères bipèdes omnivores : les consommateurs de produits marins – poissons, fruits de mer, algues - ingéront jusqu’à 11 000 microparticules de plastique chaque année. Bientôt, nos estrons sortiront de nos augustes fondements directement emballés sous plastique ! C’est le progrès çà, coco !

    Parait qu’il y a une décharge de plastique qui flotte entre le Japon et les États-Unis. Ce vortex de déchets représente 1,6 million de km², soit environ trois fois la surface de la France ! Un nouveau continent à peupler ! Faut dire que le plastique est devenu le matériau le plus fabriqué derrière le ciment et l’acier. Chaque seconde, 10,1 tonnes de plastique sont produites dans le monde. Environ 5 000 milliards de sacs en plastique sont consommés chaque année dans le monde, soit presque 10 millions par minute. Les pailles, objet à usage unique, sont utilisées une poignée de minutes puis jetées dans les poubelles pour finir au fond océans. Un milliard serait ainsi jeté chaque jour dans le monde, dont près de 9 millions en France rien que dans la restauration rapide. L’Union européenne a décidé de les interdire à partir de 2021.

    Bon. Alors qu’est-ce qu’on en fait de ces saloperies de plastiques ? Ben on les brûle (dioxyde), on les balance, on les enterre ou on les vend. Enfin, on les vendait. Aux Chinois bien sûr. Seulement voilà : la Chine a décidé de ne plus être la poubelle du monde. Depuis l’an dernier, il est interdit d’y importer des déchets plastiques. Ce qui fout un sacré bordel dans la prospère industrie du recyclage ! Les industriels chinois sont allés bâtir des usines au Vietnam, en Thaïlande, en Malaisie pour continuer leur business juteux. Manque de pot, ces pays font comme la Chine et restreignent l’importation de ces déchets plastiques. Alors les flux se dirigent vers des pays moins regardants comme l’Indonésie et la Turquie. Encore faut-il savoir que seulement 26 % des emballages en plastique sont recyclés, selon les données de l’éco-organisme Citéo. Ce qui veut dire que 74 % de ces merdes promènent dans la nature…

    On pourrait penser que devant cette constatation, l’utilisation de ces désastreux plastiques allait diminuer. Tè ! Fume… La demande de plastique va encore exploser dans les décennies à venir après avoir déjà doublé depuis 2000. L’Agence internationale de l’Énergie (AIE) prévoit que la production pétrochimique augmentera de 60 % d’ici 2 050. À cet horizon, on utilisera plus de pétrole pour fabriquer du plastique que pour faire rouler des voitures, des avions ou des camions.

    Alors on nous bassine avec les voitures diesel qui polluent en pourrissant l’atmosphère. Mais ça ressemble à un enfumage destiné à masquer l’essor d’un autre secteur qui pèse lourd sur l’environnement : la pétrochimie. Pour répondre à la demande de plastique, l’industrie pétrolière a encore de beaux jours devant elle. La production pétrochimique mondiale va ainsi augmenter de 30 % d’ici à 2030 et de 60 % d’ici à 2 050 pour atteindre 1 milliard de tonnes. Acheter des actions Total… Cet accroissement à venir des industries mortifères liées au pétrole est lié au développement selon le schéma occidental de pays qui vont accroître leur consommation en biens d’équipement, mais aussi en engrais ou en vêtements.

    L’Inde ou l’Afrique consomment aujourd’hui 20 fois moins de plastique et 10 fois moins d’engrais que les pays développés. Pas de raison qu’ils soient moins kons que nous, non ?



    Sources :

    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/plastique-depuis-que-la-chine-a-ferme-sa-poubelle-le-recyclage-mondial-est-en-plein-chaos-147185.html?utm_source=AlertesThematique&utm_campaign=06-05-2019&utm_medium=email

    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/danger-plastique-les-chiffres-chocs-de-ce-fleau-planetaire-146770.htm

    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/ressources-naturelles/isr-rse/le-plastique-va-devenir-le-1er-debouche-pour-l-industrie-petroliere-devant-les-voitures-et-les-avions-146438.html

     

    Photo X - Droits réservés

  • Massacres de chrétiens au Sri-Lanka : on s’indigne ou on s’en fout ?

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    Au bistro de la toile :

     

    - Putaing Loulle, la konnerie humaine est en verve avec le printemps. Des nazislamistes se font sauter au Sri Lanka et volent la vie de 380 chrétiens, tout ça pour venger, dixit Daech, la tuerie de 40 ou 60 muslims dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande. C’est beau ces religions d’Amour, de Miséricorde. Je croyais que dans « religion » il y avait « relier », mais j’ai dû me gourer, il y a surtout rejeter, rejeter l’Autre. Moi qui suis athée, agnostique, libre-penseur, je maintiens que l’humanité n’a pas besoin de religions. Celles-ci ne sont que créations humaines faites pour asservir, maintenir dans l’obscurantisme et l’obéissance aveugle les populations qu’elles maintiennent volontairement dans l’ignorance. Depuis que l’homme est devenu kon – au néolithique – ces idéologies ont semé la mort, la guerre, les massacres, l’esclavagisme et tout cela au nom de konnards de dieux méchants, m’as-tu-vu, vindicatifs, profondément injustes mais planquant leur saloperie intrinsèque derrière « l’amour ».

    - Si on te suit, il faudrait se débarrasser de tous ces camelots des religions ?

    - Ce ne serait pas une mauvaise idée : on pourrait organiser une grande croisière « œcuménique », mettre sur un grand paquebot tous les « représentants des dieux » : curés, évêques, papes, imams, ayatollahs, rabbins, gourous, pasteurs et autres chefs de sectes et couler le navire au milieu de l’océan ! Putaing ! Quelle belle journée ce serait ! Car n’oublions pas que toutes ces konneries de religions ne sont que le moyen d’exercer le pouvoir de quelques-uns sur la masse des peuples. Toutes les religions, je dis bien toutes ne peuvent prospérer que sur le malheur des gens, sur la peur des peuples. Leur ennemi juré est le bonheur, la joie, le plaisir, la liberté. Elles croissent et s’étendent sur la mort, la peur et le malheur comme les mouches sur la charogne, comme les métastases d’un chou-fleur sournois. Leur ferment principal, c’est la HAINE.

    - Ah ! Ben voilà de la belle et bonne indignation Victor ! Mais le massacre des chrétiens de Colombo, après ceux des Coptes d’Égypte ?

    - C’est l’illustration de la stupidité criminelle des religions. Un « croyant » abruti par l’obscurantisme enseigné dans les écoles coraniques et autres madrasas va se faire exploser la barbaque au milieu d’autres « croyants » dont les « croyances » sont un peu différentes des siennes. Plein de viande, de sang, d’os, de tripes irisées sous le soleil. Plein de gosses éventrés, de femmes éviscérées, d’hommes décapités. Plein de cris d’agonie, de terreur, plein de larmes. C’est beau, ça doit plaire à « dieu ». - « Allez Mouloud, zyva, pense aux soixante et douze vierges qui t’attendent chez Allah les cuisses écartées et le string à la main. T’as qu’à appuyer et c’est le niquage paradisiaque pour l’éternité ! Si ça fait mal ? Mais non Mouloud, mais non. Foi d’imam ! Tu sentiras rien, juste à l’arrivée l’odeur envoûtante des kouss accueillants des belles vierges salopes qui n’attendent que ton zob ! »

    - L’indignation, au-delà de l’horreur intrinsèque de ces actes aussi stupides que barbares, c’est le silence des grandes associations drapées dans leur dignité droit-de-l'hommiste, trop occupées à pleurer sur des vieilles pierres cramées. C’est le silence encore de tous les « idiots utiles » qui se bouchent les yeux et les oreilles devant les crimes des naze-islamistes. C’est surtout que ça ne fasse pas réagir les musulmans lambda pour dénoncer ce bain de sang, commis par des barbares aveuglés par l’ignorance et par l’obscurantisme. Quattendent-ils pour gueuler et se démarquer ainsi de ces criminels ?

    - T’as raison Loulle. Ce silence ne peut-il pas être compris comme une complicité ? Et dès lors comment s’étonner de la montée dans toute l’Europe des Lepen – and-C° ?

    - Allez ! Buvons pour oublier…

    - Et aussi pour le plaisir Loulle ! Le plaisir, c’est ça que rejettent les religions ! À la nôtre.

     

    Illustration: merci à Siné-Mensuel

  • Les vautours volent en bandes organisées sur les ruines fumantes de la cathédrale.

    Au bistro de la Toile

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    -… teng ! T’as vu ça Victor : un pognon de dingue pour Notre-Meuf ! Un milliard trouvé en même pas deux jours. Tonton Pinault, à la tête du groupe de luxe Kering, sort de sa fouille 100 millions d’euros. Tout de suite après, son ami-ennemi-concurrent Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, double la mise : 200 millions ! Eh ! Oh ! On va pas passer pour des radins qu’ils se disent les Bettencourt, oui, les amis de Sarko, les patrons de l’Oréal : 200 millions eux aussi. Et allez ! Total met lui aussi la main dans la profonde et en sort lui aussi 100 millions ! Tantine Hidalgo, la maire de Paris ne peut pas faire moins que de trouver 50 patates. Puis arrivent les petits bras. Decaux, celui des pissotières sort 20 patates. Bouygues : 10 patates. Marc Ladreit de Lacharrière, oui l’ancien « patron » de Mme Pénélope Fillon sort lui aussi 10 patates. Les banques, les assurances aussi en faisant la grimace, mais c’est bon pour l’image : la BPCE, 10 patates, la Société générale, 10 patates. AXA, 10 patates. Le Crédit agricole joue les radins avec seulement 5 patates… Fatche, ça fait vraiment un pognon de dingues !

    - Oh qu’ils sont généreux les milliardaires ! Et dire qu’on ose dire du mal d’eux… On devrait se mettre à genoux et leur dire « Merci, not' bon maître ». Oh qu’ils sont beaux, les mains croisées, la voix chevrotante devant les cireurs de pompes des télés. Ils en sortent, eux, des sous pour reconstruire la cathédrale meurtrie. Et les médias les encensent, célèbrent leur altruisme et leur grande générosité.

    - C’est vrai Victor. T’as beau ricaner, ces gens font preuve de générosité, d’altruisme. Ah ! L’altruisme. En voilà une valeur qu'elle est belle ! C’est donner à autrui un peu de soi. C'est une manifestation de la bonté humaine, une force de bienveillance. On en a bien besoin en ces périodes de cynisme, d’égoïsme, de repli sur soi, d’indifférence.

    - Les Français sont altruistes, Loule. Regarde le nombre de personnes qui s’impliquent dans des associations comme les restos du cœur, le secours populaire, le secours catholique, etc. Regarde combien ils sont généreux lorsque apparaissent devant les supermarchés les caddies de la banque alimentaire, de la Croix Rouge ou autres associations caritatives. Ils donnent leur temps lorsqu’ils sont retraités, oisifs, chômeurs. Ils donnent aussi leur argent. Le succès sans cesse renouvelé du Téléthon en est une illustration exemplaire. Les particuliers donnent selon leurs moyens, et c’est souvent ceux qui en ont le moins qui, proportionnellement, donnent le plus.

    - Ouais mais les entreprises sont plus généreuses…

    - Eh ! Loulle, faut pas nous prendre pour des santibelli… Sans mettre en doute leur altruisme, elles voient dans cette générosité fort médiatisée une manière de redorer leur image. Et à moindres frais ! Parce qu’en fait, ça leur coûte une poignée de figues aux riches donateurs !

    - Comment ? Il faut bien qu’ils les sortent les sous !

    - Lorsque ces grosses boîtes « donnent » 100, l’État leur fait une ristourne sur leurs impôts de 60. Et concernant la cathédrale cramée, Aillagon – ancien ministre de la culture qui pantoufle maintenant chez Pinault – a même proposé de la faire classer « trésor national » parce que dans ce cas la déduction fiscale serait de 90 % ! Bonjour la générosité des « riches » : c’est l’État, c’est-à-dire nous avec nos impôts, nos taxes, qui payons…

    - Ah ! Voilà qui donne une autre vision de la générosité de nos pleins de thunes. Parce que le pognon que l’État ristourne aux entreprises donatrice – ces 60 % - il va lui manquer pour payer les infirmières, les profs, les flics, les pompiers, pour construire des routes, pour rénover des voies de chemin de fer, etc.

    - Exactement Loule. Et où il va le prendre ce pognon pour ne pas chambouler le fonctionnement de la société ?

    - Ben, dans notre fouille.

    - T’as tout compris Loulle. Chaque « incitation fiscale » se traduit immanquablement soit par une baisse du service public, soit par une nouvelle ou des taxes qui augmentent. Pour le plus grand profit et la plus belle image des entreprises vautours.

    - Et si moi, toi, ou Bert nous donnons du fric, pas beaucoup mais tout de même. Comment ça marche ?

    - Eh bien toi et moi qui payons un peu d’impôts sur le revenu, on pourra déduire 75 % je crois (tu iras voir là, c’est bien expliqué : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F426) de ce don de notre revenu imposable. Mais le plus généreux sera notre pote Bert qui est au chomdu et n’est pas imposable. Lui, s’il donne 100 pions, ça lui coûte cent pions parce qu’il ne recevra pas un chèque de Monsieur l’État équivalant aux trois quarts de son don !

    - Autrement dit, ce sont les plus pauvres qui paient le plus dans ces élans de générosité.

    - Exactement. Pour Bert, c’est de l’altruisme, pour Pineau, Arnault ou Bettencourt, c’est une bonne affaire, une belle opportunité de réduire ses impôts tout en se payant une image d’entreprise généreuse et soucieuse du patrimoine national.

    - Patrimoine national qui a pourtant bien besoin de fric pour ne pas tomber…

    - Macron, s’il était vraiment soucieux de ce patrimoine, et s’il voulait sortir quelque peu de cette image de président des riches, en s’appuyant sur ce bel « élan de générosité » des riches, il devrait rétablir l’impôt sur la fortune mais spécifier que le fric recueillis iraient entièrement dans un fond destiné à la sauvegarde du patrimoine français.

    - Pas kon, Victor. Tè ! Je mets généreusement ma tournée.

    - À la nôtre.

     

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