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humour - Page 34

  • Tiger Wood est guéri ! Peuchère…

    Aimer l’Amour est une maladie chez les Yankees.

     

    Tiger wood dessin de Na.JPG

    « Bois de tigre » est revenu ! Et il remplit de nouveau magistralement tous les trous qu’il croise. Sur un terrain de golf. Parce que le pauvre Tiger Wood, champion de golf de son état était réputé pour être une fine gâchette. Etait ! Au passé. Parce que le pauvre en a vu des vertes et des pas mûres avant de revenir au premier plan de son sport. Nous allons voir ça.

    Chez nous, un homme politique ou une personnalité du chauve-bis qui est, notoirement, un grand amateur de la bourrée auvergnate, qui a le brise-jet orgueilleux et renifle de loin toute escalope à moustache s’attire d’autorité la sympathie complice voire la connivence des Français. Nous aimons les héros du calbar, les chevaliers du composteur, les forcenés de la bête-à-deux-dos. Tromper Madame, pour Monsieur, c’est une évidence. Encorner Monsieur, pour Madame, la routine.

    Chez nous, quelqu’un qui a de la haute tension dans la corde à nœuds est appelé un don Juan, un coureur de jupons, un homme à femmes. Il suscite l’admiration plus ou moins envieuse de ses congénères. Du célèbre président Fallières (et de sa « connaissance ») à l’accordéoniste de Chamalière (rentrant au petit matin en 2CV de chez ses maîtresses et rêvant dans sa sénilité béate qu’il a visité les quartiers de noblesse de feue Lady Dispensaire) en passant par l’ex patron du FMI (et son braque à tête chercheuse).

    Pas chez les Ricains. Chez eux, on traduit devant un tribunal de l’inquisition un président qui humidifie ses cigares dans la rôtissoire de sa secrétaire. Et on est convaincu que trépigner du mât de cocagne est une maladie ! Ils ont même trouvé un nom pour ça : l’addiction au sexe. Et, comme chez eux tout est bon pour faire du fric, ils ont ouvert des cliniques pour traiter ces « dérives mentales ». Le pauvre Tiger Wood donc - un noirpiot qui adorait remplir tous les trous qu’il voyait, qu’ils soient sur un terrain de golf ou au rez-de-chaussée de ces dames - en a fait l’amère expérience : il a été interné dans un de ces « sex rehab », à la clinique « Pine Grove Behavioral Health and Addiction Services » pour y suivre le traitement du docteur Patrick Carnes ! Ça ne s’invente pas. Pour la petite histoire, il paraît que Tiger est entré à la clinique contraint et forcé par ses managers et son épouse. Il est vrai qu’il a beaucoup d’artiche le bougre ! Et puis, comment lui en vouloir en effet s’il était malade, s’il était prêt à se racheter, s’il a tout avoué dans les pleurs et dans la honte ? Car le traitement exige que le libertin mette tous ses petits secrets, même les plus tordus, sur la table ! Comme dans les « camps de réhabilitation » chinois ! Bonjour la civilisation !

    « Les gens décident rarement de venir nous consulter de leur plein gré. En général, ils ont été démasqués par leur conjoint. La cure est pour eux une manière de faire amende honorable. »

    Les traitements durent entre deux et cinq ans. D’abord, il faut se soumettre à six semaines d’interdiction de se livrer à quelque activité sexuelle que ce soit, y compris l’autocoït palmaire. S’ensuivent des visites bihebdomadaires chez le « spécialiste » pour éviter la récidive : « Le danger existera toujours, mais grâce au traitement, le sujet comprend maintenant mieux ce qui l’a poussé à agir comme il l’a fait. Ça lui permet d’être mieux armé pour combattre ses pulsions. »

    Il y a quand même en Ricainistan une spécialiste que ce discours énerve prodigieusement : la sexologue Yvonne Kristin Fulbright. Dans un exposé, elle accuse ses confrères de chercher ni plus ni moins à se remplir les poches en traitant en maladie des comportements sexuels tout ce qu’il y a de plus sains. Elle parle d’un complot, d’une cabale de moralistes et de puritains, soutenus par une coterie de psychologues avides : « Lorsqu’il s’agit de sexe, qui a le droit d’imposer des normes de fréquence ou de juger ce qui est acceptable ? Chaque individu est unique et a ses propres besoins. Pourtant, ce nouveau mouvement semble penser qu’il peut nous imposer une quantité fixe d’activité sexuelle. C’est scandaleux ! »

    Attends, le mec il est beau, encore jeune, vigoureux, il est bourré de thunes, il est célèbre, il peut avoir toutes les femmes qu’il veut. Alors il respecte le célèbre théorème de Zorba qui dit : « Il n’y a qu’un péché mortel sur Terre, c’est quand une femme t’appelle pour l’Amour et que toi, tu n’y vas pas… »

    Putaing ! Finalement, qu’est-ce qu’on est bien en France !

     

    Illustration: merci à Na !

     

  • Ouiquinde gastronomique : L’andouille au Côte-du-Rhône

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    Mettez donc à tremper un kilo de fayots

    De Paimpol ou Pamiers, si possible bio

    Et pour, de votre anus, éviter la cantate

    Ajoutez à cette eau quelque bicarbonate.

    Faites cuire à l’eau froide pendant deux heures au moins

    Une andouille de porc choisie avec grand soin

    Puis laissez refroidir dans son jus de cuisson

    Jusques au lendemain. Buvez un Jurançon !

    La nuit étant passé, égouttez les fayots

    Mettez-les en cocotte, couvrez avec de l’eau,

    Ajoutez quelques couennes, une queue de porc frais,

    Deux carottes rondelles, trois oignons en quartiers,

    Un peu de céleri et de l’ail écrasé

    Sel, poivre du moulin, thym, feuille de laurier.

    Mettre en ébullition, ajouter deux grands verres

    De Côtes-du-Rhône rouge, du vin fort en matières.

    Faites frémir une heure à feu non emballé,

    Puis ajoutez l’andouille confite en sa gelée.

    Remettez en cuisson pour que les haricots

    Soient fondants à souhait sans être musicaux.

    Servez le met bien chaud en deux plats séparés,

    Avec un peu de beurre, du persil ciselé.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire,

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre,

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

    Victor Ayoli

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • En (presque) direct de la buvette du Sénat.

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    - Oh, Pierrot, je mets ma tournée ? Pour moi ce sera un Jaune. Pour toi une coupe de Glyphosate ? Comme d’hab ? Avec un peu de charcuterie ? Je sais que tu aimes vivre dangereusement.

    - Putain con, vous me les gonflez avec vos allusions. Ouais. « Le glyphosate est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites ». Ils le répètent tous à la FNSEA, et c’est même les experts scientifiques de Bayer qui le leur ont dit.

    - De Monsanto tu veux dire, Pierrot ?

    - Monsanto n’existe plus, c’est Bayer maintenant, une entreprise européenne fiable que je sache ! L’aspirine, c’est eux.

    - Ouais Pierrot. On connaît bien Bayer, surtout pour son aspirine. Mais que sait-on de son passé ? Une information reçue il y a quelques semaines m’a incité à enquêter. Cette info disait : « Quand la firme Bayer achetait « des lots de femmes » à Auschwitz ». C’est tellement gros que ça ressemble à une cagade, à un hoax comme on dit maintenant. Et pourtant… Et pourtant, va faire un tour sur ce site qui donne des documentations qui semblent sérieuses : http://www4.dr-rath-foundation.org/PHARMACEUTICAL_BUSINESS/history_of_the_pharmaceutical_industry.htm#experiments. On en apprend de belles : Dans les archives d’Auschwitz, une correspondance entre le commandant du camp et l’entreprise Bayer Leverkusen a été découverte. Il s’agissait de la vente de 150 détenues à des fins expérimentales :

    « En vue des expériences prévues avec une nouvelle drogue de sommeil, nous vous serions reconnaissants si vous pouviez mettre à notre disposition un certain nombre de prisonniers […] Confirmez votre réponse, mais considérez que le prix de 200 RM par femme est trop élevé. Nous vous proposons de ne pas payer plus de 170 RM par femme. Si cela vous convient, les femmes seront placées en notre possession. […] »

    - « Nous confirmons notre accord, nous vous prions de préparer 150 femmes de la meilleure santé possible […] »

    - « Nous avons reçu l’ordre de 150 femmes. […] "

    -" Les expériences ont été effectuées. Toutes les personnes testées sont mortes. Nous vous contacterons prochainement sur un nouvel envoi […] "

    - Putain con, c’est vieux comme Hérode cette histoire. Il y a un climat d’hystérie, une véritable névrose collective en France contre le glyphosate. D’autres produits utilisés en viticulture me gênent bien davantage. Supprimer les pesticides risquerait de nous faire revenir aux grandes famines du Moyen-Âge !

    - Il n’empêche qu’aux États-Unis, les procès se succèdent contre Monsanto. Et les Yankees ne font pas dans le demi-mesure : la justice étasunienne vient de condamner Monsanto à deux milliards – oui Pierrot, deux milliards, c’est plus de la moitié du budget de la région Occitanie ! Il y a de quoi en acheter des montagnes de charcuterie et de viande rouge pour arriver à faire autant de mal que ton glyphosate adoré !



    Pierrot, le héros de cette fiction, fait penser à Pierre Médevielle, à l’origine et rapporteur d’un « rapport parlementaire qui doit être rendu public cette semaine et affirmant qu’aucune étude ne prouve le caractère cancérogène du glyphosate ». Pierre Médevielle est pharmacien, élu sénateur de la Haute-Garonne le 28 septembre 2014. Ancien conseiller général de la Haute-Garonne, Pierre Médevielle est maire de la commune de Boulogne-sur-Gesse depuis 1995, membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques [archive] (OPECST) depuis octobre 2014 et du Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies depuis novembre 2014. Il est membre de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, et chef de file du groupe UDI-UC pour le volet « Mobilité ». Il est vice-président du groupe d’études Chasse et pêche, membre du groupe d’études sur le développement économique de la montagne, ainsi que du groupe de travail sur les sociétés concessionnaires d’autoroutes. Il est le sénateur d'un département, la Haute-Garonne dont l'important secteur agricole est majoritairement représenté par les grandes cultures avec notamment la production de maïs irrigué, ainsi que de tournesol ou de céréales à paille comme le blé. Lien 1 - lien 2

     

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