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humour - Page 32

  • Je suis un affreux hippophage. Huummm !

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    À midi, je vais manger du filet de cheval façon tournedos, acheté chez Maurice, le boucher chevalin qui vient chaque semaine au marché. Il ne vend que des Comtois, ces puissants chevaux de traits couleur châtain clair agrémentés d’une superbe parure – crinière et queue – blonde. Ces bestiaux courent sans contrainte dans les prairies des Hautes terres. Je me régale de les voir s’ébattre l’été, et je me délecte de les déguster ! Ben ouais… C’est comme ça la nature humaine.

    Parce c’est bon le cheval ! Une belle viande d’un rouge sombre, très goûtu, bien poivrée et juteuse à souhait. Je vais le déguster, mon filet, avec des frites coupées gros, à la main, et salées à souhait. Le pied !

    Pour dire qu’« ils » me gonflent les aliboffis tous les peine-à-jouir qui, profitant des magouilles des gougnafiers de l’industrie agroalimentaire jettent l’opprobre sur cette viande excellente, meilleure que celle des vaches (le bœuf est une appellation aussi erronée que trompeuse : il n’y a plus de bœufs, c’est-à-dire des taureaux castrés, seulement des vaches).

    Vous aimez les voir s’ébattre fièrement dans les champs, crinière au vent et queue en panache. Vous avez raison, ils sont superbes. Comment peut-on tuer et manger de telles merveilles ? Ben, n’oublions pas que si la race équine existe encore depuis le tracteur, c’est grâce à nous, les ippophages, les bouffeurs de chevaux ! Et aux margoulins des courses de canassons. Environ 30 % des chevaux abattus sont des poulains de trait élevés pour la boucherie (comme mes beaux et bons Comtois de Margeride), 20 % des chevaux de trait adultes réformés (débardage, ramassage d’algues, labours de vignes escarpées, etc.), et le reste, soit la moitié, des chevaux « de course » réformés. 80 % de ces derniers sont des trotteurs âgés de moins de dix ans dont 20 % des poulains de moins de deux ans, soit des animaux encore jeunes.

    Les premiers, c’est tout du bon, les deuxièmes c’est correct, les derniers (les plus nombreux) c’est plus douteux. Pour satisfaire plus que largement aux besoins des champs de courses, on fait naître selon les années de 11 000 à 13 000 chevaux de compétition potentiels, pour le trot attelé ou monté. Seulement 20 % de ces chevaux seront qualifiés, les autres finiront évidemment à la boucherie. Les éleveurs les inscrivent au chapitre pertes comptables, les larguent sans soins dans des prairies où ils bouffent ce qu’ils peuvent jusqu’à ce qu’un chevillard les achète pour quelques poignées de figues et les mettent dans le circuit boucherie. C’est comme ça. Il n’y a pas de sensiblerie dans le milieu des « amis de la race équine ». Le monde hippique est comme toute notre société où règne le tout-puissant dieu Profit. Les jockeys et les entraîneurs se prétendent des « hommes de cheval », les parieurs fantasment sur le pognon facile, les vétérinaires testent leurs drogues sur les canassons, les sociétés de pari et les éleveurs s’enrichissent, et n’oublions surtout pas l’État qui se gave taxes (de 60 à 80 % du total de sommes pariées qui tournent bon an mal an autour de 10 milliards d’euros !)… Tout cela sur le dos du cheval. Voilà la sordide réalité !

    Ah ! Je crois que je vais me faire traiter de mangeur de cadavre, mais j’assume, sans complexe ni états d’âme. Avec une bouteille de Lirac rouge, le pied !





    Écoute ! Écoute !



    C’’est un fermier de Margeride. Il était triste car son cheval ne riait plus, il mit une pancarte disant : « J’offre 1000 € a qui redonnera la joie de vivre a mon cheval. »

    Un homme se présenta, alla voir le cheval et se mit à lui chuchoter à l’oreille. Le cheval fut plié de rire ! Et le gars empocha ses 1000 € !

    Trois jours après le fermier téléphona au gars car son cheval riait bruyamment, sans arrêt et empêchait tout le monde de dormir. Il lui proposa donc : « Si tu le calmes je te donne 5000 € ! »

    L’homme alla voir le cheval et 10 mn plus tard l’animal était effondré en larmes, couché sur le coté.

    - « Voila dit le gars au paysan, par ici la monnaie ! »

    Le paysan dû payer et demanda :

    - « Je vous ai payé mais je voudrais vous poser une question ?

    - Oui !

    - Qu’avez vous dit a mon cheval ? »
    Le gars répond :

    « la 1ere fois je lui ai dit que j’en avais une plus grosse que lui. Et la seconde fois, je la lui ai montrée !

  • Au bistro de la Toile : « le jour du dépassement »

    surpopulation

    - Oh : Puteng, Victor. Je culpabilise. Hier matin, j’ai entendu dans la machine à bruits un type donneur de leçon qui nous a dit d’un ton péremptoire qu’« Aujourd’hui, nous dépassons les possibilités que nous donne chaque année la planète ». Fatche, en plus le mec il nous a dit qu’on bouffait trop de barbaque, qu’il fallait plus prendre l’avion, qu’arroser nos géraniums était indécent, que vivre dans un pavillon individuel ou une villa « samsuffit » était dégueulasse pour cette pauvre planète. Il paraît même que notre mode de vie, à nous, salauds de Français, nécessite 2,7 planètes par an ! Moins tout de même que les Yankees qui usent 5 planètes par an. Il nous donne l’exemple des Indiens qui, eux, n’usent que 0,7 planète par an et donc nous font cadeau de 0,3 planète à nous, les gros gaspilleurs. Tè. J’ai honte Victor.

    - Ça passe vite. Allez, met une tournée, on va boire pour oublier, Loulle ! Mais, pas d’eau, on en manque.

    - Bon, alors du rouge. Et du pays, donc « locavore ».

    - Le mec qui parlait dans le poste, je crois qu’il nous prend pour des kons. Moi j’y ai vécu en Inde Loulle, et je peux te dire que dans les villes « modernes », les quartiers un peu friqués de Mumbay, de Delhi ou de Chennay, les Indiens qui le peuvent bouffent de la planète comme nous, et même plus. Les autres, ils « économisent » la planète parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Ils l’économisent surtout parce qu’ils meurent jeunes à cause de la pollution liée à l’absence de réseaux d’assainissement ou de toilettes dans les campagnes, la pollution des fleuves est affreuse, le fameux Gange est un égout. Le matin, au lever du jour, il y a un milliard d’Indiens qui chient dans la nature. La grande fraternité du caca ! Après, ils saccagent les forêts pour faire la cuisine. Ils n’ont pas assez d’eau potable et lorsqu’il y en a, en temps de mousson, c’est trop et catastrophique. Quant à leur réseau ferroviaire il n’a pas bougé depuis le temps des Rosbifs ce qui fait qu’ils roulent dans des bagnoles ancestrales crachant des palanquées de CO2, particules fines ou grosses, sans oublier leurs vaches qui pètent sacrément trop. Si c’est l’exemple qu’il nous préconise, le charlot du poste, qu’il aille se faire foutre. Parce que ses Indiens, ou ses Africains si « économes » ils rêvent de quoi ? De vivre comme nous. Alors les théories des crétins nuisibles qui prônent d’ouvrir nos frontières à tous ces « économiseurs de planètes » tout en nous conseillant de ne plus faire de petits pour faire de la place aux nouveaux arrivants, à toutes ces « chances pour la France », je m’en torche l’oigne, Loulle. Le vrai, le seul problème, c’est la surpopulation.

    - Ouais mais les Chinois, eux, ont réussi à stabiliser leur population.

    - Avec la trique imposant l’enfant unique. Dont ils sortent maintiennent parce qu’ils n’ont plus assez de jeunes pour faire tourner leur économie. Mais avec l’inertie en la matière, ils n’ont plus assez de terres arables. Ils vont donc piller les terres agricoles ailleurs. Particulièrement en Afrique, qui n’a pas besoin de ça, et même en France. Pour les peuples agricoles, ruraux et oubliés, ce sont les ressources paysannes qui doivent définir la taille d’une population et non l’inverse. Les ressources n’étant pas élastiques, l’appropriation des plus forts ne peut qu’entraîner une famine des plus faibles. Et leur migration vers le miroir aux alouettes européenLa gestion abusive des ressources et une totale absence de régulation démographique portent en elle un naufrage et sont assimilables à un phénomène paradoxal que l’on peut désigner comme autogénocidaire.

    - Mouais… J’ai déjà entendu ce raisonnement. On les appelle les « collapsologues », c’est nouveau, ça fait branché. Ce sont ceux qui disent qu’on fonce droit dans le mur, vers le grand « effondrement ».

    - Eh ! Ils n’ont peut-être pas tort, Loulle. Au plus on est sur la terre, au plus on la réchauffe. Et comme à part de la tchatche on ne fait rien, on ne change pas notre mode de vie, ça va chauffer, ça va chauffer ! Et on va voir des gens venant de pays tropicaux rendus inhabitables chercher dans nos contrées encore tempérées une vie moins difficile. Rien à voir avec les quelques centaines de milliers qui viennent chaque année. Ce sera les grandes migrations climatiques. Et il m’étonnerait, malgré les efforts des collabos « no borders » que les peuples qui vivent depuis des millénaires dans nos contrées acceptent d’accueillir avec bienveillance de véritables marées humaines de réfugiés climatiques qui arriveront non pas par milliers mais par dizaines de millions. Ce sera les barbelés, les miradors, les mitrailleuses et plus si affinité. Et ce sera normal : aucun peuple ne se suicide de gaieté de cœur pour laisser la place à des envahisseurs.

    - Tu crois pas que t’envoie le bouchon un peu loin Victor ? Où ils sont ces millions de futurs envahisseurs ?

    - T’as entendu parler du Nigeria Loulle. Pas le Niger non, le Nigeria. C’est le pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 200 millions d’habitants, une densité de 138 habitants au km/2, plus que la France et écoute bien Loulle : un taux de fécondité de 5,25 enfants par femme ! Une usine à lardons. Une croissance démographique de 2,4 % par an. Et la moitié des Nigérians a moins de 18 ans. Ce qui donnera en 2 050 quelque chose comme 465 millions d’habitants qui vont crever de chaleur, de faim et de soif. Et ils voudront aller où ? T’as compris.

    - Mouais… Alors on fait quoi ?

    - Si je le savais Loulle… Mais la seule solution c’est de réduire la population mondiale. Par l’éducation ou par la guerre. L’idéal c’est évidemment une réduction paisible, raisonnée, sur deux générations. C’est faisable. Un système qui permettrait à tout être humain d’avoir ses besoins énergétiques assurés, un logement, l’accès à l’emploi, à la santé et à l’éducation verrait son problème de surnatalité se résorber naturellement. C’est ce qui s’est produit en Europe et c’est ce que l’on peut déjà observer pour les descendants des populations défavorisées qui vivent en occident à quelques exceptions près, chez les gens restés sous la domination des religieux, qu’ils soient cathos ou moslims.

    - Mais nous alors, il ne faut plus faire de lardons ?

    - Si, au contraire. Il faut revenir au taux de remplacement pour pouvoir faire face à l’invasion à venir et sauver notre civilisation. Parce qu’il est stupide de croire que les nouveaux arrivants vont avoir une vie plus économe que nous : ils voudront évidemment vivre comme nous, en pire. Et ils balaieront tout ce qui fait de l’Europe - n'en déplaise à tous ces connards qui crachent sur ce qui les nourrit, les protège, les éduque - le pays où tout le monde veut vivre : la démocratie, la liberté, l’égalité homme femme, les droits de l’humain, la laïcité, enfin l’art de vivre.

    En attendant, buvons un coup Victor, ça nous remontera le moral.

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus

     

  • Gastronomie dominicale rafraîchissante : la Bouillabaisse.

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    La bouillabaisse de Juvénal

     

    « Pour faire une bonne bouillabaisse

    Il faut se lever de bon matin

    Préparer le pastis et sans cesse

    Raconter des blagues avec les mains…

     

    Ainsi dit le refrain devenu immortel

    Depuis qu'il fut chanté par le grand Fernandel.

    Avec beaucoup d'humour, talent et allégresse

    Il dit tout ce qu'il faut pour une bouillabaisse.

    Ce fleuron flamboyant des tables de Marseille

    Populaire partout au pays de Mireille.

    Je vais vous raconter celle de Juvénal

    Qui, bien que président auprès du Tribunal,

    Était un personnage hautement sympathique

    Dont les seules rigueurs étaient gastronomiques.

    Devant le Roucas-blanc, des amis dévoués

    Installaient son quintal dedans le tranvoué.

    À l’époque, il roulait encore sur des rails,

    Ses passagers riaient, galéjaient, sentaient l'ail.

    Les trous de la chaussée remuaient les wagons,

    Particulièrement le dernier des fourgons,

    À tel point qu'à Marseille, en parlant d'une fille

    Ayant l'arrière-train sur roulement à billes

    On disait: « Celle-là elle bouge les miches

    Presqu'autant que le tranvoué de la Corniche! »

     

    Arrivé au Vieux Port, Juvénal descendait

    Et, suivant sa bedaine, en quelques embardées,

    Saluant les chalands sans faire de façons,

    Il gagnait le superbe marché aux poissons

    Où pointus marseillais (1) et bettes martéguales (2)

    Débarquaient la marée du profond de leurs cales.

    Juvénal inspectait l'étal des poissonnières,

    De solides matrones, fortes en gueule et fières,

    Justement redoutées par clients et pêcheurs

    Parce qu'intransigeantes sur l'état de fraîcheur

    Des poissons colorés qu'elles mettaient en vente.

    Leurs bordées de paroles pouvaient être violentes!

    Juvénal s'arrêtait devant Berthe Chouli

    Une maîtresse femme nourrie aux raviolis,

    À la pastasciuta (3) et aux chichi-frégi (4),

    Aussi large que haute: cent kilos d'énergie.

    Ils se congratulaient de façon très mondaine

    En se claquant le dos, ventre contre bedaine.

    Juvénal commandait à sa chère acolyte :

    - « Berthy, servez-moi bien: ce soir j’ai mes petites !

    - Je vous mets un beau loup, des vives et du fiala (5),

    Une queue de baudroie, un saint-pierre un peu là !

    Des roucaou (6), des rascasses, un kilo de favouilles (7)

    Qui donnent si bon goût quand on les écrabouille,

    Deux langoustes en vie. Vé ! Si elles sont belles !

    Et puis, zou ! en cadeau, deux poignées de girelles.

    - Aco vaï ben (8), Berthy. Je vous aime beaucoup !

    Vous me préparez ça, le temps de boire un coup ... »

    Juvénal s'en allait vers les terrasses peintes

    Déguster un violet en buvant son absinthe.

    Enfin, l'air réjoui, content de ses emplettes,

    Il reprenait le tram vers son repas de fête.

    Maître de la cuisine pour cette bouillabaisse,

    Il chassait ses "petites" en leur claquant les fesses

    Affectueusement. Chantonnant l'Opéra,

    Sans quitter son chapeau, la canne sur le bras,

    Il vidait, écaillait et lavait les poissons.

    Selon leur gabarit les coupait en tronçons.

    Puis lorsque tous étaient nettoyés et parés

    Enfin il les rangeait en deux plats séparés.

    Dans l'un les poissons tendres à la chair délicate:

    Loups, Saint-Pierre, roucaou, poissons aristocrates.

    Dans l'autre les plus fermes: fiala, vives, baudroie,

    Langoustes et favouilles, poissons que l'on rudoie.

    Au fond d'une marmite, Juvénal disposait

    Trois oignons émincés, beaucoup d'ail écrasé,

    Trois tomates pelées, écrasées au mortier,

    Férigoule et fenouil, zest d'orange et laurier,

    Dessus il déposait son choix de poissons fermes,

    Un verre de bonne huile d'olive de la ferme,

    Du poivre du moulin et du safran en brins,

    Quelques grosses pincées de bon gros sel marin.

    Il mouillait tout cela avec de l'eau bouillante,

    Juste un doigt au dessus, c'est la valeur courante.

    Il enlevait alors les ronds de la "Rosières" (9),

    Pour que la flamme entoure son oulo (10) presqu'entière.

    Il montait ça au bouilh (11), cinq minutes, à feu vif,

    Alors il ajoutait les poissons de récifs.

    Encore cinq minutes de grosse ébullition

    Pour bien amalgamer l'huile avec le bouillon.

    - « Ma bouillabaisse est prête. Humez-moi ce parfum !

    C'est toute la Provence, la mer et ses embruns! »

    Il versait le bouillon, fumant dans la soupière,

    Sur du pain frotté d'ail et en tranches entières.

    Il servait les poissons à part, sur un grand plat.

    Et tous appréciaient ce repas de gala.

    Un grand Châteauneuf blanc servi dans du cristal

    Sublimait les saveurs du plat de Juvénal.

    Cessons pour aujourd'hui ce conte culinaire

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz-bord mon verre

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

    Et pour laisser le monde des maigres, des sans-goûts,

    Alors resservez-vous !

     

     

    Ingrédients et proportions pour six personnes:

    - trois petits loups (un kilo en tout), - un demi-kilo de fiala (congre) pris dans le ventre. - un kilo de poissons de roches (vives, girelles, roucaou ),

    saint-pierre (5 à 700 g), - une queue de baudroie (800 g), - un kilo de favouilles (petits crabes), - une langouste (pas obligatoire), - trois ou quatre tomates, - trois oignons, - quatre gousses d'ail, - trois cuillères à soupe de gros sel marin, - poivre noir du moulin, - safran en brins, - un gros bouquet garni (thym, laurier, persil plat), - trois branches de fenouil. - un zeste d'orange. - un grand verre d’huile d'olive.

     

    Les vins conseillés:

    Les vins blancs frais, joyeux et embaumés de Cassis sont le complément naturel de la bouillabaisse. On peut les remplacer avec bonheur par des blancs de Bandol, de La Ciotat, de Draguignan, de Vidauban, de Pierrefeu. Tous les grands vins blancs secs de la vallée du Rhône: Saint-Peray, Châteauneuf-du-Pape, Saint-Gervais, Uchaux, Laudun, Villedieu, Saint­Victor-Lacoste, Pujaut.

    Les blancs puissants et parfumés des Coteaux du Languedoc de Quatourze, La Clape, La Méjanelle, Picpoul de Pinet

     

    (1) Pointus marseillais: bateau de pêche à étrave pointue e tfond en forme. Commun à tous les pêcheurs de la Méditerranée. Une forme qui n'a pas changé depuis les phéniciens et les grecs.

    (2) Bette martégua!e : bateau de pêche pointu mais à fond plat, originaire de Martigues.

    (3) Pastacciuta : plat de pâtes à l’italienne.

    (4) Chichi-frégi : beignet marseillais enforme de boudin à hase de farine de pois-chiche cl l'origine, de froment à présent.

    (5) Fiala : congre.

    (6) Roucaoû : poisson de roche .

    (7) Favouilles : petits crabes de la Méditerranée.

    (8) Aco vaï bèn : ça va bien.

    (9) Rosières : marque de cuisinière en fonte.

    (10) Oulo : récipient de cuisson métallique profond, qu’on suspend au dessus de la cheminée ou que l’on pose sur la cuisinière.

    (11) Bouilh : ébullition.

     

    Illustration originale Vincent Barbantan

     

    in "GROSSIR (ou pas!) sans peine et sans régime"