Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

humour - Page 30

  • Nucléaire : une bonne et deux mauvaises nouvelles…

    nucléaire edf tout va bien.jpg

    Pendant que les me (r) dias de grande diffusion s’enferraient et nous enfumaient avec les péripéties croquignolesques de Xavier de Ligochépakoi, trois nouvelles importantes – une bonne et deux mauvaises - sont passées inaperçues. Les trois concernent l’industrie nucléaire.

    La bonne nouvelle : l’enterrement de la dénommée Astrid, joli nom pour une belle horreur. En fait le réacteur dit de « 4e génération » n’était qu’une pure invention publicitaire de l’industrie nucléaire. La supposée « génération 4 » n’était en réalité que le recyclage de vieux projets qui avaient été auparavant écartés par l’industrie nucléaire. Le réacteur de 4e génération c’était le retour des surgénérateurs de type Superphénix. Un bide retentissant s’il en est et un danger pour des milliers de générations. Superphénix, démarré en 1986, arrêté en 1997 après 53 mois de fonctionnement et de nombreux déboires graves, n’ayant même pas fourni l’électricité nécessaire à son fonctionnement ! Sa construction et son entretien avaient coûté 12 milliards d’euros et son démantèlement est actuellement un casse-tête. Au point que des têtes d’œufs envisageraient carrément une solution Tchernobyl : un sarcophage acier et béton au-dessus du monstre, le tout recouvert de terre. Avec des arbres et des petits oiseaux à trois becs et cinq ailes ! Ils seraient pittoresques nos nucléocrates s’ils n’étaient pas si nuisibles et dangereux…

    De profondis Astrid…

    La belle nous aura tout de même coûté plus de 700 millions engloutis en pure perte (c’est la tradition dans le nucléaire de jeter NOS sous par les fenêtres). Applaudissons tour de même chaleureusement les responsables qui ont enfin fermé ce robinet-là.

    Mais logiquement l’abandon d’Astrid devrait s’accompagner de l’arrêt de la filière plutonium, puisque Astrid n’avait pour but que de « brûler » les tonnes de déchets qu’est le plutonium, l’horreur intégrale. Et donc d’arrêter de produire ce plutonium puisque la raison du développement civil du retraitement des combustibles REP avec la construction des usines du site de La Hague - usine hyperpolluante – ne se justifiait que par la filière « surrégénération », sa finalité étant de fabriquer du combustible pour les surrégénérateurs. Cet arrêt n’est pas prévu. Bonjour la cohérence !

    La mauvaise nouvelle : mercredi matin (9 octobre 2019), EDF a annoncé par communiqué que l’addition du chantier EPR de Flamanville allait encore augmenter de 1,5 milliard d’euros pour atteindre les 12,4 milliards et que le réacteur entrerait – au mieux - en service à la fin de 2022 !

    Malgré toutes leurs manœuvres contre l’ASN (autorité de sûreté nucléaire), tous leurs dénis, les responsables d’EDF savent depuis longtemps qu’il y a des problèmes de qualité de soudure. Et une soudure qui pète dans la cuve de confinement, bonjour les dégâts ! Saluons le courage et la résilience de l’ASN qui a su résister à toutes les pressions et ne pas transiger sur la sécurité nucléaire. Mais depuis des années, l’État et la haute fonction publique couvrent toutes les dérives de la toute-puissante mafia des nucléocrates. Tous se tiennent et se protègent.

    Notons que ce fiasco tant technologique que financier a dix ans de retard (il devait être mis en service et 2012) et coûtera quatre fois plus que les 3,5 milliards initialement annoncés. Ils seraient pittoresques ces nucléocrates s’ils n’étaient pas si dépensiers…

    Le gouvernement aura-t-il enfin le courage d’arrêter la sinistre plaisanterie de l’EPR. Qui lo sa ? On peut toujours espérer.

    La deuxième mauvaise nouvelle. Il ne faudrait surtout pas croire que l’abandon raisonnablement progressif et calculé du nucléaire soit à l’ordre du jour : les nucléocrates vont sortir une nouvelle carte de leur manche : le réacteur Hualong ! Que saco ? Il s’agit d’un ersatz d’EPR mais… chinois ! Cette technologie est issue de la collaboration entre les deux grands groupes nucléaires chinois, la China National Nuclear Corporation (CNNC) et la China General Nuclear (CGN).

    Également appelé réacteur ACP1000, il s’agira donc du premier réacteur nucléaire chinois de 3e génération à voir le jour. Plus petit que son homologue français, l’EPR et ses 1,700 MW, le réacteur chinois de nouvelle génération affichera une puissance de 1,000 MW.

    Alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait signé discrètement un accord avec le groupe chinois CGN afin que la filière nucléaire française puisse utiliser les technologies chinoises.

    Ah ! Puisqu'on est, cerise sur le yellow cake britiche, EDF a annoncé discrètement, il y a quelques semaines, que le « fabuleux » chantier d’Hinkley Point en Grande-Bretagne allait coûter plus cher que prévu, « entre 21,5 et 22 milliards de livres sterling » (24 et 24,5 milliards d’euros), en raison de l’allongement des délais sur le chantier... La routine quoi. Et qui qui va payer ?

    La programmation raisonnable de l’abandon nucléaire ne passera donc pas par Macron. Celui-ci est un fervent adepte de cette filière de mort. Il a pesé tant qu’il a pu, lorsqu’il était en poste au secrétariat de l’Élysée puis au ministère de l’économie, sous François Hollande, pour trouver dans nos poches les 4,5 milliards de recapitalisation et autant dans les poches d’EDF pour sauver Areva de la faillite. N’a-t-il pas choisi comme Premier ministre Édouard Philippe qui a été directeur des affaires publiques du groupe Areva pendant sa pire époque, entre 2007 et 2010 ?

    Bon. Pour se débarrasser du nucléaire, il faudra, d’abord, de débarrasser de Macron…

     

    Illustration X - Droits réservés

  • Comment l’État macronien organise le « trou de la Sécu ».

    prez-dez-richards.png

     

    Pendant que la chichimania occupe le populo, les macronneries continuent. Ainsi, par un communiqué Reuter (agence ultralibérale s’il en est), on apprend que, contrairement à ce qui était prévu - un excédent de 700 millions - « Le budget de la Sécurité sociale accusera un déficit de 5,4 milliards d’euros en 2019, puis de 5,1 milliards d’euros en 2020 sous les effets conjugués des mesures d’urgence adoptées pour répondre à la crise des "Gilets jaunes" et d’une conjoncture moins favorable qu’anticipée.…/… La branche de l’assurance vieillesse (régime général et Fonds de solidarité vieillesse) creusera le déficit de 4,1 milliards d’euros en 2020, celle de la branche maladie, de 3 milliards d’euros. Les branches accidents du travail/maladies professionnelles (ATMP) et famille connaîtront à elles deux un excédent de plus de 2,1 milliards d’euros. »

    La faute à qui ? Ben, aux Gilets jaunes pardi ! Mais aussi à ces salauds de vieux qui ne veulent même pas avoir le civisme de mourir.

    Eh ! Oh ! La réalité est tout autre. Les baisses de cotisations décidées par l’État étaient jusqu’ici compensées par l’État, et étaient donc neutres pour le budget de la Sécurité sociale. Ce n’est plus le cas, de façon à faire apparaître les comptes de la Sécurité sociale dans le rouge. Les "mesures gilets jaunes" sont utilisées pour afficher un déficit et justifier de nouvelles coupes dans les prestations sociales. « La Sécurité sociale prendra à sa charge le financement des mesures d’urgence en faveur du pouvoir d’achat », écrit le gouvernement, noir sur blanc, dans le projet de loi de finances pour 2020 adopté récemment en Conseil des ministres. Ben voyons. On reprend largement d’une main ce que l’on a pingrement consenti, la trouille au cul, de l’autre. Le pillage systématique de la Sécu était d’ailleurs annoncé dès 2017, dans la loi de programmation des finances publiques, le gouvernement avait décidé que les potentiels excédents de la Sécu viendraient combler le déficit de l’Etat.

    La Sécu, longtemps endettée est arrivée à l’équilibre et devait, dans les années qui suivent, dégager un confortable bénéfice. De quoi financer la misère des urgences dans les hôpitaux, de quoi financer les EHPAD qui manquent scandaleusement de personnel, de quoi financer le « cinquième risque », celui de la dépendance, de quoi financer le manque d’accueil collectif des jeunes enfants  ! Tè, fume… Pas bon ça Coco. La Sécu, faut qu’elle soit en déficit, pour la déconsidérer dans l’esprit du public, pour transférer toujours plus vers les assurances privées avant la curée finale. Donc ce pognon, résultat de la saine gestion de l’institution, va être - et légalement ! - siphonné par l’État !

    Mais l’État promet de faire des éconocroques intelligentes : moindre revalorisation des retraites, prix des médicaments, optimisation des achats… Broutilles. Par contre ces salauds de vieux croyaient s’être débarrassés de cette scandaleuse injustice qu’était le découplage de leur pension d’avec l’inflation ? Té, fume… Sur la branche vieillesse, l’exécutif a décidé à nouveau de sous-indexer les pensions par rapport à l’inflation. Elles n’augmenteront que de 0,3 % en 2020, alors que l’inflation est autour de 1 % - « sauf pour les retraités modestes aux pensions brutes inférieures à 2000 euros par mois ». Ça, c’est la vaseline !

    La réalité est bien différente. Ainsi, la "transformation" du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de cotisations sociales, privera la Sécu d’environ 26 milliards d’euros selon la Cour des comptes ! Ainsi la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie et l’assurance chômage va coûter un bras. Ainsi la suppression totale des cotisations sociales au niveau du Smic, c’est un coût de 4,5 milliards d’euros pris à la Sécu, etc.

    Le but, la « lutte finale » c’est de se débarrasser de la Sécurité sociale. Les « cadeaux » aux gilets jaunes sont pain béni pour la Macronnie ultralibérale. Ils permettent de continuer, « tête haute et mains propres » la mise à mort programmée de cette pépite sociale française qu’est la Sécu. La Sécurité sociale, réalisation majeure du Conseil National de la Résistance, est depuis longtemps dans le collimateur des ultralibéraux. Pensé et élaboré par le député communiste du Front populaire Ambroise Croizat, la Sécu avait pour mission première de « mettre fin à l’obsession de la misère ». Son organisation est paritaire entre les organisations syndicales et le patronat. Son financement est pour l’essentiel (61,7 %) assuré par les cotisations salariales et patronales ainsi que par l’impôt (35,1 %). Le but du patronat, depuis la création de la Sécu, c’est de refiler le bébé à l’État, c’est-à-dire faire financer la Sécurité sociale par l’impôt et non plus par les cotisations. C’est la sempiternelle rengaine patronale de la « baisse des charges ». Les cotisations sociales ne sont pas des « charges » – ce vocable péjoratif est d’inspiration patronale – mais des « salaires différés » qui viennent protéger les salariés, en matière de santé, d’accident du travail ou pour la retraite. Les réduire, voire les supprimer, c’est enterrer le principe de solidarité avant de brader de système au privé. Les requins de l’assurance privés sont à l’affût depuis longtemps. Sarko frères en ont rêvé, le Rothschild-boy Macron va le faire !

    - « Eh ! Philippe, pour détourner le regard du populo, si on proposait la canonisation de Chichi ? »

     

    Illustration X - Droits réservés

  • Ouiquinde gastronomique : La tête de veau en l’honneur de feu Chichi

    chirac-sarkozy-bruni-bernadette.tête de veau.jpg

     

    Qu’il est bon d’être mort pour ouïr les lécheurs,

    Les médias hypocrites et les bonimenteurs !

    Celui que l’on révère : Chichi, lui, in vivo

    Adorait dévorer une tête de veau !

    C’est un plat collectif, festif, essentiel ;

    C’est un repas royal ou… Présidentiel !

    Me méfiant des veaux qui ont "la vache folle",

    Je vais chercher les miens en terres cévenoles.

    Pour avoir du bon veau, et pas de la charogne,

    Je commande la tête au boucher de Langogne.

    Et je vais la chercher moi-même, par le train

    Qui, de Nîmes, hardiment, gravit avec entrain

    Les mille et un lacets, les soixante tunnels,

    Les trente viaducs suspendus en plein ciel

    Reliant les splendeurs de la cité romaine

    Aux sauvages attraits des terres lozériennes.

    Heureux, le nez au vent, ma glacière à la main,

    J’en prends plein les mirettes, je hume le terrain

    Qui défile et s’enfuit, lentement, pas pressé.

    Cités mélancoliques de mines délaissées,

    Juvéniles chahuts, rires à chaque arrêt,

    À-pics vertigineux, oppressantes forêts,

    Rivières et torrents, petits lacs de barrages

    Viennent et disparaissent après chaque virage.

    Paisibles bovidés paissant dans les prairies,

    Spectacle interrompu par chaque galerie,

    Le voyage est trop beau, le voyage et trop court…

    - Oh ! Victor, bois un coup, arrête tes discours,

    Si maïses coume aco, la testa de vedeù

    Bouto, la manjaren beleù a l' an nouveù ! (l)

    - C’est bien vrai. Sers-moi donc un primeur agréable

    Qui chatouille si bien mon gosier insondable.

    Zou ! Trinquons et buvons, et ne fais pas la bête,

    Je vais te raconter comment on fait la tête.

    Lorsque j’arrive avec mon chef en bandoulière,

    La Lionne a déjà sorti la gazinière

    Des grandes occasions. Ce qui se fait de mieux :

    Un feu sur doubles rampes se croisant au milieu.

    Dans une oulo (2) profonde, voire une lessiveuse

    On met à dégorger la tête voyageuse

    Dans de l’eau claire et froide pendant une heure ou deux.

    La laisser une nuit pourrait être hasardeux.

    On la sort, on la met sur un large torchon,

    On noue les quatre coins tout comme un baluchon.

    Ainsi enveloppée, au fond de la bassine

    On place, dans l’eau chaude, la caboche bovine.

    Trois oignons giroflées, trois poignées de sel gros

    Du thym et du laurier, du persil, mais pas trop.

    Quand ça bout on écume avec application,

    Puis on baisse le feu à tout petit bouillon.

    On laisse cuire ainsi entre trois et quatre heures

    Cette lenteur voulue rend la cuisson meilleure.

    Pour la vérifier, je plante une fourchette :

    Quand ça rentre tout seul, on chauffe les assiettes.

    Soulevant le torchon, je sors alors la tête

    Que je fais égoutter, coiffée d’une serviette

    Pour bien tenir au chaud la viande qui tremblote.

    Alors ma femme attaque la sauce ravigote :

    Pour une tête entière, donc pour dix gros mangeurs,

    Gourmands tant que gourmets, solides bambocheurs,

    Elle écrase au mortier persil et estragon,

    Cerfeuil et ciboulette, câpres et cornichons,

    Tout cela manié dans trois hectos de beurre,

    Elle s’en servira dans sa phase ultérieure.

    Elle met à réduire huit ou dix échalotes

    Dans un verre de vinaigre, au fond d’une cocotte,

    Lorsque c’est bien réduit, trois cuillers de farine

    Dans du beurre fondu (pas de la margarine)

    Puis elle mouille avec cinq verres de bouillon,

    Le jaune de cinq œufs, sale avec précaution.

    Tournant au bain-marie, elle incorpore alors

    Deux bons hectos de beurre, du demi-sel d’Armor.

    Lorsque la sauce prend certaine consistance

    Elle y met l’appareil préparé par avance

    Et manie bien le tout à la cuillère en bois.

    La sauce est enfin prête pour un repas de choix.

    C’est alors que j’apporte, avec solennité

    La tête décorée avec habileté

    Par du persil frisé, dans le nez, les oreilles.

    L’assemblée s'esbaudit devant cette merveille.

    Les manches retroussées, armé du Laguiole,

    Je découpe en public la brûlante bestiole

    Les joues souples et grasses qui fument et tressautent,

    Le dedans du palais, puis la langue et la glotte,

    Les viandes délicates, mousseuses du cou,

    Les oreilles craquantes, les muscles des bajoues,

    Enfin, le dernier bout, le bonheur des gourmets :

    La pointe du museau, avec les trous du nez.

    Nicole distribue : chacun son bout de veau,

    Moi, je remplis les verres avec du vin nouveau.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

    Ingrédients et proportions pour huit personnes :

    Une tête de veau, même sans la cervelle (depuis la vache folle les bou­chers la vendent écervelée), ça pèse autour de dix kilos et plus. Mais il reste beaucoup moins de viande mangeable !

    Pour la tête : - 1 tête sans la cervelle (dommage…), - 3 ou 4 gros oignons piqués de clous de girofle, - 2 poignées de gros sel de Camargue, - 6 feuilles de laurier, - 3 branches de persil plat, - eau à la demande (la tête doit toujours cuire entièrement immergée, au besoin mettez un poids dessus).

    Pour la sauce ravigote : - 3 branches de persil plat, - 3 branches d’estra­gon, - quelques tiges de cerfeuil, - autant de ciboulette, - 1 cuillerée à café de câpres, - 2 cornichons. Tous ces ingrédients, pilés au mortier, seront maniés dans un hecto de beurre.

    - 5 échalotes, - 1 verre de vinaigre, - 2 cuillerées de farine. - 3 verres de bouillon, - 3 jaunes d’œuf, - 2 hectos de beurre demi-sel.

    - persil pour décorer les oreilles et les trous de nez.

     

    Les vins conseillés :

    La tête de veau s’accompagne idéalement avec des vins primeurs, des vins de soif, gouleyants, joyeux et sans chichis : Tulette, Sainte-Cécile-­les-Vignes, Rochegude, Gaugeac, Saze.

    Ventoux de : Mormoiron, Caromb, Bédoin. Tricastin.

    Coteaux du Languedoc.

    Côtes de Provence.

    Et même, en cas de pénurie de Côtes-du-Rhône, Bordeaux légers et Vins de Loire.

     

     

    (1) Si tu parles comme ça, la tête de veau, on la mangera peut-être, mais l’an prochain !

    (2) oulo : grand récipient profond destiné à la cuisson des aliments, soit suspendu à la crémaillère d’une cheminée, soit posé sur un trépied.

     

    Illustration: merci à Placide