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LANTIFADAS - Page 21

  • Au bistro de la roile: L’Arc de triomphe « burquisé » par Christo.

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    - Eh, vous avez vu les mecs : le ci-devant « artiste » décédé Chisto a mis sous le voile le monument le plus altier de Paris !

    - Mais non, Victor, t’y comprend rien, c’est pas une méga burqa, c’est une œuvre d’art.

    - Ah bon… Moi je croyais que l’Art, c’était la recherche, que dis-je le culte du Beau, l’expression de l’Émotion. Dans l’empaquetage de l’Arc de Triomphe, où est l’Art, où est le Beau, où sont les Émotions ? C’est le triomphe du mercantilisme, du moche, du ridicule, de l’attrape gogos.

    La seule chose digne d’intérêt résulte dans la performance des quatre-vingt-quinze cordistes maîtres du vide qui ont installé 25 000 m² de tissu retenus par 3 000 mètres de corde. C’est une performance que l’on peut apprécier, et moi qui ai fait de la varappe, j’apprécie Loulle, mais cela na rien à voir avec l’Art. Et Christo ne mérite en rien le beau nom d’artiste puisque ses « œuvres » peuvent être réalisées malgré son absence pour cause de mort ! Il est vrai quon n’a que les artistes que l’on mérite.

    Parait que ça a coûté quatorze millions d’euros cette « œuvre d’art ».

    - Mais les médias de grands chemins nous assurent que ça ne coûte rien aux contribuables, c’est financé par des fonds privés. Pour financer leurs multiples projets, les artistes vendent leurs très nombreux travaux préparatoires, maquettes, dessins ou croquis (dont beaucoup de projets qui n’ont jamais eu lieu).

    - Peut-être Loulle. Encore heureux. Mais rappelons-nous l’histoire d’une autre « œuvre » d’un pseudo « artiste, le ci-devant Jeff Koons le bien nommé. Le bouquet de tulipes « offert » par « l’artiste » à la ville de Paris en souvenir des évènements tragiques du Bataclan. Des mauvaises langues y voient plutôt onze anus colorés montés sur tiges ! En fait de cadeau, le Koons a offert seulement le dessin. Tout est opaque dans cette affaire. Qui a décidé quoi ? Qui finance l’opération ? Qui sont les commanditaires ? Pour quels montants ? Avec quelles contreparties ? Maintenant ce bouquet de trous du cul « embellit » un jardin municipal près du Petit Palais.

    Et notre belle maire de se pâmer de ce « cadeau » : « Que cet immense artiste décide d’offrir à la Ville de Paris l’idée originale d’une œuvre monumentale, symbolisant la générosité et le partage, témoigne de l’attachement irrévocable entre notre capitale et les États-Unis ». Quelle triple buse.

    - Mais non Victor, t’as rien compris à l’œuvre. En fait, il s’agit d’un bouquet de sous-marins stylisés, les fleurs étant les hélices !

    - Ah alors, vu sous cet angle… On va en parler à tonton Le Drian qui semble n’avoir pas compris le cadeau…

    Je ne sais plus qui a dit : « l’art moderne ce sont des objets sans valeur créés par des gens sans talent et vendus par des gens sans scrupule à des gens sans culture. » mais je souscris. Ces pseudo-œuvres d'« art » ne sont que des escroqueries artistiques, morales et politiques. Leur moteur, c’est la spéculation financière, leur outil le marché de l’art manipulé par des galeristes et marchands d’art au service de milliardaires que les me (r) dias aux ordres encensent comme des bienfaiteurs assurant en fait leur promo avec des palanquées d’aides fiscales pris dans nos poches.

    Mais cet « Art » merdique du parasitisme et de la roublardise, s’il ne produit aucune richesse artistique, génère par contre beaucoup de valeur financière ! N’est-ce pas Pinault ? N’est-ce pas Arnault ?

    Le marché se fout de la qualité d’une œuvre, ce qui compte c’est sa côte et le bénéfice qu’on peut en attendre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Ainsi des merdes entourées de papier doré se vendent des fortunes, ont une valeur, mais reste cependant, au niveau de la richesse artistique des merdes !

    - Ouais Victor, mais ces milliardaires créent des fondations mettant des œuvres de grande valeur à la vue du public. C’est bon pour le peuple ça non ?

    - Ben voyons… Ah les fondations ! Tiens, Pinault a racheté les bâtiments de la Bourse de Paris, en plein centre-ville, y a mis un pognon de dingue pour en faire SA FONDATION, dans laquelle il héberge SA collection d’art contemporain qui représente près de 10 000 « œuvres » de 400 « artistes » : peintures, sculptures, vidéos, photographies et œuvres sonores. Bon. Ce n’est que de « l’art contemporain » et tu sais ce que j’en pense Loulle. Les fondations sont surtout des moyens de planquer du pognon à l’abri du fisc (merci Fabius !). Et de se donner des airs de mécène généreux, de protecteur éclairé des arts, de bienfaiteur de la culture, de soutien des artistes. D’autant plus que le pognon mis par les pleins de thunes comme Pinault ou Arnault, c’est à 60 % le nôtre puisque les fondations sont exonérées d’impôts dans cette proportion. Ça vous intéresse ? Des officines s’occupent de tout pour vous (lien).

    C’est le cas de toutes les fondations. Les pleins de thunes lancent des « artistes » bidon, spéculent sur des « œuvres » nullissimes et travaillent ainsi pour leur « gloire » avec notre fric.

    - Il n’y a pas que des œuvres nullissimes comme tu dis Victor. Tiens j’ai lu quelque part qu’en 1961, l’artiste Piero Manzoni, a chié dans 90 boîtes de conserve. Chacune, intitulée Merda d’artista hermétiquement fermée, vaut son poids en or. La valeur de certaines a depuis largement excédé le prix de l’or, atteignant 182 500 livres sterling (202 980 €) en 2015, chez Christie’s.

    Ça donne des idées ça non Victor ? Serions-nous des « artistes » contemporains qui s’ignorent ?

    - Allez, met ma tournée, artiste de mon cœur !

    art contemporain

     

    Illustrations: Chimulus et X - Droits réservés

  • Terroristes islamistes : le jour de gloire est arrivé

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    Neuf mois de procès, de commentaires, d’analyses de commentaires et de débats oiseux sur les « droits de la défense », un million de feuilles de procédures, les plumitifs et les télés du monde entier et la plus grande salle d’audience : la plus extraordinaire tribune planétaire offerte au terrorisme islamique et à l’islam ! Et, à l’occasion des vingt ans de l’attentat des « Twin towers », la reprise en boucle de la terrifiante chute des tours, symbolisant la déclaration de guerre à la civilisation.

    Sur fond de victoire des talibans en Afghanistan, les terroristes sont au balcon, exultent et font leur pub, regonflés à bloc par leur star, l’assassin Salah Abdeslam, noble serviteur d’allah qui parade, insulte, se fout de la gueule des juges et des familles des victimes de ses tueries.

    « Les terroristes, jihadistes, radicalisés sont en fait des musulmans. Il s'agit de l'Islam authentique » a-t-il soutenu devant une cour glacée Et il a raison. L'islam authentique, c'est ça n'en déplaise aux islamo-gauchistes.

    Les musulmans sont les premières victimes de cette névrose collective appelée islam. Pourquoi victimes ? Parce qu’ils n’ont pratiquement jamais choisi de vivre sous le joug de cette idéologie. Quand on naît dans une famille musulmane, on ne peut y échapper : on est formaté dans tous les gestes de la vie par des injonctions tendant toujours à la soumission (c’est le sens même du mot islam). Le façonnage du cerveau dans ce sens est total. Il s’insinue, ou plutôt il s’impose dans la manière de vivre la plus intime : comment manger, que manger et ne pas manger, comment baiser, comment pisser, comment se torcher le cul. Oui ! Tout cela est codé et doit être respecté. Ce sont les principes - pas de répit - du lavage de cerveau, utilisés par tous les totalitarismes. On doit vivre selon les préceptes du coran. Et on ne peut pas en sortir – et donc devenir apostat – sous peine de mort. Donc à part quelques dépravés débiles qui se convertissent à cette idéologie, on ne choisit pas cette névrose, on la subit. Et c’est le syndrome de Stockholm : on adhère à l’idéologie de ses bourreaux.

    Les musulmans sont donc à la fois victimes d’une idéologie mortifère et bourreaux de ceux qui n’y adhèrent pas. En l’absence de toute autorité religieuse reconnue, chargée de valider les fatwas, chaque ouléma autoproclamé peut prétendre justifier ses décrets et les légitimer par ses propres interprétations du coran ou de la tradition. Et chaque « bon » musulman se doit d’accomplir cette fatwa, généralement un appel au meurtre. Votre voisin, votre collègue de travail, votre gendre peut devenir votre bourreau si, en « bon musulman », il réalise la fatwa. C'est ce que dit Abdeslam ! C’est exactement ce dont souffrent de larges catégories de la population musulmane à travers le monde, et plus précisément en Occident. Pourtant, ces populations se sont réfugiées en Europe pour vivre la modernité et la liberté, fuyant l’autoritarisme religieux qui fait ravage dans leurs pays d’origine.

    Les musulmans sont les premières victimes de l’islam, mais les victimes totales de cette idéologie sont surtout les femmes qui ont le malheur de naître dans les contrées où elle sévit. Les musulmans sont, par force et non par choix, religieux a 98 % et dès leur enfance, à l’école religieuse, dans les mosquées comme dans leur famille, on leur enfonce dans le crâne la domination de l’homme sur la femme. « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme et quand vous voulez et œuvrez vous-mêmes à l’avance. » (Coran, 2 : 223.) Une femme, en terres d’islam, vaut la moitié d’un homme. « Allah vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles ». (Coran, 4,11).

    Voici le statut peu enviable de la femme, tel que l’a défini le dogme des musulmans :
    - Les femmes sont inférieures aux hommes, elles ont une intelligence limitée. - Les femmes, vous pouvez les battre. Vous pouvez les confiner dans leur chambre jusqu’à ce qu’elles vous obéissent. - Le témoignage d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme. - Une femme hérite de la moitié de ce qu’un homme hérite. - Les femmes doivent "ramener sur elles leurs grands voiles". - Les femmes doivent "baisser leurs regards". - Les femmes sont impures, à cause des menstrues. - L’enfer est peuplé en majorité de femmes (hadith sahih). - Un homme peut épouser quatre femmes. - La femme est un butin de guerre (sira : biographie). - Un homme peut épouser la femme de son fils adoptif. - Un prophète peut prendre 11 femelles (dans son cas, c’est le terme qui convient) ainsi qu’une esclave à son service : Maria la Copte, fille de Siméon (sira : biographie). - Un musulman peut épouser une fillette de 9 ans et donc la mutiler à vie.

    Comment peut-on avoir quelque intérêt que ce soit pour une idéologie qui nie, malmène, martyrise, assassine, esclavagise la moitié de sa population ! Pas de divorce en islam, la nana ne te plait plus ? Tu la répudies : il suffit au mâle-dominant de prononcer trois fois : « talaq, talaq, talaq (répudiation, répudiation, répudiation) ! Et le tour est joué, le "mari" peut échanger sa femelle de 40 ans contre deux de 20 ans. Elle est pas belle la vie des mâles mahométans ?

    Pour plus d’informations, faites un saut là mais bouchez-vous le nez

    https://www.islamweb.net/fr/fatawa/2930/Femmes

    https://www.islamweb.net/fr/fatwa/42360/Fellation

    http://www.islamophile.org/spip/Sourate-At-Talaq-Le-Divorce.html

    Les islamo-gauchistes et autres thuriféraires de l’islam vont pouvoir apprécier ce que devient un pays qui tombe sous le joug des plus « purs » pratiquants de cette secte : l’Afghanistan des « étudiants en religion », les gentils « talibans ». Mais que ce pays leur ouvre les bras ! Ils pourront en apprécier les délices ! On pourrait même initier un financement participatif pour leur payer le billet d’avion via Qatar airways, la compagnie aérienne de nos amis et clients, bailleurs de fonds aussi des djihadistes qui dégomment nos soldats et des mosquées et autres « centres cultu (r) els » qui pourrissent les « djeun’s » de nos banlieues. Ouais mais ils nous ont offert le Messi ! On pourrait aussi échanger ces islamogauchistes avec les femmes afghanes qui ont le mauvais goût de vouloir fuir ce régime béni d’allah. Pas les hommes. Eux, si le régime ne leur convient pas, ils n’ont qu’à résister, se battre. Pourtant, les réfugiés sont essentiellement des hommes. Curieux…

    Je viens de lire le livre écrit par une des victimes de la tuerie du Bataclan, Comment pourrais-je pardonner ? - Luc-Antoine Lenoir… Aussi glaçant qu’édifiant. Je vous en donne quelques citations :

    « Après chaque attentat, divers politiciens ou idéologues vantaient la « capacité de résilience » du pays, promettant le retour à la vie normale. Je compris peu à peu le fond de leur pensée : cette fameuse résilience n’était pas une méthode de prise en compte du danger, mais bien le paravent commode de l’inaction. Nous étions comme ces sacs de frappe utilisés pour l’entraînement à la boxe. Nous reprenions, après chaque coup, notre place initiale. Nous encaissions sans réagir. »…/…

    « Le 16 novembre, devant le parlement réuni à Versailles, le président de la République avait tenu un discours qui se voulait martial, et annoncé une nouvelle série de mesures : « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né français, […] dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité », avait-il notamment déclaré. Mesure rapidement enterrée. »…/…

    « En ce chaud mois de mai 2016, Manuel Valls lançait un « plan d’action contre la radicalisation djihadiste ». Je m’y intéressai immédiatement. Ce plan consistait à ouvrir un centre de réinsertion pour les individus à risque afin que, selon les mots utilisés, ils y effectuent « un travail sur leur personnalité » et qu’ils puissent participer à des débats sur la laïcité. Il était également prévu une ouverture au monde culturel, et un programme sur mesure de professionnalisation…./… Je n’avais aucune envie de rire sur les questions relatives au terrorisme, mais je comprenais qu’on s’esclaffe devant cette présentation. Alors que Daech constituait depuis des années une menace dans le monde entier, avait montré sa capacité à mener des actions mortifères et à faire couler le sang d’innocents, le Premier ministre français, six mois après le 13 novembre et toutes ses pertes humaines, proposait à des individus radicalisés et dangereux ayant embrassé la cause de l’islam radical, « d’effectuer un travail sur leur personnalité » et de débattre sur la laïcité. Je fus décontenancé par un tel niveau d’angélisme. »…/…

    « Leur détestation de l’Occident et de ses valeurs était trop forte et trop ancrée dans leur esprit pour que l’on puisse espérer un retournement de situation purement éducatif. Bien sûr, les repentis existaient, mais mettre en place des structures aussi coûteuses et aux critères d’évaluation forcément subjectifs me semblait peu pertinent, alors que les tenants de l’islamisme politique incitent justement leurs disciples à exercer la taqiyya, la « dissimulation », trompant l’ennemi en lui faisant croire ce qu’il souhaite. »…/…

    L’organisation État islamique avait diffusé dès septembre 2014, par la voix de son porte-parole Abou Mohammed al-Adnani, un message audio qui encourageait ce recours à tous les moyens imaginables : « Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Écrasez-lui la tête à coups de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le. »…/…

    « Les djihadistes qui sèment la terreur sur notre sol aiment la mort comme nous aimons la vie. Ils n’hésitent jamais à faire couler le sang. La pitié leur est totalement étrangère. Comment pardonner un mal si profond qu’il brise notre vie, nous prive de personnes et attaque les fondements de ce que nous sommes ? Le pardon spontané me semblait un passe-droit. Pire, à l’échelle de la société, j’avais l’impression qu’il était là encore l’habillage commode du renoncement. « Vous n’aurez pas ma haine », répétaient nombre de Français au lendemain des attentats. En disant cela, ne cède-t-on pas face au mal ? »

    N’en jetez plus. Eh ! Attention Victor. Voyons, pas d’amalgame, pas de stigmatisation !

    Illustration X - Droits réservés

  • 11 septembre : les U.S.A. instaurent le fascisme au Chili.

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    Le 11 septembre 1973 au matin, les trois armées factieuses attaquent la « Moneda, siège du gouvernement chilien régulièrement sortie des urnes. Salvator Allende, le président élu, se suicide (ou est « suicidé ») dans son palais. Ses dernières paroles radiodiffusées furent : « Continuez et sachez que s’ouvriront bientôt les grandes avenues où l’homme digne s’avancera pour construire une société meilleure.

     

    Les grands profiteurs et exploiteurs du pays, alliés à l’armée et à la police fomentèrent un coup d’état militaire sous la direction d’Augusto Pinochet, une caricature de troufion borné au nom d’opérette. S’ensuivirent la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré.

     

    Dès lors la barbarie de la soldatesque donna toute sa mesure sanglante : des dizaines de milliers de militants parqués dans le Stadio nacional, les doigts du chanteur Victor Jara sectionnés à la hache (« Et maintenant, joue de ta guitare ! »), les rumeurs de tortures et d’assassinats en masse, l’agonie de Pablo Neruda dans sa maison pillée...

     

    Le Chili s’enfonça dans une nuit sanglante de 17 ans…

     

    Derrière ce désastre, derrière cet attentat terroriste contre la démocratie, un pays : les Etats-Unis d’Amérique et un assassin qui sera couronné du prix Nobel de la paix : Henri Kissinger…

     

    Alors les tours du World Trade Center… Va fan culo !

     

     

     

    God blesse America

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Sitting Bull le guerrier, et toi Geronimo,

    Et les millions d’Indiens chassés comme animaux,

    Massacrés par le plomb, par la croix, par la gnole,

    Par les loques données chargées de variole.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil de la nation des voleurs de vos terres …

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Esclaves noirs trimant dans les champs de coton,

    Achetés, exploités et payés au bâton,

    Humiliés, niés, traités pire que bêtes

    Par des culs bénis blancs crispés sur leur gâchette.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil de tous ces Wasps qui ont forgés vos fers…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Salvador Allende, du fond de ton tombeau,

    Et vous, Chiliens, assassinés par les Rambo

    Lâchés sur vos richesses comme des chiens féroces

    Pour que vos exploiteurs puissent rouler carrosse.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil des spadassins de Henri Kissinger…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Paysans communistes nés en Indonésie.

    Vous étiez un million accusés d’hérésie,

    Massacrés pour avoir soutenus Sokarno

    Alors que les yankees préféraient Suharto.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil du dollar roi qui nourrit les gangsters…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Héroïques soldats paysans du Viet-Nam.

    Vous avez écrasé l’armée de l’Oncle Sam,

    Vous avez triomphé de cette soldatesque

    De violeurs, de tueurs et de pasteurs grotesques.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque tombent enfin les murs du Pentagone,

    Vains remparts de la vanité anglo-saxonne…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Enfants crevants de faim des faubourgs irakiens,

    Disputant la pitance aux vautours et aux chiens,

    Depuis que la « croisade » menée par l’Oncle Sam

    Massacre les civils pire qu’au temps de Saddam.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque tombent enfin les murs du Pentagone,

    Qui vous envoie missiles et bombes félonnes…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Paysans, ouvriers, écoliers yougoslaves,

    Que les bombes yankees écrasaient dans les caves,

    La défense du “ Droit ” fut un bon alibi :

    L’ordre americana règne sur la Serbie.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque tombent enfin les murs du Pentagone,

    Qui ne supporte pas de pensées autochtones.

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Civils vitrifiés par la Bombe yankee

    Rayant Hiroshima comme Nagasaki

    Non pas, comme il fut dit, pour terminer la guerre

    Mais pour tester sur vous les horreurs nucléaires.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque les feux du ciel par des mains fanatiques

    En un bouquet de mort tombent sur l’Amérique.

     

    Relève-toi ! Debout, peuple des Zuhessa !

    Libère-toi des fers, des chaînes de forçats

    Dans lesquels te maintient l’ultra capitalisme

    Par sa télé débile et son consumérisme.

    Renverse le pouvoir aveugle du dollar

    Et celui des banquiers et boursiers vicelards.

    Rafale les “ chairmen ” des multinationales

    Qui ravagent le monde par leurs actions bestiales.

    Demande-toi enfin, réflexion citoyenne,

    Pourquoi donc ton pays suscite tant de haine !

    Redevient cet ami qui nous a fait rêvé,

    Qui a laissé sa vie pour venir nous sauver.

    Tu viens du monde entier, partout tu as des frères.

    Valent-ils moins que toi ? Arrache tes œillères

    Afin que la statue prénommée Liberté

    Ne tourne plus le dos à la Fraternité.

     

     

    VictorAyoli

     

     

    Illustration: Merci au regretté Jacobazzi