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art contemporain

  • Au bistro de la roile: L’Arc de triomphe « burquisé » par Christo.

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    - Eh, vous avez vu les mecs : le ci-devant « artiste » décédé Chisto a mis sous le voile le monument le plus altier de Paris !

    - Mais non, Victor, t’y comprend rien, c’est pas une méga burqa, c’est une œuvre d’art.

    - Ah bon… Moi je croyais que l’Art, c’était la recherche, que dis-je le culte du Beau, l’expression de l’Émotion. Dans l’empaquetage de l’Arc de Triomphe, où est l’Art, où est le Beau, où sont les Émotions ? C’est le triomphe du mercantilisme, du moche, du ridicule, de l’attrape gogos.

    La seule chose digne d’intérêt résulte dans la performance des quatre-vingt-quinze cordistes maîtres du vide qui ont installé 25 000 m² de tissu retenus par 3 000 mètres de corde. C’est une performance que l’on peut apprécier, et moi qui ai fait de la varappe, j’apprécie Loulle, mais cela na rien à voir avec l’Art. Et Christo ne mérite en rien le beau nom d’artiste puisque ses « œuvres » peuvent être réalisées malgré son absence pour cause de mort ! Il est vrai quon n’a que les artistes que l’on mérite.

    Parait que ça a coûté quatorze millions d’euros cette « œuvre d’art ».

    - Mais les médias de grands chemins nous assurent que ça ne coûte rien aux contribuables, c’est financé par des fonds privés. Pour financer leurs multiples projets, les artistes vendent leurs très nombreux travaux préparatoires, maquettes, dessins ou croquis (dont beaucoup de projets qui n’ont jamais eu lieu).

    - Peut-être Loulle. Encore heureux. Mais rappelons-nous l’histoire d’une autre « œuvre » d’un pseudo « artiste, le ci-devant Jeff Koons le bien nommé. Le bouquet de tulipes « offert » par « l’artiste » à la ville de Paris en souvenir des évènements tragiques du Bataclan. Des mauvaises langues y voient plutôt onze anus colorés montés sur tiges ! En fait de cadeau, le Koons a offert seulement le dessin. Tout est opaque dans cette affaire. Qui a décidé quoi ? Qui finance l’opération ? Qui sont les commanditaires ? Pour quels montants ? Avec quelles contreparties ? Maintenant ce bouquet de trous du cul « embellit » un jardin municipal près du Petit Palais.

    Et notre belle maire de se pâmer de ce « cadeau » : « Que cet immense artiste décide d’offrir à la Ville de Paris l’idée originale d’une œuvre monumentale, symbolisant la générosité et le partage, témoigne de l’attachement irrévocable entre notre capitale et les États-Unis ». Quelle triple buse.

    - Mais non Victor, t’as rien compris à l’œuvre. En fait, il s’agit d’un bouquet de sous-marins stylisés, les fleurs étant les hélices !

    - Ah alors, vu sous cet angle… On va en parler à tonton Le Drian qui semble n’avoir pas compris le cadeau…

    Je ne sais plus qui a dit : « l’art moderne ce sont des objets sans valeur créés par des gens sans talent et vendus par des gens sans scrupule à des gens sans culture. » mais je souscris. Ces pseudo-œuvres d'« art » ne sont que des escroqueries artistiques, morales et politiques. Leur moteur, c’est la spéculation financière, leur outil le marché de l’art manipulé par des galeristes et marchands d’art au service de milliardaires que les me (r) dias aux ordres encensent comme des bienfaiteurs assurant en fait leur promo avec des palanquées d’aides fiscales pris dans nos poches.

    Mais cet « Art » merdique du parasitisme et de la roublardise, s’il ne produit aucune richesse artistique, génère par contre beaucoup de valeur financière ! N’est-ce pas Pinault ? N’est-ce pas Arnault ?

    Le marché se fout de la qualité d’une œuvre, ce qui compte c’est sa côte et le bénéfice qu’on peut en attendre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Ainsi des merdes entourées de papier doré se vendent des fortunes, ont une valeur, mais reste cependant, au niveau de la richesse artistique des merdes !

    - Ouais Victor, mais ces milliardaires créent des fondations mettant des œuvres de grande valeur à la vue du public. C’est bon pour le peuple ça non ?

    - Ben voyons… Ah les fondations ! Tiens, Pinault a racheté les bâtiments de la Bourse de Paris, en plein centre-ville, y a mis un pognon de dingue pour en faire SA FONDATION, dans laquelle il héberge SA collection d’art contemporain qui représente près de 10 000 « œuvres » de 400 « artistes » : peintures, sculptures, vidéos, photographies et œuvres sonores. Bon. Ce n’est que de « l’art contemporain » et tu sais ce que j’en pense Loulle. Les fondations sont surtout des moyens de planquer du pognon à l’abri du fisc (merci Fabius !). Et de se donner des airs de mécène généreux, de protecteur éclairé des arts, de bienfaiteur de la culture, de soutien des artistes. D’autant plus que le pognon mis par les pleins de thunes comme Pinault ou Arnault, c’est à 60 % le nôtre puisque les fondations sont exonérées d’impôts dans cette proportion. Ça vous intéresse ? Des officines s’occupent de tout pour vous (lien).

    C’est le cas de toutes les fondations. Les pleins de thunes lancent des « artistes » bidon, spéculent sur des « œuvres » nullissimes et travaillent ainsi pour leur « gloire » avec notre fric.

    - Il n’y a pas que des œuvres nullissimes comme tu dis Victor. Tiens j’ai lu quelque part qu’en 1961, l’artiste Piero Manzoni, a chié dans 90 boîtes de conserve. Chacune, intitulée Merda d’artista hermétiquement fermée, vaut son poids en or. La valeur de certaines a depuis largement excédé le prix de l’or, atteignant 182 500 livres sterling (202 980 €) en 2015, chez Christie’s.

    Ça donne des idées ça non Victor ? Serions-nous des « artistes » contemporains qui s’ignorent ?

    - Allez, met ma tournée, artiste de mon cœur !

    art contemporain

     

    Illustrations: Chimulus et X - Droits réservés

  • « L’art contemporain »: une escroquerie qui nous coûte cher !

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    Que restera-t-il des réalisations de notre siècle dans deux millénaires ? Quel est l’ouvrage d’art qui sera le Pont du Gard du 21° siècle ? Quel est le Praxitèle, le Michel-Ange de notre temps dont les œuvres sublimeront les spectateurs des musées du 40° siècle ? Quel sera le Lascaux, le Chauvet émergeant de notre temps ? Quelle sera même la trace que laissera notre civilisation dans quelques millénaires ? Rien, nada, que dalle…

    S’il est vrai que la plus grande preuve de civilisation réside dans les monuments qu’une société produit et dans leur pérennité, nos descendants n’auront pas grande opinion de nous. Nous ressemblons à des gens qui ont perdu tout désir d’inspirer les autres parce que nous n’avons rien d’inspirant.

    Lors de l’effondrement du viaduc Morandi à Gènes, les étranges lucarnes se sont fait l’écho de cette triste réalité en montrant en parallèle au pont effondré notre Pont du Gard, conçu lui aussi par les Italiens de l’époque mais qui, vingt siècles plus tard étonne et enchante toujours tous ceux qui le voient. Les réalisations de béton correspondent à notre siècle du « jetable ». Cette matière, si elle permet la réalisation de bâtiments gigantesques et parfois esthétiques, comme le viaduc de Millau, se dégrade très vite et sa pérennité n’atteint pas le siècle. Il ne restera donc rien de nos réalisations. Rien, nada, que dalle…

    Nos Praxitèle et Michel-Ange d’aujourd’hui s’appellent Christo, « l’artiste » qui emballe les monuments ou Jeff Koons, « l’artiste » qui réalise d’énormes estrons qu’il prétend vendre à la mairie de Paris (entre autres pigeons) à des prix astronomiques… Les « artistes » contemporains ont renoncé à toute ambition vers le beau, vers le vrai, vers le sublime pour se contenter de dire à leur public : « Vous voyez, je patauge dans la même merde que vous… ». Que restera-t-il de « l’art contemporain » dans deux millénaires, que dis-je, dans un siècle ? Rien, nada, que dalle…

    Le XXe siècle témoigna assurément d’une évolution des ambitions artistiques et des attentes du public. Cela se vit à la façon dont le rapport à l’art changea, le spectateur passant de l’admiration (« J’aimerais pouvoir en faire autant ! ») au dédain assumé (« Un enfant en ferait autant ! ») voire au mépris (« J’en voudrais pas, même dans mes chiottes »). L’ambition technique diminua de manière significative, puis finit par complètement disparaître. L’ambition morale suivit la même trajectoire. On pourrait en rendre Marcel Duchamp et sa sculpture Fontaine (un pissoir) responsables. Mais le fait que la sphère artistique européenne l’ait en grande partie suivi laisse penser que Duchamp, en réalité, n’avait fait qu’ouvrir une voie que d’aucuns souhaitaient depuis longtemps emprunter. Finalement, on n’a que l’Art que l’on mérite.

    Mais cet « Art » merdique du parasitisme et de la roublardise, s’il ne produit aucune richesse artistique, génère par contre beaucoup de valeur financière ! N’est-ce pas Pinault ? N’est-ce pas Arnault ?

    François Pinault, ce marchand de bois breton a fait fortune de manière pas toujours claire. Ainsi il a eu affaire à la justice pour avoir triché sur les dimensions des planches qu’il vendait ! Il connaît aussi les affres des redressements fiscaux et les douceurs des paradis fiscaux. Puis il se spécialise, comme Tapie, dans le « sauvetage »-pillage des entreprises en difficultés. On l’appelle le « dépouilleur d’épaves ». Puis il grenouille en politique d’abord dans le sillage de Giscard mais aussi Le Chevalier qui sera maire Front national de Toulon. Il continue autour de Chirac, Madelin, Aillagon. Puis Sarko et même Hollande. C’est bon pour les affaires tout çà ! Surtout avec des milliards d’argent public… (lien)

    s lors plus rien ne lui résiste. Il rachète Le Printemps, La Redoute, la FNAC, le magazine Le Point, etc. Puis il se lance dans le luxe. Avec talent et succès il faut bien le reconnaître. Il possède avec Kering – un nom bien de chez nous - les marques Gucci, Yves Saint-Laurent, Boucheron, Bottega Veneta, Alexander McQueen.

    On ne s’enrichit pas ainsi sans démêlés fiscaux. Il profite de l’achat du Point pour ne pas payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) grâce à un artifice comptable. Il a aussi utilisé des sociétés écrans situées dans un paradis fiscal des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997 !

    Le marchand de bois s’intéresse aussi à l’art ! Pourquoi pas. C’est un riche collectionneur d’art contemporain qui possède une collection estimée à 1,4 milliard de dollars. Il a pris goût à "l’art" moderne et contemporain à la fin des années 1980. Il constitue dans les années 1990 une importante collection privée d’art contemporain en France. En 1998, il réalise l’acquisition de la maison britannique de ventes aux enchères Christie’s pour 1,2 milliard d’euros (lien).

    Dès lors, Pinault fait ou défait les « artistes ». Si le proprio de Christie’s achète une « œuvre » d’un de ces charlots, sa côte monte, enrichissant d’autant celui qui a eu le nez de l’acheter. Pinault est ainsi en position de manipuler le marché de « l’art » contemporain. Et de s’en mettre plein les fouilles. Le marché se fout de la qualité d’une œuvre, ce qui compte c’est sa côte et le bénéfice qu’on peut en attendre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Ainsi des merdes entourées de papier doré se vendent des fortunes, ont une valeur, mais reste cependant, au niveau de la richesse artistique des merdes !

    Parvenu à ce niveau, il lui faut évidemment une Fondation ! C’est bon ça Coco les fondations. Ça soutient les maisons mais ça permet aussi et surtout de planquer du pognon à l’abri du fisc (merci Fabius !). Et de se donner des airs de mécène généreux, de protecteur éclairé des arts, de bienfaiteur de la culture, de soutien des artistes. D’autant plus que le pognon mis par les pleins de thunes comme Pinault ou Arnault, c’est à 60 % le nôtre puisque les fondations sont exonérées d’impôts dans cette proportion. Ça vous intéresse ? Des officines s’occupent de tout pour vous (lien). Ainsi quand un « mécène » crée un bâtiment à sa gloire (François Pinault investira la Bourse du Commerce à Paris en 2019) près des deux-tiers de la dépense viennent de l’exonération d’impôts… que l’État doit bien aller chercher ailleurs, c’est-à-dire dans nos poches ! C’est le cas de la Fondation Louis Vuitton – du compère ennemi Bernard Arnault – au bois de Boulogne. C’est le cas de toutes les fondations. Les pleins de thunes lancent des « artistes » bidons, spéculent sur des « œuvres » nullissimes et travaillent ainsi pour leur « gloire » avec notre fric.

    Ça pourrait s’appeler de l’escroquerie, non ?

     

    Sources :

    https://www.avocats-picovschi.com/fondation-d-art-un-soutien-artistique-fiscalement-avantageux_article_1003.html

    https://www.avocats-picovschi.com/fondation-d-art-un-soutien-artistique-fiscalement-avantageux_article_1003.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Pinault#cite_note-17

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/f...

     

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