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résistance - Page 25

  • Eh ! Jupiter. Si je puis me permettre un petit conseil…

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    « La dette est la dépense publique la plus stupide qui soit » Moscovici !

    Eh ben si même Mosco le dit, il faut en tenir compte et en tirer la conséquence : supprimer cette dépense si stupide !

    Alors, notre Jupiter, il va nous dire quoi ? Il est au fond du trou, donc les critiques, rien à branler.. Dès lors, s’il était franc, honnête et réellement soucieux du bien-être des Français, il profiterait des circonstances pré-révolutionnaires actuelles pour débarrasser la France du principal fardeau qui obère son développement : la dette dont le service des intérêts coûte 42 milliards par an jetés en l'air et – à la fois cause et conséquence – le déficit.

    Ceci en partant d’un constat, d’une vérité que tout le monde connait mais que (Chut ! Faut pas le dire…) l’on cache sous le tapis : la France ne remboursera JAMAIS la dette de 2000 milliards et quelques - dont un tiers revient au seul Sarkozy - qu’on prétend lui imputer ! Dette pour une large part illégitime découlant d’un mécanisme infernal - la loi scélérate de 1973 - mis en place au profit des banques par deux politicards parmi les plus nuisibles que la France républicaine aie portés, à savoir le ci-devant Pompidou, tête de pont politique des Rothschild, et son valet de l’époque, le faux nobliaux de sous-préfecture Giscard. Ben voilà ! C’est dit !

    Macron, homme cultivé qui a certainement lu Machiavel, pourrait parvenir à ces fins en deux temps.

    1 – La signature de la France restr très bonne malgré les convulsions actuelles et elle emprunte à des taux proches de zéro (0,54%!). Il fait donc emprunter par les instances gouvernementales autorisés jusqu’à 500 milliards sur les « marchés » (en fait des fonds de pensions spéculatifs étazuniens et britanniques). En appuyant ces emprunts massifs sur des études concernant de grands travaux d’infrastructures, etc., etc.

    2 – Une fois que ce pognon est engrangé, dans un grand discours grave et solennel, Manu fait publiquement son mea culpa, admet qu’il s’est trompé de politique, qu’il a trahi ses électeurs, qu’il s’est couché devant l’Europe de Merkel, qu’il s’est fourvoyé en suivant aveuglément les USA dans leur mauvais coups internationaux. Il annonce alors qu’il rétablit immédiatement le contrôle des changes aux frontières et qu’il nomme Mélenchon (ou Bayrou ou Piketti s'il n'a pas les aliboffis assez gonflés) à Matignon ! Avec une feuille de route : la suspension unilatérale immédiate du remboursement de la dette.

    Ce serait un véritable coup de tonnerre dans le landerneau des voyous de la finance ! Cris d’orfraie de Mosco, menaces de Junker, dégradation de la « note ». Rien à foutre ! Et que croyez-vous qu’il se passerait ? Les détenteurs des titres de cette dette sont à 70% des fonds de pension étazuniens ou britiches, des fonds spéculateurs planqués dans les paradis fiscaux et recyclant le fric dégueulasse des trafics d’armes, de drogues, d’êtres humains, d’organes, etc., des banques d’affaires véreuses, des fonds souverains rapaces du Golfe et de Chine. C'est ce pognon pourri qu'ils nous « prêtent », qu'ils recyclent, qu'ils blanchissent plutôt contre de la belle, bonne et honorable signature France. Avec la complicité goulue de nos banquiers.

    Que feraient donc ces « marchés » ? Ben, en bons margoulins qu’ils sont, ils braderaient ces dettes jusqu’à 20% de leur valeur (nominal et intérêts compris). Et alors là, il suffirait de prendre ces « marchés » à leur propre jeu : le gouvernement français, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et des Caisses d’épargne, rachèterait ces titres de dettes à bas prix - avec les 500 milliards empruntés récemment ! - réduisant des deux tiers cette dette ! Un emprunt obligatoire à intérêt inflation + 0,5% auprès des 2,6 millions de millionnaires français jusqu’à apurement total de la dette remet le pays à flot. Les dizaines de milliards d’euros ainsi soustraient au service de la dette seraient utilisés à investir dans de grands travaux d’énergies nouvelles, de conquête d’une «nouvelle frontière» : la transition énergétique, la mer, le développement durable, une augmentation raisonnée mais conséquente des salaires, des efforts de réindustrialisation du pays, de la construction de logements, de revitalisation des centre-ville par aide aux commerçants, etc.

    Eh ! Oh ! Victor, T'as fumé la moquette ou t'as trop appuyé sur le Tavel ? Non mais tu vois ce fils putatif de Rothschild, adoubé par Bilderberg, totalement inféodé aux Etasuniens, marionnette du patronat avoir les glaouis de faire ça ?

    Bof. On peut toujours rêver. Pourtant ce ne serait pas si utopique que ça. Les Islandais l'ont fait.

    Et peut-être que l'image obsédante de sa jolie tête au bout d'une pique pourrait dégager suffisamment les boyaux de cette tête macronienne pour la faire réfléchir ! 

     

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  • La révolte gronde. À quand des États généraux ?

    états généraux

    Paraphrasant Sieyès on pourrait dire : « Qu’est-ce que le peuple ? Tout. Que représente-t-il à présent dans l’ordre politique ? Rien. Que demande-t-il ? À y devenir quelque chose ! »

    Ce peuple invisible, ces « gens de peu », ces « sans-dents », ces gens « qui ne sont rien » (comme les qualifie avec élégance Macron), ils sont le premier parti de France (près de 57 % d’abstentionnistes aux dernières législatives). Ils votent en tournant le dos aux urnes ! Quand on ne vote plus, la démocratie est morte. Et maintenant, au lieu de déposer un bulletin, on s’exprime en occupant les ronds-points pour les plus pacifiques, en cassant du flic et en mettant le feu à Paris pour les plus violents.

    « Venez me chercher ! » qu’il a plastronné Macron, avec des provocations de blanc-bec. Eh bien ! Ils y vont, le chercher…

    Peut-on s’étonner de ce rejet quand la Macronie a marqué dès le début son territoire avec arrogance en supprimant l’ISF, en instituant la « flat tax », en étant ouvertement le gouvernement « des (plus) riches », en portant au nues les « premiers de cordées » tout en méprisant les « gens de rien », les invisibles.

    Ces invisibles se donnent de la visibilité en arborant leur désormais célèbre « gilet jaune », symbole de la révolte. De toutes les révoltes. Contre toutes les injustices, contre tous les mensonges, contre tous les enfumages, contre toutes les promesses oubliées, contre des revenus de misère. Et aussi - et peut-être surtout - contre tous les mépris dont ils sont l’objet.

    Cette France d’en bas « qui fume des clopes et carbure au gazole », c’est pourtant celle qui se lève tôt, qui travaille pour un salaire souvent indécent, qui produit dans des conditions difficiles et qui voit le produit de son labeur raboté par toutes sortes de taxes sournoises. Cette France de la misère, elle sait que les entreprises du CAC40 ont distribué 70 % des résultats du travail de leurs salariés, soit 56 milliards à leurs actionnaires. L’actionnaire, dans une entreprise, chacun sait que c’est celui qui ne fait aucune action…

    C’est cette France qui a eu la sublime naïveté de croire aux valeurs de la république, à la démocratie, au travail, aux études et qui découvre le mépris et l’injustice. Ces Français des villes et des champs, rejetés hors des centre-citées au profit des bobos ou oubliés dans leurs cambrousses purgées de leurs services publics. Méprisés, humiliés par les « zélites » qui les rejettent avec morgue dans les tiroirs faciles du « poujadisme » quand ce n’est de la « fachosphère ».

    Cette France a pris conscience de son existence et découvre sa force. La Macronie aurait grand tort de jouer le pourrissement du mouvement, de se gausser de son inorganisation. De même les partis extrêmes se mettent le doigt dans l’œil en espérant le récupérer. Et les médias principaux, les « intellos » autoproclamés qui ne voient pas plus loin que les arrondissements huppés de la capitale, feraient bien de ravaler leur fiel : « Qui tu es toi ? Qui t’a élu ? ». Parce que le sentiment d’abandon engendre la colère. Une colère puissante, lourde, partagée par des milliers de femmes et d’hommes et comprise par les trois-quarts des Français ! Avec un prétexte mal compris, lui, une taxe carbone…

    Plutôt que de casser quelques symboles du centralisme parisien, cette colère serait plus efficace si elle se tournait contre les vrais pollueurs qui sont, eux, exemptés de ces taxes « écologiques » punitives : les transports maritimes et aériens. En bloquant les ports et les aéroports. Quant à saccager, foutre le feu, vandaliser, il aurait mieux valu s’en prendre aux symboles de l’oppression ultralibérale qu’à ceux de la république. La Défense plutôt que l’Étoile…

    Et puis, les « élites » ne devraient pas oublier que l’histoire montre que les colères du peuple, des « feignants », des « Gaulois irréformables », chez nous, prennent souvent des expressions « tranchantes » !

    Il serait temps, avant qu’il ne soit trop tard, que les « zélites », tant politiques qu’économiques et intellectuelles prennent conscience de l’ampleur du mouvement, du fait que le pays est en train de se déchirer, et qu’elles acceptent de prendre leur part de l’échec résultant de leur manière de (mal) gouverner la France.

    En 1789, c’est le prix du blé qui a déclenché la révolution. En 2018, sera-ce le prix du gazole ? Dans les deux cas, le prix d’un produit indispensable à la vie du peuple a été le prétexte, puis le détonateur.

    Pour que l’explosion ne s’ensuive pas, il serait de simple bon sens de décréter un moratoire général sur l’ubuesque taxation écologique, le report de la fameuse « transition » et l’affectation des économies ainsi réalisées au pouvoir d’achat. Simplement et immédiatement. Les écolos bobos à trottinette électrique hurleront, mais « le peuple » respirera mieux, même avec quelques particules fines dans les narines.

    Puis il serait utile – s’il en est encore temps ! - de s’inspirer des anciens : ouvrir des États généraux, demander aux populations de coucher sur des cahiers de doléances tout ce qu’ils rejettent mais aussi ce qu’ils proposent. Dans chaque ville, dans chaque quartier, dans chaque village, il ne serait pas compliqué pour les collectivités locales d’organiser des comités ouverts à toutes les couches de la population : ouvriers, professeurs, paysans, fonctionnaires, flics, patrons, juges, aides-soignantes, mères de famille, chômeurs, retraités… Ce serait le lieu et le moment pour demander des comptes, pour regarder en face les difficultés, les incompréhensions, les peurs, pour exprimer les exigences, les espoirs.

    De ce bouillonnement d’idées, de cette confrontation sortiraient des idées directrices, des propositions, émergeraient des représentants plus légitimes que les auto nommés porte-parole des gilets jaunes. Cela structurerait ce mouvement et permettrait au gouvernement provisoire chargé de liquider les affaires courantes pendant les trois mois des États Généraux de corriger le tir et, à travers une Constituante, au peuple de construire une sixième république avec pour devise « Liberté, Égalité, Sorofraternité, Laïcité ».

    Faute de quoi, comme dans bien des révolutions, on verra surgir un « homme providentiel ». De Napoléon à Hitler et Staline, on sait où ils mènent.



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  • En avant première : le discours du président que l’on aimerait entendre !

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    Françaises, Français. Mes chers compatriotes.

     

    Je vous ai vus venir avec vos gilets jaunes

    Occuper les ChampsZés comme autant de cyclones,

    Dans le feu et le bruit, les cris, l’agitation

    Vous avez exigé, hurlant, ma démission.

    Vous êtes excédés, fourbus, ruinés, furax

    Parce que vous subissez un déluge de taxes.

    Je ne vous promets pas des larmes et du sang

    Mais pas non plus des jours toujours beaux et dansants

    Si vous m’avez élu, c’est comme antitoxine

    Pour barrer le pouvoir aux troupes de Marine

    Mais c’est moi qui hérite du terrible bilan

    D’un pays ravagé par les sombres ruffians

    Qui dix années durant ont saccagé la France,

    L’ont pillée, l’ont volée pour se gaver la panse.

    Leur héritage ? Ce sont des millions de chômeurs,

    Des usines parties se faire voir ailleurs,

    Des riches qui se goinfrent et des pauvres qui crèvent,

    Des banquiers qui s’empiffrent, des travailleurs en grève,

    Et partout l’ostracisme et l’insécurité

    Tristes enfants bâtards de l’inégalité.

    Alors qu’attendez-vous ? Que me faut-il vous dire ?

    Que l’on rase gratis ? Que tout va refleurir

    Quand revient le printemps ? C’est faux, vous le savez.

    On va tous en chier, on va tous en baver.

    Mais on s’en sortira si on combat ensemble

    Debout dans la tourmente, et sans que la main tremble !

    Terrasser le chômage n’est pas une utopie

    Si nous faisons enfin renaître l’industrie

    Que des patrons voyous ont délocalisé

    Pour que leurs actionnaires soient de fric arrosés.

    Pour cela nous allons rétablir des frontières

    Contre tous les produits que des pays gangsters

    Font faire à des esclaves traités comme des chiens

    Puis nous vendent en dessous de leur prix de revient.

    Relancer la recherche, revoir l’éducation,

    Redonner à chacun l’espoir en son action,

    Ressouder le pays et croire en sa nation.

    Redonner au Français plus de pouvoir de vivre

    En débarquant enfin de ce gros bateau ivre

    Qu’est un pays dont le service de la dette,

    Première dépense que le pays budgète,

    Gaspille, chaque année, à des fonds étrangers

    Quarante gros milliards qu’il faut bien allonger.

    Pour cela, citoyens, mobilisons l’épargne

    Et rachetons la dette, avec constance et hargne,

    Pour que tous ces milliards ne partent pas ailleurs

    Mais servent à relancer, et l’emploi, et le beurre.

    Mais pour ça, citoyens, que pouvons-nous tout seuls

    Sinon, c’est évident, aller au casse-gueule ?

    C’est avec plus d’Europe que nous réussirons,

    Non pas de cette Europe de corrompus poltrons

    Au service des banques, des multinationales

    Et de toutes leurs merdes ultralibérales,

    Mais d’une Europe unie au service des Hommes,

    Solidaire, puissante, respectée, autonome,

    Capable, s’il le faut, de taper sur la table,

    Et pas cette limace impuissante et minable

    Qui se couche en bavant devant tous les diktats

    Des Ricains, des Chinois, des nations scélérates

    Qui pillent son pognon, ses actifs, son savoir.

    Pour cela, citoyens, je ferais mon devoir :

    Faire face à Merkel, pas comme un simple pion

    Foutre la zizanie dans cette Commission

    De boutiquiers marrons se laissant enfiler

    Par les lobbies voraces émanant du privé.

    Debout peuple français, debout peuple éternel

    Ô peuple forgeron du droit universel

    Peuple qui abattit les tours de la Bastille,

    Peuple dont les idées de par le monde brillent,

    Qui, lorsqu’il se fâchait, brisait sous son bâton

    Le géant Robespierre et le titan Danton.

    Mes chers compatriotes, vous voulez un patron ?

    Je serais celui-là, couillu et pas poltron !

    Et si, après mon temps j’ai mal fait mon boulot

    Je poserai moi-même mon cou sur le billot !

     

    Victor Ayoli

     

    Bon. On peux toujours rêver...

     

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