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dette

  • Ma (presque) lettre au Père Noël !

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    Je viens d’entendre tonton Seux nous annoncer avec des sanglots dans la voix que la dette de la France va franchir le seuil fatidique du 100 % de son PIB, c’est-à-dire un peu moins de 2 200 milliards d’euros. Je l’ai trouvé bien mou Seux…

    La dette est voulue, les déficits sciemment entretenus dans le but de fabriquer le prétexte imparable pour détricoter les acquis sociaux, la démocratie de proximité et détruire la redistribution des richesses. En découle un effondrement des recettes fiscales et sociales, contraignant à plus d’austérité, plus de destruction des services publics et par conséquent… creuser encore et encore la dette. Et en plus culpabiliser le cochon de payant qui "vit au-dessus de ses moyens". La dette, c’est au contraire la sublimation de la pauvreté, de la tristesse et la porte ouverte aux pathologies diverses et variées dans le but de satisfaire une poignée de psychopathes avides sous le couvert d’une idéologie nauséabonde. Et il veut nous faire culpabiliser Seux ?

    La « dette » ne représente rien pour une raison bien simple : les banquiers « prêtent » de l’argent qu’ils n’ont pas. Parce qu’ils ont un ratio de prêt de 9 à 1. Ce qui veut dire qu’ils peuvent prêter 9 lorsqu’ils ont seulement 1 en caisse ! Ils se contentent de passer quelques lignes électroniques et d’encaisser les intérêts. C’est de la pure arnaque à grande échelle.

    En 2008-2009, avec un plan d’attaque établi dès la fin des années quatre-vingt-dix par Goldman Sachs, les banques ont orchestré un risque de banqueroute généralisée suite à la "crise" organisée des subprimes. En réalité, avec quelques mouvements de lobbying et en achetant quelques hauts responsables, les banksters ont amené les dirigeants occidentaux, et particulièrement le président français en la personne de Nicolas Sarkozy, à livrer l’argent public des États dans ces mêmes banques… en empruntant cet argent à qui ? Aux banques que l’État était censé renflouer ! Un truc de oufs… Et l’addition est salée. De moins de 1 300 milliards, la France est passée, suite à ce hold-up historique des banques, à près de 2 200 milliards aujourd’hui. Ceci s’appelle désormais la "crise" de la dette publique. Il faut greffer à ça les intérêts de la dette, donc de l’argent pour enrichir encore plus les banques (et les classes dirigeantes) que nous avions "sauvées". Merci Sarko !

    L’origine de cette dette provient essentiellement de l’arnaque de la loi dite Rothschild-Pompidou, avec la complicité de Giscard. Cette loi scélérate qui a interdit à l’État français de se financer directement auprès de la Banque de France en lui imposant de se financer auprès des banques privées. Celles-ci se finançant auprès de la banque centrale à très faible taux d’intérêt et… « prêtant » l’argent des contribuables à taux bien plus élevé à l’État. La différence va dans la poche de ces banksters et prend le nom de « dette publique ». Ce système inique, cette arnaque gigantesque, a été repris par l’Europe avec les accords de Maastricht. Cette dette a pour finalité d’asservir les États tout en renforçant le pouvoir des financiers et des rentiers. À noter que cette loi scélérate est concomitante (1 973) avec la création de la mafia financière dite « Trilatérale » par Rockfeller et autres banksters

    Eh ! Tonton Seux, t’es sûrement un homme cultivé, donc tu sais très bien comment la France a fait à travers les ages pour résoudre ses problèmes de « dette ». Et si tu ne t’en souviens plus, je vais t’en rappeler quelques épisodes.

    Philippe-le-Bel – celui qui a laissé une superbe tour à son nom à quelques encablures de mes pénates – n’a pas bricolé : il commence par chasser ses créanciers du royaume avant de saisir, de condamner et passer au barbecue les « banquiers de l’Occident ».

    François II lui, avait de l’imagination pour « réaménager la dette » : seul un créancier sur trois, tiré au sort, serait dédommagé !

    Sully – ouais, celui des deux mamelles de la France – qui marnait avec le roi à la tige de bronze, Henri IV, a demandé « un audit de la dette », il a ainsi pu écarter toutes les « dettes illégitimes » et relancer l’économie du pays.

    Puis arrive Colbert. Celui-là, c’était un efficace : il a fait le procès des parasites de son époque, des sangsues accrochées à la société, ses oligarques en quelque sorte. Des clans entiers d’affairistes – près de 500 – sont poursuivis, leurs biens mal acquis saisis, eux qui vivaient sur l’impôt comme des morpions. Et eux-mêmes mis en taule comme un vulgaire Ghosn, et plus si affinités.

    Louis XVI, lui a fait appel au Goldman Sachs de l’époque, le bankster Jacques Necker. Il en a perdu la tête le bon gros Louis…

    Mirabeau, un des plus flamboyants porte-parole des « gilets jaunes » de l’époque, les « sans-culottes », a proposé à l’Assemblée une solution pour réduire la dette : « Voici la liste des plus riches propriétaires français. Ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit ! Ramenez l’ordre dans les finances, la paix et la prospérité. Frappez, immolez sans pitié ces tristes victimes. » Tremblez les Arnaud, Pinault, Bettencourt, Dassault, Drahi, Wertheimer, Niel, Perrodo, Mulliez et consorts.

    Tiens voilà un bon sujet de Référendum d’initiative citoyenne a faire suite à un audit sur la dette : « La France doit-elle oui ou non annuler la fraction de la dette considérée comme illégitime par l’audit ? »

    Je ne sais pas si le malchan Seux criera « RIC RIC RIC Hourra ! »


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  • Eh ! Jupiter. Si je puis me permettre un petit conseil…

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    « La dette est la dépense publique la plus stupide qui soit » Moscovici !

    Eh ben si même Mosco le dit, il faut en tenir compte et en tirer la conséquence : supprimer cette dépense si stupide !

    Alors, notre Jupiter, il va nous dire quoi ? Il est au fond du trou, donc les critiques, rien à branler.. Dès lors, s’il était franc, honnête et réellement soucieux du bien-être des Français, il profiterait des circonstances pré-révolutionnaires actuelles pour débarrasser la France du principal fardeau qui obère son développement : la dette dont le service des intérêts coûte 42 milliards par an jetés en l'air et – à la fois cause et conséquence – le déficit.

    Ceci en partant d’un constat, d’une vérité que tout le monde connait mais que (Chut ! Faut pas le dire…) l’on cache sous le tapis : la France ne remboursera JAMAIS la dette de 2000 milliards et quelques - dont un tiers revient au seul Sarkozy - qu’on prétend lui imputer ! Dette pour une large part illégitime découlant d’un mécanisme infernal - la loi scélérate de 1973 - mis en place au profit des banques par deux politicards parmi les plus nuisibles que la France républicaine aie portés, à savoir le ci-devant Pompidou, tête de pont politique des Rothschild, et son valet de l’époque, le faux nobliaux de sous-préfecture Giscard. Ben voilà ! C’est dit !

    Macron, homme cultivé qui a certainement lu Machiavel, pourrait parvenir à ces fins en deux temps.

    1 – La signature de la France restr très bonne malgré les convulsions actuelles et elle emprunte à des taux proches de zéro (0,54%!). Il fait donc emprunter par les instances gouvernementales autorisés jusqu’à 500 milliards sur les « marchés » (en fait des fonds de pensions spéculatifs étazuniens et britanniques). En appuyant ces emprunts massifs sur des études concernant de grands travaux d’infrastructures, etc., etc.

    2 – Une fois que ce pognon est engrangé, dans un grand discours grave et solennel, Manu fait publiquement son mea culpa, admet qu’il s’est trompé de politique, qu’il a trahi ses électeurs, qu’il s’est couché devant l’Europe de Merkel, qu’il s’est fourvoyé en suivant aveuglément les USA dans leur mauvais coups internationaux. Il annonce alors qu’il rétablit immédiatement le contrôle des changes aux frontières et qu’il nomme Mélenchon (ou Bayrou ou Piketti s'il n'a pas les aliboffis assez gonflés) à Matignon ! Avec une feuille de route : la suspension unilatérale immédiate du remboursement de la dette.

    Ce serait un véritable coup de tonnerre dans le landerneau des voyous de la finance ! Cris d’orfraie de Mosco, menaces de Junker, dégradation de la « note ». Rien à foutre ! Et que croyez-vous qu’il se passerait ? Les détenteurs des titres de cette dette sont à 70% des fonds de pension étazuniens ou britiches, des fonds spéculateurs planqués dans les paradis fiscaux et recyclant le fric dégueulasse des trafics d’armes, de drogues, d’êtres humains, d’organes, etc., des banques d’affaires véreuses, des fonds souverains rapaces du Golfe et de Chine. C'est ce pognon pourri qu'ils nous « prêtent », qu'ils recyclent, qu'ils blanchissent plutôt contre de la belle, bonne et honorable signature France. Avec la complicité goulue de nos banquiers.

    Que feraient donc ces « marchés » ? Ben, en bons margoulins qu’ils sont, ils braderaient ces dettes jusqu’à 20% de leur valeur (nominal et intérêts compris). Et alors là, il suffirait de prendre ces « marchés » à leur propre jeu : le gouvernement français, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et des Caisses d’épargne, rachèterait ces titres de dettes à bas prix - avec les 500 milliards empruntés récemment ! - réduisant des deux tiers cette dette ! Un emprunt obligatoire à intérêt inflation + 0,5% auprès des 2,6 millions de millionnaires français jusqu’à apurement total de la dette remet le pays à flot. Les dizaines de milliards d’euros ainsi soustraient au service de la dette seraient utilisés à investir dans de grands travaux d’énergies nouvelles, de conquête d’une «nouvelle frontière» : la transition énergétique, la mer, le développement durable, une augmentation raisonnée mais conséquente des salaires, des efforts de réindustrialisation du pays, de la construction de logements, de revitalisation des centre-ville par aide aux commerçants, etc.

    Eh ! Oh ! Victor, T'as fumé la moquette ou t'as trop appuyé sur le Tavel ? Non mais tu vois ce fils putatif de Rothschild, adoubé par Bilderberg, totalement inféodé aux Etasuniens, marionnette du patronat avoir les glaouis de faire ça ?

    Bof. On peut toujours rêver. Pourtant ce ne serait pas si utopique que ça. Les Islandais l'ont fait.

    Et peut-être que l'image obsédante de sa jolie tête au bout d'une pique pourrait dégager suffisamment les boyaux de cette tête macronienne pour la faire réfléchir ! 

     

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