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politique - Page 25

  • Au bistro de la Toile : l’art de plumer l’oie sans la faire gueuler !

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    - Oh ! Fatche, Loulle, regarde qui arrive dans ton rade : Alain, un authentique Gilet Jaune ! Vé, s’il est beau ! On dirait un canari. Le soleil des ronds-points !

    - Arrête ton char, mésorguier de mes deux. Et toi, maître mastroquet, sers-nous à boire. Et du Jaune, évidemment ! C’est la Révolution qui offre.

    - Merci, Alain. On est fier d’avoir parmi nous un résistant, un redoutable retraité, un sans-culotte moderne !

    - Tu veux dire un sans-dent Victor. Mais pour boire, pas besoin de ratiches !

    - Attends Alain, tu roumègues mais tu fais pourtant partie de cette classe de « privilégiés » : les vieux. Parce que depuis la fin de la guerre, bien des gouvernements ont institué des taxes « provisoires » pour faciliter la vie de nos glorieux anciens !

    Tè, en 1956, c’est le dénommé Ramadier, ministre de l’indéracinable Guy Mollet qui a créé la vignette automobile : un petit autocollant hexagonal puis rond à coller sur le pare-brise de ta bagnole. Elle coûtait un bras cette fameuse vignette, en fonction du nombre de canassons de ta caisse. Sa finalité était de « garantir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de plus de 65 ans » à travers un « Fonds national de solidarité ».

    - C’était du provisoire Victor, qu’il avait dit Ramadier. Un provisoire qui a duré jusqu’à l’an 2000 où elle a été supprimée par Laurent Fabius. Quant aux vieux, ils n’en ont pas vu longtemps la couleur puisque son montant, avec l’amer Michel (Debré) est vite parti dans le gouffre du budget général.

    - Les vieux, la famille, les chômeurs. Nos gouvernants ont beaucoup d’imagination pour leur venir en aide. Ainsi, en 1991, Michel Rocard a inventé la « géniale » CSG. Oh ! Pas beaucoup, indolore, 1,1 % seulement. Elle venait, elle aussi, financer le fameux « Fonds de solidarité vieillesse » et ne devait durer que cinq ans. En renfort de la Vignette bien sûr. Veinards de vieux !

    -… teng ! Ils récupèrent un « pognon de dingue » ces vétustes !

    - Mouais… Cette CSG n’a pas été supprimée après les cinq ans et est maintenant à 9,2 % sur les revenus d’activités, 9,9 % sur les revenus du patrimoine, et 8,6 % pour le revenu des jeux. Une paille ! Elle rapporte plus que l’impôt sur le revenu. Et Macron en avait encore augmenté le taux pour les retraités ! Il a été obligé de reculer, grâce à nous les mecs ! Nous, les Gilets jaunes.

    - Bravo Alain ! On est fier de toi. Tè, je mets ma tournée, et du Jaune !

    - Ce n’est pas tout. En 1996, Juppé, droit dans ses bottes, instaure par ordonnance une petite sœur de la CSG, la CRDS pour « contribution pour le remboursement de la dette sociale ». La finalité : boucher le trou de la Sécu.

    - C’est donc encore en partie pour ces veinards de vieux !

    - Cette taxe devait cesser en 2009… On connaît la suite. Mais ce n’est pas tout. Voilà qu’arrive Raffarin ! Encore un imaginatif celui-là. Dans une superbe « raffarinade », en 2004, il a inventé « la journée de solidarité » destinée à financer « l’autonomie des personnes âgées ». C’est un foutoir pas possible, mais qui pique encore de l’artiche « pour les vieux ».

    - Oh ! Alain, pas étonnant que tu sois si généreux. Qu’est-ce qu’ils encaissent ces « privilégiés » de retraités !

    - Ouais, mais nous aussi, on casque… pour les vieux ! On paie depuis 2013 la CASA, la « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur nos pensions ! Ils font payer les vieux pour aider les vieux. Ubu, sors de ce corps ! Et puis, glaçon dans le pastaga, Jean-Marc Ayrault, en 2013, a pensé que nous étions vraiment trop riches et a gelé les retraites complémentaires. Et comme décidément il est de notoriété publique que les vieux roulent sur l’or, voilà Jupiter qui nous taxe par sa CSG de merde à 6,6 % de ce qu’on touche. Et en rajoute une louche de 1,7 %, portant donc notre taux de racket à 8,3 %.

    - Ouais mais cette rallonge, il vient de l’annuler.

    - Ce qui n’annule pas cette taxe mais la ramène à 6,6 %.

    - Oh ! Tout de même, Micmacron revalorise vos pensions de 0,3 % !

    - Ben voyons. Comme il n’indexe plus les retraites sur l’inflation, et que celle-ci, cette année est prévue à 1,6 %, il nous emplâtre chaque année 1,3 %. En dix ans, ça fait 13 % de perte de pouvoir d’achat. Achat ? Acheter quoi ? Pouvoir de survivre plutôt.

    - Loulle, je crois que nous devons faire acte de solidarité envers Alain qui lutte aussi pour nous. On pourrait lui ouvrir une ligne de trois Jaune avant chaque repas, et jusqu’à la fin de la crise.

    - Adjugé ! Allez, à la nôtre.

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus

     

     

  • Mais qu'est-ce qu'ils veulent ces manants ? Ben, ça, ci-devant président Macron !

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    "Nous rentrerons chez nous quand ces mesures seront appliquées

    1. Nous voulons de la démocratie directe à tous les niveaux. Nous voulons un gouvernement d’union nationale avec une régence d’exception pour éviter que les partis politiques, qui sont disqualifiés, n’instrumentalisent notre détresse et notre colère.

    2. Nous voulons une baisse de 20% de toutes les taxes et les charges touchant la classe moyenne, les travailleurs pauvres et les entrepreneurs. Baisser ces taxes, c’est monter nos salaires. Nous voulons une action immédiate pour taxer ce qui vaut la peine d’être taxé : les GAFA et les transactions financières.

    3. Nous voulons que la France arrête de vivre au-dessus de ses moyens et arrête d’accueillir la misère du monde parce qu’elle e
    st déjà dans la misère avec ses millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Nous voulons une immigration choisie, qui ne nous détruise pas culturellement. Nous demandons ainsi un retrait du pacte de l’immigration de l’ONU.

    4. Nous voulons une relocalisation de toutes les décisions dans les régions, les villes et les communes. L’Etat et ses fonctionnaires à Paris ne sont pas qualifiés pour décider de l’avenir de nos communes.

    5. Nous voulons une sortie de la PAC qui corrompt nos agriculteurs en n’allouant ses aides qu’aux productivistes et aux empoisonneurs répandant le cancer en France. Nos impôts ne doivent en aucun cas servir à financer Bayer-Monsanto.

    6. Nous voulons la création de barrières commerciales pour empêcher l’Allemagne de nous vendre des produits fabriqués en Roumanie, sous le label "Deutsche Qualität" et d’ainsi détruire nos emplois.

    7. Nous voulons le retrait de toutes les aides à la presse pour une vraie séparation des pouvoirs médiatiques et politiques.

    8. Nous voulons une action immédiate pour arrêter l’intégration dans l’Europe car elle ne se construit que sur la ruine des petites gens."

     

    Voilà un programme simple, compréhensible, direct. Si tu veux rétablir la paix, ci-devant Président, voilà ce sur quoi tu dois parler ce soir. Sinon, tout ne sera que blabla, enfumage et...

     

    Photo X - Droits réservés.

  • Eh ! Jupiter. Si je puis me permettre un petit conseil…

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    « La dette est la dépense publique la plus stupide qui soit » Moscovici !

    Eh ben si même Mosco le dit, il faut en tenir compte et en tirer la conséquence : supprimer cette dépense si stupide !

    Alors, notre Jupiter, il va nous dire quoi ? Il est au fond du trou, donc les critiques, rien à branler.. Dès lors, s’il était franc, honnête et réellement soucieux du bien-être des Français, il profiterait des circonstances pré-révolutionnaires actuelles pour débarrasser la France du principal fardeau qui obère son développement : la dette dont le service des intérêts coûte 42 milliards par an jetés en l'air et – à la fois cause et conséquence – le déficit.

    Ceci en partant d’un constat, d’une vérité que tout le monde connait mais que (Chut ! Faut pas le dire…) l’on cache sous le tapis : la France ne remboursera JAMAIS la dette de 2000 milliards et quelques - dont un tiers revient au seul Sarkozy - qu’on prétend lui imputer ! Dette pour une large part illégitime découlant d’un mécanisme infernal - la loi scélérate de 1973 - mis en place au profit des banques par deux politicards parmi les plus nuisibles que la France républicaine aie portés, à savoir le ci-devant Pompidou, tête de pont politique des Rothschild, et son valet de l’époque, le faux nobliaux de sous-préfecture Giscard. Ben voilà ! C’est dit !

    Macron, homme cultivé qui a certainement lu Machiavel, pourrait parvenir à ces fins en deux temps.

    1 – La signature de la France restr très bonne malgré les convulsions actuelles et elle emprunte à des taux proches de zéro (0,54%!). Il fait donc emprunter par les instances gouvernementales autorisés jusqu’à 500 milliards sur les « marchés » (en fait des fonds de pensions spéculatifs étazuniens et britanniques). En appuyant ces emprunts massifs sur des études concernant de grands travaux d’infrastructures, etc., etc.

    2 – Une fois que ce pognon est engrangé, dans un grand discours grave et solennel, Manu fait publiquement son mea culpa, admet qu’il s’est trompé de politique, qu’il a trahi ses électeurs, qu’il s’est couché devant l’Europe de Merkel, qu’il s’est fourvoyé en suivant aveuglément les USA dans leur mauvais coups internationaux. Il annonce alors qu’il rétablit immédiatement le contrôle des changes aux frontières et qu’il nomme Mélenchon (ou Bayrou ou Piketti s'il n'a pas les aliboffis assez gonflés) à Matignon ! Avec une feuille de route : la suspension unilatérale immédiate du remboursement de la dette.

    Ce serait un véritable coup de tonnerre dans le landerneau des voyous de la finance ! Cris d’orfraie de Mosco, menaces de Junker, dégradation de la « note ». Rien à foutre ! Et que croyez-vous qu’il se passerait ? Les détenteurs des titres de cette dette sont à 70% des fonds de pension étazuniens ou britiches, des fonds spéculateurs planqués dans les paradis fiscaux et recyclant le fric dégueulasse des trafics d’armes, de drogues, d’êtres humains, d’organes, etc., des banques d’affaires véreuses, des fonds souverains rapaces du Golfe et de Chine. C'est ce pognon pourri qu'ils nous « prêtent », qu'ils recyclent, qu'ils blanchissent plutôt contre de la belle, bonne et honorable signature France. Avec la complicité goulue de nos banquiers.

    Que feraient donc ces « marchés » ? Ben, en bons margoulins qu’ils sont, ils braderaient ces dettes jusqu’à 20% de leur valeur (nominal et intérêts compris). Et alors là, il suffirait de prendre ces « marchés » à leur propre jeu : le gouvernement français, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et des Caisses d’épargne, rachèterait ces titres de dettes à bas prix - avec les 500 milliards empruntés récemment ! - réduisant des deux tiers cette dette ! Un emprunt obligatoire à intérêt inflation + 0,5% auprès des 2,6 millions de millionnaires français jusqu’à apurement total de la dette remet le pays à flot. Les dizaines de milliards d’euros ainsi soustraient au service de la dette seraient utilisés à investir dans de grands travaux d’énergies nouvelles, de conquête d’une «nouvelle frontière» : la transition énergétique, la mer, le développement durable, une augmentation raisonnée mais conséquente des salaires, des efforts de réindustrialisation du pays, de la construction de logements, de revitalisation des centre-ville par aide aux commerçants, etc.

    Eh ! Oh ! Victor, T'as fumé la moquette ou t'as trop appuyé sur le Tavel ? Non mais tu vois ce fils putatif de Rothschild, adoubé par Bilderberg, totalement inféodé aux Etasuniens, marionnette du patronat avoir les glaouis de faire ça ?

    Bof. On peut toujours rêver. Pourtant ce ne serait pas si utopique que ça. Les Islandais l'ont fait.

    Et peut-être que l'image obsédante de sa jolie tête au bout d'une pique pourrait dégager suffisamment les boyaux de cette tête macronienne pour la faire réfléchir ! 

     

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