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politique - Page 28

  • Transition énergétique ou retour du nucléaire ? « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait… »

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    Si Nicolas Hulot a claqué la porte, ce n’est pas à cause des chasseurs, ni même du glyphosate. C’est bien pire et c’est soigneusement planqué sous les enfumages genre Benalla, Aquarius, cambriolage légal chez Mélenchon. Il s’agit de la relance massive du nucléaire ! Une décision d’une extrême gravité qui sera, comme d’habitude, prise sans consultation de la population.

    Fin octobre ou début novembre le gouvernement doit révéler sa feuille de route énergétique, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), jusqu’en 2028. Avec consultation du peuple, ou au moins de ses représentants ? Allons, allons, soyons sérieux ! Non, mercredi 24 octobre, Micmacron réunira à l’Élysée une trentaine d’entreprises et organismes de recherche. Le chef de l’État a notamment convié Patrick Pouyanné (Total), Jean-Bernard Lévy (EDF), Isabelle Kocher (Engie), Philippe Varin (Orano, ex-Areva), Xavier Huillard (Vinci) ou encore Martin Bouygues (Bouygues). Ces gens vont débattre de NOTRE avenir. Et cet avenir sera sous la menace apocalyptique de l’industrie nucléaire. Sur la table, ce sera six EPR supplémentaires ou – encore pire ! - la relance de la filière surgénérateur (Phénix, Superphénix).

    Nicolas Hulot et Bruno Lemaire ont commandé un rapport sur le nucléaire. Les deux spécialistes chargés de ce rapport sont Yannick d’Escatha, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique, et désormais conseiller du PDG d’EDF et Laurent Collet-Billon, chef de la direction générale de l’Armement de 2008 à 2017. Bonjour l’indépendance et l’honnêteté dans les choix ! On hallucine ? C’est pourtant vrai.

    Ce coup de force sera enrobé de sauce « écolo ». Nos gouvernants vont brasser du vent à faire tourner toutes les éoliennes et arguer de la COP 21, des accords de Paris, de la lutte contre le changement climatique et patin coufin… Pour ce faire Macron et Philippe vont faire état d’un rapport du GIEC.

    Le Groupement international d’experts sur le climat (le GIEC est une émanation de l’Organisation des Nations unies, « le machin » comme disait De Gaulle) confirme dans son nouveau rapport du 6 octobre 2018 que le nucléaire fait partie de la solution pour limiter le réchauffement climatique. Il l’avait déjà écrit dans son précédent rapport présenté le 27 septembre 2014. Les rapports du GIEC, toujours anxiogènes, devraient-ils être écoutés comme parole d’évangile (ou de coran ou d’upanishad, etc.) ? On peut ne pas être totalement convaincus… lien.

    Le rapport sur le nucléaire qui a fait fuir Hulot estime donc que six centrales nucléaires EPR comme à Flamanville (Manche) devraient être construites. L’intérêt, disent-ils, serait de maintenir le savoir-faire de la troisième industrie française, qui emploie 200 000 salariés, ainsi que de remporter de nouveaux marchés. Un chantier comme celui de Flamanville a déjà englouti 10,9 milliards d’euros, en plus d’avoir cumulé des déboires techniques et je ne sais plus combien d’années de retard.

    « Même si la mise en œuvre de ses recommandations n’était que partielle, elle (les préconisations de ce rapport – NDMoi) signerait l’arrêt de mort de la transition énergétique, détournant des sommes colossales des alternatives énergétiques et imposant la perpétuation du risque nucléaire », a de son côté déclaré Sortir du nucléaire, rappelant l’appel signé par dix ONG environnementales "à changer de cap". Philip, lobbyiste d’Areva en meurt de rire !

    Donc, les « spécialistes » choisis par le gouvernement Yannick d’Escatha (nucléocrate) et Laurent Collet-Billon (fabricant d’armes nucléaires) préconisent la relance de la filière nucléaire avec des EPR. Mais ces réacteurs sont basés sur des techniques dépassées. Derrière, d’autres nucléocrates voient plus loin : la relance de la filière des surgénérateurs à travers le projet Astrid.

    Astrid, c’est joli comme nom, frais, pimpant, sexy, aguichant. Mouais… Astrid, c’est un phénix : « Phénix ». Le voilà prêt à renaître de ses cendres celui-là. Le pionnier des réacteurs au plutonium, en fonctionnement à Marcoule depuis 1973, a été définitivement arrêté en mars 2009. Phénix, c’était le prototype des surgénérateurs, le rêve de toutes les têtes d’œufs de l’industrie nucléaire : la bête produit plus de combustible qu’il n’en consomme, et fait de l’électricité ! Formidable non ? Mouais… Après l’enthousiasme des débuts, les surgénérateurs ont connu l’échec. Le bide de Superphénix est encore dans les mémoires. Mais ils pourraient connaître un retour en grâce. Grâce à… Astrid !

    Astrid, c’est Superphénix qui change de nom, d’aspect probablement mais avec une base technique identique… Un sérieux inconvénient de cette filière provient du sodium, métal liquide qui s’enflamme spontanément au contact de l’air et de l’eau. On ne sait pas, à l’heure actuelle, éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilos de sodium ! (A titre indicatif, il y en a 6 000 tonnes dans Super-Phénix). Mais ce sont des bricoles à côté du fait que les surgénérateurs fabriquent du plutonium, l’horreur intégrale.

    Dans les « Phénix », « Superphénix » ou « Astrid », le plutonium (Pu) est « l’allumette » nécessaire à l’allumage de la réaction nucléaire des surgénérateurs qui fabriquent ensuite leur propre plutonium à partir de l’uranium. On peut aussi démarrer des surgénérateurs avec de l’uranium très enrichi en uranium dit « 235 » (U235) qui est le seul élément fissile encore disponible naturellement sur terre. Mais il ne représente que 0,7 % de l’uranium naturel et ne se fabrique pas. Au contraire, le plutonium est produit dans les réacteurs nucléaires classiques, et il se « régénère » avec les 99,3 % de l’uranium restant (uranium 238). Les ressources sont donc énormes se gargarisent les nucléocrates. Ben voyons.

    Pour donner un peu de « pep » à la chose, à la différence des centrales nucléaires « conventionnelles », et à l’inverse de tout ce qui est déclaré par la propagande officielle, les surgénérateurs peuvent, par accident, faire explosion à la façon d’une bombe atomique. En effet, ils peuvent être le siège d’une réaction en chaîne dite « sur critique prompte en neutrons rapides », particularité que seule la bombe atomique possède également. La variété d’explosion atomique dont un surgénérateur peut être le siège porte le nom rassurant d '« excursion nucléaire ». Quels poètes ces nucléocrates ! La bombe Fat Man larguée sur Nagasaki par les États-Unis le 9 août 1945 utilisait une charge de 6,4 kg d’alliage plutonium-gallium. Mais il est en théorie possible de réduire la masse de plutonium nécessaire dans une arme nucléaire pour atteindre la criticité à moins de 4 kg moyennant une conception suffisamment élaborée. (Plutonium Wikipédia)

    Ce plutonium est produit par l’usine de la Hague, mise en service en 1966 dans le but de fournir le plutonium nécessaire à la Bombe. Elle a la capacité de traiter 1 700 tonnes de "combustible usé" par an. Elle tourne actuellement autour de mille tonnes annuelles. Dans cette masse on pourra récupérer 1 % de plutonium, soit 10 tonnes annuelles. De quoi constituer la charge d'environ 1500 bombes atomiques. Chaque année ! Sympa, non ?

    Bon, n'en jetons plus… Mais comment se fait-il que l’industrie nucléaire puisse se faire attribuer, sans que jamais l’avis de la population ne soit sollicité, des budgets toujours plus importants, en échange de belles promesses ? Et puisse laisser planer sur la France – et l'Europe – des risques apocalyptiques ? Elle est où la démocratie ? Dans la main des lobbies...

    Décidément, comme disait Michel Audiart : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît… »

     

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  • Embastiller le « malotru » Mélenchon ? Rira bien qui rira le dernier…

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    « Je fais confiance à la justice de mon pays ». On entend cette antienne proférée, la main sur le cœur, par chaque personnage politique ayant maille à partir avec la justice. Mais pas par Mélenchon ! A-t-il tort de ruer dans les brancards ? Pas sûr. Pas sûr du tout, même.

    Pour faire « confiance à la justice de son pays », surtout lorsqu’on est un responsable politique, il est une condition sine qua non : que cette justice soit totalement indépendante des autres pouvoirs et en particulier du pouvoir exécutif. Est-ce le cas en France ? La réponse est NON.

    Pourquoi ? Parce qu’à côté des juges d’instructions, il y a les procureurs de la république, disposant de pouvoirs exorbitants.

    Le juge d’instruction œuvre dans un cadre bien précis et ses éventuelles dérives peuvent être corrigés (collégialité, recours devant la chambre de l’instruction). Mais dans une « enquête préliminaire », un procureur dispose de tous les droits et n’a de comptes à rendre à personne. Les personnes entendues comme témoins n’ont pas droit à l’assistance d’un avocat. Avocats qui n’ont d’ailleurs pas accès au dossier.

    Or ces procureurs, eux, sont institutionnellement sous la tutelle du ou de la « Garde des sceaux », c’est-à-dire le ou la ministre de la justice. Et un ou une ministre obéit au gouvernement auquel il ou elle appartient. Dès lors à qui voudra -t-on faire croire que les informations recueillies par le procureur ne remonteront pas directement aux patrons de l’exécutif ?

    Macron assume d’ailleurs pleinement cette sujétion de l’institution judiciaire au pouvoir exécutif en écartant toute possibilité d’indépendance du parquet. Lors de l’audience solennelle de rentrée de la Cour de Cassation, le 15 janvier, le chef de l’État s’est prononcé en faveur du maintien d’une « chaîne hiérarchique » entre les magistrats du parquet et le ministre de la Justice. « Le parquet à la française se doit d’être rattaché à la garde des Sceaux. »

    Ainsi, contrairement à ce que rabâchent le Premier ministre et sa ministre de la justice, la justice n’est pas indépendante et lorsque Mélenchon crie à une basse manœuvre politicarde pour déstabiliser le principal opposant du pouvoir, il est difficile de ne pas accorder quelques crédits à ses propos !

    L’inévitable politisation du parquet et la tutelle de l’exécutif donnent ainsi des arguments à La France insoumise. Ainsi Mélenchon a raison lorsqu’il s’étrangle d’une saine colère du fait que toutes les informations, même les plus secrètes, concernant son parti mais encore sa personne et celle de ses principaux collaborateurs sont à la disposition du pouvoir. Car même si le procureur décidait de s’affranchir de cette tutelle, les procédures demeurent. Et la plus importante d’entre elles, les remontées d’informations au cabinet du ministère de la justice (donc au gouvernement), sont systématiques pour tout dossier sensible.

    Et puis il y a la manière. Irruption de plusieurs policiers, l’arme à la main, avant le lever du jour, au domicile d’un élu de la République mais aussi, à la même heure, une douzaine de perquisitions, à des domiciles privés et à des sièges de partis, et conduites le même jour. Une opération à grande échelle, qui a mobilisé des dizaines de policiers. Comme contre le terrorisme ! Voilà qui rappelle les manières « brésiliennes » de se débarrasser de Lula, en passe de retrouver le pouvoir confisqué par une collusion de politicards corrompus et de juges véreux. On a les comparaisons que l’on mérite…

    Ca n’a pas été aussi efficace lorsqu’il a s’agit de perquisitionner chez Monsieur Lahcene Benahlia vrai nom de Alexandre Benalla… Le Monsieur n’étant pas là le matin de la perquise, « on » n’a pas forcé la porte, « on » a téléphoné puis « on » est venu gentiment le lendemain… Laissant à l’intéressé le temps de « faire le nettoyage » !

    Ça n’a pas été aussi pointilleux « par exemple, pour la campagne d' Emmanuel Macron, la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques) a considéré que la réduction de 39 000 € de la location de la Maison de la Mutualité le 12 juillet 2016 était suffisamment justifié : le directeur général de la Maison de la Mutualité avait déclaré q’'il était habituel de consentir des rabais pour des événements en période de faible activité, entre la mi-juillet et la fin août. Cela expliquerait que l’investiture de Benoît Hamon et le meeting de François Fillon à la Mutualité qui se sont déroulés en janvier et février et 2017 et non dans une période de faible activité’'aient pas bénéficié des mêmes remises.’'agissant de la location de théâtres, la CNCCFP a considéré que les prix révélés par la presse en juin dernier étaient ceux pratiqués avec des entreprises privées et non celui demandé pour des événements organisés par des associations à but non lucratif comme les partis politiques. » lien

    Des ristournes pouvant aller jusqu’à -75 % sur la location des salles de meeting qui n’ont pas empêché la Commission des comptes de campagne (CNCCFP) de déclarer ces remises « normales et régulières ». Ben voyons !

    La campagne d'Emmanuel Macron fait aussi l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Lyon. Elle vise la situation de Jean-Marie Girier, qui exerçait au cours de l’année 2016 les fonctions de chef de cabinet de M. Collomb, président de la métropole de Lyon, alors qu'il aurait été en réalité en charge à temps plein de la campagne.,L'enquête concerne aussi la mise à disposition gratuite le 2 juin 2016 des grands salons de l’Hôtel de Ville de Lyon accompagnée de diverses prestations au bénéfice de M. Macron. Elle concerne enfin la facturation à la métropole de Lyon de la soirée du 7 septembre 2016 organisée sur la péniche "la Plate-forme" à Lyon le 7 septembre 2016.

    On attend donc avec impatience une perquisition à 7 heures du matin au domicile de M. Macron (s’il est protégé par son immunité, je ne pense pas que son domicile le soit) avec une dizaine de policiers en gilet pare-balles et armes à la main !

    Corbière a-t-il tort lorsqu'il parle de « deux poids, deux mesures » ?

    Et Ruffin tape juste lorsqu'il déclare, avec le parler vrai qui le caractérise : « Il y a un homme qui a profité du ministère de l’Économie, et son ancien collègue du budget Christian Eckert en témoigne, pour lancer sa campagne présidentielle sur les deniers publics. Il y a un homme qui s’est entouré de ministres, de collaborateurs, gavés de stock-options, d’affairistes de l’immobilier, de champions du conflit d’intérêts. Il y a un homme qui, retour sur investissement, fait des lois sur mesure pour ses amis financiers, du secret des affaires à la vente des aéroports en passant par la suppression de l’ISF, par la flat tax, par le CICE renforcé etc. »

    Cet homme, mission accomplie, pourra à la fin de son (espérons unique) mandat, retourner chez Rothschild ou au Medef…

    Une anagramme de Macron est Monarc. Il faudra que sa prof lui rappelle qu'en France, les monarques, il arrive qu'on les coupe en deux…

    Les me(r)dias - propriétés des milliardaires - se gargarisent des déboires de J.L.Mélenchon. Pendant ce temps les adhésions affluent. Rira bien qui rira le dernier...


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  • Gouvernement Philippe 2 : ça pédale grave dans le yaourt, et pas que…

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    Décidément, ils ne se camouflent même plus : « ils » placent sans mollir au gouvernement des envoyés des lobbies des multinationales parmi les plus polluantes. Pas étonnant que tonton Hulot ai foutu le camp…

    Il faut dire que le Premier ministre Édouard Philippe est lui-même un lobbyiste de l’industrie nucléaire. L’énarque a été embauché en 2007 par le groupe Areva en tant que directeur des affaires publiques de 2007 à 2010. Selon l’Observatoire du nucléaire, « son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome ». C’est de cette période que date sa réputation d’anti-écologiste virulent. Il aurait été impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva. On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi. Il a bonne mine, avec ses manières de gazelle effarouchée, pour tancer les réactions de Mélanchon contre les pressions juridico-policières dont celui-ci fait l’objet !

    Bon, voilà pour le premier des ministres. Logique donc que, dans son sillage, d’autres lobbyistes se fassent quelques juteuses places. La plus criante intrusion des groupes de pression – c’est le terme français pour le globishisme « lobby » - est celle de la nouvelle secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon. Cette personne n’est autre que l’ex-directrice générale des affaires publiques de Danone. Une entreprise épinglée par Oxfam et WWF comme étant « l’un plus grand émetteur de gaz à effet de serre ». Cette opulente multinationale est classée au quatrième rang concernant la pollution par les plastiques (ce fameux « sixième continent » de déchets plastique), dans le carré d’as des entreprises les plus pourris du monde, aux côtés de Coca-Cola, Pepsi et Nestlé ! Pour faire bonne mesure, cette défenseuse de l’écologie est aussi une grande et efficace défenseuse de l’huile de palme (oui, cette huile qui saccage les pays tropicaux, de l’Indonésie à l’Afrique et qui participe à l’épidémie mondiale d’obésité et de maladies cardiovasculaires). Elle préconisait ces produits pour la confection des laits infantiles : « L’huile de palme, c’est l’un des produits essentiels pour les laits infantiles. (…/…) L’huile de palme est le meilleur ingrédient pour les laits infantiles et donc on en a besoin et on est tout à fait capable d’expliquer pourquoi ». Et pour faire bonne mesure, elle se dit « non dogmatique concernant les OGM ». Eh ! C’est déjà un « cheval de retour » calé en matière de pantouflage entre public et privé (elle a sévi dans divers ministères sous Sarko comme sous Hollande).

    cidément, on aime les yaourts en Macronie. Parce que la ci-devant Wargon Emmanuelle retrouve au gouvernement Philippe la ci-devant Pénicaud Muriel, directrice générale des ressources humaines du groupe Danone (2008-2014) après avoir été directrice générale adjointe de Dassault Systèmes (2002-2008). Elle participe ensuite à la création de Business France, dont elle est directrice générale jusqu’en 2017. Parallèlement à ces activités, elle siège dans différents conseils d’administration d’autres grandes entreprises : Orange, la SNCF puis Aéroports de Paris. (wikipédia). Cette fière représentante de tous les patronats occupe le poste de Ministre… du travail ! La vergogne, on ne connaît pas ça en Macronie…

    Vous en voulez encore des lobbyistes au gouvernement ? Voilà, voilà ! Ça ne manque pas. Une petite nouvelle : Agnès Pannier-Runacher qui succède à Delphine Gény-Stéphan au poste de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances. Cette énarque a passé un an chez le sous-traitant automobile Faurecia puis a été directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes, spécialisée dans la gestion de domaines skiables mais aussi de parcs d’attractions (Asterix, Walibi, Futuroscope, La mer des sables, Musée Grévin). Elle est mariée à Marc Pannier (ex-Suez et administrateur d’Engie Global Market).

    Zou ! Faites un effort. Cherchez un peu vous aussi et vous en trouverez d’autres de lobbyistes dans ce gouvernement.

    Ah ! N'oublions pas le nouveau ministre de l'agriculture, le ci-devant Guillaume Didier qui a succédé au lobbyiste de la FNSEA Stéphane Travers. Guillaume a voté contre l'interdiction du glyphosate au Sénat… Monsanto, sort de ce corps !

    À l’époque de Sarko puis de Hollande les lobbyistes influaient sur les ministres. Mais en Macronie, on vient de passer à la vitesse supérieure : les lobbyistes sont carrément ministres.

    Peut-on s’en étonner voire s’en offusquer lorsque le patron, le ci-devant Rothschild-boy Macron Emmanuel est lui-même un pur produit de la spéculation financière et donc un lobbyiste de la banque ?


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