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polémique - Page 11

  • La mise à mort légale de Monsieur Lambert se poursuit tranquillement...

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    « J’ai soif… Putain que j j’ai soif ! Et faim. Ils m’estourbissent de drogues, de « sédatifs » qu’ils disent, mais putain que j’ai soif. Ils me l’ont déjà fait ce coup-là. Il y a plusieurs années puis il n’y a pas longtemps. Ils venaient me voir comme un légume qu’on oublie d’arroser. Pour voir combien de temps il pouvait résister avant de se dessécher. Puis ils m’ont remis la flotte et la bouffe. Mais à quoi ils jouent ces pourris, ces fumiers ? Ils ne savent pas que tout ce qui vit fait tout pour faire durer la vie ? Alors je suis moins qu’un ver de terre ? Moins qu’un rat ? Moins qu’une fourmi ? Moins même qu’une bactérie ? « Ils » ont décidé que dans ma tête il n’y avait plus que du yaourt et que je – enfin mon corps comme ils disent, parce que je les entends - ne vivait qu’à travers leurs machines, que je n’étais plus qu’une machine. Et une machine qui coûte cher. Alors ils ont décidé d’arrêter la machine. Oh pas en la détruisant à coups de marteau, mais en la privant de son carburant. Putain d’assassins. Putain de conjuration d’assassins. Ce qui me tient en vie, c’est la HAINE de ces nazis en blouse blanche ! » C'est peut-être ce qu'il pense Monsieur Lambert.

    Voilà plusieurs jours maintenant que le « légume » de la variété « inutilem hominem Lamberti» - homme inutile de type Lambert - se dessèche dans une chambre d’hôpital, sous l’œil curieux de ses bourreaux. Bourreaux qui se réfugient derrière la décision de la plus haute instance judiciaire du pays, la Cour de cassation. Les « légumes » coûtent cher à la société, ils occupent des lits qui pourraient profiter à des malades plus valides et donc plus rentables.

    C’est vrai qu’il n’est pas dans les clous Monsieur Lambert. Non seulement pas rentable mais en plus coûtant un bras à la société. Depuis des années. Avec une famille qui se déchire entre ceux qui veulent le flinguer et ceux qui veulent empêcher les tueurs d’agir. Avec en arbitre toutes les instances judiciaires de France mas aussi d’Europe, du monde et de ses environs. Sous l’œil voyeur des médias et les exhortations de toutes sortes de lobbies.

    Ainsi, sous la pression de très nombreux imbéciles heureux, le gouvernement par la loi, mais aussi la justice doivent ainsi statuer sur la mise à mort non seulement de Monsieur Lambert, mais par extension des malades, des comateux, des vieux, des handicapés, des trop malades. Bientôt pourquoi pas des trop moches, des trop récalcitrants à l’idéologie dominante « pour abréger leurs souffrances », bien sûr. À la discrétion des autorités médicales ou à la demande des familles des « impétrants » à l’euthanasie. Euthanasie, tiens, en voilà un joli mot ! Ça fait savant, propre sur soi, pas comme ces vieux qui bavent, pissent et se chient dessus. Et qui coûtent si cher à la Sécu ! Pourtant, le meurtre par empoisonnement d’une personne, ça a un nom précis : ASSASSINAT ! Mais c’est pas joli… Ah mais non. « On » ne l’empoisonne pas Monsieur Lambert. On le laisse seulement crever de faim et de soif. C’est la nature quoi. Il va vers une « mort naturelle ». Ben voyons…

    Il s’agit ni plus ni moins du rétablissement de la peine de mort mais décrétée non pas par un jury populaire et des juges professionnels, mais par un collège de toubibs et de personnes de l’entourage du « patient » ! La porte ouverte à toutes les magouilles ou les intérêts les plus sordides le disputeront à la vraie compassion.

    Ces lois sociétales soi-disant modernistes « d’optimisation de la vie » (euthanasie, suicide assisté, gestation pour autrui) seront-elles imposées à la masse populaire par les puissants lobbies de bobos influents ? Ironie de la chose, c’est souvent les mêmes qui « s’offusquent » de la corrida de toros ou de la souffrance des animaux dans les abattoirs ! Eux-mêmes sont manipulés par le culte du pognon de la société ultralibérale : élimination des gens qui ne seront plus productifs, économies conséquentes sur les retraites, remise à flot de la Sécu. Une journée d’hôpital coûte cher à la collectivité donc, en ces temps d’austérité, abréger la vie ou suggérer aux patients que ce serait mieux qu’ils cessent de vivre parce que leur vie est devenue indigne va faire faire à la société de substantielles éconocroques !

    Les Belges, plus « modernes » que nous en la matière autorisent non seulement la mise à mort des inutilem hominem adultes qui en ont « manifesté leur volonté » mais ils mettent aussi légalement à mort les enfants. Ce n’est pas encore suffisant pour les « médecins » d’ourre-Quiévrain. L’un d’eux et pas des moindres a publié dans le grand quotidien Le Soir une tribune dans laquelle il suggère aux législateurs de promulguer une loi qui protégerait juridiquement les médecins. Le Professeur Jean-Louis Vincent, chef de service des soins intensifs au CHU Érasme de Bruxelles, affirme dans plusieurs articles parus dans la presse qu’il y a une demande de certains médecins spécialisés en soins intensifs de pouvoir bénéficier d’une protection juridique pour précipiter la mort des patients qui n’en auraient pas expressément formulé la demande (pas de déclaration anticipée) et qui seraient inconscients, et ce même en l’absence de tout inconfort. Il conviendrait, estime le Prof. Vincent, qu’auparavant, les soignants jugent collégialement qu’il n’y a pas « de perspective de récupération qui fasse sens ». La famille serait consultée et pourrait donner son avis.
    Ces médecins estiment qu’un élargissement de la loi sur l’euthanasie dans de telles conditions aurait tout son sens.
    « 
    Notre pays a besoin d’une loi qui […] autorise dans ce contexte la possibilité d’administration de médicaments qui raccourcissent la vie dont la qualité est devenue trop médiocre. Sans que la personne concernée ait pu signer un document. Le premier but de la médecine est de restaurer ou maintenir la santé, c’est-à-dire le bien-être de l’individu, pas la vie à tout prix. » (Carte blanche parue dans le journal le Soir du 25 février 2014.)

    Oui, vous avez bien lu : il s’agit d’éliminer, de flinguer, de tuer toute personne dont des toubibs auraient décidé que « la qualité de sa vie était trop médiocre », même contre son gré. Mais c’est pour son bien ! On le tue pour améliorer sa qualité de vie ! Horreur que cette pseudoscience arrogante, autoritaire, répugnante.

    Une phrase attribuée – vrai ou faux ? - à un éminent politologue dit : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »

    Mais il y a pire : une autre raison impliquée dans ce souhait des médecins belges de pouvoir abréger la vie des malades sans leur accord formel est de pouvoir procéder dans de meilleures conditions au prélèvement d’organes dont on sait que la procédure a déjà été inversée et que le consentement du patient est désormais présumé sauf opposition expresse de la famille.

    Eh ! Monsieur Vincent Lambert est jeune, plein de bons organes maintenus en bon état par la collectivité médicale et donc réutilisables. Il a une valeur marchande conséquente. Un gisement de pièces détachées humaines. Mais pour cela, il fait qu’il meure. Donc ON LE TUE !

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait le grand Rabelais.

    Mondo cane...

     

    Illustration X - Droits réservés

  • En (presque) direct de la buvette du Sénat.

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    - Oh, Pierrot, je mets ma tournée ? Pour moi ce sera un Jaune. Pour toi une coupe de Glyphosate ? Comme d’hab ? Avec un peu de charcuterie ? Je sais que tu aimes vivre dangereusement.

    - Putain con, vous me les gonflez avec vos allusions. Ouais. « Le glyphosate est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites ». Ils le répètent tous à la FNSEA, et c’est même les experts scientifiques de Bayer qui le leur ont dit.

    - De Monsanto tu veux dire, Pierrot ?

    - Monsanto n’existe plus, c’est Bayer maintenant, une entreprise européenne fiable que je sache ! L’aspirine, c’est eux.

    - Ouais Pierrot. On connaît bien Bayer, surtout pour son aspirine. Mais que sait-on de son passé ? Une information reçue il y a quelques semaines m’a incité à enquêter. Cette info disait : « Quand la firme Bayer achetait « des lots de femmes » à Auschwitz ». C’est tellement gros que ça ressemble à une cagade, à un hoax comme on dit maintenant. Et pourtant… Et pourtant, va faire un tour sur ce site qui donne des documentations qui semblent sérieuses : http://www4.dr-rath-foundation.org/PHARMACEUTICAL_BUSINESS/history_of_the_pharmaceutical_industry.htm#experiments. On en apprend de belles : Dans les archives d’Auschwitz, une correspondance entre le commandant du camp et l’entreprise Bayer Leverkusen a été découverte. Il s’agissait de la vente de 150 détenues à des fins expérimentales :

    « En vue des expériences prévues avec une nouvelle drogue de sommeil, nous vous serions reconnaissants si vous pouviez mettre à notre disposition un certain nombre de prisonniers […] Confirmez votre réponse, mais considérez que le prix de 200 RM par femme est trop élevé. Nous vous proposons de ne pas payer plus de 170 RM par femme. Si cela vous convient, les femmes seront placées en notre possession. […] »

    - « Nous confirmons notre accord, nous vous prions de préparer 150 femmes de la meilleure santé possible […] »

    - « Nous avons reçu l’ordre de 150 femmes. […] "

    -" Les expériences ont été effectuées. Toutes les personnes testées sont mortes. Nous vous contacterons prochainement sur un nouvel envoi […] "

    - Putain con, c’est vieux comme Hérode cette histoire. Il y a un climat d’hystérie, une véritable névrose collective en France contre le glyphosate. D’autres produits utilisés en viticulture me gênent bien davantage. Supprimer les pesticides risquerait de nous faire revenir aux grandes famines du Moyen-Âge !

    - Il n’empêche qu’aux États-Unis, les procès se succèdent contre Monsanto. Et les Yankees ne font pas dans le demi-mesure : la justice étasunienne vient de condamner Monsanto à deux milliards – oui Pierrot, deux milliards, c’est plus de la moitié du budget de la région Occitanie ! Il y a de quoi en acheter des montagnes de charcuterie et de viande rouge pour arriver à faire autant de mal que ton glyphosate adoré !



    Pierrot, le héros de cette fiction, fait penser à Pierre Médevielle, à l’origine et rapporteur d’un « rapport parlementaire qui doit être rendu public cette semaine et affirmant qu’aucune étude ne prouve le caractère cancérogène du glyphosate ». Pierre Médevielle est pharmacien, élu sénateur de la Haute-Garonne le 28 septembre 2014. Ancien conseiller général de la Haute-Garonne, Pierre Médevielle est maire de la commune de Boulogne-sur-Gesse depuis 1995, membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques [archive] (OPECST) depuis octobre 2014 et du Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies depuis novembre 2014. Il est membre de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, et chef de file du groupe UDI-UC pour le volet « Mobilité ». Il est vice-président du groupe d’études Chasse et pêche, membre du groupe d’études sur le développement économique de la montagne, ainsi que du groupe de travail sur les sociétés concessionnaires d’autoroutes. Il est le sénateur d'un département, la Haute-Garonne dont l'important secteur agricole est majoritairement représenté par les grandes cultures avec notamment la production de maïs irrigué, ainsi que de tournesol ou de céréales à paille comme le blé. Lien 1 - lien 2

     

    Illustration X - Droits réservés

  • Massacres de chrétiens au Sri-Lanka : on s’indigne ou on s’en fout ?

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    Au bistro de la toile :

     

    - Putaing Loulle, la konnerie humaine est en verve avec le printemps. Des nazislamistes se font sauter au Sri Lanka et volent la vie de 380 chrétiens, tout ça pour venger, dixit Daech, la tuerie de 40 ou 60 muslims dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande. C’est beau ces religions d’Amour, de Miséricorde. Je croyais que dans « religion » il y avait « relier », mais j’ai dû me gourer, il y a surtout rejeter, rejeter l’Autre. Moi qui suis athée, agnostique, libre-penseur, je maintiens que l’humanité n’a pas besoin de religions. Celles-ci ne sont que créations humaines faites pour asservir, maintenir dans l’obscurantisme et l’obéissance aveugle les populations qu’elles maintiennent volontairement dans l’ignorance. Depuis que l’homme est devenu kon – au néolithique – ces idéologies ont semé la mort, la guerre, les massacres, l’esclavagisme et tout cela au nom de konnards de dieux méchants, m’as-tu-vu, vindicatifs, profondément injustes mais planquant leur saloperie intrinsèque derrière « l’amour ».

    - Si on te suit, il faudrait se débarrasser de tous ces camelots des religions ?

    - Ce ne serait pas une mauvaise idée : on pourrait organiser une grande croisière « œcuménique », mettre sur un grand paquebot tous les « représentants des dieux » : curés, évêques, papes, imams, ayatollahs, rabbins, gourous, pasteurs et autres chefs de sectes et couler le navire au milieu de l’océan ! Putaing ! Quelle belle journée ce serait ! Car n’oublions pas que toutes ces konneries de religions ne sont que le moyen d’exercer le pouvoir de quelques-uns sur la masse des peuples. Toutes les religions, je dis bien toutes ne peuvent prospérer que sur le malheur des gens, sur la peur des peuples. Leur ennemi juré est le bonheur, la joie, le plaisir, la liberté. Elles croissent et s’étendent sur la mort, la peur et le malheur comme les mouches sur la charogne, comme les métastases d’un chou-fleur sournois. Leur ferment principal, c’est la HAINE.

    - Ah ! Ben voilà de la belle et bonne indignation Victor ! Mais le massacre des chrétiens de Colombo, après ceux des Coptes d’Égypte ?

    - C’est l’illustration de la stupidité criminelle des religions. Un « croyant » abruti par l’obscurantisme enseigné dans les écoles coraniques et autres madrasas va se faire exploser la barbaque au milieu d’autres « croyants » dont les « croyances » sont un peu différentes des siennes. Plein de viande, de sang, d’os, de tripes irisées sous le soleil. Plein de gosses éventrés, de femmes éviscérées, d’hommes décapités. Plein de cris d’agonie, de terreur, plein de larmes. C’est beau, ça doit plaire à « dieu ». - « Allez Mouloud, zyva, pense aux soixante et douze vierges qui t’attendent chez Allah les cuisses écartées et le string à la main. T’as qu’à appuyer et c’est le niquage paradisiaque pour l’éternité ! Si ça fait mal ? Mais non Mouloud, mais non. Foi d’imam ! Tu sentiras rien, juste à l’arrivée l’odeur envoûtante des kouss accueillants des belles vierges salopes qui n’attendent que ton zob ! »

    - L’indignation, au-delà de l’horreur intrinsèque de ces actes aussi stupides que barbares, c’est le silence des grandes associations drapées dans leur dignité droit-de-l'hommiste, trop occupées à pleurer sur des vieilles pierres cramées. C’est le silence encore de tous les « idiots utiles » qui se bouchent les yeux et les oreilles devant les crimes des naze-islamistes. C’est surtout que ça ne fasse pas réagir les musulmans lambda pour dénoncer ce bain de sang, commis par des barbares aveuglés par l’ignorance et par l’obscurantisme. Quattendent-ils pour gueuler et se démarquer ainsi de ces criminels ?

    - T’as raison Loulle. Ce silence ne peut-il pas être compris comme une complicité ? Et dès lors comment s’étonner de la montée dans toute l’Europe des Lepen – and-C° ?

    - Allez ! Buvons pour oublier…

    - Et aussi pour le plaisir Loulle ! Le plaisir, c’est ça que rejettent les religions ! À la nôtre.

     

    Illustration: merci à Siné-Mensuel