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polémique - Page 12

  • Massacres de chrétiens au Sri-Lanka : on s’indigne ou on s’en fout ?

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    Au bistro de la toile :

     

    - Putaing Loulle, la konnerie humaine est en verve avec le printemps. Des nazislamistes se font sauter au Sri Lanka et volent la vie de 380 chrétiens, tout ça pour venger, dixit Daech, la tuerie de 40 ou 60 muslims dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande. C’est beau ces religions d’Amour, de Miséricorde. Je croyais que dans « religion » il y avait « relier », mais j’ai dû me gourer, il y a surtout rejeter, rejeter l’Autre. Moi qui suis athée, agnostique, libre-penseur, je maintiens que l’humanité n’a pas besoin de religions. Celles-ci ne sont que créations humaines faites pour asservir, maintenir dans l’obscurantisme et l’obéissance aveugle les populations qu’elles maintiennent volontairement dans l’ignorance. Depuis que l’homme est devenu kon – au néolithique – ces idéologies ont semé la mort, la guerre, les massacres, l’esclavagisme et tout cela au nom de konnards de dieux méchants, m’as-tu-vu, vindicatifs, profondément injustes mais planquant leur saloperie intrinsèque derrière « l’amour ».

    - Si on te suit, il faudrait se débarrasser de tous ces camelots des religions ?

    - Ce ne serait pas une mauvaise idée : on pourrait organiser une grande croisière « œcuménique », mettre sur un grand paquebot tous les « représentants des dieux » : curés, évêques, papes, imams, ayatollahs, rabbins, gourous, pasteurs et autres chefs de sectes et couler le navire au milieu de l’océan ! Putaing ! Quelle belle journée ce serait ! Car n’oublions pas que toutes ces konneries de religions ne sont que le moyen d’exercer le pouvoir de quelques-uns sur la masse des peuples. Toutes les religions, je dis bien toutes ne peuvent prospérer que sur le malheur des gens, sur la peur des peuples. Leur ennemi juré est le bonheur, la joie, le plaisir, la liberté. Elles croissent et s’étendent sur la mort, la peur et le malheur comme les mouches sur la charogne, comme les métastases d’un chou-fleur sournois. Leur ferment principal, c’est la HAINE.

    - Ah ! Ben voilà de la belle et bonne indignation Victor ! Mais le massacre des chrétiens de Colombo, après ceux des Coptes d’Égypte ?

    - C’est l’illustration de la stupidité criminelle des religions. Un « croyant » abruti par l’obscurantisme enseigné dans les écoles coraniques et autres madrasas va se faire exploser la barbaque au milieu d’autres « croyants » dont les « croyances » sont un peu différentes des siennes. Plein de viande, de sang, d’os, de tripes irisées sous le soleil. Plein de gosses éventrés, de femmes éviscérées, d’hommes décapités. Plein de cris d’agonie, de terreur, plein de larmes. C’est beau, ça doit plaire à « dieu ». - « Allez Mouloud, zyva, pense aux soixante et douze vierges qui t’attendent chez Allah les cuisses écartées et le string à la main. T’as qu’à appuyer et c’est le niquage paradisiaque pour l’éternité ! Si ça fait mal ? Mais non Mouloud, mais non. Foi d’imam ! Tu sentiras rien, juste à l’arrivée l’odeur envoûtante des kouss accueillants des belles vierges salopes qui n’attendent que ton zob ! »

    - L’indignation, au-delà de l’horreur intrinsèque de ces actes aussi stupides que barbares, c’est le silence des grandes associations drapées dans leur dignité droit-de-l'hommiste, trop occupées à pleurer sur des vieilles pierres cramées. C’est le silence encore de tous les « idiots utiles » qui se bouchent les yeux et les oreilles devant les crimes des naze-islamistes. C’est surtout que ça ne fasse pas réagir les musulmans lambda pour dénoncer ce bain de sang, commis par des barbares aveuglés par l’ignorance et par l’obscurantisme. Quattendent-ils pour gueuler et se démarquer ainsi de ces criminels ?

    - T’as raison Loulle. Ce silence ne peut-il pas être compris comme une complicité ? Et dès lors comment s’étonner de la montée dans toute l’Europe des Lepen – and-C° ?

    - Allez ! Buvons pour oublier…

    - Et aussi pour le plaisir Loulle ! Le plaisir, c’est ça que rejettent les religions ! À la nôtre.

     

    Illustration: merci à Siné-Mensuel

  • Les vautours volent en bandes organisées sur les ruines fumantes de la cathédrale.

    Au bistro de la Toile

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    -… teng ! T’as vu ça Victor : un pognon de dingue pour Notre-Meuf ! Un milliard trouvé en même pas deux jours. Tonton Pinault, à la tête du groupe de luxe Kering, sort de sa fouille 100 millions d’euros. Tout de suite après, son ami-ennemi-concurrent Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, double la mise : 200 millions ! Eh ! Oh ! On va pas passer pour des radins qu’ils se disent les Bettencourt, oui, les amis de Sarko, les patrons de l’Oréal : 200 millions eux aussi. Et allez ! Total met lui aussi la main dans la profonde et en sort lui aussi 100 millions ! Tantine Hidalgo, la maire de Paris ne peut pas faire moins que de trouver 50 patates. Puis arrivent les petits bras. Decaux, celui des pissotières sort 20 patates. Bouygues : 10 patates. Marc Ladreit de Lacharrière, oui l’ancien « patron » de Mme Pénélope Fillon sort lui aussi 10 patates. Les banques, les assurances aussi en faisant la grimace, mais c’est bon pour l’image : la BPCE, 10 patates, la Société générale, 10 patates. AXA, 10 patates. Le Crédit agricole joue les radins avec seulement 5 patates… Fatche, ça fait vraiment un pognon de dingues !

    - Oh qu’ils sont généreux les milliardaires ! Et dire qu’on ose dire du mal d’eux… On devrait se mettre à genoux et leur dire « Merci, not' bon maître ». Oh qu’ils sont beaux, les mains croisées, la voix chevrotante devant les cireurs de pompes des télés. Ils en sortent, eux, des sous pour reconstruire la cathédrale meurtrie. Et les médias les encensent, célèbrent leur altruisme et leur grande générosité.

    - C’est vrai Victor. T’as beau ricaner, ces gens font preuve de générosité, d’altruisme. Ah ! L’altruisme. En voilà une valeur qu'elle est belle ! C’est donner à autrui un peu de soi. C'est une manifestation de la bonté humaine, une force de bienveillance. On en a bien besoin en ces périodes de cynisme, d’égoïsme, de repli sur soi, d’indifférence.

    - Les Français sont altruistes, Loule. Regarde le nombre de personnes qui s’impliquent dans des associations comme les restos du cœur, le secours populaire, le secours catholique, etc. Regarde combien ils sont généreux lorsque apparaissent devant les supermarchés les caddies de la banque alimentaire, de la Croix Rouge ou autres associations caritatives. Ils donnent leur temps lorsqu’ils sont retraités, oisifs, chômeurs. Ils donnent aussi leur argent. Le succès sans cesse renouvelé du Téléthon en est une illustration exemplaire. Les particuliers donnent selon leurs moyens, et c’est souvent ceux qui en ont le moins qui, proportionnellement, donnent le plus.

    - Ouais mais les entreprises sont plus généreuses…

    - Eh ! Loulle, faut pas nous prendre pour des santibelli… Sans mettre en doute leur altruisme, elles voient dans cette générosité fort médiatisée une manière de redorer leur image. Et à moindres frais ! Parce qu’en fait, ça leur coûte une poignée de figues aux riches donateurs !

    - Comment ? Il faut bien qu’ils les sortent les sous !

    - Lorsque ces grosses boîtes « donnent » 100, l’État leur fait une ristourne sur leurs impôts de 60. Et concernant la cathédrale cramée, Aillagon – ancien ministre de la culture qui pantoufle maintenant chez Pinault – a même proposé de la faire classer « trésor national » parce que dans ce cas la déduction fiscale serait de 90 % ! Bonjour la générosité des « riches » : c’est l’État, c’est-à-dire nous avec nos impôts, nos taxes, qui payons…

    - Ah ! Voilà qui donne une autre vision de la générosité de nos pleins de thunes. Parce que le pognon que l’État ristourne aux entreprises donatrice – ces 60 % - il va lui manquer pour payer les infirmières, les profs, les flics, les pompiers, pour construire des routes, pour rénover des voies de chemin de fer, etc.

    - Exactement Loule. Et où il va le prendre ce pognon pour ne pas chambouler le fonctionnement de la société ?

    - Ben, dans notre fouille.

    - T’as tout compris Loulle. Chaque « incitation fiscale » se traduit immanquablement soit par une baisse du service public, soit par une nouvelle ou des taxes qui augmentent. Pour le plus grand profit et la plus belle image des entreprises vautours.

    - Et si moi, toi, ou Bert nous donnons du fric, pas beaucoup mais tout de même. Comment ça marche ?

    - Eh bien toi et moi qui payons un peu d’impôts sur le revenu, on pourra déduire 75 % je crois (tu iras voir là, c’est bien expliqué : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F426) de ce don de notre revenu imposable. Mais le plus généreux sera notre pote Bert qui est au chomdu et n’est pas imposable. Lui, s’il donne 100 pions, ça lui coûte cent pions parce qu’il ne recevra pas un chèque de Monsieur l’État équivalant aux trois quarts de son don !

    - Autrement dit, ce sont les plus pauvres qui paient le plus dans ces élans de générosité.

    - Exactement. Pour Bert, c’est de l’altruisme, pour Pineau, Arnault ou Bettencourt, c’est une bonne affaire, une belle opportunité de réduire ses impôts tout en se payant une image d’entreprise généreuse et soucieuse du patrimoine national.

    - Patrimoine national qui a pourtant bien besoin de fric pour ne pas tomber…

    - Macron, s’il était vraiment soucieux de ce patrimoine, et s’il voulait sortir quelque peu de cette image de président des riches, en s’appuyant sur ce bel « élan de générosité » des riches, il devrait rétablir l’impôt sur la fortune mais spécifier que le fric recueillis iraient entièrement dans un fond destiné à la sauvegarde du patrimoine français.

    - Pas kon, Victor. Tè ! Je mets généreusement ma tournée.

    - À la nôtre.

     

    Photo X - Droits réservés

  • Toujours aussi perfide, Albion !

     

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    Beaucoup – dont moi – ont cru que les Anglais allaient enfin « libérer l’Europe », que ce « kick in the ass », ce coup de pied au cul donné il y a trois ans maintenant à cette Europe honnie, bouffie, méprisante et inefficace allait déboucher sur un renouveau, une renaissance de l’idée européenne, si séduisante au départ mais ayant changé de logiciel en 1973 avec l’admission… des Britanniques ! Tè, fume…

    Le Peuple a voté, mais les députés britanniques usent de toutes les ficelles pour défaire ce que le peuple a voulu. On connaît bien ça de notre côté de la manche, pas vrai Sarko ! Et pourquoi ils ont voté « leave » (quitter) nos amis (?!) Anglais malgré le tir roulant de toutes les grosses têtes, de tous les « faiseurs d’opinion » qui leur promettait pis que pendre s’ils ne votaient pas « correctement » ? Pour faire comprendre aux technocrates qui nous gouvernent que l’Europe, ce n’est pas seulement l’économie, c’est aussi des femmes et des hommes qui veulent vivre décemment, dignement, fraternellement, avec confiance en leur avenir. « Ils » devraient dégager, tous, pour laisser une nouvelle génération tout faire pour nous rendre enfin l’Europe que les « zélites » ont trahie et volontairement laissée confisquer par la « phinance » et les multinationales sans foi ni loi.

    Le peuple, il veut être logé à des prix normaux, il veut être soigné sans attendre des mois, il veut être instruit dans des écoles publiques performantes. Il veut décider lui-même ce qui doit conditionner sa vie, son avenir et non laisser ces décisions vitales être tranchées par quelques sinistres bureaucrates planqués dans le gras fromage de Bruxelles à la solde de tous les lobbies. Il veut aussi rester maître chez lui et non ouvrir la porte à tous les miséreux du monde que les « zélites » sous l’aiguillon d’un patronat cupide et avide accueillent non pas par altruisme, mais pour avoir une armée de pauvres gens taillables et corvéables à merci pesant de tout son poids sur les salaires et les conditions de travail. C’est ça qu’ils ont dit les British. Méprisé par les « zélites », ignoré par les me (r) dias, taillable et corvéable à merci, chair à trimer pour les vampires de la City, ce peuple a fait mentir toutes les pitoyables Pythies en votant pour la sortie de l’Europe, synonyme – hélas, trois fois hélas – d’austérité, de perte de souveraineté au profit d’une oligarchie cooptée et non élue, d’alignement sur le moins-disant social, de mépris des urgences écologiques et surtout de régression démocratique.

    Deux ans de négociations correctement menées par M.Barnier ne suffisent manifestement pas aux Rosbifs. Depuis trois ans, Mistress May et ses comparses du Parlement britannique prennent du temps pour négocier au mieux des intérêts de leur pays, c’est-à-dire enfiler aussi profond que possible leurs ex-partenaires européens. Dont certains s’y prêtent volontiers !

    Un proverbe rosbif dit : "If your can’t beat it, join it", c’est leur takia à eux. En l’occurrence, après avoir tout fait pour saboter la création de l’Europe – on se souvient de leur « zone de libre-échange » faite pour torpiller le marché commun - le Royaume-Uni a mendié pendant des années son entrée dans cette Europe dont il n’a jamais voulu, dont il refuse les règles et qu’il parasite allègrement. Une fois entré, il n’a eu de cesse d’œuvrer contre l’Europe politique, contre l’Europe sociale et a même porté un grand coup au principe de solidarités entre Européens en exigeant un rabais sur sa contribution au budget, le fameux « I want my money back ! » de l’exécrable Margareth Thatcher (des milliards d’euros que nous continuons à casquer d’ailleurs !). Ils ne sont ni plus ni moins que le pittbull des États-Unis, un sous-marin étasunien ayant pour mission de torpiller l’Europe.

    Et ils y ont mis beaucoup de bonne volonté et de persévérance. On leur doit le torpillage de l’Europe sociale et de l’Europe fiscale. On leur doit l’élargissement sans limite avec l’admission de tous les pays de l’Est pas prêts à adhérer, sur injonction de leurs maîtres étasuniens imposant parallèlement l’adhésion à l’Otan des nouveaux venus. On leur doit (nous Français) l’afflux de migrants rêvant (?) de franchir le « channel » pour gagner « l’eldorado (?) » anglais. On leur doit les accords du Touquet qui met leur frontière… en France. Etc., etc.

    Alors, ce nouveau délai de six mois, il va servir à quoi ? Si depuis trois ans ils n’ont pas réussi à s’entendre entre eux, pourquoi y arriveraient-ils mieux en six mois ? Ce qu’ils veulent, c’est le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière, quant au crémier, il a besoin de mettre des calbars en zinc… En clair, ils vont diluer dans le pudding les résultats de leur référendum, détricoter tous les accords Barnier, probablement demander l’annulation de « l’article 50 », c’est-à-dire abandonner le « brexit », donc trahir les électeurs britanniques, avec le risque de générer des « yellow jackets british » qui risquent de perdre le fameux flegme britannique.

    Ceci après avoir fait perdre du temps et des montagnes de fric aux autres pays européens, paralysé le fonctionnement déjà chaotique de l’UE, bref, agir comme de fidèles et serviles pittbull de leurs maîtres yankees, auxquels – autre perfidie – ils vont remettre le dénonceur de crimes Assange.

    Mesdames et Messieurs les Anglais, arrêtez de nous prendre tous les Européens pour des kons et, de grâce CASSEZ-VOUS !


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