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polémique - Page 9

  • Paris, les Jeux Olympiques et Airbnb… Eh ! Les Parigots, fallait y penser avant, non ?

     

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    Branle-bas de combat à la mairie de Paris : en cause, le partenariat de « sponsoring » signé par le Comité international olympique CIO) avec la plateforme Airbnb. « Ce partenariat est inopportun et il est outrageux de faire de cette entreprise qui joue de la déréglementation dans tous les pays du monde un partenaire mondial du CIO. Où est la moralité ? »

    Airbnb, c’est une entreprise faite pour faire du fric et pas payer d’impôts, pour « boire un coup et pas payer son verre » comme disait l’autre. Ces plateformes de location créent une hausse mécanique de la valeur locative des logements en portant l’offre et la demande sur le plan mondial. À terme c’est toute l’offre locative locale qui est en péril car les prix des loyers ne sont plus que spéculatifs en fonction de la demande. Ainsi à Biarritz pour le G7 avec des nuits chez le particulier jusqu’à 5 000 €, un loyer annuel habituellement. Les JO vont faire exploser les prix des loyers à Paris et l’activité d’Airbnb, si elle n’est pas sévèrement réglementée, va vider Paris de ses derniers « Parigots ».

    Eh ! Oh ! Les Parigots, vous avez signé, c’est pour en chier, non ? Pour avoir les Jeux Olympiques à Paris, vous avez tout fait, vous avez tout accepté, vous êtes allègrement passés sous les fourches caudines de cette sulfureuse et puissante secte helvétique appelée CIO et qui impose ses lois. « Vous voulez avoir les Jeux ? Alors voilà nos conditions. »

    Ces conditions sont définies dans la Charte olympique dont l’article 33 alinéa 3 stipule clairement que les lois du pays hôte devront se conformer aux exigences du CIO ! Ainsi est-il écrit : « Le gouvernement national du pays de toute candidature doit remettre au CIO un acte légalement contraignant par lequel ce gouvernement garantit et prend l’engagement que le pays et ses autorités publiques se conformeront à la Charte olympique et la respecteront ».

    Et voilà les Parigots. Non seulement vous vous êtes aplatis mais vous avez su manipuler les députés et sénateurs afin qu’ils fassent passer les exigences du CIO dans la loi « olympique » votée le 21 décembre 2017 par les députés à l’unanimité à l’exception de LFI. Alors faut pas vous plaindre maintenant si le CIO vous met Airbnb dans les pattes !

    C’est une loi d’exception découlant du chantage que le CIO impose à toute ville candidate aux J.O., une loi scélérate que nos représentants ont (presque) unanimement votés à main levée.

    Qu’est-ce qu’elle dit cette loi d’exception ? Elle suspend la loi ordinaire, le droit commun, en un lieu donné et pour une période déterminée afin de « sécuriser l’évènement olympique », c’est-à-dire assurer les profits des margoulins agréés par le CIO – dont Airbnb ! Ainsi, pendant la période concernée, l’État remet une partie de ses pouvoirs régaliens entre les mains d’une organisation privée extérieure au pays. Par exemple elle « prévoit certains aménagements juridiques pour accélérer et/ou simplifier les procédures administratives existantes, notamment relatives : - aux conditions de douanes et de visas pour la Famille olympique et paralympique ; - à l’obtention d’autorisation de travail de long terme ; - au renforcement de la protection de la propriété intellectuelle ; - à la possibilité pour le Gouvernement de statuer par voie d’ordonnance sur les modifications législatives rendues indispensables par l’accueil des Jeux ; - à une utilisation élargie du domaine public pour permettre un accès libre à certains lieux pour les Jeux ».

    Putaing ! De véritables diktats. Et nos « représentants » ont voté sans barguiner. Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi l’exonération fiscale des « grands évènements sportifs » ! Ce sont les mêmes exonérations que celles qui ont sévi lors de l’Euro de foot de 2016. Aucun impôt sur les bénéfices, pas de cotisations sociales et zéro taxe d’apprentissage. Sans oublier les emplois masqués de dizaines de milliers de « volontaires bénévoles »… Tout bénef pour les sponsors et les organisateurs, toute la merde pour l’État organisateur.

    Les sénateurs - oui il y en qui suspendent de temps en temps leur sieste – sont allés voir un peu comment ça s’était passé aux JO de Londres. Un rapport du Sénat, en 2012, s’essayait à tirer quelques leçons des Jeux de Londres. On peut notamment y lire, au paragraphe intitulé « Les étranges règles économiques des Jeux olympiques », que « les règles de protection des marques fixées par le CIO apparaissent clairement excessives. À titre d’exemple, dans tout le périmètre olympique (enceintes sportives, centres de presse), on ne pouvait retirer de l’argent ou même payer des consommations qu’avec une carte Visa, sans pouvoir utiliser de Mastercard ou d’American Express ! De même, afin de protéger le Mc Donald’s, aucun stand ne pouvait vendre des frites, à l’exception toutefois des Fish & Chips, mais uniquement accompagnées de poisson… […] Il a été interdit aux athlètes de parler sur les réseaux sociaux ou Internet de produits non commercialisés par un sponsor officiel. […] Londres a aussi établi une zone d’exclusion de marques autour des principaux sites olympiques, où les publicités pour des marques non-partenaires ont été interdites ».

    Fatche ! C’est beau les J.O. ! Plus vite (dans l’embrouille), plus haut (dans la manipulation), plus fort (dans l’arnaque).



    Illustration : merci à Wingz

  • Les islamistes ont pris possession de la rue aux cris d’Allahou akbar. En Irak ? En Algérie ? Non en FRANCE !

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    Ils étaient plus de treize mille a défiler dimanche à Paris en reprenant en chœur le cri de guerre des tueurs d’allah : « Allahou akbar ! ». Mais non, c’est pas grave que nous serinent les collabos islamo-gauchistes, ça veut seulement dire « dieu est grand ». Ben voyons. C’est aussi et surtout l’éructation haineuse des égorgeurs salafistes.

    Leur principal slogan proclamait sur une large banderole « L’islamophobie tue ». Ah Ouais ? Combien de musulmans ont-ils été tués en France spécifiquement du fait de leur appartenance à la religion musulmane ? AUCUN. Par contre trois cent dix-sept personnes ont été tuées en France ces dernières années AU NOM DE L’ISLAM. Il faut tout de même remettre les pendules à l’heure.

    Cette manifestation était non pas une manif contre un rejet, une haine fantasmée des musulmans mais bel et bien une démonstration de force des salafistes, wahhabites, frères musulmans, bref les pires dévots qui salopent cette religion. On peut encore faire bien des choses dans notre pays…

    Et le pire c’est qu’elle a été cautionnée par une partie de la gauche, Mélenchon en tête. Logique, cette gauche a abandonné le social pour le sociétal et la défense des ouvriers pour le combat « antiraciste ». Sachant que, dans son logiciel, seuls les petits Blancs (pardon, « blanc », c’est un gros mot, on va dire « leucodermés ») pouvaient être racistes.

    La gauche sociale, qui se disait laïque, est devenue la gauche halal, défendant le communautarisme musulman. Elle a imposé aux Français une immigration, majoritairement musulmane, qui s’apparente à une véritable invasion rampante. Ses chefs ont abandonné tous les combats prioritaires, et ont livré notre pays à des populations nouvelles et à une religion, l’islam, qui, de tout temps, a anéanti les civilisations qui l’ont précédé. Ce qui est une bonne raison de se méfier de cette idéologie guerrière se camouflant derrière une « religion de paix ». Et personne à gauche, à de très rares exceptions, comme Michel Onfray, qui a prévu une France musulmane dans cinquante ans, n’a bougé.

    Non seulement ils n’ont pas bougé mais ils lèchent servilement les babouches de ces fondamentalistes. Par opportunisme électoral autant que par lâcheté, espérant ainsi se mettre bien en cour avec ceux qu’ils perçoivent – ou souhaitent ? – comme leurs futurs maîtres.

    Ci-devant Mélenchon, Coquerel, Besancenot et autres fossoyeurs de la gauche avec la complicité de tous les petits Trissotin qui se pavanent sur les plateaux de télé et radio et bavassent dans les journaux des milliardaires, pour paraphraser Churchill « vous n’avez pas voulu la guerre (mais les voix des « quartiers ») vous aurez la débâcle (électorale) et en plus le déshonneur. »

    « Marche contre l’islamophobie »… Mais chacun a le droit d’être islamophobe. La peur ou la phobie sont un droit. Être traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Taxer d’islamophobie ceux qui ont le courage de dire : « Nous voulons que les lois de la République s’appliquent à tous et d’abord à toutes » est une infamie.

    « Islamophobe » ! Ce mot, loin de désigner un quelconque racisme – une religion est-elle une « race » ? - a été inventé de toutes pièces par les nazislamistes pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes de tous poils. « Vous êtes islamophobe ! » Voilà l’arme nucléaire des islamogauchismes qui - hélas – sévissent dans bien des milieux « autorisés » et particulièrement dans les médias, du Monde à Libération (journaux de milliardaires) sans oublier – hélas – Médiapart.

    Une étude récente montre que plus d’un quart des musulmans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. C’est plus que préoccupant, c’est une menace pour notre nation. Mais ça veut aussi dire que près des trois quarts des musulmans veulent que les lois de la République priment. Un imam invité sur le plateau d’une récente émission de FR2 disait d’ailleurs : « La laïcité protège toutes les religions. À condition qu’elles ne veuillent pas faire la loi ». Il a tout compris celui-là. Ce qui est rassurant.

    Mais ceux-là, la majorité de nos compatriotes de culture musulmane, ils n’étaient pas à cette manif islamiste. On ne les voit jamais sur les plateaux des machines à décerveler ou dans les machines à bruit. Ils sont Français, de culture musulmane mais pas plus que moi je suis de culture chrétienne. J’en connais, j’en ai dans mon entourage proche et même dans ma famille. Et je bois des canons avec !

    Parce qu’il faut voir le « beau monde » qui il avait à ce raout salafiste. Cet appel a été lancé par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis) ; Le Collectif contre l’islamophobie (CCIF) ; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ; Le Comité Adama ; La Plateforme L.e.s Musulmans ; L’Union communiste libertaire (UCL) ; L’Union Nationale des Étudiants de France (Unef) ; Taha Bouhafs (journaliste). Une étude des 400 signataires permet de découvrir des personnages pittoresques !

    Madjid Messaoudène. Un militant pro voile et pro burkini, communautariste notoire, qui dénie la laïcité de l’école en combattant comme discriminatoire la loi du 15 mars 2004. Il considère « liberticide » celle loi qui préserve les fillettes d’une mise sous voile dont elles seraient victimes dès leur plus jeune âge si cette loi n’existait pas, comme on le voit déjà dans certaines banlieues, assignées à un statut d’infériorité, à un apartheid sexuel. Lorsque l’on sait qu’il est conseiller à « l’égalité hommes/femmes », on tombe sur le cul.

    Rachid Eljay l’imam salafiste de Brest qui considère la femme non voilée comme un objet que l’on peut utiliser : « Le hijab, c’est la pudeur de la femme. Et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les frères, des hommes, que ce soit des musulmans ou des non-musulmans, abusent de cette femme-là, la négligent et l’utilisent comme un objet. »

    Nader Abou Anas imam qui fait l’apologie du viol des femmes au foyer ! : « Voilà la femme vertueuse c’est celle qui obéit à son mari. La femme, elle ne sort de chez elle que par la permission de son mari. […] Restez dans vos demeures, ça, c’est la base. Le soir, il a un besoin, une envie, et elle lui dit non je suis fatiguée, je ne peux pas, je suis ceci, cela. Et l’homme, il craque. […] Qu’elle sache que les anges la maudissent toute la nuit dans le cas où elle se refuse à son mari sans raison valable. […] »

    Elias d’Imlazène, fondateur du site salafiste Islam & Info, qui recommande aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique.

    Nabil Ennasri, admirateur du théologien phare des Frères musulmans et animateur des "journées de retrait de l’école" contre la "théorie du genre" en 2014.

    Ismahane Chouder, militante pro-voile, anti-IVG et membre du parti islamiste marocain Al Adl Wal Ihsane.

    Chakil Omarjee, prédicateur fondamentaliste pour qui "le modèle parfait pour les sociétés futures sont les femmes en hijab".

    Feïza Ben Mohamed, activiste partisane farouche de l’islamiste Erdogan. Etc. Faites la recherche vous-même, c’est sur internet.

    Il y avait aussi, bien qu’excluent des signataires, les indécrottables « Indigènes de la république » - eh ! Oh ! Les indigènes, en France, c’est qui ? Ceux qui y vivent depuis des générations, pas des importés que je sache – avec sa porte-parole Houria Bouteldja.

    Voilà quelques-unes, quelques-uns des personnages - adversaires déclarés de la République - avec lesquels ont défilé, bras dessus bras dessous, aux cris de « Allahou akbar » Olivier Besancenot, du NPA, qui a présenté la première candidate voilée aux élections. La ligue des droits de l’Homme s’est jointe à cette mascarade, offrant sa légitimité pour que soient piétinés les Droits de l’Homme par cette opération politico-religieuse. Benoît Hamon du groupuscule Génération S, Elsa Faucillon, Stéphane Peu, Ian Brossat, André Chassaigne du PCF. Yannick Jadot, bien que signataire de l’appel, s’était fait porter pâle. Il est vrai que les écologistes - ultralibéraux déguisés en habits de gauche - ont toujours défendu le multiculturalisme contre la République égalitaire. Esther Benbassa et David Cormand d’EELV y étaient, mais également Lutte Ouvrière. Martinez de la CGT a tout oublié d’un certain Karl Marx ; il fera, après cet « exploit » un peu plus sombrer ce syndicat historique, dont la France a pourtant besoin.

    Et puis il y a Jean-Luc Mélenchon et tous les députés de la France insoumise - c’est une nouveauté – qui ont signé le texte. Quattrenens et Ruffin, pas si kons, se sont esquivés.

    Camarade (enfin maintenant ex-camarade Mélenchon) comment est-il envisageable, lorsque l’on aspire à gouverner le pays, de méconnaître à ce point le phénomène de l’islamisme que l’on en vient à s’associer au CCIF, l’un de ses principaux promoteurs en France ? Comment est-il possible d’être inconséquent au point de signer un texte évoquant des "lois liberticides" dirigées contre les musulmans avant d’affirmer qu’on ne l’a pas lu avec attention ?

    Le texte évoque tout de même des "lois liberticides" visant les musulmans. Sans éviter la victimisation, la tribune parle également de "criminalisation pure et simple de la pratique religieuse", de "délations abusives jusqu’au plus haut niveau de l’État contre des musulmans", et semble s’insurger contre les licenciements de salariés convaincus de radicalisation religieuse.

    Ex-camarade Mélenchon, tu as cautionné par ta présence une manifestation piégée par la haine de la laïcité et de la séparation des Églises et de l’État. Bien joué les barbus vous avez piégé des kons. Ce sont les musulmans et surtout les musulmanes qui vont droit dans le piège des islamistes par la novlangue « islamophobie » avec la complicité des politiciens trahissant leurs valeurs. Faut vous rappeler tous les jours que certaines musulmanes se battent pour ne pas porter le voile ? En Iran, chaque semaine, des femmes, au péril de leur vie, manifestent ainsi pour la liberté de ne pas avoir à le porter.

    Pour cela, ci-devant Mélenchon, tu plonges ce mouvement porteur d’espoir, auquel plus de sept millions d'électeurs ont cru, dans la gadoue où croupissent les groupuscules genre NPA. Si les Insoumis veulent éviter ce naufrage, il serait temps de donner un sérieux coup de balai. Et peut-être pour toi le moment de prendre quelque recul…

    Il ne faut pas confondre « L’internationale » avec « Allahou akbar » ex-camarade !

    Quelques liens:

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/michel-onfray-le-defile-parisien-219193

    https://www.bfmtv.com/societe/islam-francais-un-rapport-accablant-1038242.html

    https://www.youtube.com/watch?v=Zv3N7T7yf5w

    https://www.mediapart.fr/journal/france/101119/contre-l-islamophobie-une-manifestation-pour-la-liberte-l-egalite-et-la-fraternite/commentaires

    https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/melenchon-un-pas-de-plus-vers-la-219164


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  • Dilemme macronien : des millions pour les Urgences qui sauvent ou pour les djihadistes qui tuent ?

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    Le Drian, notre ministre des affaires étrangères, est allé faire un tour dans ce beau pays d’Irak, « amené à la démocratie » par nos « alliés » et maîtres états-uniens. Ça nous a coûté un bras mais bon, c’est son job. On ne va pas chipoter sur quelques poignées de dollars. Il est allé quoi faire notre bon ministre ente Tigre et Euphrate ? Ben il est allé négocier le sort de 450 djihadistes français et de leurs familles. Le marchandage : transférer en Irak ces braves compatriotes faits prisonniers alors qu’ils combattaient dans les rangs de l’État islamique (Daech) contre les forces de la coalition internationale dont la France fait partie.

    « Eh ! Oh ! qu’ils lui ont dit les Irakiens à notre Breton : Tu veux qu’on garde tes djihadistes ? En plus tu ne veux même pas qu’on les pende, selon la loi de la charia qui a court chez nous ? Alors « jib el flouz » (donne le fric) ».

    Et pas qu’un peu ! Les Irakiens auraient demandé la construction d’une prison et le financement d’une société privée pour la sécuriser. Cela coûte 1,8 milliard d’euros. Pour chaque prisonnier, cela correspond à 1 million pour un condamné à mort ou 2 millions pour un condamné à perpétuité », confirme l’expert irakien Hicham Al-Hachémi. « En outre, les Irakiens ont demandé que toutes les armes qui ont été utilisées dans la bataille en Irak restent entre leurs mains, sauf les avions de chasse, mais y compris les canons Caesar ».

    La France, pays des droits de l’homme, ayant aboli la peine de mort marchande donc pour que les Irakiens condamnent à mort nos « compatriotes » s’ils le jugent nécessaire, mais qu’ils ne les exécutent pas. C’est beau l’altruisme. Oui mais ça coûte du fric ! Faut les nourrir, les loger, les garder ces braves djihadistes. Et jusqu’à perpète ! Enfin, ça…

    S’ils étaient déchus de leur nationalité française, ça nous ferait de sérieuses éconocroques ! Mais non, non, non !

    Pourtant ces gens commettent des actes tellement odieux - massacres en gros et en détail, égorgements publics voire télévisés, pratique à grande échelle de l’enlèvement, de la déportation et de l’esclavage sexuels, extermination des homosexuels et des adeptes de religions différentes, lapidations, crucifixions, tortures en tous genres - qu’ils provoquent une rupture du contrat social. Ils ne peuvent plus prétendre à bénéficier des garanties que la communauté accorde à ses membres, même lorsqu’ils ont commis des crimes. N’inversons pas les rôles : ce sont les terroristes, nés en France ou pas, qui ont choisi de ne plus être dans la communauté nationale. Elle ne les rejette pas : ce sont eux qui, en se vautrant dans l’ignominie, s’excluent.

    Jean-Jacques Rousseau n’avait pas de pudeurs de gazelles lui : dans le Contrat social, chapitre V. Intitulé Du droit de vie et de mort : « […] tout malfaiteur attaquant le droit social devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie, il cesse d’en être membre en violant ses lois, et même il lui fait la guerre. Alors la conservation de l’État est incompatible avec la sienne, il faut qu’un des deux périsse, et quand on fait mourir le coupable, c’est moins comme citoyen que comme ennemi. Les procédures, le jugement, sont les preuves et la déclaration qu’il a rompu le traité social, et par conséquent qu’il n’est plus membre de l’État. » C’était pas un tendre le Jean-Jacques !

    Le bon sens commun ne veut pas du retour de ces gens en France. Pourquoi faudrait-il se décarcasser et dépenser des fortunes pour sauver des gens dont le seul but dans la vie est d’assassiner des innocents ?

    La Cour suprême irakienne accepterait donc de les juger en échange de beaucoup de fric, d’armements - parce qu’ils ne veulent évidemment pas rendre des canons Ceasar, nec plus ultra de notre artillerie que nous leur avions « prêtés » - d’entraînements militaires et de services diplomatiques », affirme Hicham al-Hachemi. Donc si ceci est vrai, cela signifie que le Gouvernement français serait prêt à dépenser entre 400 et 900 millions de dollars (en plus !) pour que l’on transfère ces gens en Irak afin qu’ils y soient jugés.

    Au fait, à comparer avec le « pacte de refondation » Buzyn pour les Urgences à l’hôpital : 750 millions d’euros et le plan « Grand âge » : 300 millions.

    Qu’en pensent les con-tribuables ?


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