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polémique - Page 6

  • L’Union européenne sous la botte d’un « gouvernement des juges » inféodé aux multinationales ?

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    Le Tribunal de la Cour de justice de l’Union européenne a annulé la décision de la Commission exigeant le remboursement à l’Irlande de 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux accordés au GAFA Apple. Ce n’est pas la première décision en faveur des multinationales yankees. Elle avait déjà donné raison à Airbnb face aux hôteliers français…

    Et ce « machin » s’impose aux justices nationales des pays de l’Union. Avec un tel bouclier pour les protéger, les GAFA et autres prédateurs yankees n’ont que peu de soucis à se faire. Et doivent joyeusement sabrer le champagne, comme Apple à qui le « machin » vient de faire économiser 13 milliards d’euros volés par la multinationale yankee aux fiscs des 27 pays de l’Union. « À la vôtre, stupids Europeans ! We fuck you and you pay la vaseline ! »

    Voilà une sacrée bouffe pour la redoutable tati Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne connue et appréciée pour combattre la concurrence fiscale entre États qui profite aux multinationales.

    Pas prouvée "l’existence d’un avantage économique sélectif" accordé par l’État irlandais à Apple qu’ils ont dit les juges.

    Apple fête donc sa victoire, mais il le fait avec le gouvernement irlandais… qui aurait dû récupérer ces 13 milliards mais qui préfère encore sauvegarder sa position de pirate de l’Europe.

    L’affaire remonte au 30 août 2016 : alors Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager décide de frapper un grand coup. Selon l’enquête de la Commission, Apple a rapatrié en Irlande entre 2003 et 2014 l’ensemble des revenus engrangés en Europe (ainsi qu’en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde) car l’entreprise y bénéficiait d’un traitement fiscal favorable, grâce à un accord passé avec les autorités de Dublin. Le groupe a ainsi échappé à la quasi-totalité des impôts dont il aurait dû s’acquitter sur cette période, soit environ 13 milliards d’euros, selon les calculs de la Commission. Celle-ci a établi qu’Apple n’a finalement dû payer que 1 % d’impôts irlandais sur ses bénéfices européens en 2003. Et en 2014, ce taux a encore diminué jusqu’à 0,005 %, autrement dit, Apple ne paie pratiquement plus d’impôts sur ses bénéfices en Europe ! Bonjour la justice…

    Pour arriver à ces résultats, les multinationales concluent avec le gouvernement irlandais des rulings, des « arrangements fiscaux » ultra-favorables. Le Luxembourg, les Pays-Bas, autres pays pirates de l’Europe font pareil. Ces avantages attirent dans ces pays les multinationales qui y établissent un siège et y rapatrient l'essentiel des bénéfices de leurs filiales dans toute l’Europe. Baisant ainsi sans vaseline ces états d’impôts qu’ils pouvaient légitimement attendre de l’activité de ces entreprises sur leur sol. Eh ! Coco, c’est ça l’ultralibéralisme, c’est ça « la concurrence libre et non faussée ». Ben voyons…

    Eh ! Ils sont coutumiers du fait les « justiciers » européens. Ils avaient déjà réfuté les arguments de la Commission européenne concernant la chaîne américaine de cafés Starbucks, sommée de rembourser jusqu’à 30 millions d’euros d’arriérés d’impôts aux Pays-Bas. De même la Cour de justice de l’Union européenne a tranché en faveur de la plate-forme yankee Airbnb, dans le conflit judiciaire qui l’opposait à l’Association pour un hébergement et un tourisme professionnels (Ahtop).

    Cette embrouille survient dans un contexte bien particulier, où plusieurs pays européens, dont la France, veulent parvenir à une meilleure imposition des GAFA, partout où ils réalisent des profits. Cependant, dans une UE à 27, où toutes les questions fiscales se décident à l’unanimité, il n’est guère facile de s’entendre.

    Bof. J’écris bien cet article sur une machine d’Apple. Mais Microsoft est aussi pourri. Alors comment faire ? Écrire au crayon ?

    Bon. Regardons le côté positif de la chose : ils vont trinquer avec du champagne bien de chez nous ! Sûr ?

     

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  • Hourra ! Le COVID19 « terrassé » par le REMDESIVIR !

    Ils vont nous refaire le coup du TAMIFLU…

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    Enfin ! Ça y est ! « On » vient de trouver LE médicament qui va terrasser ce méchant COVID19. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne. Non ?

    Moi, ce que j’en sais, c’est ce que disent les machines à bruits et les trucs à lire. Par exemple Capital : « Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a recommandé à l’Agence européenne des médicaments (EMA) d’accorder une autorisation de mise sur le marché au Veklury (remdesivir) de Gilead pour le traitement du Covid-19 chez les adultes et les adolescents souffrant de pneumonie et nécessitant un supplément d’oxygène. Le remdesivir est le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé par le CHMP. Traditionnellement, l’agence européenne du médicament suit les recommandations du Comité. »

    Ainsi donc on va pouvoir cesser de trembler, de regarder l’Autre comme un danger. On va de nouveau pouvoir se poutouner, se bachucher, se chasper, bref, s’embrasser, de faire des gâtés sans risquer sa peau ou – pire peut-être – risquer d’envisper et de tuer ceux qu’on aime.

    Au lieu d’applaudir ces soignantes, ces infirmières et ces toubibs qui, finalement ne font que le boulot pour lequel ils sont payés (mal ? Ouais mais pas tous…), on devrait élever une statue au génial inventeur de ce médicament, à ce héros sauveteur de l’humanité !

    Eh ! Calmos, Victor. Va voir d’un peu plus près avant de grimper au mat.

    Ce médicament miracle serait le Remdesivir. Son « inventeur », c’est le surpuissant labo étasunien Gilead.

    Gilead, c’est le laboratoire qui pousse par tous les moyens, à travers tous les lobbies de Big Pharma son nouvel antiviral hors de prix contre le Covid-19, le remdésivir

    …et c’est ce même laboratoire qui a des bontés généreuses envers les experts officiels qui se méfient de la chloroquine : Karine Lacombe, François-Xavier Lescure, Yazdan Yazdanpanah et tous ces gens « autorisés », tous ces « professeurs » qui nous servent depuis trois mois leur rengaine pour nous faire trembler, pour nous culpabiliser et ainsi – comme d’autres préparent le cerveau de la ménagère de moins de cinquante ans à accueillir cocacola ou autre américonnerie – nous inciter à nous ruer sur cette molécule miracle !

    Et il faut les croire, hein ! Pas de mauvais penseurs comme ce marque-mal de professeur marseillais.

    Gilead, Gilead… Ça me rappelle quelque chose ce nom. Ah oui ! Ça y est ! En 2009, le monde a été secoué par une première pandémie, celle du H1N1. Qui n’a pas tué grand monde mais a engraissé un labo, celui produisant le fameux « Tamiflu » largement recommandé par la ministre de la santé de l’époque, la sémillante et si sympathique Roseline Bachelot, celle-là même que l’on porte aux nues aujourd’hui après l’avoir copieusement pourrie…

    Donc, Gilead a inventé le Tamiflu, puis a vendu la licence à Roche, un Big Pharma suisse.

    Mais ce fameux Tamiflu était-il réellement intéressant contre la grippe ?

    Pour tous les experts indépendants de l’industrie pharmaceutique, la réponse était « non », dès le départ. Certes, ce médicament a une légère efficacité quand il est pris immédiatement après avoir contracté une infection grippale. Mais en pratique, cela n’arrive jamais : le temps de se rendre compte qu’on a été contaminé et de voir son médecin, c’est déjà trop tard.

    Résultat : dès le début des années 2000, la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé a estimé que le Tamiflu ne méritait pas d’être remboursé par la Sécurité sociale. En 2005, la revue Prescrire précise que le Tamiflu n’a aucun effet tangible sur les complications de la grippe. Donc, que ce médicament ne peut pas sauver la moindre vie.

    Et le problème est qu’il peut être toxique ! Au Japon, des adolescents prenant ce médicament se sont jetés par la fenêtre, ce qui a conduit ce pays à suspendre sa prescription pour les enfants et adolescents.

    En France, le Vidal, la « bible » des médecins, précise que ce médicament peut causer des troubles neurologiques : « agitation, comportement anormal, anxiété, confusion, délire, hallucinations, cauchemars ».

    En décembre 2009, le Pr Philippe Even (un autre « mal pensant » celui-là) résume bien la situation : « Le Tamiflu ou son équivalent le Relenza sont des médicaments efficaces s’ils sont pris dans les 18 premières heures de la contamination (pas des symptômes). Or ce n’est jamais le cas. Au-delà, l’efficacité est nulle. Et le médicament est d’une haute toxicité s’il est pris plus de 3 jours ».

    Et pourtant… En 2009, Roselyne Bachelot demandait aux médecins à prescrire le Tamiflu à tout le monde !

    C’est bien la même Roselyne Bachelot qui déclarait ceci, en mai 2009 : « Il y a des stocks d’antiviraux (Tamiflu et Relenza) pour traiter les Français, 33 millions de traitements. Donc, même si nous avions une épidémie massive dans notre pays, nous avons assez de traitements valides pour traiter les Français ».

    Tiens tiens… Comme c’est bizarre : Roselyne Bachelot savait que ce médicament ne sauve pas de vie… et qu’il comporte des effets indésirables sérieux. Mais à l’époque, cela ne lui pose aucun problème de le prescrire à 33 millions de Français.

    Sur le coup, des médecins s’en indignent : « Selon les données dont nous disposons, la balance bénéfice risque du Tamiflu® est défavorable », s’est ému le Dr Vincent Renard, Vice-Président du Collège des médecins généralistes (CGNE).

    Et en plus, cette décision de Roselyne Bachelot arrive en même temps que la publication, par le British Medical Journal (BMJ) – non, pas celui de l’étude bidonnée sur la chloroquine - d’un rapport dévastateur pour le Tamiflu. Ce grand journal médical britannique accuse le laboratoire Roche d’avoir abusé les médecins et les autorités de santé sur l’intérêt du Tamiflu.

    Il révèle que le laboratoire Roche a financé 10 études sur le Tamiflu… et n’en a publié que 2, signe d’une manipulation massive de ses résultats !

    Et en effet : plus tard, en 2015, quand les chercheurs du BMJ auront enfin pu éplucher la totalité des études, ils concluront que le Tamiflu n’a aucune efficacité contre les complications de la grippe, aucune efficacité en prévention de la grippe, et de sérieux risques d’effets indésirables.

    Mais dès le mois de décembre 2009, la tentative de fraude apparaît évidente.

    À l’époque, la Dr Fiona Goodlee, rédactrice en chef du British Medical Journal était scandalisée : « Les gouvernements mondiaux ont dépensé des milliards pour un médicament que la communauté scientifique est aujourd’hui incapable d’évaluer ».

    Ils vont nous refaire le coup du Tamiflu ? Possible, probable.

    On va sabrer le champagne chez Gilead !

    Bon, moi ce que j’en dis, hein… Je ne suis pas toubib. Seulement un indécrottable fouille-merde et un « rebroussier » qui cherche toujours l’arnaque potentielle qui se cache derrière les choses qui paraissent trop belle.

    Allez, je vais faire le boudin aux pommes ! C’est au moins aussi efficace que le remdesivir, c’est meilleur et infiniment moins cher !

     

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  • D’où viennent-ils ces virus qui nous confinent, qui nous font peur, qui nous tuent ?

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    Le virus qui bouleverse le monde entier s’appelle le SARS-CoV-2, en anglais « severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 ». Ce nom a été choisi car le virus est génétiquement apparenté au coronavirus responsable de la flambée de SRAS de 2003. Bien qu’apparentés, les deux virus sont différents. C’est donc le nom officiel, scientifique de ce brave coronavirus qui nous confine par peur de la maladie qu’il provoque, nommée, elle, COVID-19 (pour corinavirus disease apparu en 2019.

    Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde, disait Albert Camus. Voilà, maintenant, on sait de quoi on parle.

    Est-il naturel ce brave SARS-CoV-2 ? Possible, quasiment sûr selon la doxa des scientifiques qui squattent les espaces médiatiques. Bon. Ils ont probablement raison puisque eux sont des « sachants » à défaut d’être toujours des savants.

    Probablement, mais pas sûr… Mais agiter quelques doutes là-dessus vous rejette immédiatement dans la catégorie des « complotistes ». Et pourtant…

    Certains ont émis l’idée que SARS-CoV-2 aurait été créé par des chercheurs chinois dans le laboratoire P4 flambant neuf, à la pointe de la technologie en la matière, installé avec l’aide des Français. Il faut savoir qu’un accord fut conclu dès 2004 pour la livraison rapide d’un laboratoire P4, accompagné d’un programme de formation pour les chercheurs chinois. Sarkozy suspendit le projet relancé par Hollande, convaincu par Raffarin. Le laboratoire, construit donc à Wuhan, fut inauguré le 22 février 2017 par Bernard Cazeneuve et Marisol Touraine qui firent spécialement le voyage. Une cinquantaine de chercheurs français devait travailler avec leurs collègues chinois dans ce labo. La France avait exigé des mesures de sécurité draconiennes et la promesse qu’aucune recherche à destination militaire ne serait effectuée. Les Chinois signèrent en souriant tout ce qu’on leur demandait. Mais les chercheurs français n’y mirent jamais les pieds… Plus de gêneurs donc pour, peut-être, fignoler en douce des armes bactériologiques. Possible mais pas sûr.

    Mais il y a autre chose. Les savants fous ne sont pas une vue de l’esprit. Le physicien américain Kenneth Bainbridge, responsable du premier essai de bombe atomique au Nouveau Mexique, avait déclaré à Robert Oppenheimer, patron du projet Manhattan : « Now we are all sons of bitches » (Maintenant nous sommes tous des fils de putes). Y aurait-il des « sons of bitches » dans les biotechnologies. Possible mais pas sûr.

    Et pourtant…

    Lu dans « Le quotidien du pharmacien » daté de décembre 2011. On y apprend des choses troublantes, passées inaperçues pour le commun des mortels et qui peuvent peut-être éclairer la succession de pandémies mettant en danger une grande partie de l’humanité :

    « Un virus H5N1 artificiel très contagieux. Le dilemme des chercheurs.

    Un groupe de scientifiques du centre Erasmus, aux Pays-Bas, a annoncé être parvenu à créer à partir du virus H5N1 responsable de la grippe aviaire, une souche hautement contagieuse capable de se transmettre d’homme à homme. L’objet de la recherche et sa publication prévue dans « Science » sont à l’origine d’une controverse entre chercheurs, notamment en raison d’un risque de bioterrorisme.

    La menace d’une pandémie grippale est réelle. Les pays et les chercheurs s’y préparent. Au Centre Erasmus des Pays-Bas, l’équipe du virologue Ron Fournier a cherché à comprendre comment le virus responsable de la grippe aviaire (H5N1), à l’origine de flambées épidémiques de grande ampleur dans les élevages de volailles, hautement pathogène chez l’homme mais jusqu’ici peu transmissible d’homme à homme, pouvait se transformer en un virus hautement contagieux. Les cas humains d’infection à H5N1 (565 personnes dont 331 décès) étaient essentiellement dus à des contacts directs ou indirects avec des animaux contaminés. Toutefois, le virus H5N1 qui continue à circuler parmi les populations de volailles demeure un virus grippal à potentiel pandémique et les scientifiques craignent qu’il n’acquière, à la faveur d’un réassortiment génétique, la capacité de se transmettre d’homme à homme.

    Les travaux de l’équipe hollandaise réalisés chez le furet montrent qu’un tel changement est possible et « plus facilement qu’on ne le pensait », souligne Ron Fournier. Les chercheurs ont réussi à introduire plusieurs mutations dans le génome du virus H5N1. Au bout du processus, ils ont obtenu un nouveau virus capable de se transmettre par voie aérienne (aérosols). Toutes les mutations introduites sont des mutations déjà observées dans la nature, même si elles ne l’ont jamais été simultanément.

    Cette découverte est, selon les chercheurs, un pas important dans la lutte contre les pandémies. « Nous savons aujourd’hui quelles mutations surveiller, ce qui, en cas d’épidémie, permettra de la stopper avant qu’il ne soit trop tard. Mieux encore, cette découverte va permettre de développer à temps des vaccins et des médicaments », poursuit Ron Fournier.

    Plus dangereux que l’anthrax.

    Les premiers résultats ont déjà été présentés lors du Congrès de l’ESWI (European Scientific Working Group on Influenza), en septembre, et doivent être publiés dans « Science ». Mais la publication a été retardée par l’agence américaine pour la biosécurité (NSABB, National Science Advisory Board for Biosecurity), qui procède à sa relecture. L’agence américaine pourrait publier dans les jours à venir des recommandations pour ce type d’études, celles dont les résultats peuvent être exploités à des fins de bioterrorisme. Comparant le virus au bacille du charbon, Paul Keim, du NSABB affirme : « Je ne connais aucun organisme qui fasse aussi peur que celui-là. Comparé à lui, l’anthrax ne fait pas peur du tout ».

    Des scientifiques, comme Richard Ebright (New Jersey), assurent même qu’une telle recherche « n’aurait jamais dû être faite ». D’autres soulignent l’importance de ces résultats, qui représentent, selon Michaël Osterholm, directeur du Center for Infectious Disease and Policy (Université du Minnesota) et membre du NSABB, « un tournant décisif ». Il ne s’oppose pas à sa publication mais suggère que certaines informations soient dissimulées. « Nous ne voulons pas donner à des personnes mal intentionnées un mode d’emploi pour transformer quelque chose de mauvais en autre chose de très mauvais », souligne-t-il. En France, le Dr Jean-Claude Manugerra, virologue, responsable de la cellule d’intervention biologique d’urgence à l’Institut Pasteur, souligne le sérieux de l’équipe hollandaise. « La question posée était légitime et la méthodologie, classique », explique-t-il. Pour lui, il s’agit d’un dilemme classique de la démarche scientifique. Il s’inquiète peu d’une éventuelle publication, car, précise-t-il, « peu d’équipes dans le monde seront capables d’exploiter les résultats de cette étude ». En revanche, il serait pour « une destruction du virus », une fois les résultats obtenus. Le centre Erasmus précise pour sa part que l’étude a été réalisée avec le soutien du NIH américain et a bénéficié de l’appui d’experts du CDC d’Atlanta pour les contrôles dans le laboratoire de haute sécurité. »

    Donc un virus extrêmement dangereux, bien plus que ce brave SARS-CoV-2 puisque tuant 60 % des contaminés, existe quelque part. Où ? Aux Pays-Bas ? Aux Etats-Unis ? Gardé par qui ? Par le NIH ? Où par la CIA ? A quelle destination ?

    Bon. Ça c’était en 2011. Mais ce n’est pas tout.

     

    Dans Le Parisien du 5 mai 2013 on peut lire :

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    « Un virus inquiétant créé en Chine. Des chercheurs Chinois ont fabriqué un virus hybride de la grippe aviaire très dangereux. Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme.

    Utile ou dangereux ? La communauté scientifique mondiale est en émoi depuis l’annonce, vendredi, dans la revue américaine « Science », de la création d’un dangereux virus hybride par des biologistes chinois. Alors que la Chine se débat avec une nouvelle énième épidémie de grippe aviaire, une équipe de chercheurs de l’université agricole du Gansu a donné naissance à un nouveau virus, mélangeant des gènes de H5N1 et de H1N1.

    Le premier, qui a contaminé 628 personnes depuis 2003, mortel dans 60 % des cas, peut être transmis à l’homme par les oiseaux, mais pas d’humain à humain. Le H1N1, apparu au Mexique en 2009, n’est pas réputé plus mortel qu’une grippe ordinaire mais il est hautement contagieux. Il aurait infecté un cinquième de la population mondiale lors de la pandémie de cette année-là, tuant 18 000 personnes.

    Le but de l’expérience n’est pas clair.

    L’hybride made in China a pris le pire des deux, avec cette caractéristique inquiétante : il se transmet très facilement entre deux cochons d’Inde, via les voies respiratoires. Par un simple éternuement, par exemple. Conclusion des chercheurs chinois : le redoutable H5N1 n’a besoin que d’une toute petite mutation pour devenir transmissible entre mammifères.

    « Fallait-il donner ce coup de pouce à la nature juste pour démontrer cela ? », grondent les spécialistes. La démonstration n’en vaut pas la chandelle au regard des risques. Une erreur de manipulation, une fuite, une mauvaise intention et un virus OGM de ce genre peut aisément « contaminer les gens, provoquer entre 100 000 et 100 millions de morts », estime Simon Wain Hobson de l’Institut Pasteur.

    Pour Robert May, ancien président de l’Académie des sciences britannique, l’équipe chinoise a cédé à l’ambition plus qu’au bon sens. Le but de cette expérimentation n’est pas clair. « Ce genre de recherche est inutile à la fabrication d’un vaccin. S’il s’agissait uniquement de démontrer qu’une mutation le rend transmissible entre humains, c’est aussi vain que coûteux : on le sait déjà, confirme le virologue de Pasteur Jean-Claude Manuguerra (lire ci-contre). Il y a deux ans, des recherches similaires, conduites aux Pays-Bas et aux États-Unis, s’étaient vues interdites de publication, par peur de récupération terroriste, et un moratoire décrété. Il a pris fin en janvier dernier. »

    Les furets d’un côté, les cochons d’Inde de l’autre, c’est pareil. Les Chinois ont donc repris les travaux de Ron Fournier du centre Erasmus, aux Pays-Bas menant à la transmission directe de mammifère à mammifère par simple éternuement ou postillons. Pour en faire quoi ? Des vaccins ? Ils sont où ?

    Notons que les travaux chinois n’ont pas été réalisés au labo P4 de Wuhan, conçu par les Français, mais à l’Université agricole de Ganzu.

    Alors il vient d'où SARS-CoV-2 ? Il peut venir d'un marché à bestiaux de Chine. Ou Pas… Il peut venir des Etats-Unis. Ou pas… Il peut venir des Pays-Bas. Ou pas…

    Il n'est pas venu d'une attaque bactériologique caractérisée et volontairement décidée car les attaquants potentiels sont eux-même victimes. Une telle attaque bactériologique ne pourrait avoir lieu que si l'attaquant possédait un traitement ou un vaccin efficace pour sa propre population ! Ce qui n'est pas le cas pour cette fois.

    Voilà. Maintenant chacun peut un peu mieux se faire son opinion sur ces drôles de virus qui nous cernent, nous confinent, nous menacent. Jusqu’à quelle catastrophe ?

     

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    liens :

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/08/03/70-ans-apres-hiroshima-la-science-produira-t-elle-de-nouveaux-fils-de-putes_4710139_1650684.html

    https://www.franceculture.fr/sciences/le-laboratoire-p4-de-wuhan-une-histoire-francaise

    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/recherche-science/le-dilemme-des-chercheurs

    https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/le-dilemme-des-chercheurs

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centres_pour_le_contr%C3%B4le_et_la_pr%C3%A9vention_des_maladies

    https://www.univerzities.com/china/gansu-agricultural-university/

    https://publish.monbeaulivre.fr/shop/index.php/catalog/product/view/id/488175/s/epub-attention-une-pandemie-peut-en-cacher-une-autre-operation-lemmings-225048-publish-monbeaulivre-fr/