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polémique - Page 2

  • Au bistro de la toile : accueillir les « revenants » de Daech ? Aux fous !

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    - Eh , Victor, la cour de « justice » de La Haye adjoint parait-il la France de reprendre sur son sol les femmes parties faire le jihad en Syrie et des enfants « pour la cause ». Qu’est-ce que t’en pense ?

    - « enjoint », Loulle, pas « adjoint ». Ce que j’en pense ? Que le crétinisme de ces « juges » de mes deux atteint des sommets. Et les dégoulinantes verbales de toutes les « belles âmes » qui se lamentent sur le sort de ces « malheureuses » me donnent des boutons. Elles oublient que « ces pauvres femmes françaises » sont parties volontairement - en crachant sur leur pays, la France - en Syrie proposer aux tueurs de Daech leurs ventres dans les Lebensborn islamiques comme trous à bites et engendreurs de lardons. Elles sont des terroristes par leur ventre, Loulle. Et nous devrions les faire revenir ? Les nourrir en zonzon où elles feront du prosélitisme et du recrutement ? On en entend, on en lit obséquieusement interviewées dans leur camp prison chez les Kurdes, se lamentant sur leur sort. Sort qu’elles ont choisi, ces Sophie, ces Margot, ces Jennifer (mais qui avait dû rejeter, avec leurs inséminateurs daechiens, ces prénoms bien trop français !).

    Ces femmes ont choisi de trahir leur pays, de prendre les armes contre lui, au minimum de servir de repos du guerrier et de truies gravides pour fabriquer une génération de Grimlocks, et lorsque le vent tourne, elles se rappellent qu’elles sont nées, ont été élevées, soignées, éduquées dans un pays libre appelé la France. Pays sur lequel elles crachent leur fiel mais où elles voudraient bien revenir maintenant que leurs nombreux et divers « maris » égorgeurs sont morts et surtout alors qu’elles sentent la mortelle caresse de la cravate de chanvre qui les guette !

    Victimes ces femmes ? Eh ! Oh ! Elles savaient parfaitement ce qu’elles faisaient en se « mariant » avec des égorgeurs de daech ou autres sectes de tueurs d’allah. Alors comme ça, on oublierait tout ? « Non mais, c’était pour rigoler ! » Ils rigolaient les malheureux que leurs tringleurs barbus égorgeaient ? Ces femmes se seraient laissées abuser ? Elles n’ont pas de volontés propres ? Elles ne sont pas responsables ? C’est l’amour qui leur a tourné la tête ? Tè, fume !

    Et puis gambergeons un peu, ça changera. Que vont devenir ces « revenantes » et leurs progénitures en France ? On les mettra où ? Quel est le maire qui les acceptera de gaîté de cœur sur son territoire ? En banlieue ? Sûrement pas : elles seront accusées de lâcheté pour avoir fui.

    - Ouais, mais les gosses, Victor, ils n’ont pas choisi, eux…

    - Les enfants ? Qui ont été éduqués dès leur premier âge en ingurgitant des vidéos d’égorgement, de décapitations, qui voyaient des armes à la maison, qui entendaient quotidiennement les récits sanglants de leurs tueurs de pères, dont la cervelle malléable a été manipulée de façon à haïr le « koufir », c’est-à-dire toi, moi. Combien d’années de coûteux suivis psychologiques vont-ils nécessiter ? Pour quel résultat hasardeux ? Ils seront autant de bombes à retardement. De la graine de tueurs pleins de haine en liberté et une recrudescence d’attentats à venir.

    Ces gens, jeunes, moins jeunes, hommes, femmes et même enfants - nés et élevés pour en faire des machines à tuer – qui partent s’engager dans les rangs de nos ennemis, qui tuent les ennemis de nos ennemis, donc nos amis, doivent savoir que s’ils partent, c’est un billet sans retour. En temps de guerre, les citoyens d’un pays qui passent à l’ennemi sont des traîtres, des déserteurs et doivent être traités comme tels, c’est-à-dire « éliminés ». En bon français, on devrait dire tués.

    - Le retour de la peine de mort en somme. Quand même, c’est dégueulasse, Victor…

    - C’est dégueulasse ? Bien sûr que c’est dégueulasse, mais on ne fait pas la guerre en dentelle. La guerre, c’est la mort, c’est la trouille, c’est l’angoisse, la peur panique, les cris, le bruit, la souffrance, le deuil, les massacres, les flammes qui brûlent, la fumée qui aveugle, les bouts de fer qui hachent la viande. La guerre, ça sent la merde du pauvre type qui se chie dessus de peur, ça sent cette odeur âcre, doucereuse des corps gonflés qui grouillent de vers, ce sont les tripes irisées sous le soleil, ça sent la poudre, le feu, la mort, la mort, toujours la mort. Va demander aux Ukrainiens...

    On s’empêtre dans des considérations morales contre des ennemis qui se torchent allègrement l’oignon avec toute morale. On cède devant les jérémiades de « droit-de-l’hommistes » bêlants qui sont autant d’idiots utiles des nazislamistes. Avec en perspective des « Bataclan », des « Nice » et des palanquées d’assassinats au couteau.

    - Macrounet, tu crois qu’il va céder aux injections de ce « machin » de l’Europe ?

    - « Injonctions » Loulle. Il a déjà commencé, des femmes et leurs lardons arrivent discrètement. Si on est responsable, on n’accepte pas de prendre le risque de voir dix, cent, mille traîtres abrutis par la propagande ennemie rentrer « au pays » et y semer la mort la plus lâche, celle des attentats aveugles. Macrounet nous rebat les oreilles en nous disant que nous sommes en guerre. Alors en temps de guerre, utilisons les lois de la guerre. C’est dur mais c’est comme ça. Ces gens qui sont partis faire le « jihad », il faut les détruire, les tuer dès qu’on les a « logés » comme disent les flics. Il faut qu’ils sachent qu’ils ne rentreront jamais « au bercail », sinon les pieds devant…

    À force de tout voir, on finit par tout supporter.
    À force de tout supporter, on finit par tout tolérer.
    À force de tout tolérer, on finit par tout accepter.
    À force de tout accepter, on finit par tout approuver.

    (Augustin d’Hippone dit Saint Augustin)

    Illustration: merci au regretté Chimulus

     



  • Au bistro de la Toile : l'argent braguette et la guerre des utérus.

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    - Fatche, Victor, hier soir, je suis tombé sur une perle sur RMC télé : ils tchatchaient sur la fiche de paiement des allocations familiales d’une famille de diix enfants : six mille euros pour le mois ! ...taing ! C’est une situation florissante et envieuse que de faire des lardons ! Surtout pour le géniteur d’ailleurs parce que pour la pauvre mère, réduite à sa seule fonction procréatrice, c’est autre chose…

    - Il faut remettre les pendules à l’heure Loulle. La Caisse Nationale des Allocations Familiales indique que cette feuille est authentique et correspond bien à une famille vivant dans le Bas-Rhin. Elle précise qu’il s’agit d’une famille composée «d’un couple et de leurs dix enfants, âgés de 0 à 19 ans». Les parents sont tous deux bénéficiaires du RSA, et leurs enfants sont tous à charge. La CNAF signale également que cette feuille correspond à une situation particulière puisqu’elle inclut l’allocation de rentrée scolaire, qui est versée une seule fois par an, au mois d’août.

    En temps normal, cette famille de douze personnes touche une somme située «entre 3 600 et 3 700 euros» d’allocations mensuelles.

    - Ouais. Ça relativise la chose. Mais c’est tout de même une relative sécurité financière…

    - Mouais… Tu imagines la vie de cette mère ? Réduire la femme à sa seule fonction de reproductrice alors qu’il existe des moyens de contraception faciles et efficaces, c’est monstrueux et totalement irresponsable à notre époque où le principal problème, bien qu’il soit tabou d’en parler, c’est la surpopulation. Cette reproduction zoologique peut avoir une cause sécuritaire pour les géniteurs :plus ils font d’enfants plus il en restera pour s’occuper d’eux lorsqu’ils seront vieux. C’est le cas dans bien des pays africains ou asiatiques où les notions de sécurité sociale sont inconnues. Mais elle peut aussi avoir une autre finalité, beaucoup plus vicelarde : la conquête par la guerre des utérus. Houari Boumedienne, ancien président de l’Algérie proclamait devant l’ONU ces propos aussi menaçants que prophétiques : «Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère Sud pour aller dans l'hémisphère Nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.»

    - C’est ça que tu appelles la guerre des utérus ?

    - Exactement Loulle. En deux ou trois générations, les populations exogènes, c'est-à-dire venues d’ailleurs, vont supplanter les populations indigènes. C’est mathématique. Ça n’a rien à voir avec un quiconque complot du « grand remplacement ». Dans nos civilisations occidentales où la religion a été remise à sa place et où les femmes sont éduquées, la démographie galopante n’existe plus. C’est bon pour la planète, mais c'est une faiblesse pour nous car en démocratie, ce sont les plus nombreux qui gagnent, d’où le réflexe de faire le plus d’enfants possibles pour écraser l’adversaire par le nombre. Lorsque nos femmes font un, deux, voire trois enfants, les femmes venues d’ailleurs  - majoritairement musulmanes donc maintenue dans l’inculture par l'idéologie machiste de l’islam – en font cinq, six, sept et plus si affinité...et allocations familiales.

    - C’est l’argent braguette !

    - Et la conquête sournoise, à bas bruit, où les conquis paient pour les conquérants. La konnerie à l’état pur…

    - Mais alors comment faire Victor ? Supprimer les allocs ?

    - Pas les supprimer, mais les encadrer strictement.

    - Comment ?

    - Le but, c’est de maintenir un remplacement des générations majoritairement indigène tout en faisant barrage à l’argent braguette, donc à l’asservissement par la guerre des utérus. Par exemple les allocs paient 400 euros par mois jusqu’à sa majorité pour un enfant, 500 euros pour un deuxième enfant, 600 euros pour un troisième enfant mais rien pour un quatrième enfant et une taxe de 400 euros pour le cinquième, 500 pour le sixième, 600 pour le septième, etc. L’argent braguette n’y survivra pas longtemps ! Et la France et l’Europe ne perdront pas la guerre des utérus.

    - Voilà une idée qu’elle est bonne Victor ! On pourrait même considérer pour la mère cela comme un salaire ouvrant droit à retraite et autres prestations.

    - Bien entendu Loulle.

    - Eh ! Victor je crois que ce n’est pas très « politiquement correct » ça. ­Allez buvons un coup !


    Illustration: merci au regretté Chimulus

     

  • Grande voix. Fawzia Zouari :  « Jour de colère »

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    Fawzia Zouari, écrivaine, journaliste tunisienne,
    docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne,
    a publié cet
    article ras-le-bol dans Jeune Afrique:

     

    "Il y a des jours où je regrette d’être née arabe.

    Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.

    — Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.

    — Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures.

    — Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie.

    — À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.

    — Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme (bordels) et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau.

    — Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.
    Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.

    — Ces prêcheurs pleins d’arrogance qui vomissent l'Occident, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.

    — Et la cacophonie de ces "révolutions" qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.

    — Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.

    — Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !

    — Et ces "niqabées" qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.

    Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !

    Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens... Souhaitons que l'Occident ouvre les yeux.…"

    Fawzia Zouari