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La mise à mort légale de Monsieur Lambert se poursuit tranquillement...

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« J’ai soif… Putain que j j’ai soif ! Et faim. Ils m’estourbissent de drogues, de « sédatifs » qu’ils disent, mais putain que j’ai soif. Ils me l’ont déjà fait ce coup-là. Il y a plusieurs années puis il n’y a pas longtemps. Ils venaient me voir comme un légume qu’on oublie d’arroser. Pour voir combien de temps il pouvait résister avant de se dessécher. Puis ils m’ont remis la flotte et la bouffe. Mais à quoi ils jouent ces pourris, ces fumiers ? Ils ne savent pas que tout ce qui vit fait tout pour faire durer la vie ? Alors je suis moins qu’un ver de terre ? Moins qu’un rat ? Moins qu’une fourmi ? Moins même qu’une bactérie ? « Ils » ont décidé que dans ma tête il n’y avait plus que du yaourt et que je – enfin mon corps comme ils disent, parce que je les entends - ne vivait qu’à travers leurs machines, que je n’étais plus qu’une machine. Et une machine qui coûte cher. Alors ils ont décidé d’arrêter la machine. Oh pas en la détruisant à coups de marteau, mais en la privant de son carburant. Putain d’assassins. Putain de conjuration d’assassins. Ce qui me tient en vie, c’est la HAINE de ces nazis en blouse blanche ! » C'est peut-être ce qu'il pense Monsieur Lambert.

Voilà plusieurs jours maintenant que le « légume » de la variété « inutilem hominem Lamberti» - homme inutile de type Lambert - se dessèche dans une chambre d’hôpital, sous l’œil curieux de ses bourreaux. Bourreaux qui se réfugient derrière la décision de la plus haute instance judiciaire du pays, la Cour de cassation. Les « légumes » coûtent cher à la société, ils occupent des lits qui pourraient profiter à des malades plus valides et donc plus rentables.

C’est vrai qu’il n’est pas dans les clous Monsieur Lambert. Non seulement pas rentable mais en plus coûtant un bras à la société. Depuis des années. Avec une famille qui se déchire entre ceux qui veulent le flinguer et ceux qui veulent empêcher les tueurs d’agir. Avec en arbitre toutes les instances judiciaires de France mas aussi d’Europe, du monde et de ses environs. Sous l’œil voyeur des médias et les exhortations de toutes sortes de lobbies.

Ainsi, sous la pression de très nombreux imbéciles heureux, le gouvernement par la loi, mais aussi la justice doivent ainsi statuer sur la mise à mort non seulement de Monsieur Lambert, mais par extension des malades, des comateux, des vieux, des handicapés, des trop malades. Bientôt pourquoi pas des trop moches, des trop récalcitrants à l’idéologie dominante « pour abréger leurs souffrances », bien sûr. À la discrétion des autorités médicales ou à la demande des familles des « impétrants » à l’euthanasie. Euthanasie, tiens, en voilà un joli mot ! Ça fait savant, propre sur soi, pas comme ces vieux qui bavent, pissent et se chient dessus. Et qui coûtent si cher à la Sécu ! Pourtant, le meurtre par empoisonnement d’une personne, ça a un nom précis : ASSASSINAT ! Mais c’est pas joli… Ah mais non. « On » ne l’empoisonne pas Monsieur Lambert. On le laisse seulement crever de faim et de soif. C’est la nature quoi. Il va vers une « mort naturelle ». Ben voyons…

Il s’agit ni plus ni moins du rétablissement de la peine de mort mais décrétée non pas par un jury populaire et des juges professionnels, mais par un collège de toubibs et de personnes de l’entourage du « patient » ! La porte ouverte à toutes les magouilles ou les intérêts les plus sordides le disputeront à la vraie compassion.

Ces lois sociétales soi-disant modernistes « d’optimisation de la vie » (euthanasie, suicide assisté, gestation pour autrui) seront-elles imposées à la masse populaire par les puissants lobbies de bobos influents ? Ironie de la chose, c’est souvent les mêmes qui « s’offusquent » de la corrida de toros ou de la souffrance des animaux dans les abattoirs ! Eux-mêmes sont manipulés par le culte du pognon de la société ultralibérale : élimination des gens qui ne seront plus productifs, économies conséquentes sur les retraites, remise à flot de la Sécu. Une journée d’hôpital coûte cher à la collectivité donc, en ces temps d’austérité, abréger la vie ou suggérer aux patients que ce serait mieux qu’ils cessent de vivre parce que leur vie est devenue indigne va faire faire à la société de substantielles éconocroques !

Les Belges, plus « modernes » que nous en la matière autorisent non seulement la mise à mort des inutilem hominem adultes qui en ont « manifesté leur volonté » mais ils mettent aussi légalement à mort les enfants. Ce n’est pas encore suffisant pour les « médecins » d’ourre-Quiévrain. L’un d’eux et pas des moindres a publié dans le grand quotidien Le Soir une tribune dans laquelle il suggère aux législateurs de promulguer une loi qui protégerait juridiquement les médecins. Le Professeur Jean-Louis Vincent, chef de service des soins intensifs au CHU Érasme de Bruxelles, affirme dans plusieurs articles parus dans la presse qu’il y a une demande de certains médecins spécialisés en soins intensifs de pouvoir bénéficier d’une protection juridique pour précipiter la mort des patients qui n’en auraient pas expressément formulé la demande (pas de déclaration anticipée) et qui seraient inconscients, et ce même en l’absence de tout inconfort. Il conviendrait, estime le Prof. Vincent, qu’auparavant, les soignants jugent collégialement qu’il n’y a pas « de perspective de récupération qui fasse sens ». La famille serait consultée et pourrait donner son avis.
Ces médecins estiment qu’un élargissement de la loi sur l’euthanasie dans de telles conditions aurait tout son sens.
« 
Notre pays a besoin d’une loi qui […] autorise dans ce contexte la possibilité d’administration de médicaments qui raccourcissent la vie dont la qualité est devenue trop médiocre. Sans que la personne concernée ait pu signer un document. Le premier but de la médecine est de restaurer ou maintenir la santé, c’est-à-dire le bien-être de l’individu, pas la vie à tout prix. » (Carte blanche parue dans le journal le Soir du 25 février 2014.)

Oui, vous avez bien lu : il s’agit d’éliminer, de flinguer, de tuer toute personne dont des toubibs auraient décidé que « la qualité de sa vie était trop médiocre », même contre son gré. Mais c’est pour son bien ! On le tue pour améliorer sa qualité de vie ! Horreur que cette pseudoscience arrogante, autoritaire, répugnante.

Une phrase attribuée – vrai ou faux ? - à un éminent politologue dit : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »

Mais il y a pire : une autre raison impliquée dans ce souhait des médecins belges de pouvoir abréger la vie des malades sans leur accord formel est de pouvoir procéder dans de meilleures conditions au prélèvement d’organes dont on sait que la procédure a déjà été inversée et que le consentement du patient est désormais présumé sauf opposition expresse de la famille.

Eh ! Monsieur Vincent Lambert est jeune, plein de bons organes maintenus en bon état par la collectivité médicale et donc réutilisables. Il a une valeur marchande conséquente. Un gisement de pièces détachées humaines. Mais pour cela, il fait qu’il meure. Donc ON LE TUE !

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait le grand Rabelais.

Mondo cane...

 

Illustration X - Droits réservés

Commentaires

  • whaou ! vous n'y allez pas de main morte !
    Je pense que la fin de vie doit être une préoccupation individuelle entrainant un choix personnel dûment validé par écrit - comme je l'ai fait - et que la société doit respecter malgré les pressions "morales" d'églises qui n'en ont aucune.
    Personnellement si je vire légume ou suis incapable mentalement, je préfère qu' "on" respecte mon choix réfléchi d'un bon shoot final libérateur...
    Dans ma vie, il y a eu des secondes qui ont duré des heures, imaginez que chaque jour vécu comme légume semble durer des mois = c'est survivre en enfer !

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