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LANTIFADAS - Page 36

  • Excuses, repentance... Quand on veut grimper au mat, il faut s'assurer d'avoir les fesses propres !

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    À l’occasion de la commémoration annuelle de l’indépendance de l’Algérie, il y a quelques jours, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a demandé à la France de présenter des « excuses » pour son passé colonial dans le pays.

    Fidèle de Bouteflika dont il fut le Premier ministre et auquel il a succédé lorsque celui-ci a été contraint à la démission par les mouvements de révolte populaire, cet apparatchik pilier du régime, chef d’état-major de l’armée, a été (mal) élu en décembre 2019 et est contesté par le mouvement « Hirak » qui a occupé la rue algérienne des mois durant, faisant souffler sur ce pays un vent de fraîcheur.

    Demander des « excuses » pour les méfaits de la colonisation ? Pourquoi pas. La « repentance » est à la mode… Mais dans ce cas, il faudrait qu’elle soit dans les deux sens. Parce que nous, Français, et surtout nous, Provençaux, Occitans, Corses ainsi que tous les territoires côtiers du nord de la Méditerranée avons pendant des siècles, et pas seulement 132 ans, subi de la part des "Sarrasins" les exactions, les massacres, les pillages, les destructions, la mise en esclavage de nos populations.

    Des excuses de votre part pour ces méfaits, Monsieur le président Tebboune, « apaiseraient les tensions »...

    Vous voulez peut-être qu’on vous rafraîchisse la mémoire Monsieur le Président ? Avec plaisir. Remontons donc un peu dans l’histoire, nos histoires plus ou moins communes mais jamais très paisibles.

    Contrairement aux idées reçues la victoire de Charles Martel à Poitiers n’arrête pas les raids musulmans sur la Gaule. Les musulmans sont toujours installés en Septimanie et dans une partie de la Provence. Et ils trouvent chez nous des crapules sans foi ni loi – autorités religieuses et certains grands seigneurs - pour trahir leur pays et les aider dans leurs méfaits. C’est le cas du patrice Mauronte qui conclut, en 734, une alliance avec le gouverneur de Narbonne, Yusuf ibn Abd al-Rahman al Fihrir. Il ouvre les portes d’Avignon aux troupes arabes. Les traîtres les incitent même à occuper des places fortes le long de la vallée du Rhône. Mauronte et ses pareils n’empêchent pourtant pas, selon le Continuateur de Frédégaire, la population avignonnaise de se défendre. En représailles la région est dévastée. Contrairement aux villes voisines Orange, Nîmes, Arles, il ne reste plus trace du passé romain d'Avignon. Le gouverneur, Yusuf ibn Abd al-Rahman al-Fihri, prend l’année d’après Arles et pendant des années, il dépeuple la ville et ravage toute la province d’Arles, selon la Chronique de Moissac. Il faut comprendre par « dépeupler une ville » le fait de massacrer la plupart des hommes et des vieillards et d’envoyer les femmes et les enfants en esclavage, parfois très loin dans le monde musulman.

    Mais dans le genre, Pépé Martel n’a pas été plus tendre avec nos malheureux ancêtres. En 736, Charles Martel lance une opération punitive en Provence qui prend Montfrin et Avignon, Arles et Aix-en-Provence, sans oublier Marseille. C’est alors qu’une armée arabe débarque à côté de Narbonne, dirigée par le fils d’Abd al-Rahmân. Elle reprend immédiatement Arles et la plupart des autres villes conquises par les Francs et leurs alliés. Les musulmans en pillant et essayant d’annexer le sud de la Gaule, permettent à Charles Martel de s’en emparer en usant de la même violence que ces envahisseurs venus du sud. Les traîtres sont sévèrement châtiés. Leurs biens distribués aux vainqueurs. L’aristocratie franque soumet la Provence qui subit, à partir de 739, une période très sombre de son histoire.

    En parlant de colonisation, regardons un peu, Monsieur le Président, ce qui s’est passé sur la côte et les montagnes varoises, dans ce massif nommé les Maures. Bien sûr, il y a longtemps, plus de onze siècles, mais si on remue la merde, il faut aller au fond de la fosse. Vers 889, un navire pirate sarrasin, pris dans la tempête, s’échoue sur la côte varoise. Les survivants s’y établissent, appelant en renfort pirates et pillards - qui arrivent de tous les bas-fonds des ports musulmans. La razzia devient la manière de vivre de ces « chances pour la Provence ». Ces bandes armées sont souvent un mélange d’Arabes, de Berbères et de chrétiens convertis ou non. Les envahiseurs appellent la future région des Maures le Djabad al Kilal et en font une colonie de peuplement, ce qui est relativement nouveau en France. Les populations locales sont réduites en esclavage ou massacrées. Ces pirates sont d’efficaces pourvoyeurs d’esclaves. Ils attaquent aussi les bateaux en pleine mer et en capturent les occupants, ou se livrent à des razzias sur d’autres populations côtières. Le commerce d’esclaves chrétien – vendus à Alger, Tunis ou Tripoli - est alors florissant en Méditerranée. Les côtes méditerranéennes de l’Europe sont dévastées par les Sarrasins qui poursuivent les populations jusque dans l’intérieur du pays. Les raids esclavagistes ont provoqué la désertification des littoraux, la ruine de villages entiers et l’impossibilité de faire fructifier un territoire. Des îles entières sont parfois vidées de leurs habitants ; dans les plus grandes, comme la Corse, la Sardaigne ou la Crète, les côtes se dépeuplent au profit de la montagne où les insulaires se réfugient.

    De nombreux colons arabo-berbères s’installent dans les villages de Provence. Ils remplacent la population locale, massacrée en cas de résistance, ou envoyée en esclavage dans les pays musulmans. Les envahisseurs sont partout, disent les chroniques, n’épargnant aucune ville, aucun village ; bientôt tout le pays, au sud du Verdon, fut en leur pouvoir. La population d’Aix-en-Provence est envoyée en esclavage. Les femmes et les adolescentes sont violées. Les hommes sont castrés, car un eunuque vaut quatre fois cher qu’un esclave non castré dans le monde musulman.

    Chorier, en son Estat politique, mentionne la dépopulation de cette contrée du fait des Sarrasins : durant près de cent quarante ans, dit-il, ce ne fut qu’une solitude affreuse. C’est du reste l’opinion de tous les historiens qui en parlent, comme le curé Albert et Brunet. Les premiers habitants des terres varoises sont pour la plupart morts soit en combattant, soit esclaves castrés en terre d’Islam.

    Mais la résistance s’organise et la « reconquista » est en marche. Les Provençaux et leurs alliés attaquent en premier la base sarrasine de Fraxinet (La Garde-Freinet). Les forteresses des Maures sont entièrement rasées. Les prisonniers sarrasins sont parfois baptisés de force et réduits en esclavage. Ces groupes de survivants demeurent dans la région. Comme il n’est pas de tradition de castrer les esclaves chez les chrétiens, ils se marient et se convertissent à la religion chrétienne. Les descendants des pillards sont assurément en partie nos lointains ancêtres ; il y a d’ailleurs, a deux lieues de chez moi un bourg nommé Roquemaure !

    Ces pillards sont donc finalement soit chassés, soit tués ou bien encore réduits en esclavage. L’esclavage est vraiment la pratique la mieux partagée sur cette planète. Les historiens estiment entre 1 000 000 et 1 250 000 le nombre d’esclaves blancs détenus, entre 1530 et 1780, sur un territoire s’étendant de l’Algérie à la Libye actuelle. Vers 1622, les esclaves chrétiens forment 35 % de la population d’Alger, nous dit la « Revue des deux mondes » de 1841. En 1675, ils sont encore 1/4 des Algérois, faisant la force de cette ville.

    Dois-je vous demander des « excuses » pour ces exactions passées, Monsieur le Président ?

    L’histoire des hommes est à l’image de ceux-ci, mêlant le pire et le meilleur. Vous n’avez pas le monopole de la barbarie, mais nous non plus…

    Nos populations se côtoient, se mêlent depuis des temps immémoriaux, Monsieur le Président. Alors tâchez de sortir votre peuple de la misère où l’a mise votre politique de clans et une religion obscurantiste au lieu de vous vautrer dans une victimisation ridicule.


    Photo X - Droits réservés

  • Gastronomie de vacances: la sardinade

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    Les sardines à la "Brulo dé" du Pégot

     

    Éclairs d’acier bleuté bondissant hors de l’onde

    Pour tenter d’échapper à la dent furibonde

    De quelque carnassier montant des eaux profondes

    Pour croquer tout de go ces poissons qui abondent…

    C’est la reine des mers ! Succulente et divine,

    Pas la langouste, non. Simplement la sardine !

    Sa réelle fonction, sa vie, son aventure

    Généreuse et bornée : c’est d’être nourriture !

    Les poissons s’en délectent, l’homme la met en boîte,

    Lui fait boucher le port si la passe est étroite…

    Chez nous, dans le Midi, on l’aime tellement

    Que chaque Provençal est un peu son amant.

    Mon ami le Pégot, marin-pêcheur de Sète,

    Les fait à "Brulo dé". En voici la recette.

    Prenez-les sur le quai, juste au cul de la barque,

    Chez votre poissonnier, la fraîcheur se remarque

    Par la roideur arquée du petit corps luisant.

    Un bon kilo pour deux, ce sera suffisant.

    Devant le cabanon, à l’ombre de la treille,

    Tandis que sa moitié débouche les bouteilles,

    Le Pégot fait brûler un fagot de "gabel"

    C’est les sarments de vignes du côté de Lunel.

    Un bon coup de muscat met les convives à l’aise

    Juste le temps qu’il faut pour apaiser la braise.

    Sur un bout de grillage il range les sardines,

    Ni lavées, ni vidées. Nature les ondines.

    Les poissons sur la grille sont posés sur le feu

    Puis retournés après une minute ou deux.

    Sur un grand plateau rond, au milieu de la table

    Calée par des galets pour qu’elle reste stable,

    Le Pégot sert en vrac sa première tournée

    Puis remet sur le feu la prochaine fournée.

    Un jet d’huile d’olive dans le creux de l’assiette,

    On mange avec les mains, nul besoin de fourchette.

    D’une pression du doigt on enlève la peau

    Libérant les filets odorants et bien chauds,

    La tête entre deux doigts, dans deux autres la queue,

    La sardine grésille. Quel bonheur, maugrebeleu !

    On se "rabine" un peu, d’où le nom : "brulo dé"

    Mais c’est tellement bon ! vous n’avez pas idée.

    Avec les dents du haut, on bloque la sardine,

    La mâchoire du bas, retroussant les babines

    Fort délicatement détache le filet

    Qu’un" ggluuff" aspirera jusqu’au fond du palais.

    Sous le pin parasol où s’aiment les cigales

    Montent les petits bruits des gens qui se régalent.

    Ca fait des : "Ah !", des "Hum !" des "Fatche que c’est bon !"

    C’est toute la marée, plus un goût de charbon.

    Toutes les deux sardines on boit un coup de blanc,

    De Cassis ou de Saint-Hilaire-d’Ozilhan,

    On parle avec les mains, on sort la galéjade

    Et la journée se passe en franche rigolade.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

    Et pour laisser le monde des maigres, des sans-goûts,

    Alors resservez-vous !

     

    Ingrédients et proportions pour six personnes :

    Rien de plus simple : des sardines, encore des sardines, seulement des sardines (comptez un demi-kilo par personne, soit trois kg). Mais fraîches, pas trop grosses et de Méditerranée évidemment. Plus un peu de fleur de sel de Camargue et de l’huile d’olive dans chaque assiette.

     

    Les vins conseillés :

    La sardine est bonne fille et s’accompagne sans problème de vins blancs secs, de rosés, voire de rouges jeunes et frais.

    En vallée du Rhône, blancs de Roaix, Saint-Hilaire-d’Ozilhan, Laudun, Villedieu ; rosés de Tavel, Rochefort, Chusclan, Ventoux, Luberon, Costières de Nîmes ; rouges légers de Sainte-Cécile-Ies- Vignes.

    En vins du Languedoc blancs Picpoul-de-Pinet, blancs de la Clape ; rosés de Saint-Saturnin, vins des sables d' Aigues-mortes.

    En vins de Provence, les blancs de Cassis, tous les rosés des Côtes-de-Provence et des Coteaux varois.

     

     

    Illustration originale Vincent Barbantan

     

    in GROSSIR (ou pas!) sans peine et sans régime

  • Hourra ! Le COVID19 « terrassé » par le REMDESIVIR !

    Ils vont nous refaire le coup du TAMIFLU…

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    Enfin ! Ça y est ! « On » vient de trouver LE médicament qui va terrasser ce méchant COVID19. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne. Non ?

    Moi, ce que j’en sais, c’est ce que disent les machines à bruits et les trucs à lire. Par exemple Capital : « Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a recommandé à l’Agence européenne des médicaments (EMA) d’accorder une autorisation de mise sur le marché au Veklury (remdesivir) de Gilead pour le traitement du Covid-19 chez les adultes et les adolescents souffrant de pneumonie et nécessitant un supplément d’oxygène. Le remdesivir est le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé par le CHMP. Traditionnellement, l’agence européenne du médicament suit les recommandations du Comité. »

    Ainsi donc on va pouvoir cesser de trembler, de regarder l’Autre comme un danger. On va de nouveau pouvoir se poutouner, se bachucher, se chasper, bref, s’embrasser, de faire des gâtés sans risquer sa peau ou – pire peut-être – risquer d’envisper et de tuer ceux qu’on aime.

    Au lieu d’applaudir ces soignantes, ces infirmières et ces toubibs qui, finalement ne font que le boulot pour lequel ils sont payés (mal ? Ouais mais pas tous…), on devrait élever une statue au génial inventeur de ce médicament, à ce héros sauveteur de l’humanité !

    Eh ! Calmos, Victor. Va voir d’un peu plus près avant de grimper au mat.

    Ce médicament miracle serait le Remdesivir. Son « inventeur », c’est le surpuissant labo étasunien Gilead.

    Gilead, c’est le laboratoire qui pousse par tous les moyens, à travers tous les lobbies de Big Pharma son nouvel antiviral hors de prix contre le Covid-19, le remdésivir

    …et c’est ce même laboratoire qui a des bontés généreuses envers les experts officiels qui se méfient de la chloroquine : Karine Lacombe, François-Xavier Lescure, Yazdan Yazdanpanah et tous ces gens « autorisés », tous ces « professeurs » qui nous servent depuis trois mois leur rengaine pour nous faire trembler, pour nous culpabiliser et ainsi – comme d’autres préparent le cerveau de la ménagère de moins de cinquante ans à accueillir cocacola ou autre américonnerie – nous inciter à nous ruer sur cette molécule miracle !

    Et il faut les croire, hein ! Pas de mauvais penseurs comme ce marque-mal de professeur marseillais.

    Gilead, Gilead… Ça me rappelle quelque chose ce nom. Ah oui ! Ça y est ! En 2009, le monde a été secoué par une première pandémie, celle du H1N1. Qui n’a pas tué grand monde mais a engraissé un labo, celui produisant le fameux « Tamiflu » largement recommandé par la ministre de la santé de l’époque, la sémillante et si sympathique Roseline Bachelot, celle-là même que l’on porte aux nues aujourd’hui après l’avoir copieusement pourrie…

    Donc, Gilead a inventé le Tamiflu, puis a vendu la licence à Roche, un Big Pharma suisse.

    Mais ce fameux Tamiflu était-il réellement intéressant contre la grippe ?

    Pour tous les experts indépendants de l’industrie pharmaceutique, la réponse était « non », dès le départ. Certes, ce médicament a une légère efficacité quand il est pris immédiatement après avoir contracté une infection grippale. Mais en pratique, cela n’arrive jamais : le temps de se rendre compte qu’on a été contaminé et de voir son médecin, c’est déjà trop tard.

    Résultat : dès le début des années 2000, la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé a estimé que le Tamiflu ne méritait pas d’être remboursé par la Sécurité sociale. En 2005, la revue Prescrire précise que le Tamiflu n’a aucun effet tangible sur les complications de la grippe. Donc, que ce médicament ne peut pas sauver la moindre vie.

    Et le problème est qu’il peut être toxique ! Au Japon, des adolescents prenant ce médicament se sont jetés par la fenêtre, ce qui a conduit ce pays à suspendre sa prescription pour les enfants et adolescents.

    En France, le Vidal, la « bible » des médecins, précise que ce médicament peut causer des troubles neurologiques : « agitation, comportement anormal, anxiété, confusion, délire, hallucinations, cauchemars ».

    En décembre 2009, le Pr Philippe Even (un autre « mal pensant » celui-là) résume bien la situation : « Le Tamiflu ou son équivalent le Relenza sont des médicaments efficaces s’ils sont pris dans les 18 premières heures de la contamination (pas des symptômes). Or ce n’est jamais le cas. Au-delà, l’efficacité est nulle. Et le médicament est d’une haute toxicité s’il est pris plus de 3 jours ».

    Et pourtant… En 2009, Roselyne Bachelot demandait aux médecins à prescrire le Tamiflu à tout le monde !

    C’est bien la même Roselyne Bachelot qui déclarait ceci, en mai 2009 : « Il y a des stocks d’antiviraux (Tamiflu et Relenza) pour traiter les Français, 33 millions de traitements. Donc, même si nous avions une épidémie massive dans notre pays, nous avons assez de traitements valides pour traiter les Français ».

    Tiens tiens… Comme c’est bizarre : Roselyne Bachelot savait que ce médicament ne sauve pas de vie… et qu’il comporte des effets indésirables sérieux. Mais à l’époque, cela ne lui pose aucun problème de le prescrire à 33 millions de Français.

    Sur le coup, des médecins s’en indignent : « Selon les données dont nous disposons, la balance bénéfice risque du Tamiflu® est défavorable », s’est ému le Dr Vincent Renard, Vice-Président du Collège des médecins généralistes (CGNE).

    Et en plus, cette décision de Roselyne Bachelot arrive en même temps que la publication, par le British Medical Journal (BMJ) – non, pas celui de l’étude bidonnée sur la chloroquine - d’un rapport dévastateur pour le Tamiflu. Ce grand journal médical britannique accuse le laboratoire Roche d’avoir abusé les médecins et les autorités de santé sur l’intérêt du Tamiflu.

    Il révèle que le laboratoire Roche a financé 10 études sur le Tamiflu… et n’en a publié que 2, signe d’une manipulation massive de ses résultats !

    Et en effet : plus tard, en 2015, quand les chercheurs du BMJ auront enfin pu éplucher la totalité des études, ils concluront que le Tamiflu n’a aucune efficacité contre les complications de la grippe, aucune efficacité en prévention de la grippe, et de sérieux risques d’effets indésirables.

    Mais dès le mois de décembre 2009, la tentative de fraude apparaît évidente.

    À l’époque, la Dr Fiona Goodlee, rédactrice en chef du British Medical Journal était scandalisée : « Les gouvernements mondiaux ont dépensé des milliards pour un médicament que la communauté scientifique est aujourd’hui incapable d’évaluer ».

    Ils vont nous refaire le coup du Tamiflu ? Possible, probable.

    On va sabrer le champagne chez Gilead !

    Bon, moi ce que j’en dis, hein… Je ne suis pas toubib. Seulement un indécrottable fouille-merde et un « rebroussier » qui cherche toujours l’arnaque potentielle qui se cache derrière les choses qui paraissent trop belle.

    Allez, je vais faire le boudin aux pommes ! C’est au moins aussi efficace que le remdesivir, c’est meilleur et infiniment moins cher !

     

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