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santé - Page 7

  • Gamellophilie estivale: L’Aïoli des Académiciens

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    Aïoli !

    Mot sonnant comme un salut gaillard ! D’Avignon à Marseille il est un étendard. Emblème culinaire, en terres de Provence il engendre gaieté, amour et pétulance. Pour unir ceux qui l’aiment, il est avantageux tant son parfum puissant éloigne les fâcheux.

    L’aïoli est en soi un éloquent symbole ses valeurs des pays où court la Farandole : l’or de l’œuf est fortune, rondeur, fécondité, l’ail est puissance mâle, santé, virilité, quant à l’huile d’olive, impériale maîtresse c’est elle l’unité, l’harmonie, la richesse.

    L’aïoli est parfait quand lou trissoun ten dré (l), quand le pilon de bois, dans la sauce dorée, tient droit tel un Priape redoutable et vainqueur dans l’onctueux parfum qui chavire les cœurs.

    L’Académie des Amoureux de l’Aïoli, chaque année, réunie en un conclave, élit parmi les cuisiniers du pays des cigales celui dont la recette lui paraît idéale.

    Voici celle que fait, lors de grandes agapes, Henry Estévenin, de Châteauneuf-du-Pape. Truculent moustachu, buveur et quintalien, il est le "Grand Aillé" : grade suprême dans la hiérarchie de l’Académie des Amoureux de l’Aïoli dont je m’honore d’être une des membres fondateurs, ce qui explique mon pseudo !



    Pour que ton aïoli soit de bonne facture, tout doit bien être à la même température. L’huile, l’ail et les œufs, le mortier, le pilon sont préparés la veille ou le matin selon que tes invités viennent dîner ou souper. Car voilà un travers qu’il convient de stopper, On n’est pas dans le Nord, c’est à midi qu’on dîne et le soir que l’on soupe en terres provençales !

    Pour six convives il te faut douze gousses d’ail dont tu ôtes les germes, quatre beaux jaunes d’œuf, du sel, du poivre blanc, beaucoup de jus de coude et un pichet de blanc.

    Le vin, dans l’aïoli, ce n’est pas pour la sauce mais pour le cuisinier !

    À l’aide du pilon, dans un mortier de marbre, tu écrases en pommade ail et sel. Tu mets tes jaunes d’œufs et tu tournes, tu tournes, sans te distraire pendant deux, trois minutes pour tout bien mélanger.

    Puis tu laisses reposer, juste le temps de boire deux ou trois bons canons avec tes acolytes, devant le cabanon.

    Reprends ton appareil et coince le mortier entre tes genoux, et serre volontiers.

    Éloigne les badauds et concentre-toi bien, c’est là que ça se passe : ou c’est tout, ou c’est rien !

    Tu commences à verser ton huile goutte à goutte, en tournant de bon cœur, d’un seul sens, tu t’en doutes.

    Si tu suis la recette très rigoureusement, l’émulsion doit se faire assez rapidement. Quand l’aïoli a pris, verse en un fin filet ta bonne huile d’olive. Maintiens ton mouvement régulier jusqu’au bout, ne mollis pas surtout. S’arrêter, c’est tabou. Tu peux remplacer le « trisson », le pilon de bois, par un fouet. C’est moins esthétique mais plus efficace.

    Si elle est réussie, elle doit être épaisse, onctueuse, dorée, mais pleine de finesse.

    Le pilon, en son sein, tient droit sans se vautrer. Présentant ton chef-d’œuvre, dit : "Lou trissoun ten dré" ! (le pilon tient droit)

    Traditionnellement, l’aïoli accompagne la morue dessalée, seul poisson des campagnes. Fais-la tremper un jour dans de l’eau fraîche et claire. Moi je fais comme les Portos, grands connaisseurs en matière de « bacalaoù » : dans le réservoir d’eau du chiotte. Ce qui fait que chaque fois que quelqu’un tire la chasse, il change l’eau !

    Avant le repas, tu récupères ta morue, tu la tranches en belles portions que tu feras pocher deux à trois minutes selon l’épaisseur des portions, dans de l’eau frémissante, juste avant de servir.

    Fais bouillir à l’avance œufs durs et escargots, du chou-fleur, des carottes et des haricots verts, des patates, bien sûr, en bonne quantité que, pas plus que les œufs, il ne faut éplucher.

    Sers ces aliments chauds dans des plats séparés Et, trônant au milieu, l’aïoli dans son mortier.

    Que boire avec ce plat ? La question reste ouverte. Du rouge, du blanc sec, ou même du rosé

    Si c’est servi bien frais, on peut tout écluser.

    Quelques originaux prétendent que le « vrai » aïoli se monte sans œufs. On peut. Mais l’aïoli « cague » très vite, laissant son créateur dans des moments de grande solitude… En duel avec un de ces ayatollahs de l’aïoli, j’ai eu la victoire modeste…

    Bon appétit et large soif !



    Ingrédients et proportions pour six personnes :

    Pour la sauce : - six gousses d’ail, blanc de préférence, desquelles vous enlevez les germes, - deux cuillerées à café de sel fin, - quelques tours de poivre blanc du moulin, - deux jaunes d’œuf, - trois-quarts de litre d’huile d’olive vierge extra AO.C..

    Attention : faites en sorte que tous ces ingrédients soient à la même température. C’est primordial pour prévenir tout ratage (on dit alors, si ce malheur arrive, que l’aïoli a "cagué").

    Pour le plat : - un kilo de morue sèche que vous ferez dessaler, - un kilo de carottes, - un kilo de haricots verts, éventuellement quelques bettera­ves rouges, - douze œufs durs, - trois douzaines d’escargots de mer (les "bioù", escargots dont la coquille présente des cornes), - trois douzaines d’escargots des garrigues provençales, - 3 kg de pommes de terre cui­tes à la vapeur.

     

    Les vins conseillés

    L’Académie des Amoureux de l’Aïoli, autorité incontestée en la matière, a longuement travaillé - verre en main - sur le délicat problème des vins les plus aptes à accompagner l’aïoli.

    Le poisson qui en constitue une partie essentielle incite à pencher pour des vins blancs secs. Les légumes cuits à la vapeur appellent des vins rosés. La délicatesse des fragrances de l’huile d’olive s’accommode fort bien de vins rouges charpentés. Mais la puissance de la sauce dominée par l’ail ne s’accommode que… d’eau prétendent certains Académiciens. On ne peut tout de même pas aller jusqu’à de telles extrémités !

    Essayez donc des blancs de Cassis, Châteauneuf-du-Pape, Cairanne, Rochegude, Picpoul de Pinet ; des rosés Tavel, Chusclan, Valréas, Vaison­le-Romaine, Côtes-de-Provence ; des rouges de Vacqueyras, de Lirac, de Sablet, de Rasteau, de Violès, des Costières de Nîmes.

     

    Photo: Moi

  • Hourra ! Le COVID19 « terrassé » par le REMDESIVIR !

    Ils vont nous refaire le coup du TAMIFLU…

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    Enfin ! Ça y est ! « On » vient de trouver LE médicament qui va terrasser ce méchant COVID19. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne. Non ?

    Moi, ce que j’en sais, c’est ce que disent les machines à bruits et les trucs à lire. Par exemple Capital : « Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a recommandé à l’Agence européenne des médicaments (EMA) d’accorder une autorisation de mise sur le marché au Veklury (remdesivir) de Gilead pour le traitement du Covid-19 chez les adultes et les adolescents souffrant de pneumonie et nécessitant un supplément d’oxygène. Le remdesivir est le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé par le CHMP. Traditionnellement, l’agence européenne du médicament suit les recommandations du Comité. »

    Ainsi donc on va pouvoir cesser de trembler, de regarder l’Autre comme un danger. On va de nouveau pouvoir se poutouner, se bachucher, se chasper, bref, s’embrasser, de faire des gâtés sans risquer sa peau ou – pire peut-être – risquer d’envisper et de tuer ceux qu’on aime.

    Au lieu d’applaudir ces soignantes, ces infirmières et ces toubibs qui, finalement ne font que le boulot pour lequel ils sont payés (mal ? Ouais mais pas tous…), on devrait élever une statue au génial inventeur de ce médicament, à ce héros sauveteur de l’humanité !

    Eh ! Calmos, Victor. Va voir d’un peu plus près avant de grimper au mat.

    Ce médicament miracle serait le Remdesivir. Son « inventeur », c’est le surpuissant labo étasunien Gilead.

    Gilead, c’est le laboratoire qui pousse par tous les moyens, à travers tous les lobbies de Big Pharma son nouvel antiviral hors de prix contre le Covid-19, le remdésivir

    …et c’est ce même laboratoire qui a des bontés généreuses envers les experts officiels qui se méfient de la chloroquine : Karine Lacombe, François-Xavier Lescure, Yazdan Yazdanpanah et tous ces gens « autorisés », tous ces « professeurs » qui nous servent depuis trois mois leur rengaine pour nous faire trembler, pour nous culpabiliser et ainsi – comme d’autres préparent le cerveau de la ménagère de moins de cinquante ans à accueillir cocacola ou autre américonnerie – nous inciter à nous ruer sur cette molécule miracle !

    Et il faut les croire, hein ! Pas de mauvais penseurs comme ce marque-mal de professeur marseillais.

    Gilead, Gilead… Ça me rappelle quelque chose ce nom. Ah oui ! Ça y est ! En 2009, le monde a été secoué par une première pandémie, celle du H1N1. Qui n’a pas tué grand monde mais a engraissé un labo, celui produisant le fameux « Tamiflu » largement recommandé par la ministre de la santé de l’époque, la sémillante et si sympathique Roseline Bachelot, celle-là même que l’on porte aux nues aujourd’hui après l’avoir copieusement pourrie…

    Donc, Gilead a inventé le Tamiflu, puis a vendu la licence à Roche, un Big Pharma suisse.

    Mais ce fameux Tamiflu était-il réellement intéressant contre la grippe ?

    Pour tous les experts indépendants de l’industrie pharmaceutique, la réponse était « non », dès le départ. Certes, ce médicament a une légère efficacité quand il est pris immédiatement après avoir contracté une infection grippale. Mais en pratique, cela n’arrive jamais : le temps de se rendre compte qu’on a été contaminé et de voir son médecin, c’est déjà trop tard.

    Résultat : dès le début des années 2000, la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé a estimé que le Tamiflu ne méritait pas d’être remboursé par la Sécurité sociale. En 2005, la revue Prescrire précise que le Tamiflu n’a aucun effet tangible sur les complications de la grippe. Donc, que ce médicament ne peut pas sauver la moindre vie.

    Et le problème est qu’il peut être toxique ! Au Japon, des adolescents prenant ce médicament se sont jetés par la fenêtre, ce qui a conduit ce pays à suspendre sa prescription pour les enfants et adolescents.

    En France, le Vidal, la « bible » des médecins, précise que ce médicament peut causer des troubles neurologiques : « agitation, comportement anormal, anxiété, confusion, délire, hallucinations, cauchemars ».

    En décembre 2009, le Pr Philippe Even (un autre « mal pensant » celui-là) résume bien la situation : « Le Tamiflu ou son équivalent le Relenza sont des médicaments efficaces s’ils sont pris dans les 18 premières heures de la contamination (pas des symptômes). Or ce n’est jamais le cas. Au-delà, l’efficacité est nulle. Et le médicament est d’une haute toxicité s’il est pris plus de 3 jours ».

    Et pourtant… En 2009, Roselyne Bachelot demandait aux médecins à prescrire le Tamiflu à tout le monde !

    C’est bien la même Roselyne Bachelot qui déclarait ceci, en mai 2009 : « Il y a des stocks d’antiviraux (Tamiflu et Relenza) pour traiter les Français, 33 millions de traitements. Donc, même si nous avions une épidémie massive dans notre pays, nous avons assez de traitements valides pour traiter les Français ».

    Tiens tiens… Comme c’est bizarre : Roselyne Bachelot savait que ce médicament ne sauve pas de vie… et qu’il comporte des effets indésirables sérieux. Mais à l’époque, cela ne lui pose aucun problème de le prescrire à 33 millions de Français.

    Sur le coup, des médecins s’en indignent : « Selon les données dont nous disposons, la balance bénéfice risque du Tamiflu® est défavorable », s’est ému le Dr Vincent Renard, Vice-Président du Collège des médecins généralistes (CGNE).

    Et en plus, cette décision de Roselyne Bachelot arrive en même temps que la publication, par le British Medical Journal (BMJ) – non, pas celui de l’étude bidonnée sur la chloroquine - d’un rapport dévastateur pour le Tamiflu. Ce grand journal médical britannique accuse le laboratoire Roche d’avoir abusé les médecins et les autorités de santé sur l’intérêt du Tamiflu.

    Il révèle que le laboratoire Roche a financé 10 études sur le Tamiflu… et n’en a publié que 2, signe d’une manipulation massive de ses résultats !

    Et en effet : plus tard, en 2015, quand les chercheurs du BMJ auront enfin pu éplucher la totalité des études, ils concluront que le Tamiflu n’a aucune efficacité contre les complications de la grippe, aucune efficacité en prévention de la grippe, et de sérieux risques d’effets indésirables.

    Mais dès le mois de décembre 2009, la tentative de fraude apparaît évidente.

    À l’époque, la Dr Fiona Goodlee, rédactrice en chef du British Medical Journal était scandalisée : « Les gouvernements mondiaux ont dépensé des milliards pour un médicament que la communauté scientifique est aujourd’hui incapable d’évaluer ».

    Ils vont nous refaire le coup du Tamiflu ? Possible, probable.

    On va sabrer le champagne chez Gilead !

    Bon, moi ce que j’en dis, hein… Je ne suis pas toubib. Seulement un indécrottable fouille-merde et un « rebroussier » qui cherche toujours l’arnaque potentielle qui se cache derrière les choses qui paraissent trop belle.

    Allez, je vais faire le boudin aux pommes ! C’est au moins aussi efficace que le remdesivir, c’est meilleur et infiniment moins cher !

     

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  • Au bistro de la Toile déconfiné. Enfin !

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    - Oh ! Fatche, Loulle, ça fait plaisir de retrouver ton rade ! Mais t’as quand même une drôle de dégaine avec ton masque, ta tignasse et tes rouflaquettes qui dépassent. On dirait un hanneton !

    - Eh ! Oh ! Tu t’es vu ? T’as la même trogne avenante du pitbull de Bert avec ta muselière !

    - Ouais mais le mien de masque, il est sophistiqué. Regarde, il y a un clapet par lequel tu peux introduire directement le goulot d’une boutanche.

    - Ah ! Là, respect. Finalement ce Covid 51…

    - Covid 19, pas 51.

    - Ouais, pardon, je confondais avec le pastis 51. L’habitude…

    - Tè, en parlant de ça, sert nous une tournée générale. Mais avec distanciation « sociale » évidemment.

    - J’ai mieux que ça aujourd’hui Victor. Tè, j’ai un petit rosé corse que, accidenti, tu m’en diras des nouvelles. C’est une cuvée spéciale, le Clos Roquine !

    - Ah là Loulle, tu fais fort. Et en plus il chatouille délicatement la glotte ton médicament ! Est-ce qu’il pousse dans les vignobles du Professeur Raoult ?

    - Puteng, celui-là, il a réussi à se mettre à dos l’ensemble du diafoirus et la meute des me (r) dias. Mais au fait, son traitement, c’est du costaud ou de la pisse d’âne ?

    - Qui lo sa ? Pourtant à Marseille, il y a eu moins de morts qu’ailleurs. Au Sénégal, qui a utilisé à grande échelle le protocole Raoult, la pandémie n’a pas tué grand monde. Alors…

    - Ouis mais enfin Victor, faut pas envoyer le bouchon trop loin. Son médoc à tonton Raoult, il a été taillé en pièces par une revue britiche qui fait paraît-il référence, le fameux « Lancet » qui, suite à une étude mondiale, a dit et écrit que non seulement la Chloroquine n’avait aucune efficacité contre le Covid mais qu’elle était dangereuse et tuait du monde.

    - Eh ! Loulle, d’autres ont dit que l’étude du Lancet, c’est de la merde basée uniquement sur des statistiques biaisées, du bidonnage intégral : des hôpitaux du monde entier se demandent comment les auteurs de l’étude ont pu se procurer des chiffres sur leurs propres patients, alors qu’ils ne les ont communiqués à personne. En fait, cette pseudo « étude » a pour unique but de « tuer » la chloroquine en empêchant de prouver l’efficacité de ce vieux médicament archi amorti, qui ne coûte que dalle et dont les effets secondaires sont archi connus et dominés depuis des décennies qu’il est utilisé contre le palu.

    - Mais qui a intérêt à foutre à la poubelle un tel médicament ?

    - Ben, enfin Loulle, devine ?

    - Big Pharma, évidemment.

    - Bien sûr Loule, cela n’intéresse personne d’utiliser les anciens médicaments connus et tombés dans le domaine public. C’est la course en avant technologique. Avec des brevets qui durent très peu de temps (20 ans), il faut trouver une nouvelle molécule pour faire de l’argent. Les grands labos pharmaceutiques donc – Big Pharma – mais pas que… La recherche actuelle se concentre sur ce qui rapporte, et non sur ce qui soigne ! Cela peut paraître fou, mais pour faire du profit, il n’y a rien de pire qu’un médicament qui guérit. Ce n’est pas moi qui le dis, mais la banque d’affaires Goldman Sachs, qui l’a expliqué noir sur blanc dans un rapport intitulé « Guérir les patients est-il un business modèle soutenable ? ». Leur réponse est évidemment NON… Pour ces vautours, les remèdes qui guérissent immédiatement représenteraient un intérêt formidable pour les patients et la société, mais pourraient être un obstacle pour ceux qui cherchent un cash flow financier durable.

    « Si vous dites maintenant, alors qu’on dépense des centaines et des centaines de millions pour trouver des nouvelles molécules, qu’il suffit de recycler des molécules anciennes qui sont génériquées et qui ne coûtent rien, vous sciez toute une branche de la science qui s’est développée depuis 20 ans et donc vous avez les plus grandes difficultés à trouver des gens qui regardent cela avec un œil favorable », a expliqué le prof Raoult sur une chaîne télé.

    - Fatche, Victor, mais c’est un système totalement perverti. Tous ces « grands » professeurs qui viennent nous parler à l’heure des repas, pour nous faire trembler, pour nous culpabiliser, ils nous prendraient pas un peu pour des kons ?

    - Pas qu’un peu Loulle. C’est 95 % de la recherche mondiale, donc 95 % des scientifiques qui sont financés, directement ou indirectement, par Big Pharma. Donc si on mettait un coup d’arrêt à ce système perverti, tout ce petit monde scientifique perdrait énormément d’argent et de prestige !

    - Mouais… Tè je vais dépuceler une autre boutanche de « Clos Roquine » !

    - À la nôtre !

     

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