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santé - Page 7

  • « For sale ». Ventres à louer, ovocytes, sperme en promotion. Satisfaits ou remboursés…

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    Les études de médecine enseignent que le médecin a une obligation de moyens en vue d’une finalité médicale. Elles n’enseignent pas que le médecin a une obligation de résultat en vue d’une satisfaction sociétale, par le biais de moyens médicaux. En conséquence, la société ne peut user de la médecine, et du médecin, pour contourner une problématique d’ordre civil et physiologique. C’est même la garantie de la liberté de la médecine vis-à-vis de toute action politique, et de tout lobbyisme. Le contraire serait à redouter.

    C’est bien pourtant ce qui résulte de la loi pittoresquement dénommée « bioéthique » et autorisant la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, hétéros ou homos. Loi votée en catimini, par 66 voix contre 27, et 3 abstentions, en plein été, en plein Covid, en pleines vacances mais aussi en pleine catastrophe économique, en pleine récession, en plein chômage galopant… Comme si le gouvernement n’avait pas d’autres problèmes, ô combien plus urgents, à régler !

    Voilà un os à ronger pour les me (r) dias principales. La PMA pour toutes, c’est pourtant un truc tout ce qu’il y a de secondaire (23 000 naissances par insémination artificielle par an sur 800 000 naissances) mais agité par des lobbies de bobos influents (LGBT et autres groupuscules de tracassés des hormones).

    Depuis qu’elle existe, la médecine a pour but de remédier à la maladie. Dans ce cadre et jusqu’à maintenant, la loi autorisait la PMA pour pallier une infertilité pathologique, qui devait être médicalement constatée. Mais avec cette loi, la médecine change de finalité : ce devient une médecine non plus seulement de soin mais d’augmentation et de transformation de l’humain. C’est le premier pas législatif vers le transhumanisme, l’homme « augmenté », un rêve de Frankenstein sur lequel travaillent bien des officines de la Silicon valley étasunienne…

    L’homme est entré dans l’époque de sa reproductibilité technique, banque de sperme pour pallier certaines formes de stérilités masculines, fécondation in vitro ouvrent la voie à l’externalisation de la fonction reproductive. Bientôt l’utérus artificiel (UA) « Mother machine » va permettre de désincarner totalement les processus de l’embryogenèse et le développement du fœtus jusqu’à son terme. C’est l’exogénèse. On arrive dans le « meilleur des mondes ». Quel progrès !

    Mais si une machine enfante, le ventre de la femme n’est ni plus ni moins qu’un incubateur, un simple instrument de production. Une machine comme « Mother machine », mais en viande. Et ce qui en sort – le bébé - est un produit qui peut, certes, combler les désirs d’enfants de certaines personnes ne voulant pas se salir dans une méthode arriérée, contraignante voire dangereuse pour un résultat aléatoire, mais aussi un produit ayant un prix, une valeur pouvant alimenter de nouveaux marchés.

    C’est le cas avec la gestation pour autrui (GPA), prochain objectif en France des lobbys pour la marchandisation du corps humain, triomphants avec l’adoption de cette loi « bioéthique » donnant tout son essor commercial à la PMA, cheval de Troie de la GPA, n’en déplaise aux jocrisses. Eh ! Faut être moderne coco. Ça se fait aux États-Unis, en Inde, même en Ukraine. Alors nous Français, lumières du monde, ne pouvons pas rester longtemps en dehors de ce formidable « progrès", non ?

    Quelques clics sur internet nous rassurent : il existe déjà un marché organisé, florissant. On vous propose les services d’une « mère porteuse », avec son pedigree, un contrôle drastique de son mode de vie, de sa sexualité, de son régime alimentaire afin de vous convaincre que la machine de viande dont vous louez les services est en bon état. Sur ce marché mondialisé, la concurrence entre les entreprises est âpre : certains, comme l’Institut Feskov, en Ukraine, affichent « le meilleur rapport qualité/prix », incluant l’assurance-vie de la mère porteuse, un diagnostic préimplantatoire légal (permettant le choix du sexe et assurant un enfant « en bonne santé »), le choix d’un donneur ou d’une donneuse de gamètes du phénotype souhaité (européen, asiatique ou africain), un nombre de FIV illimité – c’est-à-dire des prélèvements d’ovocytes répétés et dangereux pour la donneuse. Un tarif low cost est proposé à condition de s’inscrire dans de brefs délais : 28 700 euros pour un « pack » FIV + Surrogacy. Ce n’est pas tout : les commanditaires de l’enfant peuvent choisir de faire accoucher la mère de substitution en Tchécoslovaquie, pour que l’enfant ait un passeport européen, ou en Belgique, auquel cas la mère devra se rendre dans ce pays au bout de quatre mois de grossesse. Elle est pas belle la vie ultralibérale ? Ce n’est qu’un exemple. Il y en a de pires.

    Après tout, les femmes – celles qui louent pour un moment leur bouche, sexe, anus comme celles qui louent leur ventre pour neuf mois peuvent revendiquer « mon corps m’appartient, j’en fais ce que je veux ! » Konnerie. Notre corps ne nous appartient pas, nous sommes ce corps ! Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l’on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l’idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps « nous appartient », nous sommes libres de l’aliéner. Jusqu’à l’esclavage. En effet, en s’appropriant l’usage des organes d’une femme et le fruit de cet usage (l’enfant), on s’approprie la vie de la personne elle-même pendant tout le temps de la grossesse. Ceci s’apparente à une forme inédite de servitude et de « réduction en esclavage ». Dans ces conditions, la promotion d’une Gestation pour autrui (GPA) « éthique » est une plaisanterie de mauvais goût. Il existe au Nigeria mais aussi en Inde des usines à bébé scandaleuses. Comme toujours, ce sont les femmes, et les plus pauvres qui morflent...

    Mais dire ça vous expose à une terreur intellectuelle ! Faut pas dire ça coco, ou sinon… Les chaînes de radio et de télévision déploient un zèle infatigable à légitimer la GPA et exalter le bonheur des couples désireux de « devenir parents » à n’importe quel prix. Ils nous ont gonflés ad vomitum il y a quelque temps avec le « bonheur d’être papa » d’un célèbre présentateur télé en couple homo pour faire la promo de son bouquin…

    Et la législation dans cette histoire ? Ben, la législation européenne, totalement ultralibérale, demande avec insistance à la France d’accorder la nationalité française à des bébés achetés à un ventre à l’étranger.

    Du Baby Business et du droit des enfants en général, la Cour européenne n'en a rien à foutre et s’en tient benoîtement aux déclarations des « parents d’intention » qui déclarent que la mère porteuse a été « défrayée » et non pas « rémunérée ». Ben voyons ! En conséquence : l’usage d’une mère porteuse à l’étranger constitue maintenant un moyen légitime et légal de devenir père. Le marché, coco, la concurrence libre et non faussée avant tout !

    La question, pour le législateur, serait pourtant de savoir s’il est conforme à l’intérêt d’un enfant, en général, de naître d’une femme qui s’est engagée à le remettre à d’autres à sa naissance (au risque d’être refusé par ses « parents d’intention », d'être mis au rebus (que devient-il, le malheureux?) s’il n’est pas conforme à leurs attentes, comme cela s’est vu plus d’une fois).

    Où est le bon sens dans ces konneries ? On devrait au moins observer, au nom de la simple raison, que la procréation (assistée ou non) n’a que faire des orientations sexuelles, et qu’elle a en revanche tout à voir avec l’asymétrie des deux sexes, qui ne sont, en la matière, ni équivalents ni égaux. Dans ce domaine, un couple de même sexe n’est pas équivalent à un couple sexuellement mixte, et le principe de l’égalité devant la loi n’empêche pas le législateur de régler différemment des situations différentes, comme l’a rappelé le Conseil constitutionnel.

    On fonce pourtant délibérément vers ce « droit à l’enfant » au détriment des « droits de l’enfant ». Un enfant est une personne, c’est-à-dire un sujet de droits, titulaire de droits, à la différence des choses, qui peuvent être objets de droits. C’est pourquoi il ne peut y avoir de droit à un enfant.

    Chez certains enfants « nés de sperme inconnu », on sait que l’effacement du donneur-géniteur peut créer un profond malaise, au point qu’ils cherchent désespérément à connaître l’homme dont ils sont issus.

    Ça se passe comme ça en Macronie !

     

    Photo X - Droits réservés

     

    Sources :

    https://www.amazon.fr/Tracts-N%C2%B07-d%C3%A9sincarn%C3%A9-charnel-fabriqu%C3%A9-ebook/dp/B07T76SF5Q/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/bio%C3%A9thique-nouveau-vote-de-l-assembl%C3%A9e-pour-l-ouverture-de-la-pma-%C3%A0-toutes-les-femmes/ar-BB17m5Mj?li=BBkG5mY

    https://www.20minutes.fr/monde/1105125-20130221-roumanie-trafic-ovocytes-israelien-roumaine-detenus

    http://www.le-samaritain.fr/2018/09/27/medecine-quelle-finalite/

    https://www.youtube.com/watch?v=iDHBrGCC_wE

    https://burkimbia.com/?p=1320



  • Gamellophilie estivale: L’Aïoli des Académiciens

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    Aïoli !

    Mot sonnant comme un salut gaillard ! D’Avignon à Marseille il est un étendard. Emblème culinaire, en terres de Provence il engendre gaieté, amour et pétulance. Pour unir ceux qui l’aiment, il est avantageux tant son parfum puissant éloigne les fâcheux.

    L’aïoli est en soi un éloquent symbole ses valeurs des pays où court la Farandole : l’or de l’œuf est fortune, rondeur, fécondité, l’ail est puissance mâle, santé, virilité, quant à l’huile d’olive, impériale maîtresse c’est elle l’unité, l’harmonie, la richesse.

    L’aïoli est parfait quand lou trissoun ten dré (l), quand le pilon de bois, dans la sauce dorée, tient droit tel un Priape redoutable et vainqueur dans l’onctueux parfum qui chavire les cœurs.

    L’Académie des Amoureux de l’Aïoli, chaque année, réunie en un conclave, élit parmi les cuisiniers du pays des cigales celui dont la recette lui paraît idéale.

    Voici celle que fait, lors de grandes agapes, Henry Estévenin, de Châteauneuf-du-Pape. Truculent moustachu, buveur et quintalien, il est le "Grand Aillé" : grade suprême dans la hiérarchie de l’Académie des Amoureux de l’Aïoli dont je m’honore d’être une des membres fondateurs, ce qui explique mon pseudo !



    Pour que ton aïoli soit de bonne facture, tout doit bien être à la même température. L’huile, l’ail et les œufs, le mortier, le pilon sont préparés la veille ou le matin selon que tes invités viennent dîner ou souper. Car voilà un travers qu’il convient de stopper, On n’est pas dans le Nord, c’est à midi qu’on dîne et le soir que l’on soupe en terres provençales !

    Pour six convives il te faut douze gousses d’ail dont tu ôtes les germes, quatre beaux jaunes d’œuf, du sel, du poivre blanc, beaucoup de jus de coude et un pichet de blanc.

    Le vin, dans l’aïoli, ce n’est pas pour la sauce mais pour le cuisinier !

    À l’aide du pilon, dans un mortier de marbre, tu écrases en pommade ail et sel. Tu mets tes jaunes d’œufs et tu tournes, tu tournes, sans te distraire pendant deux, trois minutes pour tout bien mélanger.

    Puis tu laisses reposer, juste le temps de boire deux ou trois bons canons avec tes acolytes, devant le cabanon.

    Reprends ton appareil et coince le mortier entre tes genoux, et serre volontiers.

    Éloigne les badauds et concentre-toi bien, c’est là que ça se passe : ou c’est tout, ou c’est rien !

    Tu commences à verser ton huile goutte à goutte, en tournant de bon cœur, d’un seul sens, tu t’en doutes.

    Si tu suis la recette très rigoureusement, l’émulsion doit se faire assez rapidement. Quand l’aïoli a pris, verse en un fin filet ta bonne huile d’olive. Maintiens ton mouvement régulier jusqu’au bout, ne mollis pas surtout. S’arrêter, c’est tabou. Tu peux remplacer le « trisson », le pilon de bois, par un fouet. C’est moins esthétique mais plus efficace.

    Si elle est réussie, elle doit être épaisse, onctueuse, dorée, mais pleine de finesse.

    Le pilon, en son sein, tient droit sans se vautrer. Présentant ton chef-d’œuvre, dit : "Lou trissoun ten dré" ! (le pilon tient droit)

    Traditionnellement, l’aïoli accompagne la morue dessalée, seul poisson des campagnes. Fais-la tremper un jour dans de l’eau fraîche et claire. Moi je fais comme les Portos, grands connaisseurs en matière de « bacalaoù » : dans le réservoir d’eau du chiotte. Ce qui fait que chaque fois que quelqu’un tire la chasse, il change l’eau !

    Avant le repas, tu récupères ta morue, tu la tranches en belles portions que tu feras pocher deux à trois minutes selon l’épaisseur des portions, dans de l’eau frémissante, juste avant de servir.

    Fais bouillir à l’avance œufs durs et escargots, du chou-fleur, des carottes et des haricots verts, des patates, bien sûr, en bonne quantité que, pas plus que les œufs, il ne faut éplucher.

    Sers ces aliments chauds dans des plats séparés Et, trônant au milieu, l’aïoli dans son mortier.

    Que boire avec ce plat ? La question reste ouverte. Du rouge, du blanc sec, ou même du rosé

    Si c’est servi bien frais, on peut tout écluser.

    Quelques originaux prétendent que le « vrai » aïoli se monte sans œufs. On peut. Mais l’aïoli « cague » très vite, laissant son créateur dans des moments de grande solitude… En duel avec un de ces ayatollahs de l’aïoli, j’ai eu la victoire modeste…

    Bon appétit et large soif !



    Ingrédients et proportions pour six personnes :

    Pour la sauce : - six gousses d’ail, blanc de préférence, desquelles vous enlevez les germes, - deux cuillerées à café de sel fin, - quelques tours de poivre blanc du moulin, - deux jaunes d’œuf, - trois-quarts de litre d’huile d’olive vierge extra AO.C..

    Attention : faites en sorte que tous ces ingrédients soient à la même température. C’est primordial pour prévenir tout ratage (on dit alors, si ce malheur arrive, que l’aïoli a "cagué").

    Pour le plat : - un kilo de morue sèche que vous ferez dessaler, - un kilo de carottes, - un kilo de haricots verts, éventuellement quelques bettera­ves rouges, - douze œufs durs, - trois douzaines d’escargots de mer (les "bioù", escargots dont la coquille présente des cornes), - trois douzaines d’escargots des garrigues provençales, - 3 kg de pommes de terre cui­tes à la vapeur.

     

    Les vins conseillés

    L’Académie des Amoureux de l’Aïoli, autorité incontestée en la matière, a longuement travaillé - verre en main - sur le délicat problème des vins les plus aptes à accompagner l’aïoli.

    Le poisson qui en constitue une partie essentielle incite à pencher pour des vins blancs secs. Les légumes cuits à la vapeur appellent des vins rosés. La délicatesse des fragrances de l’huile d’olive s’accommode fort bien de vins rouges charpentés. Mais la puissance de la sauce dominée par l’ail ne s’accommode que… d’eau prétendent certains Académiciens. On ne peut tout de même pas aller jusqu’à de telles extrémités !

    Essayez donc des blancs de Cassis, Châteauneuf-du-Pape, Cairanne, Rochegude, Picpoul de Pinet ; des rosés Tavel, Chusclan, Valréas, Vaison­le-Romaine, Côtes-de-Provence ; des rouges de Vacqueyras, de Lirac, de Sablet, de Rasteau, de Violès, des Costières de Nîmes.

     

    Photo: Moi

  • Hourra ! Le COVID19 « terrassé » par le REMDESIVIR !

    Ils vont nous refaire le coup du TAMIFLU…

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    Enfin ! Ça y est ! « On » vient de trouver LE médicament qui va terrasser ce méchant COVID19. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne. Non ?

    Moi, ce que j’en sais, c’est ce que disent les machines à bruits et les trucs à lire. Par exemple Capital : « Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a recommandé à l’Agence européenne des médicaments (EMA) d’accorder une autorisation de mise sur le marché au Veklury (remdesivir) de Gilead pour le traitement du Covid-19 chez les adultes et les adolescents souffrant de pneumonie et nécessitant un supplément d’oxygène. Le remdesivir est le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé par le CHMP. Traditionnellement, l’agence européenne du médicament suit les recommandations du Comité. »

    Ainsi donc on va pouvoir cesser de trembler, de regarder l’Autre comme un danger. On va de nouveau pouvoir se poutouner, se bachucher, se chasper, bref, s’embrasser, de faire des gâtés sans risquer sa peau ou – pire peut-être – risquer d’envisper et de tuer ceux qu’on aime.

    Au lieu d’applaudir ces soignantes, ces infirmières et ces toubibs qui, finalement ne font que le boulot pour lequel ils sont payés (mal ? Ouais mais pas tous…), on devrait élever une statue au génial inventeur de ce médicament, à ce héros sauveteur de l’humanité !

    Eh ! Calmos, Victor. Va voir d’un peu plus près avant de grimper au mat.

    Ce médicament miracle serait le Remdesivir. Son « inventeur », c’est le surpuissant labo étasunien Gilead.

    Gilead, c’est le laboratoire qui pousse par tous les moyens, à travers tous les lobbies de Big Pharma son nouvel antiviral hors de prix contre le Covid-19, le remdésivir

    …et c’est ce même laboratoire qui a des bontés généreuses envers les experts officiels qui se méfient de la chloroquine : Karine Lacombe, François-Xavier Lescure, Yazdan Yazdanpanah et tous ces gens « autorisés », tous ces « professeurs » qui nous servent depuis trois mois leur rengaine pour nous faire trembler, pour nous culpabiliser et ainsi – comme d’autres préparent le cerveau de la ménagère de moins de cinquante ans à accueillir cocacola ou autre américonnerie – nous inciter à nous ruer sur cette molécule miracle !

    Et il faut les croire, hein ! Pas de mauvais penseurs comme ce marque-mal de professeur marseillais.

    Gilead, Gilead… Ça me rappelle quelque chose ce nom. Ah oui ! Ça y est ! En 2009, le monde a été secoué par une première pandémie, celle du H1N1. Qui n’a pas tué grand monde mais a engraissé un labo, celui produisant le fameux « Tamiflu » largement recommandé par la ministre de la santé de l’époque, la sémillante et si sympathique Roseline Bachelot, celle-là même que l’on porte aux nues aujourd’hui après l’avoir copieusement pourrie…

    Donc, Gilead a inventé le Tamiflu, puis a vendu la licence à Roche, un Big Pharma suisse.

    Mais ce fameux Tamiflu était-il réellement intéressant contre la grippe ?

    Pour tous les experts indépendants de l’industrie pharmaceutique, la réponse était « non », dès le départ. Certes, ce médicament a une légère efficacité quand il est pris immédiatement après avoir contracté une infection grippale. Mais en pratique, cela n’arrive jamais : le temps de se rendre compte qu’on a été contaminé et de voir son médecin, c’est déjà trop tard.

    Résultat : dès le début des années 2000, la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé a estimé que le Tamiflu ne méritait pas d’être remboursé par la Sécurité sociale. En 2005, la revue Prescrire précise que le Tamiflu n’a aucun effet tangible sur les complications de la grippe. Donc, que ce médicament ne peut pas sauver la moindre vie.

    Et le problème est qu’il peut être toxique ! Au Japon, des adolescents prenant ce médicament se sont jetés par la fenêtre, ce qui a conduit ce pays à suspendre sa prescription pour les enfants et adolescents.

    En France, le Vidal, la « bible » des médecins, précise que ce médicament peut causer des troubles neurologiques : « agitation, comportement anormal, anxiété, confusion, délire, hallucinations, cauchemars ».

    En décembre 2009, le Pr Philippe Even (un autre « mal pensant » celui-là) résume bien la situation : « Le Tamiflu ou son équivalent le Relenza sont des médicaments efficaces s’ils sont pris dans les 18 premières heures de la contamination (pas des symptômes). Or ce n’est jamais le cas. Au-delà, l’efficacité est nulle. Et le médicament est d’une haute toxicité s’il est pris plus de 3 jours ».

    Et pourtant… En 2009, Roselyne Bachelot demandait aux médecins à prescrire le Tamiflu à tout le monde !

    C’est bien la même Roselyne Bachelot qui déclarait ceci, en mai 2009 : « Il y a des stocks d’antiviraux (Tamiflu et Relenza) pour traiter les Français, 33 millions de traitements. Donc, même si nous avions une épidémie massive dans notre pays, nous avons assez de traitements valides pour traiter les Français ».

    Tiens tiens… Comme c’est bizarre : Roselyne Bachelot savait que ce médicament ne sauve pas de vie… et qu’il comporte des effets indésirables sérieux. Mais à l’époque, cela ne lui pose aucun problème de le prescrire à 33 millions de Français.

    Sur le coup, des médecins s’en indignent : « Selon les données dont nous disposons, la balance bénéfice risque du Tamiflu® est défavorable », s’est ému le Dr Vincent Renard, Vice-Président du Collège des médecins généralistes (CGNE).

    Et en plus, cette décision de Roselyne Bachelot arrive en même temps que la publication, par le British Medical Journal (BMJ) – non, pas celui de l’étude bidonnée sur la chloroquine - d’un rapport dévastateur pour le Tamiflu. Ce grand journal médical britannique accuse le laboratoire Roche d’avoir abusé les médecins et les autorités de santé sur l’intérêt du Tamiflu.

    Il révèle que le laboratoire Roche a financé 10 études sur le Tamiflu… et n’en a publié que 2, signe d’une manipulation massive de ses résultats !

    Et en effet : plus tard, en 2015, quand les chercheurs du BMJ auront enfin pu éplucher la totalité des études, ils concluront que le Tamiflu n’a aucune efficacité contre les complications de la grippe, aucune efficacité en prévention de la grippe, et de sérieux risques d’effets indésirables.

    Mais dès le mois de décembre 2009, la tentative de fraude apparaît évidente.

    À l’époque, la Dr Fiona Goodlee, rédactrice en chef du British Medical Journal était scandalisée : « Les gouvernements mondiaux ont dépensé des milliards pour un médicament que la communauté scientifique est aujourd’hui incapable d’évaluer ».

    Ils vont nous refaire le coup du Tamiflu ? Possible, probable.

    On va sabrer le champagne chez Gilead !

    Bon, moi ce que j’en dis, hein… Je ne suis pas toubib. Seulement un indécrottable fouille-merde et un « rebroussier » qui cherche toujours l’arnaque potentielle qui se cache derrière les choses qui paraissent trop belle.

    Allez, je vais faire le boudin aux pommes ! C’est au moins aussi efficace que le remdesivir, c’est meilleur et infiniment moins cher !

     

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