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religion - Page 6

  • AU SECOURS ! Le grand retour de l’obscurantisme.

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    Ce matin, pendant que je mangeais ma soupe chinoise, j’entendais blatérer les chameaux qui « causent dans le poste ». Ils parlaient curétaillerie, religion, denier du cul (te). La religion envahit les ondes et les colonnes en ce moment. À l’occasion d’une niaiserie appelée « Assomption ». Alors le vieux renégat que je suis est allé voir dans Wikipédia :

    L’Assomption de Marie, qui est appelée Dormition dans la tradition orientale, est la croyance religieuse orthodoxe et catholique selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, n’est pas morte comme tout un chacun mais est entrée directement dans la gloire de Dieu (ce qu’on traduirait communément par « montée au ciel »). L’expression « après avoir achevé le cours de sa vie terrestre » utilisée par le Pape, laisse ouverte la question de savoir si la Vierge Marie est morte avant son Assomption, ou si elle a été élevée avant la mort.

    Faut quand même se trimbaler une sacrée couche pour avaler des couenneries pareilles. Mais c’est le propre des « croyants » d’être prêts à avaler toutes les couleuvres, et – bien pire – de vouloir les imposer aux autres « pour leur salut » bien sûr.

    Allez, cadeau : un texte du grand François Cavanna :

    Peu importe

     

    Peu importe que la vie soit un accident, une chimie de hasard,

    Peu importe que ce qui n’était même pas un point ait soudain explosé, que l’espace et le temps aient alors commencé, que champs et particules déchaînés aient poussé devant eux cet espace-temps au fur et à mesure qu’ils le créaient en se créant eux-mêmes,

    Peu importe que se soient condensés galaxies et soleils, planètes et satellites,

    Peu importe que quelques molécules se soient accolées en une première gelée vivante,

    Peu importe que la vie ait empli les océans, et puis en soit sortie, et puis soit devenue crapaud, lézard, singe et enfin homme,

    Peu importe.

    Tu es là.

    Au bout de tout cela, Tu es là.

    Tout cela s’est fait pour toi.

    Ces milliards d’années, ces univers, ces hécatombes,

    Tout cela pour aboutir à toi.

    Et voilà : tu es là.

    Tu n’es pas un « maillon de la chaîne ».

    Tu es toi.

    Toi tout seul.

    Tu es un point infime de l’espace, un instant fugitif du temps,

    Mais tu es toi.

    Toi tout seul.

    Tu n’es pas la continuation de ton père, ni du père de ton père, ni des pères des pères de tes pères.

    Tu n’as pas demandé à être là,

    Mais tu y es.

    Tu es là,

    Tu es toi,

    Toi tout seul.

    Tu ne dois rien à personne ni à rien.

    Tu ne peux savoir pourquoi tu es là, ni si quelqu’un t’y a mis, pas même s’il y a un « pourquoi » ni s’il y  « quelqu’un »,

    Et qu’importe ?

    Tu es là.

     

    N’écoute pas les menteurs.

    N’écoute pas les peureux.

    N’écoute pas la peur au fond de toi,

    N’écoute pas la tentation de la peur au fond de toi,

    N’écoute pas les profiteurs de la peur.

    Surtout,

    Surtout,

    Ne crois pas.

    Ne crois en rien, jamais,

    Ni par peur,

    Ni par amour,

    Ni par pitié,

    Ni par faiblesse,

    Ni par convenance.

    Ne crois pas !

     

    François Cavanna

     

    Illustration: merci à l'irremplacé Siné.

     

  • Fable confinée : « Accusé Dieu, levez-vous ! »

    la création d'Adam parodie.jpg

     

    - Nom, prénom, qualité ?

    - Dieu, Jéhova, Yahvé, Allah, Jésus, Bouddha, Vishnou, Zeus, Odin, Mahomet, Gengis Khan, Cortez, Napoléon, Hitler, Pol pot, Pinochet, Franco, Staline, Mao, Salazar, Idi Amin Dada, Omar Bongo, Mussolini, Suharto, Ferdinand Marcos, Mohammad Reza Shah Pahlavi, Bokassa, Bush Junior… Qualité : menteur. Profession : calamité inventée par l’Humain.

    - Vous pouvez remettre votre masque. Vous êtes accusé d’avoir créé l’Homme à votre image. Est-ce exact ?

    - Ce n’était pas facile. Il a fallu créer l’univers, le jour, la nuit, la mer, les montagnes, les étoiles, le vent, la pluie, la neige, le smartphone, le coq au vin, Zizou, les guerres, la mort, le mac-do. Je me suis peut-être un peu gourré sur l’Homme. Puisqu’à mon image, il était parfait, alors il était emmerdant, parfaitement ennuyeux. Alors j’ai repris le taf et j’ai créé à la fois l’homme et la femme. Ah ! La Femme ! Ça, c’est une réussite. Avec des gros nichons et des gros culs, un sourire à craquer et la tentation à fleur de peau. J’étais sûr qu’il y aurait de la distraction. Mon erreur : j’ai laissé l’homme croire qu’il était supérieur à la femme, que les neurones étaient livrées avec les couilles. Ce qui est évidemment faux.

    - Ainsi, à cause de vous, pour votre distraction comme vous dîtes, la moitié de l’humanité méprise, exploite, ridiculise, bat, humilie, enferme sous des linceuls de toile, maltraite l’autre moitié.

    - Ce n’était pas mon intention.

    - Admettons. Mais enfin, il faut être tracassé du bulbe, même pour un dieu, d’empester l’univers, en tout cas le quartier Terre de l’univers avec cette saloperie appelée Homme. Parce que c’est l’homme, votre créature qui sera le fossoyeur du monde. Ça a commencé lentement, tranquille, à la petite semaine. Gengis Khan, c’était encore du bricolage. Napo, de l’artisanat. Maintenant, c’est du sérieux. Quand on se tue c’est par millions… Et on est capable de faire beaucoup mieux ! Hiroshima, c’était un pétard du 14 juillet par rapport à ce que ces kons qui gouvernent ont dans leurs frigos de l’épouvante.

    - J’ai essayé de remettre un peu d’ordre. Regardez en terre de Sodome. J’ai prévenu ces kons d’homme qui s’enfilaient comme des malades, sans m’inviter en plus. Je leur ai envoyé des anges mercenaires qui leur ont remonté les bretelles : « Nous allons détruire ce lieu, parce que le crime contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire. […] (19.23) Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu. (19.25) Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. (19.26) Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s’était tenu en présence de l’Éternel. (19.28) Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise. » Eh ! Hiroshima, c’est de la branlette à côté !

    - Bel exemple. Mais c’est pas le tout. Je sais bien que vous êtes éternel, mais pour revenir à notre temps, il y a eu deux énormes guerres de l’Homme contre l’Homme. On s’est trituré la viande, on s’est fait cuire au napalm, on s’est un tout petit peu atomisé, on s’est foutu du gaz plein les éponges. Du bon gaz fétide qui te fait tomber le mou en quenouille… De la bonne bidoche partout, saignante à souhait. Avec des bras arrachés, des jambes arrachées, des tronches fendues avec une belle cervelle bien lisse et palpitante qui sort par les trous du nez. Manque plus que la branche de persil… De belles tripes bien ondulées, chatoyantes, irisées sous le soleil des bombes. On a pataugé, on patauge dans le bon sang chaud et âcre. Jusqu’aux genoux. Jusqu’au cou. Noyés dans le bon raisiné du prolo… On glisse sur les yeux arrachés et qui te font encore un clin d’œil étonné. Pas compris… Et je te file une indigestion de plomb dans le buffet. Et tu me coupes les couilles. Et je te fais griller tes gosses dans du bon napalm made in Houston. Et tu me passes mes femmes au court-bouillon. Ça sent bon la barbaque. Ça grille. La peau craquèle. Et les bons cris d’horreur. De souffrance. De terreur de pauvres kons qui comprennent pas pourquoi on les trucide. Et ça fait tourner mes usines. Et j’en essaye des bons produits insecticides, pesticides, hommicides, nyakouéicides, bougnoulicides, proloicides…

    Et je t’endoctrine, et je te baratine, et je te démocratise, et je te démagogise, et je te missionnairise, et je te sectarise, et tu me votes, et tu me choisis, et tu bénis le fouet qui te torture, le bras qui te saigne, le garrot qui t’étrangle, la muselière qui te bâillonne, la télé qui t’abrutit. Une chaîne, deux chaînes… Des chaînes. Toujours des chaînes, des chaînes…

    - Eh ! Vous êtes de bons élèves ! Vous n’avez presque plus besoin de moi pour vous pourrir la vie. La troisième de guerre, c’est plus contre l’Homme qu’elle est déclarée. Ou plutôt pas directement. C’est contre la nature. C’est contre la planète. C’est contre la vie. Et là, je n’y suis pour rien. Ces kons d’hommes, dits évolués, ont plus fait de mal à la planète en cinquante ans que le reste de l’humanité depuis qu’elle existe !

    - Trop facile de se défiler, accusé Dieu. C’est la terre qui a le cancer. Et ce cancer, c’est l’homme ! L’homme que vous avez créé. L’homme blanc ou occidentalisé étant la pire métastase. On bouffe du dichlorurophényl-trichloro-éthanuromerdique, et va z’y que j’te pousse, du chloruane, de l’heptachlore, de l’époxyde, des naphtalènes chlorurés, de la diodrine manches courtes, de l’aidrine angora et plein d’autres saloperies qui regorgent d’atomes crochus de carbone qui lâchent un H pour récupérer d’autres C et d’autres H. Que des H, mais c’est pas du hasch, ce sont les haches du bourreau. Qui nous tuent par-dedans ! Un bon foie à la dioxine… Bien bouffi, avec de belles scrofules purulentes. Des couilles, un foutre plein de DDT. Tu baises une femme : tu lui soignes ses morbacs ! Ça tue les moustiques, ça tue les puces et les punaises, ça va bien réussir à nettoyer cette larve qui s’appelle Homme. Et on n’en parlera plus. Bhrama – c’est un de vos noms - pourra passer une nuit tranquille.

    Et si ça ne suffit pas, on va te radioactiver ! De bons gros neutrons dans les gencives. Et ça t’en fait de belles leucémies, ça ! Très poétique… On crève de langueur… Mon cul ! Et je te file des centrales nucléaires partout. Je te fissionne, je te fusionne l’uranium, le plutonium, le plutôt nie homme, le plus tôt gnome ! Et je te l’enrichis cet uranium. Pour pas t’enrichir toi surtout… Et je te balance de bonnes giclées de rontgens bien cancérigènes, leucémirigènes, crétinigènes et ça te fait de beaux fadas, de beaux anormaux. Avec six pattes et pas de tronche. Un toutes les vingt minutes rien qu’en France…

    Et pour couronner le tout, vous nous foutez au cul le COVID19, un bestiau minuscule qui s’insinue partout, qui rentre dans nous et se régale de nos viandes…

    - Ah ! Ah ! Ah ! Objection Monsieur le Président. Là, je n’y suis pour rien. Enfin pour pas grand-chose. D’accord, j’ai fait les chauves-souris. C’était pour rigoler un peu, un soir de bringue que je les ai faites. C’est marrant les chauves-souris mais c’est un peu kon, à dormir suspendu la tête en bas. Mais c’est accueillant la chauve-souris : ça héberge gratos plein de ces drôles de migrants que sont les virus. Alors si vous, les Humains, n’étiez pas allés les faire chier les chauves-souris, vous n’auriez pas hérité de tous les virus qui crèchent chez elles !

    - Mais c’est bien vous qui nous avez envoyé cette Pandémie. Pour nous punir ? Comme à Sodome ?

    - Mais vous êtes encore plus kon que je ne croyais. C’est de PEUR que vous crevez, bande de nazes. Pas de ce virus pas plus dangereux qu’un autre. Parlez-en à vos kapos, ceux que vous avez élus comme ceux qui s’imposent, eux qui vous font avaler des univers de konneries. Là où j’y suis peut-être pour quelque chose, c’est de vous montrer la fragilité de vos civilisations technologiques et surtout les menaces qui vous pendent au nez parce que cette petite bricole que vous appelez pompeusement « pandémie » ne pourrait être qu’une entrée en matière. Si vous me gonflez trop les aliboffis, je vais vous en concocter une de pandémie, pas bouffé des hannetons… Meffi !

    - Eh ! Accusé Dieu, ne menacez pas la Cour. Bien de nos problèmes viennent du fait que nous sommes trop nombreux sur la Terre. Mais c’est bien vous le responsable avec vos injonctions : « Croissez et multipliez-vous ».

    - Mouais, ça, c’est une cagade de mon fiston. Il avait dû abuser du vin de messe avec sa bande de gougnafiers. Mais je vous ai donné la Raison, non ? Si vous vous en serviez au lieu de croire toutes les konneries qu’on profère en mon nom, vous n’en seriez pas là. Et puis vous n’avez qu’à vous capoter le créateur ou pratiquer l’autocoïtpalmaire, vous ne seriez pas obligés d’inventer des virus qui s’enfilent en couronne !

    - Un peu de respect, accusé Dieu !

    - Respect, mon cul. Eh ! Je vous disais bien que l’Homme était distrayant, pour nous les dieux. Mieux que vos films catastrophe ! J’me marre ! J’me marre ! Et en plus, je vous fait croire que tout ça c’est pour votre bien ! Quels kons. Mais quels stupides kons ! Et vous vous crevez la paillasse pour gagner votre croûte « à la sueur de votre front ». Et vous bénissez les chaînes qui vous enserrent, la main qui vous exploite, le fouet qui vous humilie.

    Le plus intelligent des esclavagistes c’est celui qui a eu l’idée de donner quatre sous à ses esclaves. Comme ça, ils se tiennent tranquilles… La pointeuse remplace le garde-chiourme et les quatre ronds remplacent le fouet… Cocus, battus et contents… Ça fait les prolos. Et maintenant des prolos confinés qui « télé travaillent » de chez eux ! Même plus de havre de paix. Non mais vous vous êtes vus avec vos masques ?

    Allez ! Je dégage, « j’ascentionne ». Démerdez-vous seuls. Comme disait tonton Pilate « Jm’en lave les mains ! ». Ciao…

     

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  • Grande voix. Fawzia Zouari :  « Jour de colère »

    Fawzia-Zouari_1412.jpegFawzia Zouari, écrivaine, journaliste tunisienne,
    docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne,
    a publié cet article ras-le-bol dans Jeune Afrique :

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    "Il y a des jours où je regrette d’être née arabe.

    Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.

    — Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.

    — Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures.

    — Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie.

    — À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.

    — Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme (bordels) et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau.

    — Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.
    Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.

    — Ces prêcheurs pleins d’arrogance qui vomissent l'Occident, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.

    — Et la cacophonie de ces "révolutions" qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.

    — Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.

    — Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !

    — Et ces "niqabées" qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.

    Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !

    Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens... Souhaitons que l'Occident ouvre les yeux.…"

    Fawzia Zouari

     

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