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religion - Page 8

  • Ouiquinde érotique biblique avec Musset

    les filles de loth.jpg

     

    Les filles de Loth

    Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ;
    Assises à côté d'une pâle lanterne,
    Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas
    Les plaisirs de Sodome et ne s'endormaient pas.
    L'aînée avait vingt ans, une figure altière,
    L'œil bleu et des cheveux rejetés en arrière,
    Des trésors sous sa robe et des doigts exercés...
    La plus jeune était blonde, avait seize ans passés,
    Des fruits s'arrondissaient sur sa blanche poitrine
    Et son poil frissonnait où l'esprit le devine ;
    Les yeux pleins de langueur et de timidité
    Cachaient sous leurs cils d'or l'ardente volupté.
    Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge
    N'ont pas quitté Sodome avec leur pucelage.
    Elles avaient goûté le breuvage amoureux,
    Et leur soif insatiable avait fait des heureux,
    Jusqu'au jour redouté du divin châtiment,
    Leur vie entière fut détruite en un moment,
    Tous les hommes perdus, car il n'en restait pas
    Qui pussent désormais jouir de leurs appas !
    D'où viendra la rosée à leur bouche altérée ? ...
    "Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée
    Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous,
    J'ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux."
    Ainsi parla l'aînée. Déboutonnant sa robe,
    Elle montre à sa sœur, avec un double globe
    Un ventre satiné qui se trouve en bas
    Par un petit triangle couvert de poils ras,
    Noirs comme de l'ébène, et doux comme de la soie,
    Sarah sourit, s'approche et écarte avec joie
    Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux
    Nommaient l'endroit charmant qui les rendait heureux.
    " Que faut-il faire Agass ? - Du bout de ton doigt rose,
    Chatouille-moi - J'y suis, attends que je me pose
    Pour que mon doux bouton s'érige sous ton doigt
    Et que j'écarte les cuisses comme toi. "
    Et sous leur main, servie d'une amoureuse ivresse,
    La symphyse se gonfle et palpite et se dresse.
    Enfin n'en pouvant plus et d'amour se pâmant,
    Agass donne à sa sœur un doux baiser d'amant.
    Mais celle-ci lui dit : " Faisons mieux, ma charmante
    Remplaçons notre doigt à la place amusante
    Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur
     
    Que nos attouchements auront plus de douceur.
    Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche,
    Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche
    Qu'une douce langue chatouille en l'excitant
    Notre bouton de rose encore tout palpitant.
    Que nos corps enlacés se tordent et se roulent,
    Que le jus de l'amour sur nos cuisses s'écoule. "
    Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu
    Arrose leur trésor d'un liquide onctueux.
    Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes
    Que de manière vague. " Ah ! Sottes que nous sommes,
    A quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu'il nous faut :
    Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud.
    Il peut bander encor quand les femmes sont belles,
    Bien heureux qu'il n'ait pas affaire à des pucelles.
    Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux,
    Nous donner la bouteille où jadis toutes deux
    Avons puisé la vie,... où notre pauvre ère,
     
    Allait remplir ses fleurs, teindre son cratère.
    Tâchons de l'enivrer, il aime le bon vin,
    Et s'il veut nous baiser, sauvons le genre humain... "
    Chacune sur le chef portait un grand voile noir ;
    Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard :
    " A qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ?
    Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? "
    Il jette sur Agass des regards polissons,
    Ecoute en soupirant les charmeuses chansons
    Qu'ensemble ont commencé ses filles toutes nues,
    Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles
    Haletant de planter le bâton de famille,
    Il s'élance soudain. Agass l'avait prévu.
    Au ventre paternel, elle saisit tout nu
    Le membre recherché par l'ensemble des femmes
    S'aperçoit qu'il faut encore qu'elle l'enflamme,
    Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main
    L'instrument qui doit féconder le genre humain.
    " J'enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre
    Adoptons pour jouir la meilleure posture. "
    Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ;
    Le vieux Loth inclinant la tête et s'approchant
    Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle",
    Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d'elle.
    Agass, poussant le cul, accroît le mouvement
    Car elle connaissait l'effet du frottement.
    Elle se sent mouiller. Aucune jouissance
     
    N'a pourtant assouvi sa brutale espérance.
    Un soupir la saisit ; elle porte la main
    Je ne sais où. " Tu n'es pas dans le bon chemin,
    C'est à recommencer ", dit-elle à son vieux père.
    Et l'ivrogne à nouveau recommence l'affaire ?
    En craignant de manquer, il se laisse guider
     
    A travers les replis qu'il devra féconder.
    Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ;
    Les os ont craqué. Le père Loth s'en étonne
    " Qu'as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse !
    Si je m'en suis douté, que le ciel m'engloutisse ! "
    Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur :
    " Viens goûter à ton tour la divine liqueur. "
    L'autre aussitôt s'approche et dans ses douces cuisses
    Elle montre à son père un doux nid de délices.
    Elle chatouille alors les couilles du taureau,
    Prend l'arme tout à coup et la met au fourreau.
    Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée
    Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée.
    Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras,
    Le sceptre paternel inondant ses appas.
    " Gloire à Dieu " se dit-elle, " à présent j'ai conçu. "
    Loth, en se réveillant n'avait rien vu, ni su.

     

    Illustration: Hendrik Goltzius "Loth et ses filles" - 1616

  • Les islamistes ont pris possession de la rue aux cris d’Allahou akbar. En Irak ? En Algérie ? Non en FRANCE !

    islamophobie-mensonge.jpg

    Ils étaient plus de treize mille a défiler dimanche à Paris en reprenant en chœur le cri de guerre des tueurs d’allah : « Allahou akbar ! ». Mais non, c’est pas grave que nous serinent les collabos islamo-gauchistes, ça veut seulement dire « dieu est grand ». Ben voyons. C’est aussi et surtout l’éructation haineuse des égorgeurs salafistes.

    Leur principal slogan proclamait sur une large banderole « L’islamophobie tue ». Ah Ouais ? Combien de musulmans ont-ils été tués en France spécifiquement du fait de leur appartenance à la religion musulmane ? AUCUN. Par contre trois cent dix-sept personnes ont été tuées en France ces dernières années AU NOM DE L’ISLAM. Il faut tout de même remettre les pendules à l’heure.

    Cette manifestation était non pas une manif contre un rejet, une haine fantasmée des musulmans mais bel et bien une démonstration de force des salafistes, wahhabites, frères musulmans, bref les pires dévots qui salopent cette religion. On peut encore faire bien des choses dans notre pays…

    Et le pire c’est qu’elle a été cautionnée par une partie de la gauche, Mélenchon en tête. Logique, cette gauche a abandonné le social pour le sociétal et la défense des ouvriers pour le combat « antiraciste ». Sachant que, dans son logiciel, seuls les petits Blancs (pardon, « blanc », c’est un gros mot, on va dire « leucodermés ») pouvaient être racistes.

    La gauche sociale, qui se disait laïque, est devenue la gauche halal, défendant le communautarisme musulman. Elle a imposé aux Français une immigration, majoritairement musulmane, qui s’apparente à une véritable invasion rampante. Ses chefs ont abandonné tous les combats prioritaires, et ont livré notre pays à des populations nouvelles et à une religion, l’islam, qui, de tout temps, a anéanti les civilisations qui l’ont précédé. Ce qui est une bonne raison de se méfier de cette idéologie guerrière se camouflant derrière une « religion de paix ». Et personne à gauche, à de très rares exceptions, comme Michel Onfray, qui a prévu une France musulmane dans cinquante ans, n’a bougé.

    Non seulement ils n’ont pas bougé mais ils lèchent servilement les babouches de ces fondamentalistes. Par opportunisme électoral autant que par lâcheté, espérant ainsi se mettre bien en cour avec ceux qu’ils perçoivent – ou souhaitent ? – comme leurs futurs maîtres.

    Ci-devant Mélenchon, Coquerel, Besancenot et autres fossoyeurs de la gauche avec la complicité de tous les petits Trissotin qui se pavanent sur les plateaux de télé et radio et bavassent dans les journaux des milliardaires, pour paraphraser Churchill « vous n’avez pas voulu la guerre (mais les voix des « quartiers ») vous aurez la débâcle (électorale) et en plus le déshonneur. »

    « Marche contre l’islamophobie »… Mais chacun a le droit d’être islamophobe. La peur ou la phobie sont un droit. Être traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Taxer d’islamophobie ceux qui ont le courage de dire : « Nous voulons que les lois de la République s’appliquent à tous et d’abord à toutes » est une infamie.

    « Islamophobe » ! Ce mot, loin de désigner un quelconque racisme – une religion est-elle une « race » ? - a été inventé de toutes pièces par les nazislamistes pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes de tous poils. « Vous êtes islamophobe ! » Voilà l’arme nucléaire des islamogauchismes qui - hélas – sévissent dans bien des milieux « autorisés » et particulièrement dans les médias, du Monde à Libération (journaux de milliardaires) sans oublier – hélas – Médiapart.

    Une étude récente montre que plus d’un quart des musulmans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. C’est plus que préoccupant, c’est une menace pour notre nation. Mais ça veut aussi dire que près des trois quarts des musulmans veulent que les lois de la République priment. Un imam invité sur le plateau d’une récente émission de FR2 disait d’ailleurs : « La laïcité protège toutes les religions. À condition qu’elles ne veuillent pas faire la loi ». Il a tout compris celui-là. Ce qui est rassurant.

    Mais ceux-là, la majorité de nos compatriotes de culture musulmane, ils n’étaient pas à cette manif islamiste. On ne les voit jamais sur les plateaux des machines à décerveler ou dans les machines à bruit. Ils sont Français, de culture musulmane mais pas plus que moi je suis de culture chrétienne. J’en connais, j’en ai dans mon entourage proche et même dans ma famille. Et je bois des canons avec !

    Parce qu’il faut voir le « beau monde » qui il avait à ce raout salafiste. Cet appel a été lancé par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis) ; Le Collectif contre l’islamophobie (CCIF) ; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ; Le Comité Adama ; La Plateforme L.e.s Musulmans ; L’Union communiste libertaire (UCL) ; L’Union Nationale des Étudiants de France (Unef) ; Taha Bouhafs (journaliste). Une étude des 400 signataires permet de découvrir des personnages pittoresques !

    Madjid Messaoudène. Un militant pro voile et pro burkini, communautariste notoire, qui dénie la laïcité de l’école en combattant comme discriminatoire la loi du 15 mars 2004. Il considère « liberticide » celle loi qui préserve les fillettes d’une mise sous voile dont elles seraient victimes dès leur plus jeune âge si cette loi n’existait pas, comme on le voit déjà dans certaines banlieues, assignées à un statut d’infériorité, à un apartheid sexuel. Lorsque l’on sait qu’il est conseiller à « l’égalité hommes/femmes », on tombe sur le cul.

    Rachid Eljay l’imam salafiste de Brest qui considère la femme non voilée comme un objet que l’on peut utiliser : « Le hijab, c’est la pudeur de la femme. Et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les frères, des hommes, que ce soit des musulmans ou des non-musulmans, abusent de cette femme-là, la négligent et l’utilisent comme un objet. »

    Nader Abou Anas imam qui fait l’apologie du viol des femmes au foyer ! : « Voilà la femme vertueuse c’est celle qui obéit à son mari. La femme, elle ne sort de chez elle que par la permission de son mari. […] Restez dans vos demeures, ça, c’est la base. Le soir, il a un besoin, une envie, et elle lui dit non je suis fatiguée, je ne peux pas, je suis ceci, cela. Et l’homme, il craque. […] Qu’elle sache que les anges la maudissent toute la nuit dans le cas où elle se refuse à son mari sans raison valable. […] »

    Elias d’Imlazène, fondateur du site salafiste Islam & Info, qui recommande aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique.

    Nabil Ennasri, admirateur du théologien phare des Frères musulmans et animateur des "journées de retrait de l’école" contre la "théorie du genre" en 2014.

    Ismahane Chouder, militante pro-voile, anti-IVG et membre du parti islamiste marocain Al Adl Wal Ihsane.

    Chakil Omarjee, prédicateur fondamentaliste pour qui "le modèle parfait pour les sociétés futures sont les femmes en hijab".

    Feïza Ben Mohamed, activiste partisane farouche de l’islamiste Erdogan. Etc. Faites la recherche vous-même, c’est sur internet.

    Il y avait aussi, bien qu’excluent des signataires, les indécrottables « Indigènes de la république » - eh ! Oh ! Les indigènes, en France, c’est qui ? Ceux qui y vivent depuis des générations, pas des importés que je sache – avec sa porte-parole Houria Bouteldja.

    Voilà quelques-unes, quelques-uns des personnages - adversaires déclarés de la République - avec lesquels ont défilé, bras dessus bras dessous, aux cris de « Allahou akbar » Olivier Besancenot, du NPA, qui a présenté la première candidate voilée aux élections. La ligue des droits de l’Homme s’est jointe à cette mascarade, offrant sa légitimité pour que soient piétinés les Droits de l’Homme par cette opération politico-religieuse. Benoît Hamon du groupuscule Génération S, Elsa Faucillon, Stéphane Peu, Ian Brossat, André Chassaigne du PCF. Yannick Jadot, bien que signataire de l’appel, s’était fait porter pâle. Il est vrai que les écologistes - ultralibéraux déguisés en habits de gauche - ont toujours défendu le multiculturalisme contre la République égalitaire. Esther Benbassa et David Cormand d’EELV y étaient, mais également Lutte Ouvrière. Martinez de la CGT a tout oublié d’un certain Karl Marx ; il fera, après cet « exploit » un peu plus sombrer ce syndicat historique, dont la France a pourtant besoin.

    Et puis il y a Jean-Luc Mélenchon et tous les députés de la France insoumise - c’est une nouveauté – qui ont signé le texte. Quattrenens et Ruffin, pas si kons, se sont esquivés.

    Camarade (enfin maintenant ex-camarade Mélenchon) comment est-il envisageable, lorsque l’on aspire à gouverner le pays, de méconnaître à ce point le phénomène de l’islamisme que l’on en vient à s’associer au CCIF, l’un de ses principaux promoteurs en France ? Comment est-il possible d’être inconséquent au point de signer un texte évoquant des "lois liberticides" dirigées contre les musulmans avant d’affirmer qu’on ne l’a pas lu avec attention ?

    Le texte évoque tout de même des "lois liberticides" visant les musulmans. Sans éviter la victimisation, la tribune parle également de "criminalisation pure et simple de la pratique religieuse", de "délations abusives jusqu’au plus haut niveau de l’État contre des musulmans", et semble s’insurger contre les licenciements de salariés convaincus de radicalisation religieuse.

    Ex-camarade Mélenchon, tu as cautionné par ta présence une manifestation piégée par la haine de la laïcité et de la séparation des Églises et de l’État. Bien joué les barbus vous avez piégé des kons. Ce sont les musulmans et surtout les musulmanes qui vont droit dans le piège des islamistes par la novlangue « islamophobie » avec la complicité des politiciens trahissant leurs valeurs. Faut vous rappeler tous les jours que certaines musulmanes se battent pour ne pas porter le voile ? En Iran, chaque semaine, des femmes, au péril de leur vie, manifestent ainsi pour la liberté de ne pas avoir à le porter.

    Pour cela, ci-devant Mélenchon, tu plonges ce mouvement porteur d’espoir, auquel plus de sept millions d'électeurs ont cru, dans la gadoue où croupissent les groupuscules genre NPA. Si les Insoumis veulent éviter ce naufrage, il serait temps de donner un sérieux coup de balai. Et peut-être pour toi le moment de prendre quelque recul…

    Il ne faut pas confondre « L’internationale » avec « Allahou akbar » ex-camarade !

    Quelques liens:

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/michel-onfray-le-defile-parisien-219193

    https://www.bfmtv.com/societe/islam-francais-un-rapport-accablant-1038242.html

    https://www.youtube.com/watch?v=Zv3N7T7yf5w

    https://www.mediapart.fr/journal/france/101119/contre-l-islamophobie-une-manifestation-pour-la-liberte-l-egalite-et-la-fraternite/commentaires

    https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/melenchon-un-pas-de-plus-vers-la-219164


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  • Sous les voiles de la discorde. En avoir au pas ?

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    On met les voiles… « Et zou maï ! » Comme on dit chez nous. « Et encore une fois… » Voilà les médias kranioylikoneurs (qui nous bouffent le crâne) qui nous bassinent avec cette histoire d’altercation au sujet d’une femme voilée. Une femme accompagnatrice d’une sortie d’élèves d’une école publique, laïque. Au fait pourquoi n’y a-t-il pas d’accompagnateurs de sorties scolaires ? Mais c’est un autre problème.

    Ne revenons pas sur la futilité des faits mais sur le tohu-bohu victimaire organisé par le ban et l’arrière ban de toute la nébuleuse islamogauchiste. Une tribune du journal Le Monde titrait sans rire (il n’y a jamais beaucoup d’humour au Monde) : « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? » Il y a lurette (belle ?) que je ne lis plus ce canard qui fut autrefois de référence, mais il se trouve que je suis abonné depuis longtemps à Médiapart (on n’est pas parfait…) et que j’ai trouvé cette tribune suivie d’une pétition. Je l’ai lu en travers et j’ai d’abord cru qu’on travaillait dans le second degré : « Ils sont d’une violence et d’une haine inouïes pour ces instituteurs, soucieux, dans un souci de transmission du savoir, de donner à voir à leurs élèves l’illustration de l’exercice du débat démocratique. Quel fiasco… » et blablabla. Un texte se vautrant tellement dans le larmoyant, jouant tellement sur l’habituel registre victimaire qu’il en devient ridicule.

    Il se trouve que parmi les premiers signataires de cette « pétition », parmi l’habituelle cohorte de bobos nantis et de pleureuses professionnelles, on trouve la ci-devant Rokhaya Diallo, la dame qui, après le premier attentat contre Charlie Hebdo (destruction des locaux par un incendie criminel) signait une pétition pour expliquer, quatre ans avant leur assassinat, qu’il n’y avait pas lieu de s’apitoyer sur Charb, Cabu et les autres… Cette charmante personne qui défend le voile islamique, qui préconise des réunions « interdites aux Blancs » et qui fraye avec les « indigènes de la république », cette officine qui distille un discours basé sur la rancœur et la haine.

    Rédhibitoire.

    Ces gens qui veulent influencer la politique de la France à coups de tribunes victimaires, en confondant volontairement une « haine du musulman » fantasmée avec la lutte nécessaire contre cet ennemi bien réel qu’est l’islam politique sont des collabos qui prétendent nous inciter à renoncer aux valeurs républicaines au profit d’une bigoterie religieuse et du communautarisme agressif.

    Ces gens qui nous expliquent, du haut de leur morgue, que l’ennemi ce n’est pas l’islamisme mais l’islamophobie, qui nous serinent que les assassins ne sont pas les bourreaux mais des victimes de la « société qui les rejette ».

    Ils devraient demander aux Algériens ce que c’est que l’islam politique. À ceux qui l’ont subi, qui l’ont vécu, qui en ont éprouvé la barbarie, l’intolérance meurtrière.

    Le président de la République semble avoir enfin compris le danger de cet islam politique. Il nous exhorte à la « vigilance » contre la radicalisation mais il faudrait d’abord qu’il donne l’exemple. En coupant toutes relations politiques, commerciales, militaires avec ceux qui sont les instigateurs et les financiers, partout dans le monde, de cet islam politique conquérant, fanatique et dangereux : les monarchies pétrolières du golfe, et en premier lieu l’Arabie saoudite et le Qatar. Et commencer par confisquer tous les biens que ces ennemis ont acquis sur notre territoire et expulser tous les agitateurs qu’ils nous envoient sous couvert d' « ONG musulmanes », d’associations pseudo-culturelles mais en fait cultuelles et d’imams qui sont autant de propagandistes ennemis qui agissent de façon nuisible dans nos banlieues.

    L’islam politique comprend plusieurs chapelles – si l’on peut dire ! - englobant les frères musulmans, les salafistes, les djihadistes, les wahhabites, etc. Ils se concurrencent dans leur haine de tout ce qui n’est pas eux et avant tout de notre mode de vie occidental mais se retrouvent sur l’essentiel pour eux : leur fantasme de l’islamisation du monde, à commencer par l’Europe déjà fortement occupée et recevant un flot continu de « réfugiés » musulmans à travers des réseaux organisés bénéficiant de complaisances voire de complicités locales parmi les politiques, les « intellos », et toute la bobosphère islamogauchiste.

    À travers le principe de la taqiyya (dissimulation), tous ces groupes cachent leurs réelles intentions. « Caresse la main que tu ne peux pas mordre… jusqu’à ce que tu sois en mesure de la bouffer ! »

    Leur stratégie : pousser toujours plus de coins dans notre société. Ainsi le voile n’est pas un simple vêtement, c’est une arme de revendication identitaire, un étendard de l’islam fondamentaliste. Derrière les bobards de la défense de la « pudeur » de la femme acceptant volontairement de se soustraire ainsi à la concupiscence des hommes, c’est l’affirmation de l’infériorité de la femme, de sa soumission au mâle, de son asservissement à la religion. Tout recul de notre part est une victoire pour eux appelant d’autres provocations.

    Banaliser ce voile symbole, sous quelque forme que ce soit, c’est faciliter le travail de sape de l’islam politique. Dès lors toute critique de cet emblème est utilisée par les islamistes et leurs relais islamogauchistes comme de « l’islamophobie ». Ils construisent ainsi une légende d’une France « qui hait les musulmans » puisqu’elle rejette les femmes voilées ! Ben voyons… C’est surtout une victimisation destinée à nous intimider afin de freiner toute marche vers la réelle égalité femmes hommes.

    Cette ridicule question du voile islamique pourrait être résolue par un article simple s’appuyant uniquement sur le respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et disant « Le port du voile islamique, attentatoire à la liberté et à la dignité de la femme, est prohibé sur le territoire de la République française ».

    Les mânes d’Ataturk et de Bourguiba, entre autres libérateurs de la femme, en tressailliraient d’aise…

    Et qu’on ne parle pas de « stigmatisation », le port de ce linceul est une provocation et les femmes qui le portent sont soit des provocatrices manipulées, soit des victimes d’un milieu culturel et cultuel coercitif.

    Mais pour prendre cette décision, encore faudrait-il avoir un gouvernement « qui en ait ».

    Le problème n’est pas la place de l’islam dans la société française – il y existe depuis longtemps et il y a toute sa place lorsqu’il respecte la laïcité – mais bien de la place que ne doit surtout pas y prendre l’islam fondamentaliste, quelle que soit la bannière derrière laquelle il se groupe.

    Parce que toute religion au pouvoir débouche toujours sur une société totalitaire et sanguinaire.


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