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politique - Page 13

  • Moi mon colon cell’ que j’préfère, c’est la guerre de 14-18

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    « - Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat…

    - Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort, Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.

    - Mais c’est impossible de refuser la guerre, Ferdinand ! Il n’y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger...

    - Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt survivent les fous et les lâches ! Vous souvenez-vous d’un seul nom par exemple, Lola, d’un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent ans ? ... Avez-vous jamais cherché à en connaître un seul de ces noms ? ... Non, n’est-ce pas ? ... Vous n’avez jamais cherché ? Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papiers devant nous, que votre crotte du matin ... Voyez donc bien qu’ils sont morts pour rien, Lola ! Pour absolument rien du tout, ces crétins ! Je vous l’affirme ! La preuve est faite ! Il n’y a que la vie qui compte. Dans dix mille ans d’ici, je vous fais le pari que cette guerre, si remarquable qu’elle nous paraisse à présent, sera complètement oubliée... A peine si une douzaine d’érudits se chamailleront encore par-ci, par-là, à son occasion et à propos des dates des principales hécatombes dont elle fut illustrée... C’est tout ce que les hommes ont réussi jusqu’ici à trouver de mémorable au sujet les uns des autres à quelques siècles, à quelques années et même à quelques heures de distance... Je ne crois pas à l’avenir, Lola... »

    ................
    (Extrait de « Voyage au bout de la nuit »

     

    Pendant la grande boucherie 14-18, les profiteurs et fauteurs de guerre se le faisaient belle. Les grands boulevards de Paris affichaient une vie trépidante ; les théâtres, les brasseries, les cafés concerts, les boites de nuits étaient pleins de fêtards…

    Pendant que les Français Schneider, De Wendel et autres faisaient discrètement la bringue avec leurs homologues, rivaux et…amis allemands Krupp, Thyssen et autres fabricants de choses en aciers bien pointues, bien aiguisés, qui entrent dans les viandes, qui labourent les chairs, qui brisent les os, qui éclatent les cranes, qui arrachent les yeux, qui explosent en beaux feux d’artifices de mort, la France d’en-bas s’étripait avec l’Allemagne d’en-bas. Pour le plus grand profit des précédents.

    La droite la plus bornée, la plus avide, la plus lâche se lâchait, se goinfrait, s’engraissait, se tapissait la tripe de sauces chaudes et onctueuses pendant que les « pauv’cons » se faisaient trouer la viande.

    Le monde industriel, les présidents de chambres de commerce et d’organisations patronales, comme le Comité des Forges ne sont pas avares de belles paroles.. Alors qu’est constamment mis en avant un discours patriotique, que la production industrielle est avant tout au service de la France, que les hommages aux combattants abondent dans ces discours le moteur premier de l’effort de guerre de ces grands patrons est plutôt la recherche du profit et la possibilité d’un enrichissement rapide. Un double discours est tenu, celui destiné au public – allez vous faire tuer pour la France ! - et l’autre qui exprime les visées profondes de ces patrons : goinfrons-nous !.

    Des "bandits", des "chacals", des "gredins", des "thénardiers"... Ce 21 octobre 1915, dans les colonnes du Midi socialiste, la journaliste Séverine, ancienne secrétaire de Jules Vallès, n'a pas de mots assez durs contre ceux qui "s'engraissent de la chair d'autrui" et "pressurent le soldat" en "raflant à tout prix ce qu'ils sont certains de lui revendre le triple".

    Toutes les tentatives de paix ont été tuée dans l’œuf. Et pour cause : chaque "menace" de pourparler de paix faisait plonger les bourses !

    La guerre est « l’art » de faire s’entre-tuer des gens pauvres, qui ne se connaissent pas, au profit de gens riches qui, eux, se connaissent… Cette maxime à la véracité sans cesse renouvelée à travers les époques a été superbement illustrée par cette chanson qui marque le désespoir, la résignation mais aussi la révolte de ceux qu’on envoyait à l’abattoir pour rien, sinon transcender la connerie humaine, seule approche que l’on puisse avoir de l’infini…

     

    La chanson de Craône

     

    Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé

    On va reprendre les tranchées,

    Notre place est si utile

    Que sans nous on prend la pile

    Mais c'est bien fini, on en a assez

    Personne ne veut plus marcher

    Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot

    On dit adieu aux civ'lots

    Même sans tambours, même sans trompettes

    On s'en va là-haut en baissant la tête

     

    - Refrain :

    Adieu la vie, adieu l'amour,

    Adieu toutes les femmes

    C'est bien fini, c'est pour toujours

    De cette guerre infâme

    C'est à Craonne sur le plateau

    Qu'on doit laisser sa peau

    Car nous sommes tous condamnés

    C'est nous les sacrifiés

     

    Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance

    Pourtant on a l'espérance

    Que ce soir viendra la r'lève

    Que nous attendons sans trêve

    Soudain dans la nuit et le silence

    On voit quelqu'un qui s'avance

    C'est un officier de chasseurs à pied

    Qui vient pour nous remplacer

    Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe

    Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

     

    - Refrain -

     

    C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards

    Tous ces gros qui font la foire

    Si pour eux la vie est rose

    Pour nous c'est pas la même chose

    Au lieu d'se cacher tous ces embusqués

    Feraient mieux d'monter aux tranchées

    Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien

    Nous autres les pauv' purotins

    Tous les camarades sont enterrés là

    Pour défendr' les biens de ces messieurs là

     

    - Refrain :

    Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront

    Car c'est pour eux qu'on crève

    Mais c'est fini, car les trouffions

    Vont tous se mettre en grève

    Ce s'ra votre tour messieurs les gros

    De monter sur l'plateau

    Car si vous voulez faire la guerre

    Payez-la de votre peau

     

     

    Allez, cadeau: tonton Georges

     

    Illustration X - Droits réservés

  • Dilemme macronien : des millions pour les Urgences qui sauvent ou pour les djihadistes qui tuent ?

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    Le Drian, notre ministre des affaires étrangères, est allé faire un tour dans ce beau pays d’Irak, « amené à la démocratie » par nos « alliés » et maîtres états-uniens. Ça nous a coûté un bras mais bon, c’est son job. On ne va pas chipoter sur quelques poignées de dollars. Il est allé quoi faire notre bon ministre ente Tigre et Euphrate ? Ben il est allé négocier le sort de 450 djihadistes français et de leurs familles. Le marchandage : transférer en Irak ces braves compatriotes faits prisonniers alors qu’ils combattaient dans les rangs de l’État islamique (Daech) contre les forces de la coalition internationale dont la France fait partie.

    « Eh ! Oh ! qu’ils lui ont dit les Irakiens à notre Breton : Tu veux qu’on garde tes djihadistes ? En plus tu ne veux même pas qu’on les pende, selon la loi de la charia qui a court chez nous ? Alors « jib el flouz » (donne le fric) ».

    Et pas qu’un peu ! Les Irakiens auraient demandé la construction d’une prison et le financement d’une société privée pour la sécuriser. Cela coûte 1,8 milliard d’euros. Pour chaque prisonnier, cela correspond à 1 million pour un condamné à mort ou 2 millions pour un condamné à perpétuité », confirme l’expert irakien Hicham Al-Hachémi. « En outre, les Irakiens ont demandé que toutes les armes qui ont été utilisées dans la bataille en Irak restent entre leurs mains, sauf les avions de chasse, mais y compris les canons Caesar ».

    La France, pays des droits de l’homme, ayant aboli la peine de mort marchande donc pour que les Irakiens condamnent à mort nos « compatriotes » s’ils le jugent nécessaire, mais qu’ils ne les exécutent pas. C’est beau l’altruisme. Oui mais ça coûte du fric ! Faut les nourrir, les loger, les garder ces braves djihadistes. Et jusqu’à perpète ! Enfin, ça…

    S’ils étaient déchus de leur nationalité française, ça nous ferait de sérieuses éconocroques ! Mais non, non, non !

    Pourtant ces gens commettent des actes tellement odieux - massacres en gros et en détail, égorgements publics voire télévisés, pratique à grande échelle de l’enlèvement, de la déportation et de l’esclavage sexuels, extermination des homosexuels et des adeptes de religions différentes, lapidations, crucifixions, tortures en tous genres - qu’ils provoquent une rupture du contrat social. Ils ne peuvent plus prétendre à bénéficier des garanties que la communauté accorde à ses membres, même lorsqu’ils ont commis des crimes. N’inversons pas les rôles : ce sont les terroristes, nés en France ou pas, qui ont choisi de ne plus être dans la communauté nationale. Elle ne les rejette pas : ce sont eux qui, en se vautrant dans l’ignominie, s’excluent.

    Jean-Jacques Rousseau n’avait pas de pudeurs de gazelles lui : dans le Contrat social, chapitre V. Intitulé Du droit de vie et de mort : « […] tout malfaiteur attaquant le droit social devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie, il cesse d’en être membre en violant ses lois, et même il lui fait la guerre. Alors la conservation de l’État est incompatible avec la sienne, il faut qu’un des deux périsse, et quand on fait mourir le coupable, c’est moins comme citoyen que comme ennemi. Les procédures, le jugement, sont les preuves et la déclaration qu’il a rompu le traité social, et par conséquent qu’il n’est plus membre de l’État. » C’était pas un tendre le Jean-Jacques !

    Le bon sens commun ne veut pas du retour de ces gens en France. Pourquoi faudrait-il se décarcasser et dépenser des fortunes pour sauver des gens dont le seul but dans la vie est d’assassiner des innocents ?

    La Cour suprême irakienne accepterait donc de les juger en échange de beaucoup de fric, d’armements - parce qu’ils ne veulent évidemment pas rendre des canons Ceasar, nec plus ultra de notre artillerie que nous leur avions « prêtés » - d’entraînements militaires et de services diplomatiques », affirme Hicham al-Hachemi. Donc si ceci est vrai, cela signifie que le Gouvernement français serait prêt à dépenser entre 400 et 900 millions de dollars (en plus !) pour que l’on transfère ces gens en Irak afin qu’ils y soient jugés.

    Au fait, à comparer avec le « pacte de refondation » Buzyn pour les Urgences à l’hôpital : 750 millions d’euros et le plan « Grand âge » : 300 millions.

    Qu’en pensent les con-tribuables ?


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  • Sous les voiles de la discorde. En avoir au pas ?

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    On met les voiles… « Et zou maï ! » Comme on dit chez nous. « Et encore une fois… » Voilà les médias kranioylikoneurs (qui nous bouffent le crâne) qui nous bassinent avec cette histoire d’altercation au sujet d’une femme voilée. Une femme accompagnatrice d’une sortie d’élèves d’une école publique, laïque. Au fait pourquoi n’y a-t-il pas d’accompagnateurs de sorties scolaires ? Mais c’est un autre problème.

    Ne revenons pas sur la futilité des faits mais sur le tohu-bohu victimaire organisé par le ban et l’arrière ban de toute la nébuleuse islamogauchiste. Une tribune du journal Le Monde titrait sans rire (il n’y a jamais beaucoup d’humour au Monde) : « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? » Il y a lurette (belle ?) que je ne lis plus ce canard qui fut autrefois de référence, mais il se trouve que je suis abonné depuis longtemps à Médiapart (on n’est pas parfait…) et que j’ai trouvé cette tribune suivie d’une pétition. Je l’ai lu en travers et j’ai d’abord cru qu’on travaillait dans le second degré : « Ils sont d’une violence et d’une haine inouïes pour ces instituteurs, soucieux, dans un souci de transmission du savoir, de donner à voir à leurs élèves l’illustration de l’exercice du débat démocratique. Quel fiasco… » et blablabla. Un texte se vautrant tellement dans le larmoyant, jouant tellement sur l’habituel registre victimaire qu’il en devient ridicule.

    Il se trouve que parmi les premiers signataires de cette « pétition », parmi l’habituelle cohorte de bobos nantis et de pleureuses professionnelles, on trouve la ci-devant Rokhaya Diallo, la dame qui, après le premier attentat contre Charlie Hebdo (destruction des locaux par un incendie criminel) signait une pétition pour expliquer, quatre ans avant leur assassinat, qu’il n’y avait pas lieu de s’apitoyer sur Charb, Cabu et les autres… Cette charmante personne qui défend le voile islamique, qui préconise des réunions « interdites aux Blancs » et qui fraye avec les « indigènes de la république », cette officine qui distille un discours basé sur la rancœur et la haine.

    Rédhibitoire.

    Ces gens qui veulent influencer la politique de la France à coups de tribunes victimaires, en confondant volontairement une « haine du musulman » fantasmée avec la lutte nécessaire contre cet ennemi bien réel qu’est l’islam politique sont des collabos qui prétendent nous inciter à renoncer aux valeurs républicaines au profit d’une bigoterie religieuse et du communautarisme agressif.

    Ces gens qui nous expliquent, du haut de leur morgue, que l’ennemi ce n’est pas l’islamisme mais l’islamophobie, qui nous serinent que les assassins ne sont pas les bourreaux mais des victimes de la « société qui les rejette ».

    Ils devraient demander aux Algériens ce que c’est que l’islam politique. À ceux qui l’ont subi, qui l’ont vécu, qui en ont éprouvé la barbarie, l’intolérance meurtrière.

    Le président de la République semble avoir enfin compris le danger de cet islam politique. Il nous exhorte à la « vigilance » contre la radicalisation mais il faudrait d’abord qu’il donne l’exemple. En coupant toutes relations politiques, commerciales, militaires avec ceux qui sont les instigateurs et les financiers, partout dans le monde, de cet islam politique conquérant, fanatique et dangereux : les monarchies pétrolières du golfe, et en premier lieu l’Arabie saoudite et le Qatar. Et commencer par confisquer tous les biens que ces ennemis ont acquis sur notre territoire et expulser tous les agitateurs qu’ils nous envoient sous couvert d' « ONG musulmanes », d’associations pseudo-culturelles mais en fait cultuelles et d’imams qui sont autant de propagandistes ennemis qui agissent de façon nuisible dans nos banlieues.

    L’islam politique comprend plusieurs chapelles – si l’on peut dire ! - englobant les frères musulmans, les salafistes, les djihadistes, les wahhabites, etc. Ils se concurrencent dans leur haine de tout ce qui n’est pas eux et avant tout de notre mode de vie occidental mais se retrouvent sur l’essentiel pour eux : leur fantasme de l’islamisation du monde, à commencer par l’Europe déjà fortement occupée et recevant un flot continu de « réfugiés » musulmans à travers des réseaux organisés bénéficiant de complaisances voire de complicités locales parmi les politiques, les « intellos », et toute la bobosphère islamogauchiste.

    À travers le principe de la taqiyya (dissimulation), tous ces groupes cachent leurs réelles intentions. « Caresse la main que tu ne peux pas mordre… jusqu’à ce que tu sois en mesure de la bouffer ! »

    Leur stratégie : pousser toujours plus de coins dans notre société. Ainsi le voile n’est pas un simple vêtement, c’est une arme de revendication identitaire, un étendard de l’islam fondamentaliste. Derrière les bobards de la défense de la « pudeur » de la femme acceptant volontairement de se soustraire ainsi à la concupiscence des hommes, c’est l’affirmation de l’infériorité de la femme, de sa soumission au mâle, de son asservissement à la religion. Tout recul de notre part est une victoire pour eux appelant d’autres provocations.

    Banaliser ce voile symbole, sous quelque forme que ce soit, c’est faciliter le travail de sape de l’islam politique. Dès lors toute critique de cet emblème est utilisée par les islamistes et leurs relais islamogauchistes comme de « l’islamophobie ». Ils construisent ainsi une légende d’une France « qui hait les musulmans » puisqu’elle rejette les femmes voilées ! Ben voyons… C’est surtout une victimisation destinée à nous intimider afin de freiner toute marche vers la réelle égalité femmes hommes.

    Cette ridicule question du voile islamique pourrait être résolue par un article simple s’appuyant uniquement sur le respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et disant « Le port du voile islamique, attentatoire à la liberté et à la dignité de la femme, est prohibé sur le territoire de la République française ».

    Les mânes d’Ataturk et de Bourguiba, entre autres libérateurs de la femme, en tressailliraient d’aise…

    Et qu’on ne parle pas de « stigmatisation », le port de ce linceul est une provocation et les femmes qui le portent sont soit des provocatrices manipulées, soit des victimes d’un milieu culturel et cultuel coercitif.

    Mais pour prendre cette décision, encore faudrait-il avoir un gouvernement « qui en ait ».

    Le problème n’est pas la place de l’islam dans la société française – il y existe depuis longtemps et il y a toute sa place lorsqu’il respecte la laïcité – mais bien de la place que ne doit surtout pas y prendre l’islam fondamentaliste, quelle que soit la bannière derrière laquelle il se groupe.

    Parce que toute religion au pouvoir débouche toujours sur une société totalitaire et sanguinaire.


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