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politique - Page 14

  • Préfecture de police : Un flic sourd « entend des voix » et tue !

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    Massacre au sein du saint. Chez ceux-là mêmes qui sont chargés de rechercher, de traquer, de neutraliser les ennemis de la république. En particulier les terroristes islamistes mais pas que.

    Des questions, il y en a des tonnes à se poser.

    D’abord, comment un homme seul, armé d’un couteau de cuisine, peut-être en céramique, et d’un ouvre-huîtres a-il pu tuer quatre personnes ? Ça ne se fait pas comme ça. On peut supposer que la première victime a été la femme, égorgée selon le rituel mahométan. La femme, c’est la créature du diable, on l’égorge donc par-derrière. Elle n’a pas dû avoir le temps de crier. Mais ça fait du raffut un corps qui tombe, s’accrochant désespérément, dans un torrent de sang qui jaillit, aux meubles qui l’entourent, renversant l’ordinateur ou le casier. Et les trois autres ? Des flics d’élites, jeunes, costauds. L’effet de surprise trois fois de suite ? Ça fait du bruit un poignardage. Un mec, ça gueule, ça se défend. Une simple chaise suffit à repousser un mec seul armé d’un couteau. Et les trois autres se seraient fait suriner sans réagir ? L’un après l’autre ? Ça donne une drôle d’idée de leur qualité de combattant… Bref, passons.

    Et puis comment le top du top des flics a-t-il pu ignorer ou couvrir les agissements d’un type converti depuis dix ans à l’islam ? À oui mais ce n’est pas un délit de se convertir à une religion. Oui mais pas à n’importe quelle religion… L’islam étant gangrené par l’islamisme, la hiérarchie policière aurait pu pour le moins s’inquiéter de cette subite conversion. Connaître les motifs de cette soudaine foi, enquêter sur sa famille, ses fréquentations, la mosquée où il s’endoctrinait. D’autant plus que l’homme s’était ouvertement réjoui des massacres de 2015. Des collègues à lui s’étaient offusqués et avaient averti oralement leur hiérarchie. Sans résultat. Et ce bien que le personnage en question aient la main sur des informations marquées secret-défense ! Un vulgaris pekinos qui traite quelqu’un de PD risque le tribunal et pire si affinité et un flic opérant au sein de l’une des unités les plus puissantes de France, proférant son soutien à des tueurs salafistes, n’est pas même interrogé par sa hiérarchie sur ses propos ? Castaner a dit que les fonctionnaires de police étaient contrôlés… tous les sept ans ! Bonjour le foutoir… On est bien protégé !

    Surtout, le ministre a entonné tout de suite et comme d’habitude les trompettes du déni : « la piste terroriste n’est pas envisagée pour l’instant ». Tu parles, un attentat voire une cellule terroriste au sein même de ceux chargés de lutter contre le terrorisme, bonjour l’image !

    On trouvait donc au tueur des justifications personnelles, de mal-être à cause de sa surdité, de problèmes avec sa hiérarchie. Bref comme d’hab, on masquait la réalité derrière des justifications psychologiques voire psychiatriques ; on agitait la victimisation matinée de mal-être social et même de racisme. Il a fallu attendre le deuxième jour pour qu’un communiqué de Cnew fasse état de la conversion du tueur à l’islam. Une conversion non pas datant de dix-huit mois comme d’abord annoncée mais de plus de dix ans. Largement de quoi être approché puis retourné par les responsables salafistes qui ont pu le contacter à la mosquée qu’il fréquentait, en s’y rendant déguisé en bédouin d’un autre âge en plus ! Bonjour la sagacité de ces flics d’élite.

    Comme d’habitude, à chaque attentat terroriste, l’essentiel des médias grand public appui sur le bouton « déni d’islamisme ». Pour préserver le fantasme intello bobo d’une diversité heureuse, des frontières ouvertes à toutes ces « chances pour la France » et surtout pour le Medef qui use et abuse de cette main-d’œuvre taillable et corvéable à volonté. A contrario de ce « vulgaire populo » qui, lui, derrière son gilet jaune, perçoit bien qu’une communauté politique exagérément hétérogène est appelée à vivre des contradictions culturelles de moins en moins soutenables.

    Non, qu’ils nous serinent les « milieux autorisés » comme disait Coluche, l’homme qui se rend coupable d’un attentat serait en fait une victime de la société où il vit. Seule la désespérance sociale le rendrait sensible aux sirènes islamistes. Plus encore : l’exclusion qu’il subirait le pousserait à cette forme de résistance condamnable mais compréhensible que serait le terrorisme islamiste. Ben voyons.

    Ce sont nous les coupables, qu’ils disent les me (r) dias. Dans nos sociétés qui marginaliseraient les populations issues de l’immigration, la petite criminalité et la grande devraient être considérées comme des actes de résistance. Mohamed Mérah = Jean Moulin, les frères Kouachi = l’affiche rouge. Et ceux qui osent critiquer l’islam sont frappés de l’excommunication : on les traite d' « islamophobes ». Et c’est donc, l’islamophobie qui serait à l’origine de l’islamisme. Lamentable.

    Il faut pourtant sortir de notre naïveté qui frôle le crétinisme et regarder les choses en face malgré les efforts constants et puissants pour le nier : l’islamisme nous a déclaré la guerre.

    Et en temps de guerre, on ne fonctionne pas comme en temps de paix. Fini la tranquillité émolliente. Il faudra bien accepter de la faire la guerre. Or nos peuples occidentaux - gavés de konneries inutiles, abrutis par des médias lèche-babouches par lâcheté ou opportunisme, manipulés par les réseaux sociaux, moralement désarmés par un « droit-de-l’hommisme » dévoyé – savent pleurer mais plus combattre, préfèrent porter des fleurs sur les tombes des massacrés que de prendre les armes contre les massacreurs.

    Jusqu’où nos sociétés reculeront-elles, paralysées par cette formidable idée des Droits de l’homme que nos ennemis retournent contre nous pour nous empêcher de nous défendre ?


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  • Comment l’État macronien organise le « trou de la Sécu ».

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    Pendant que la chichimania occupe le populo, les macronneries continuent. Ainsi, par un communiqué Reuter (agence ultralibérale s’il en est), on apprend que, contrairement à ce qui était prévu - un excédent de 700 millions - « Le budget de la Sécurité sociale accusera un déficit de 5,4 milliards d’euros en 2019, puis de 5,1 milliards d’euros en 2020 sous les effets conjugués des mesures d’urgence adoptées pour répondre à la crise des "Gilets jaunes" et d’une conjoncture moins favorable qu’anticipée.…/… La branche de l’assurance vieillesse (régime général et Fonds de solidarité vieillesse) creusera le déficit de 4,1 milliards d’euros en 2020, celle de la branche maladie, de 3 milliards d’euros. Les branches accidents du travail/maladies professionnelles (ATMP) et famille connaîtront à elles deux un excédent de plus de 2,1 milliards d’euros. »

    La faute à qui ? Ben, aux Gilets jaunes pardi ! Mais aussi à ces salauds de vieux qui ne veulent même pas avoir le civisme de mourir.

    Eh ! Oh ! La réalité est tout autre. Les baisses de cotisations décidées par l’État étaient jusqu’ici compensées par l’État, et étaient donc neutres pour le budget de la Sécurité sociale. Ce n’est plus le cas, de façon à faire apparaître les comptes de la Sécurité sociale dans le rouge. Les "mesures gilets jaunes" sont utilisées pour afficher un déficit et justifier de nouvelles coupes dans les prestations sociales. « La Sécurité sociale prendra à sa charge le financement des mesures d’urgence en faveur du pouvoir d’achat », écrit le gouvernement, noir sur blanc, dans le projet de loi de finances pour 2020 adopté récemment en Conseil des ministres. Ben voyons. On reprend largement d’une main ce que l’on a pingrement consenti, la trouille au cul, de l’autre. Le pillage systématique de la Sécu était d’ailleurs annoncé dès 2017, dans la loi de programmation des finances publiques, le gouvernement avait décidé que les potentiels excédents de la Sécu viendraient combler le déficit de l’Etat.

    La Sécu, longtemps endettée est arrivée à l’équilibre et devait, dans les années qui suivent, dégager un confortable bénéfice. De quoi financer la misère des urgences dans les hôpitaux, de quoi financer les EHPAD qui manquent scandaleusement de personnel, de quoi financer le « cinquième risque », celui de la dépendance, de quoi financer le manque d’accueil collectif des jeunes enfants  ! Tè, fume… Pas bon ça Coco. La Sécu, faut qu’elle soit en déficit, pour la déconsidérer dans l’esprit du public, pour transférer toujours plus vers les assurances privées avant la curée finale. Donc ce pognon, résultat de la saine gestion de l’institution, va être - et légalement ! - siphonné par l’État !

    Mais l’État promet de faire des éconocroques intelligentes : moindre revalorisation des retraites, prix des médicaments, optimisation des achats… Broutilles. Par contre ces salauds de vieux croyaient s’être débarrassés de cette scandaleuse injustice qu’était le découplage de leur pension d’avec l’inflation ? Té, fume… Sur la branche vieillesse, l’exécutif a décidé à nouveau de sous-indexer les pensions par rapport à l’inflation. Elles n’augmenteront que de 0,3 % en 2020, alors que l’inflation est autour de 1 % - « sauf pour les retraités modestes aux pensions brutes inférieures à 2000 euros par mois ». Ça, c’est la vaseline !

    La réalité est bien différente. Ainsi, la "transformation" du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de cotisations sociales, privera la Sécu d’environ 26 milliards d’euros selon la Cour des comptes ! Ainsi la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie et l’assurance chômage va coûter un bras. Ainsi la suppression totale des cotisations sociales au niveau du Smic, c’est un coût de 4,5 milliards d’euros pris à la Sécu, etc.

    Le but, la « lutte finale » c’est de se débarrasser de la Sécurité sociale. Les « cadeaux » aux gilets jaunes sont pain béni pour la Macronnie ultralibérale. Ils permettent de continuer, « tête haute et mains propres » la mise à mort programmée de cette pépite sociale française qu’est la Sécu. La Sécurité sociale, réalisation majeure du Conseil National de la Résistance, est depuis longtemps dans le collimateur des ultralibéraux. Pensé et élaboré par le député communiste du Front populaire Ambroise Croizat, la Sécu avait pour mission première de « mettre fin à l’obsession de la misère ». Son organisation est paritaire entre les organisations syndicales et le patronat. Son financement est pour l’essentiel (61,7 %) assuré par les cotisations salariales et patronales ainsi que par l’impôt (35,1 %). Le but du patronat, depuis la création de la Sécu, c’est de refiler le bébé à l’État, c’est-à-dire faire financer la Sécurité sociale par l’impôt et non plus par les cotisations. C’est la sempiternelle rengaine patronale de la « baisse des charges ». Les cotisations sociales ne sont pas des « charges » – ce vocable péjoratif est d’inspiration patronale – mais des « salaires différés » qui viennent protéger les salariés, en matière de santé, d’accident du travail ou pour la retraite. Les réduire, voire les supprimer, c’est enterrer le principe de solidarité avant de brader de système au privé. Les requins de l’assurance privés sont à l’affût depuis longtemps. Sarko frères en ont rêvé, le Rothschild-boy Macron va le faire !

    - « Eh ! Philippe, pour détourner le regard du populo, si on proposait la canonisation de Chichi ? »

     

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  • Arabie, Iran, USA… Le pétrole brûle dans un foutoir intégral « made in Trumpland ».

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    L’accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les États-Unis, vise à garantir le caractère strictement pacifique et civil du programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions. Tous les contrôles internationaux attestent que l’Iran se tient à ces accords. Pourtant Trump, contre l’avis de ses propres experts, a estimé, lui, que « l’Iran ne respectait pas l’esprit des accords ». Et dès lors, unilatéralement, il a déchiré cet accord, reniant la parole de son pays qui se place au premier rang des « pays voyou ».

    Quel intérêt Trump représente-t-il ? On a du mal à débrouiller les idées germant dans les quelques neurones du président yankee. Mais on peut y subodorer la pression de multinationales étasuniennes…

    Il ne faut pas oublier qu’il y a des intérêts économiques importants. L’Iran est un pays de 80 millions d’habitants, trois fois plus vaste que la France, fortement urbanisé. Ce pays a besoin de développer ses autoroutes, ports, aéroports, hôtels, etc. Mais aussi ses infrastructures en matière de distribution d’eau, d’électricité, de télécommunication. Sur ces marchés, les entreprises européennes – françaises, italiennes, allemandes – se taillaient la part du lion. Au détriment des entreprises étasuniennes. Dès lors, en remettant en cause ces accords et donc en réactivant les sanctions contre l’Iran, les États-Unis ont saccagé les efforts des entreprises européennes de s’implanter en Iran, ceci à travers leur système de chantage : « tu travailles avec l’Iran ? Tu ne travailleras plus avec les États-Unis ». Quant aux grandes banques européennes qui pourraient revenir en Iran, toujours traumatisées par l’affaire BNP Paribas, à juste raison, elles ont peur des réactions de Trump et ont toutes abandonné l’Iran, la queue entre les jambes.

    Ainsi, pour de basses raisons de guerre économique, Trump risque de déclencher un foutoir encore pire qu’il n’est actuellement au Moyen-Orient. Les États-Unis ayant réactivé les sanctions, les autres pays – pour les raisons de chantage économique vues plus haut – ont annulé leur pénétration en Iran. Et ce pays – se percevant légitimement trahi – reprend logiquement bien que modérément sa course à la Bombe. Avec pour corollaire le risque d’une course parallèle à la Bombe en Turquie et en Arabie saoudite. Bonjour les agréables perspectives…

    L’Iran est donc désigné comme « l’ennemi principal » par les États-Unis alors que ce pays n’a plus fomenté d’actions belliqueuses envers le monde occidental depuis longtemps. Bien sûr on est loin d’une démocratie, mais la théocratie au pouvoir passe par les urnes et elle évolue. On est loin des outrances de Mahmoud Ahmadinejad. Le peuple iranien est éduqué, ouvert et revendique avec une légitime fierté un passé Perse aussi riche et glorieux que nos propres racines gréco-romaines.

    Le monde occidental, sous le joug des États-Unis, se trompe d’ennemi. Qui est responsable des attentats ? L’Iran chiite ? Non, ce sont des groupuscules terroristes sunnites – Daech, Al Quaeda, Boko Haram, Sheeba, Al Nostra, etc. - soutenus financièrement, militairement et idéologiquement par l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Koweit et toutes les pétrodictatures du Golfe.

    Notre ennemi a plusieurs incarnations. D’abord les organisations terroristes déclarées qui pourchassent, égorgent, décapitent, crucifient les « mécréants », les « apostats », les « mauvais musulmans », bien sûr, mais aussi des États « amis », reconnus, dotés d’armées régulières équipées par les fleurons de notre industrie d’armement, de moyens financiers gigantesques issus des hydrocarbures (monarchies du Golfe), et même du feu atomique (Pakistan).

    Cette hostilité est également incarnée, relayée et même cautionnée - sous couvert de droit à la liberté religieuse - jusqu’au sein de nos sociétés ouvertes ou des Nations unies, par des organisations et associations subversives appuyées partout dans le monde par ces mêmes États. Elle trouve dans nos sociétés ouvertes des alliés, des « idiots utiles » qui, obnubilés par leur haine de la société qui les nourrit, se conduisent comme des collabos.

    Aveuglement ou complicité ? Les deux mon général. Qui subit les sanctions économiques ? L’Arabie saoudite, dictature moyenâgeuse d’où sont venus les tueurs des tours de New York, qui diffuse partout dans le monde la doctrine mortifère wahabite-salafiste, qui soutient, arme et finance les mouvements terroristes qui assassinent dans nos rues ? La Turquie, qui à la suite d’un « coup d’État » douteux, embastille les journalistes, emprisonne toute opposition, bombarde les Kurdes vainqueurs de Daech, s’enfonce dans une dictature théocratique et diffuse dans nos pays l’idéologie salafiste ? Non. Les sanctions sont contre l’Iran et… la Russie !

    Quant à la répugnante Arabie saoudite, elle se révèle n’être qu’un tigre, pardon, un chacal de papier. Bien que doté des meilleures armes made in Occident, elle se montre incapable, à la tête d’une coalition surarmée non seulement de vaincre une guérilla au Yémen tout en martyrisant les populations civiles de ce pays, mais également de protéger son propre territoire dans ce qu’il a d’essentiel, ses installations pétrolières !

    Qu’en serait-il dans une confrontation avec l’Iran ? Probablement une débandade en trois jours des Saoudiens. Un pays où la population est composée pour près de la moitié d’étrangers exploités, maltraités. Un pays de 57 000 esclaves, un pays qui décapite bon an mal an plus de 200 malheureux, un pays où la femme est reléguée à un tas de merde caché sous une prison de toile.

    L’Arabie saoudite est le pays le plus barbare, qui décapite parce qu’on ne croit pas en dieu (enfin, en son dieu), un pays où on lapide une femme qui s’est fait violer, un pays où on pend des gays, un pays où on coupe les mains des voleurs, un pays qui alimente le terrorisme international etc. L’Arabie saoudite c’est un pays qui justifie la peine de mort pour : adultère, apostasie, blasphème, cambriolage, fornication, trafic de drogue, sodomie, idolâtrie, rébellion, conduite sexuelle immorale, sorcellerie, vol, trahison, conduite irréligieuse. Cette interprétation très rigoriste de la Charia laisse l’État saoudien libre d’envoyer à l’échafaud qui bon lui semble, dans un simulacre de justice. Ce pays repoussoir est pourtant un « ami » de la France, il a récemment été promu à la direction des Droits de l’Homme…

    Grotesque.

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