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poésie - Page 12

  • Ouiquinde érotique en dentelles

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    Allez, pour soutenir les Gilets jaunes, un petit sonnet coquin, affriolant comme des dessous de dentelles fines!

     

    Adrienne.

     

    Je n’oublierai jamais les grands yeux d’Adrienne,

    Pervenche le matin, lilas au crépuscule,

    Lacs bleus où l’on se noie, brasiers où l’on se brûle.

    J’en étais amoureux et je la voulais mienne.

     

    Le geai de sa crinière, la blancheur de sa peau

    Enfiévraient les pensées de mes nuits sans repos.

    Je les voulais pour moi ces belles tiédeurs rondes,

    Ces courbes satinées et ces vallées profondes,

     

    Je rêvais ses parfums, son porte-jarretelles,

    Je rêvais plus encor d’effeuiller ses dentelles

    Je rêvais de l’avoir pour la nuit, pour la vie,

     

    Je me serais damné tant j’en avais envie

    Peu m’importait alors de courir à ma perte

    Je la voulais à moi, amoureuse et offerte.

     

    Victor Ayoli

    in "Le fruit des fendues"

     

  • Gastronomie dominicale: l’andouille au Côte-du-Rhône

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    Mettez donc à tremper un kilo de fayots

    De Paimpol ou Pamiers, si possible bio

    Et pour, de votre anus, éviter la cantate

    Ajoutez à cette eau quelque bicarbonate.

    Faites cuire à l’eau froide pendant deux heures au moins

    Une andouille de porc choisie avec grand soin

    Puis laissez refroidir dans son jus de cuisson

    Jusques au lendemain. Buvez un Jurançon !

    La nuit étant passé, égouttez les fayots

    Mettez-les en cocotte, couvrez avec de l’eau,

    Ajoutez quelques couennes, une queue de porc frais,

    Deux carottes en rondelles, trois oignons en quartiers,

    Un peu de céleri et de l’ail écrasé

    Sel, poivre du moulin, thym, feuille de laurier.

    Mettre en ébullition, ajouter deux grands verres

    De Côtes-du-Rhône rouge, du vin fort en matières.

    Faites frémir une heure à feu non emballé,

    Puis ajoutez l’andouille confite en sa gelée.

    Remettez en cuisson pour que les haricots

    Soient fondants à souhait sans être musicaux.

    Servez le plat bien chaud en deux plats séparés,

    Avec un peu de beurre, du persil ciselé.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire,

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre,

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

    in: GROSSIR (ou pas) sans peine et sans régime

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique avec Giorgio Zorzi Baffo

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    Éloge des Tetons



    Chers Tétons, vous êtes l'unique et seule
    Partie qui le mieux ressemble au fessier ;
    Vous êtes ces collines délicates
    Où au mitan, s'ils peuvent, volent les Oiseaux.

    Vous êtes ce bel aspect qui console,
    Car vous paraissez proprement la Voie lactée :
    Heureux qui sur vous met les pattes,
    Car il fond comme cire au feu !

    Oh ! chers beaux attraits de la Femme !
    Vous êtes ces charmes bénis
    Qui font que la Moniche en plaît davantage.

    Vous êtes ce bel étalage qui promet
    Que dessous il y a bonne marchandise,
    Car le plus souvent, à bons tétons, bon cul.

    Giorgio Zorzi Baffo