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humour - Page 4

  • Au bistro de la toile : il n’y a pas que le foot !

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    - Oh putaing ! Victor. Il nous gonflent les aliboffis avec leur foot.

    - Il y a des choses plus réjouissantes que les exploits et les larmes de Mbappé dans le journal. Tè ! Je vous lis :

    « D’après une étude réalisée sur 200 femmes suivie pendant un an, suivant le même régime alimentaire et ayant un cadre de vie identique sous la direction du professeur Ingrid Fleischer de l’université de Hambourg en Allemagne « les femmes pratiquant la fellation et qui avalent le sperme de leurs compagnons réussissent à maigrir jusqu’à deux fois plus vite que les autres ». Ces vertus amincissantes du sperme sont dues à la présence d’une substance nommée alcaline qui ne fonctionne aussi efficacement comme agent anti-graisse qu’en présence des autres composantes du sperme masculin. 
    Mais ses vertus ne s’arrêtent pas là puisqu’il permettrait aussi l’équilibre des hormones féminines et protègerait, semble-t-il, efficacement des cancers de type hormonal. En effet, une étude a été réalisée en Californie du Sud sur
    15 000 femmes âgées de 25 à 45 ans dont 6 246 pratiquaient la fellation de manière régulière depuis 5 à 10 ans et 9 728 femmes qui ne pratiquaient la fellation que peu ou pas du tout. Dans le groupe qui pratiquait régulièrement la fellation seulement 1,9 % d’entre elles avaient été touchées par un cancer du sein contre 10,4% dans l’autre groupe. Cette étude démontre que la fellation réalisée 2 fois par semaine diminuerait le risque du cancer du sein de 40 %.  La source est Doctissimo. »

    - Fatche ! Donc Victor, on peut dire que nous sommes un peu docteur ! Chaque fois que Madame – ou quelque belle gourgandine ! - nous gratifie de quelques aller-retours sur la grande bleue et déguste notre bonheur sans retenue, nous la soignons !

    - Exactement Loulle! Faudrait peut-être se faire rembourser par la Sécu !

    - Je vois tout de même dans cette excellente nouvelle une grande injustice.

    - Ah ! Dis-moi…

    - Eh bien les femmes qui sont seules, qui n’ont pas sous la main – et sous la langue – un instrument dispensateur de bonheur et de santé, sont désavantagées…

    - C’est vrai ça Loulle. Faut faire quelques choses pour elles. S’il faut se dévouer, on le fera. C’est un peu comme le don du sang. Faut faire preuve de civisme autant que d’altruisme.

    - Voilà qui est bien dit Victor ! Et si on créait une ONG ! Par exemple « Les turlutes du cœur » ou « Foutre sans frontière » !

    - En voilà une idée qu’elle est bonne Loulle ! Les Turlutes du Cœur ! …taing ! Ça sonne bien ! Sans compter que c’est pas les donneurs qui manqueraient…

    - Justement. Il me vient une autre idée qui permettrait de boucher le fameux trou de la Sécu.

    - Oh ! Loulle, si tu trouves ça, à coup sût, t’es le prochain ministre de la santé . ! Et comment tu fais ?

    - Ben ! Tu prends quelques ronds aussi bien aux donneurs qu’aux bénéficiaires !

    - ???!!!???!!!

    - Écoutes Victor. Quand tu vas te faire souffler dans la canule par Mado-langue-de-velours, Natalia-bouche-d’or ou Nadia-carte-bleue, ça te coûte combien ?

    - Ben, moi je ne consomme que ponctuellement, mais ces dames, qui sont de bonnes clientes de ton rade, prennent entre 30 et 40 euros pour ce service.

    - Bon. Eh bien suppose que tu demandes à tes « donneurs » une participation, disons, de 15 euros, ou plutôt 20 pour ne pas casser le marché des pros. Participation payée à la Sécu et pas par la Sécu, ça fera vite du pognon ! Et suppose que tu demandes pareil à la bénéficiaire de ces soins, payée à la Sécu et pas par la Sécu, pris en charge éventuellement par les mutuelles. Si tu rajoutes les économies énormes réalisées par la même Sécu puisqu’il y aura beaucoup moins de malades à traiter, le trou de la Sécu serait vite comblé !

    - Génial Loulle! Génial. Mais il reste à résoudre le côté pratique. Comment faire puisque le traitement n’a de valeur que si le médicament est pris directement, à la source ? Et que donneurs comme receveurs doivent garder un strict anonymat ? Pas facile non ?

    - Pas impossible Victor. Pas impossible !

    - Ah ! Alors dis-nous !

    - On va y réfléchir. Il y assez d'énarques pour ça, non? En attendant, c’est ma tournée. Pour se rincer la bouche !

  • Au bistro de la toile : les épais pets de Pépé.

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    - Eh ! T'as vu Loulle, en Allemagne, une étable a explosé à cause...des pets de vaches !

    - Les pets, c'est du méthane, et ça brûle ! Dans un lieu confiné, ça peut produire sinon une explosion, du moins des flammes. Comme dans les marais...

    - ...ting ! Il va falloir que je surveille ma femme !

    - Ça me rappelle une histoire savoureuse...

    - Tè ! Je te sers un canon. Raconte.

    - C'était un soir de Noël, quelque part en Ariège. On fêtait donc à la fois Noël et le baptême d'Arnaud, un nouveau venu dans la tribu. La cérémonie devait avoir lieu au cours de la messe de minuit, dans la petite église de Loubens. Pour l'occasion, le jeune curé, frais émoulu de la fabrique, avait bien fait les choses : crèche vivante avec sainte-vierge et un âne. Voilà donc tout le monde, vers onze heures, après le cassoulet de préparation aux mystères de la religion, qui se pointe à l’église. Cérémonie émouvante, le petit baptisé, puis voilà la messe de minuit dans la petite chapelle pleine à craquer. Dehors soufflait un vent glacial. C'était beau Loulle. Le petit cureton et son encensoir, la sainte vierge, émouvante avec sa robe immaculée et son voile bleu ciel, les enfants de chœur pleins de dentelles blanches et rouges, et puis l'âne.

    Ce bourricot, il s'était gavé d'herbe toute la journée dans le petit cimetière autour de l'église. Serait-ce les sonorités éthérées de l'harmonium, la présence proche de la jeune et jolie vierge ou le bonheur de la digestion, voilà que notre bourricot, oreilles en arrière, entame un rêve cochon. Et il se met à bander...comme un âne. Gloussements discrets dans l'assistance, coups d’œil effarés mais admiratifs de la sainte vierge, affolement du petit curé... Mais la dilatation de la partie noble de l'âne eut pour contrepartie un relâchement de ses sphincters ! Il fallait bien évacuer les gaz emmagasinés tout l'après-midi... Mais l'âne à cette particularité : il pète en silence ! Mais pas sans parfum... Dans l'église se répand une lourde fragrance.

    Paulette, croyant que c'était son homme qui se soulageait, donne un grand coup de coude dans les côtes d'Elie en lui chuchotant, coléreuse : « As pas crinte ! Pudriès te teni un poù, millo dieù ! » A côté, Mamé, victime de la même méprise, morigène son homme Pépé Alfré : « Ounte te crésès ! Podès pas ana deforo per péta, bougre de gran porcas ! » Et dans toute l'église, les femmes s'en prennent de même à leurs hommes.

    - Comme si elles ne pétaient pas, elles. Belle hypocrisie féminine...

    - Mais les hommes se pensent alors :  « Merde, à me faire engueuler, autant que ce soit pour quelque chose ».

    Et chacun, entre avés et paters de travailler du sphincter pour moduler discrètement de délicates brises d'anus.

    - Dès lors les choses se précipitent. Les puissantes effluves de cassoulets montent et roulent en vagues invisibles. Au contact des cierges, voilà que se forment de légères flammèches bleue, verte, orangée qui, tels d'éphémères feu-follets, montent vers les voûtes et s'évanouissent...

    - « Miracle ! » crient quelques paroissiennes pâmées.

    - « Ite missa est » s'écrie le curé en se ruant pour ouvrir les portes !

    - Oh ! Oh ! Oh ! La belle histoire Victor ! Pétard, tè ! Je fais péter ma tournée !

     

    ane

    Photos X - Droits réservés

  • Au bistro de la toile : « Debout, sobressubis de la terre ! »

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    - Salut à vous, camarades Sobressubis ! Levons sobrement nos verres mais sans économiser la bonne tétée d’octobre que nous verse sournoisement ce suppôt de la surconsommation, le ci-devant Loulle, capitaliste propriétaire de cet antre de la dépravation ultra consommatrice qu’est son - notre - rade, « Le Bistro de la Toile » !

    - Sobresuquoi , t’as dit Victor. Qu’est-ce que c’est encore cette cagade ?

    - Je ne fait que reprendre les propos de notre chère Agnès Pannier-Runacher,.

    - Qui c’est celle-là ?

    - C’est la ministre de la Transition écologique. C’est elle qui prône la sobriété. Elle a dit : « On ne demandera jamais à des Français en situation de sobriété subie de faire des économies ».

    - Si je comprend bien, Victor, ceux qu’elle appelle les Français en situation de sobriété subie, ce sont les crève-le-dalle, les pauvres, les misérables comme on n’avait pas peur de dire à l’époque du grand Victor Hugo.

    - Voilà, Loulle. Agnès Pannier-Runacher pense, dans son fort intérieur, parce qu’elle a un fort intérieur : les Français que nous avons appauvris pour privilégier les  Français en situation de richesse subie.

    Il faut aussi savoir que la belle Agnès est idéalement placée pour nous inciter à la la sobriété. Formatée aux moules de HEC et de l’ENA, cette « Haute fonctionnaire » est administratrice de l'entreprise Aprr qui a été créée en 1962. Le chiffre d'affaires de la société en 2020 s'élève à 1 633 200 000 €. Agnes PANNIER RUNACHER est également mandataire de six autres sociétés. Avec une fortune plus que conséquence, elle est plus du côté de la richesse choisie que de la sobriété subie.

    - Voilà une riche sobriété Victor. Pour nous, la sobriété – pas en matière de jus de la treille les aminches, ne vous gourez pas – est une évidence : ne pas dépenser son fric pour des choses dont on a pas besoin, être économe sans être radin, mais ne pas jeter un pognon de dingue par la fenêtre pour de l'esbroufe et de la futilité. Et même éteindre la lumière derrière soi. On a toujours fait ça.

    - Ouais, Loulle. Jusqu’à ce que la société de sur-consommation, d’abondance de l’inutile ne passe par là, imposée par une injonction à consommer, à gaspiller, à jeter dans des proportions faramineuses. Tout un appareil de propagande nous enjoint de sur-consommer, à coup de publicité, de marketing, de bourrage de crâne et même d’éducation « sponsorisé ».

    - Il faut privilégier les « zécogestes » Victor. Ils le disent dans les journaux et dans les étranges lucarnes et les machines à bruit. Ils disent qu’il ne faut pas tirer la chasse chaque fois qu’on va pisser, et même pisser sous la douche qu’on ne doit pas prendre tous les jours, qu’il faut dégivrer le congélateur, éteindre les appareils électriques plutôt que de les laisser en veille, etc.

    - Il faudrait aussi maximiser le cycle de l’eau, tant chez soi en utilisant l’eau des douches et de la vaisselle dans les chasses d’eau, que dans l’industrie et la distribution, en réutilisant les bouteilles de vins, les bocaux de conserves, en éliminant les emballages cartons et plastiques superflus, en privilégiant la location d’appareils électroniques et électriques d’usage épisodique, en imposant des appareils durables et réparables et non plus ces machins à « l’obsolescence programmée », etc.

    Sans négliger ces écogestes qui procèdent du bon sens autant que du sens civique, il faudrait aussi pratiquer une autre forme de sobriété consistant à réduire les écarts de salaires entre dirigeants et salariés de la base !

    - Alors là, Victor, c'est une autre paire de manches.. Allez, à la nôtre. Et sobrement !

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus