Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

humour - Page 6

  • Au bistro de la Toile : l'argent braguette et la guerre des utérus.

    chimulus-bistro-copie.jpg

    - Fatche, Victor, hier soir, je suis tombé sur une perle sur RMC télé : ils tchatchaient sur la fiche de paiement des allocations familiales d’une famille de diix enfants : six mille euros pour le mois ! ...taing ! C’est une situation florissante et envieuse que de faire des lardons ! Surtout pour le géniteur d’ailleurs parce que pour la pauvre mère, réduite à sa seule fonction procréatrice, c’est autre chose…

    - Il faut remettre les pendules à l’heure Loulle. La Caisse Nationale des Allocations Familiales indique que cette feuille est authentique et correspond bien à une famille vivant dans le Bas-Rhin. Elle précise qu’il s’agit d’une famille composée «d’un couple et de leurs dix enfants, âgés de 0 à 19 ans». Les parents sont tous deux bénéficiaires du RSA, et leurs enfants sont tous à charge. La CNAF signale également que cette feuille correspond à une situation particulière puisqu’elle inclut l’allocation de rentrée scolaire, qui est versée une seule fois par an, au mois d’août.

    En temps normal, cette famille de douze personnes touche une somme située «entre 3 600 et 3 700 euros» d’allocations mensuelles.

    - Ouais. Ça relativise la chose. Mais c’est tout de même une relative sécurité financière…

    - Mouais… Tu imagines la vie de cette mère ? Réduire la femme à sa seule fonction de reproductrice alors qu’il existe des moyens de contraception faciles et efficaces, c’est monstrueux et totalement irresponsable à notre époque où le principal problème, bien qu’il soit tabou d’en parler, c’est la surpopulation. Cette reproduction zoologique peut avoir une cause sécuritaire pour les géniteurs :plus ils font d’enfants plus il en restera pour s’occuper d’eux lorsqu’ils seront vieux. C’est le cas dans bien des pays africains ou asiatiques où les notions de sécurité sociale sont inconnues. Mais elle peut aussi avoir une autre finalité, beaucoup plus vicelarde : la conquête par la guerre des utérus. Houari Boumedienne, ancien président de l’Algérie proclamait devant l’ONU ces propos aussi menaçants que prophétiques : «Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère Sud pour aller dans l'hémisphère Nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.»

    - C’est ça que tu appelles la guerre des utérus ?

    - Exactement Loulle. En deux ou trois générations, les populations exogènes, c'est-à-dire venues d’ailleurs, vont supplanter les populations indigènes. C’est mathématique. Ça n’a rien à voir avec un quiconque complot du « grand remplacement ». Dans nos civilisations occidentales où la religion a été remise à sa place et où les femmes sont éduquées, la démographie galopante n’existe plus. C’est bon pour la planète, mais c'est une faiblesse pour nous car en démocratie, ce sont les plus nombreux qui gagnent, d’où le réflexe de faire le plus d’enfants possibles pour écraser l’adversaire par le nombre. Lorsque nos femmes font un, deux, voire trois enfants, les femmes venues d’ailleurs  - majoritairement musulmanes donc maintenue dans l’inculture par l'idéologie machiste de l’islam – en font cinq, six, sept et plus si affinité...et allocations familiales.

    - C’est l’argent braguette !

    - Et la conquête sournoise, à bas bruit, où les conquis paient pour les conquérants. La konnerie à l’état pur…

    - Mais alors comment faire Victor ? Supprimer les allocs ?

    - Pas les supprimer, mais les encadrer strictement.

    - Comment ?

    - Le but, c’est de maintenir un remplacement des générations majoritairement indigène tout en faisant barrage à l’argent braguette, donc à l’asservissement par la guerre des utérus. Par exemple les allocs paient 400 euros par mois jusqu’à sa majorité pour un enfant, 500 euros pour un deuxième enfant, 600 euros pour un troisième enfant mais rien pour un quatrième enfant et une taxe de 400 euros pour le cinquième, 500 pour le sixième, 600 pour le septième, etc. L’argent braguette n’y survivra pas longtemps ! Et la France et l’Europe ne perdront pas la guerre des utérus.

    - Voilà une idée qu’elle est bonne Victor ! On pourrait même considérer pour la mère cela comme un salaire ouvrant droit à retraite et autres prestations.

    - Bien entendu Loulle.

    - Eh ! Victor je crois que ce n’est pas très « politiquement correct » ça. ­Allez buvons un coup !


    Illustration: merci au regretté Chimulus

     

  • Au Bistro de la Toile : « Vous avez signés ? C’est pour en chier ! »

    chimulus bistro copie.jpg

    - On a signé quoi, Victor ?

    - Entre autres le Traité sur la Charte de l’Énergie, acronymé TCE.

    - Késako ?

    - Un « machin » que les « zéconomistes distinguées » ont fait avaler à la sphère crétino-gouvernante pour soi-disant donner de l’élan à la production d’électricité photovoltaïque et éolienne. En gros, ça consiste à garantir aux multinationales des tarifs et des volumes de rachat de leurs électricité photocommeilsdisent sans correspondance avec la réalité du marché.

    - Et on va en chier pour quoi ?

    - Ben, pour engraisser encore plus les multinationales, pardi !

    - Explique.

    - Signé en 1994 par une cinquantaine de pays, il donne la possibilité aux multinationales et aux investisseurs d’attaquer en justice les gouvernements dès lors que ces derniers modifient leurs politiques énergétiques dans un sens contraire à leurs intérêts ! Et c’est le cas : une entreprise allemande, Encavis AG, qui gère des parcs solaires et des parcs éoliens en Allemagne, en France, en Italie, en Angleterre vient d’attaquer la France suite à la modification des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque intervenue en 2020.Nos brillantes têtes d’œufs ont signé pour une durée de vingt le rachat de cette électricité à 550 euros le mégawattheure.

    - Bè, c’est une bonne affaire Victor, je lis sur le journal que le mégawattheure comme tu dis vaut plus de 1000 euros !

    - Oui, ponctuellement aujourd’hui. Mais il coûtait jusqu’à il y a quelques semaines autour de 85 ! Payé 550 à ces rats multinationalés !Tu vois le gras qu’ils se sont fait sur le dos du contribuable, parce que ce sont nos impôts qui casquent la différence, évidemment. Mais, tout de même, le gouvernement français, face à la multiplication des projets et la forte baisse du prix des équipements photovoltaïques intervenues dès 2009, a décidé en 2020 de "mettre un terme à la rémunération excessive" de certains producteurs. Et voilà pourquoi Encavis AG nous attaque en «(in) justice » devant ce fameux TCE.

    - Un sacré piège à kons ce truc…

    - C’est aussi ce que pense certains spécialistes de la chose comme Yamina Saheb, qui a occupé des fonctions importantes dans ce « machin » et qui dit : « Ce qu’il faut bien avoir en tête c’est que le TCE est un ennemi pour notre souveraineté énergétique car il empêche tout changement de système. C’est un véritable cercle vicieux : en tant que gouvernement, vous souhaitez développer les énergies renouvelables, vous mettez en place des incitations, qui sont forcément temporaires, et dès que vous les arrêtez, vous vous faites attaquer et vous perdez encore de l’argent… ».

    - Eh ! Oh ! Il faut en dégager fissa de ce truc à la Kon.

    - L’Italie en est sortie en 2016. Et l’Espagne, la Pologne et les Pays-bas envisage de le faire.

    - Ils sont moins kons que nous les pizzaioli !

    - Et il faut se magner le fion de dégager de cette merde parce qu’un « accord de modernisation du texte » prévoit d’étendre la protection des investissements à de nouvelles énergies (captage et stockage du carbone, biomasse, hydrogène, combustibles synthétiques, etc.).

    - Ouais, Victor, tout ça c’est bien beau, mais il faut donner aux choses l’importance qu’elles ont : qu’est-ce que ça pèse ce truc par rapport aux déplacements des fouteux du PSG en char-à-voile ?

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus

  • Au bistro de la Toile : Peut-on regarder sereinement la Coupe du monde de foot 2022  ?

    chimulus-bistro-copie.jpg

    - Oh Loulle, t’as pris tes billets pour la coupe de monde de foot, au Qatar ?

    - Oputincon, j’ai oublié. Tè, j’irai voir l’OM à la place…

    - T’as raison, mastroquet de mon cœur. Cette coupe du monde est un bâton merdeux. Par quelque bord que tu la prennes, tu t’en fous plein les doigts. Tè , il y a quelques jours, soixante travailleurs esclaves travaillant sur les chantiers de cet évènement dit sportif ont été virés manu militari et renvoyés dans leurs pays, le Népal, le Bangladesh, l’Inde, l'Égypte, les Philippines et tous ces pays où les pauvres crèvent la dalle. Ils ont été virés tu sais pourquoi Loulle ?

    – Non, mais tu vas me l’apprendre toi, Victor, le Wikipédia de mon rade !

    – Ils ont été virés parce qu’ils avaient l’outrecuidance de réclamer leurs salaires, impayés depuis sept mois !

    - …taing ! L'outrecuidance. Fatche, tu parles comme dans le poste toi. On devrait leur envoyer Martinez de la CGT à ces patrons qatari, un pays qui rime avec pourri. Chantons-le sur un air de Tino Rossi :

    « Qatari, Qatari

    C’est vraiment un pays de gros pourris... »

    - T’as un bel organe Loulle. Mais la Coupe est pleine. Et pleine de morts. Selon une enquête du journal rosbif Guardian 6500 travailleurs du Pakistan, de l’Inde, du Népal, du Bangladesh et du Sri Lanka seraient morts sur les chantiers de la Coupe du monde depuis que le Qatar a obtenu le droit d’organiser l’évènement. En moyenne, 12 travailleurs migrants sont donc morts chaque semaine depuis décembre 2010. Mais le nombre total de morts est nettement plus élevé, car ces chiffres n'incluent pas les décès d'un certain nombre de pays qui envoient un grand nombre de travailleurs au Qatar, notamment les Philippines et le Kenya.

    - Moi, Victor, si j’étais fouteux international, membre de la glorieuse bande à tonton Deschamps, je refuserais de me produire dans des stades où le béton sent le sang des sans droits !

    - Bien dit Loulle. Mais il te faudra d’abord mouiller le maillot pour tomber ton abdominal fleurant bon le pastaga ! Mais il n’y a pas que ça, Loulle. Elle n’a pas encore commencé que la Coupe du Monde de football est déjà championne toutes catégories de "green" et "social" washing. L’événement sportif international de la Fifa vient d’obtenir la certification "ISO 20121". Cette distinction internationale récompense les "systèmes de management responsable appliqués à l’activité événementielle". L’objectif de cette norme est d’"intégrer les principes du développement durable dans son ensemble (environnemental, social/sociétal et économique)", précise encore le certificateur. Sans vergogne...

    - ...taing ! Il a dû palper gras le certificateur pour attribuer sa breloque à ces monstres de béton…

    - Climatisés ! Ouais Loulle. On nous dit par exemple qu'il y aura du solaire pour faire fonctionner tout ça, mais dans quelle proportion ? Ce qu’on sait par contre, c'est que l'essentiel de l'électricité produite au Qatar l'est au moyen de centrales thermiques. Et ce qui est certain aussi, c'est qu'il s'agit d'une aberration énergétique par rapport au déploiement de technologies nécessaires. Parce que l'on veut faire courir des fouteux sous la fournaise et que ces aberrations ne serviront qu’à organiser une compétition de football pendant un mois seulement. Tout ça pour ça.

    La Fifa et le Qatar affirment que l'édition 2022 sera "neutre en carbone".  Pour tenir ses engagements, le Qatar annonce se tourner vers la « compensation carbone ». Ce mécanisme permet de "compenser" les émissions d'un projet émetteur de CO2 par l'achat de crédits carbone volontaires censés financer des projets qui séquestrent ou évitent des émissions. Et pour certifier les projets, la Coupe du monde 2022 a créé son propre programme, le Global Carbon Council. Une instance ni "crédible", ni "indépendante" dénonce Carbon Market Watch. Ben voyons !

    - Les spectateurs seront au frais, c’est toujours ça.

    - Tè, parlons-en des spectateurs. Ils en attendent un million. Cette konnerie monumentale se déroulera dans huit stades avec 15 000 caméras reliées à des systèmes de reconnaissance faciale. Comme en Chine . Des drones font également partie du dispositif, pour surveiller la taille des foules dans les rues de la ville. Bonjour la liberté !

    - Ça vient chez nous ça, Victor. A Nice notamment…

    - Le « motodidacte » veut toujours faire la course en tête. Il est vrai que ces technologies numériques promettent une efficacité et une accessibilité accrues, mais elles constituent une menace importante et négligée pour les droits et libertés garantis par la Constitution. Ces technologies permettent à nos gouvernements de suivre les comportements financiers et physiques des citoyens et, dans certains cas alarmants, de les pénaliser. L’identification numérique permet aux gouvernements de savoir où vous allez, ce que vous achetez et comment vous dépensez votre pognon. Comme chez ce grand démocrate de Xi Jinping. Et cette reconnaissance faciale sera utilisée pour les J.O. de Paris en 2024.

    - Tout ça donne soif Victor. Allez, mets ta tournée !

    - Volontiers, j'ai le clapoir qui taraude à sec. A la nôtre !

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus