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humour - Page 10

  • Au bistro de la roile: L’Arc de triomphe « burquisé » par Christo.

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    - Eh, vous avez vu les mecs : le ci-devant « artiste » décédé Chisto a mis sous le voile le monument le plus altier de Paris !

    - Mais non, Victor, t’y comprend rien, c’est pas une méga burqa, c’est une œuvre d’art.

    - Ah bon… Moi je croyais que l’Art, c’était la recherche, que dis-je le culte du Beau, l’expression de l’Émotion. Dans l’empaquetage de l’Arc de Triomphe, où est l’Art, où est le Beau, où sont les Émotions ? C’est le triomphe du mercantilisme, du moche, du ridicule, de l’attrape gogos.

    La seule chose digne d’intérêt résulte dans la performance des quatre-vingt-quinze cordistes maîtres du vide qui ont installé 25 000 m² de tissu retenus par 3 000 mètres de corde. C’est une performance que l’on peut apprécier, et moi qui ai fait de la varappe, j’apprécie Loulle, mais cela na rien à voir avec l’Art. Et Christo ne mérite en rien le beau nom d’artiste puisque ses « œuvres » peuvent être réalisées malgré son absence pour cause de mort ! Il est vrai quon n’a que les artistes que l’on mérite.

    Parait que ça a coûté quatorze millions d’euros cette « œuvre d’art ».

    - Mais les médias de grands chemins nous assurent que ça ne coûte rien aux contribuables, c’est financé par des fonds privés. Pour financer leurs multiples projets, les artistes vendent leurs très nombreux travaux préparatoires, maquettes, dessins ou croquis (dont beaucoup de projets qui n’ont jamais eu lieu).

    - Peut-être Loulle. Encore heureux. Mais rappelons-nous l’histoire d’une autre « œuvre » d’un pseudo « artiste, le ci-devant Jeff Koons le bien nommé. Le bouquet de tulipes « offert » par « l’artiste » à la ville de Paris en souvenir des évènements tragiques du Bataclan. Des mauvaises langues y voient plutôt onze anus colorés montés sur tiges ! En fait de cadeau, le Koons a offert seulement le dessin. Tout est opaque dans cette affaire. Qui a décidé quoi ? Qui finance l’opération ? Qui sont les commanditaires ? Pour quels montants ? Avec quelles contreparties ? Maintenant ce bouquet de trous du cul « embellit » un jardin municipal près du Petit Palais.

    Et notre belle maire de se pâmer de ce « cadeau » : « Que cet immense artiste décide d’offrir à la Ville de Paris l’idée originale d’une œuvre monumentale, symbolisant la générosité et le partage, témoigne de l’attachement irrévocable entre notre capitale et les États-Unis ». Quelle triple buse.

    - Mais non Victor, t’as rien compris à l’œuvre. En fait, il s’agit d’un bouquet de sous-marins stylisés, les fleurs étant les hélices !

    - Ah alors, vu sous cet angle… On va en parler à tonton Le Drian qui semble n’avoir pas compris le cadeau…

    Je ne sais plus qui a dit : « l’art moderne ce sont des objets sans valeur créés par des gens sans talent et vendus par des gens sans scrupule à des gens sans culture. » mais je souscris. Ces pseudo-œuvres d'« art » ne sont que des escroqueries artistiques, morales et politiques. Leur moteur, c’est la spéculation financière, leur outil le marché de l’art manipulé par des galeristes et marchands d’art au service de milliardaires que les me (r) dias aux ordres encensent comme des bienfaiteurs assurant en fait leur promo avec des palanquées d’aides fiscales pris dans nos poches.

    Mais cet « Art » merdique du parasitisme et de la roublardise, s’il ne produit aucune richesse artistique, génère par contre beaucoup de valeur financière ! N’est-ce pas Pinault ? N’est-ce pas Arnault ?

    Le marché se fout de la qualité d’une œuvre, ce qui compte c’est sa côte et le bénéfice qu’on peut en attendre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Ainsi des merdes entourées de papier doré se vendent des fortunes, ont une valeur, mais reste cependant, au niveau de la richesse artistique des merdes !

    - Ouais Victor, mais ces milliardaires créent des fondations mettant des œuvres de grande valeur à la vue du public. C’est bon pour le peuple ça non ?

    - Ben voyons… Ah les fondations ! Tiens, Pinault a racheté les bâtiments de la Bourse de Paris, en plein centre-ville, y a mis un pognon de dingue pour en faire SA FONDATION, dans laquelle il héberge SA collection d’art contemporain qui représente près de 10 000 « œuvres » de 400 « artistes » : peintures, sculptures, vidéos, photographies et œuvres sonores. Bon. Ce n’est que de « l’art contemporain » et tu sais ce que j’en pense Loulle. Les fondations sont surtout des moyens de planquer du pognon à l’abri du fisc (merci Fabius !). Et de se donner des airs de mécène généreux, de protecteur éclairé des arts, de bienfaiteur de la culture, de soutien des artistes. D’autant plus que le pognon mis par les pleins de thunes comme Pinault ou Arnault, c’est à 60 % le nôtre puisque les fondations sont exonérées d’impôts dans cette proportion. Ça vous intéresse ? Des officines s’occupent de tout pour vous (lien).

    C’est le cas de toutes les fondations. Les pleins de thunes lancent des « artistes » bidon, spéculent sur des « œuvres » nullissimes et travaillent ainsi pour leur « gloire » avec notre fric.

    - Il n’y a pas que des œuvres nullissimes comme tu dis Victor. Tiens j’ai lu quelque part qu’en 1961, l’artiste Piero Manzoni, a chié dans 90 boîtes de conserve. Chacune, intitulée Merda d’artista hermétiquement fermée, vaut son poids en or. La valeur de certaines a depuis largement excédé le prix de l’or, atteignant 182 500 livres sterling (202 980 €) en 2015, chez Christie’s.

    Ça donne des idées ça non Victor ? Serions-nous des « artistes » contemporains qui s’ignorent ?

    - Allez, met ma tournée, artiste de mon cœur !

    art contemporain

     

    Illustrations: Chimulus et X - Droits réservés

  • Au bistro de la Toile : j'ai été Covidé !

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    - Oh, fatche, regardez qui arrive : Victor Ayoli ! Attends, avant d’entrer dans mon rade, montre-moi ton « pass ».

    - Je l’ai sur papier, mastroquet de mon cœur. Tè, fais ton office.

    - Voilà. Bienvenue Victor. On ne te voyait plus…

    - Et pour cause, je sors juste de dix jours de « pestiféré ». Eh ouais. Vous avez devant vous un Covidé ! J’ai été testé positif il y a une quinzaine. Alors branle-bas de combat, « Monsieur, qu’elle m’a dit la jolie pharmacienne qui m’a ramoné le tarbouif, considérez-vous comme pestiféré pendant dix jours ». Je me suis donc terré dans mon gourbi, écartant à la crécelle les quelques inconscients qui osaient m’approcher. Puis Madame Lasécu m’a téléphoné, gentiment mais fermement, me demandant de faire un autre test, plus complet. Ce que j’ai fait. Et de prévenir tous mes « contacts ». Ce que j’ai fait.

    - Mais ça se traduisait par quoi le fait que tu sois positif, donc Covidé ?

    - Bof, pas grand-chose. Je me mouchais un peu plus, je me raspugnais la gorge un peu plus, mais c’est tout. Pas de fièvre, pas fatigué exagérément. Un peu moins de pif concernant les odeurs mais je reconnaissais celle du Jaune tout de même. Bref, l’équivalent d’un rhume et même pas d’un gros rhume.

    -… teng ! Si c’est ça le Covid, pas besoin d’en faire un plat.

    - Ouais mais Loulle, il faut préciser une chose : je suis vacciné, avec les deux injections, depuis début mars. Je suis donc une illustration parfaite de l’efficacité du vaccin. Allez, tournée générale.

    - Pourtant, y en a plein qui défilent chaque samedi, pancartes en tête, contre cette vaccination. Et il y a même des soignants et des pompiers…

    - Plein… Relativisons les choses Loulle. Samedi ils étaient 180 000 paraît-il dans toute la France. Sur 67 millions de Français. Alors rappelle-toi quand on était au cours moyen chez M.Soulier et faisons une règle de trois : pour 67 000 000 de Français, il y a 180 000 braillards anti pass anti vax ; pour 1 Français il y en a 67 000 000 fois moins et pour 100 Français 100 fois plus. Ce qui donne 0,268, allez soyons généreux, 0,3 braillard pour cent de la population. J’appelle ça une mino micro minorité. Rien, nibe, que dalle. Mais des connards qui font du bruit et des médias de grand chemin que les montent en épingle.

    Rappelons que les maladies infantiles, qui tuaient les enfants par milliers après-guerre et en laissaient de milliers d’autres estropiés, ont été éradiquées grâce à la vaccination obligatoire – même si ces maladies refont surface, par le fait d’illuminés qui pensent qu’une bonne décoction de prêle, des exercices de respiration ou une médaille de Ste Rita sont aussi efficaces contre la variole, la polio ou la tuberculose qu’un vaccin. Mon père que tu as connu Loulle, est mort tubard à 43 vendanges. La tuberculose, à la sortie de la guerre, c’était terrible, ça tuait des gens jeunes. Puis est arrivé le vaccin BCG. Et la tuberculose a été vaincue. Trop tard pour mon père… Alors les revendications de ces quelques dizaines de milliers de braillards égoïstes, je m’en torche l’oigne avec délectation.

    Ils parlent de leur « liberté » menacée, bafouée, écrasée par un pouvoir « dictatorial ». Mais la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres, lorsqu’elle nie celle des autres, mais également là où commence l’intérêt collectif. Et la première des libertés n’est-elle pas le droit à la vie ?

    Quant aux soignants et aux pompiers qui se sont dévoyés avec ces minables, ils sont archi archi minoritaires et font honte à leurs collègues. Ceux qui refusent de se faire vacciner contre le Covid au nom de leur liberté individuelle tiennent un discours aussi inacceptable qu’un chauffeur de bus scolaire qui voudrait carburer au pastaga dès le petit-déjeuner. Ils n’ont rien à faire dans le milieu formidable des soignants et des pompiers. « Fired ! » comme aurait dit Trump. « Dégagez ! Virés ! »

    Ils crient à la discrimination, à la stigmatisation – c’est la mode, c’est courant cette victimisation de la part de tous les complotistes et autres ennemis de la république – mais alors, ils devraient faire connaître leurs convictions, par exemple en portant gaillardement un badge signalant qu’ils ne veulent surtout pas être soignés en cas de covid. Le principe fondateur de la Sécurité sociale, cette formidable conquête, est que la santé de chacun est assurée par tous. Dès lors il est anormal et profondément injuste de faire supporter aux cotisants le coût d’une maladie que l’on peut stopper par une ou deux petites piqûres dont ces chochottes ont peur. Et puis, allons plus loin : si ces gens qui portent une arme biologique dans des lieux publics contaminent les autres à cause de leur refus du vaccin, il serait logique et juste qu’ils soient poursuivis pour mise en danger d’autrui.

    Le pire c’est que lorsque 90 % de la population sera vaccinée et que donc l’ensemble de la population bénéficiera de l’immunité collective, ces charlots gonfleront leurs petits muscles en proclamant qu’ils ont refusé le vaccin et qu’ils ne sont tout de même pas malades.

    Leur « liberté », c’est celle bien connue du renard dans le poulailler. Elle n’est que le faux nez d’un individualisme forcené et de l’obscurantisme propagé par les réseaux dits « sociaux.

    Qui bouffe notre liberté, Loulle ? La pandémie. Qu’est-ce qui nous la rend ? – et j’en suis l’illustration en revenant chez toi – c'est la vaccination.

    - Bien dit Victor !

    - Tu sais avec quoi je me suis soigné ? Au rosé de Tavel et au Fernet-Branca.

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus

  • Au bistro de la toile: stage de rééducation.

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    - Oh ! Fatche, regardez qui arrive les amis : Victor ! D'ou tu sors, illustre fainéant robuste ? Un pénéqué qui a duré ? Une sieste cambodgienne ? Certains te croyaient mort.

    - Eh non, les cafalos, seulement quatre-cents pages que j'ai écrit, à la demande délicieusement souriante de ma fille, sur ma vie et mes amours. A usage interne seulement. J'appelle ça « 'Mes dames de coeur ».

    - Ouarf. Quatre-cents pages, ça ne tombe pas du ciel.

    - Ecrire, Loulle, c'est un boulot de moine. Il faut être seul, s'y tenir, éviter toutes les distractions. Et comme je n'y arrive pas, ça me prend un peu plus de temps. Alors met ma tournée, maitre empoisonneur !

    - Tu tombes bien Victor, on était en pleine rééducation. Après cette longue interruption, il y en a qui ne savent plus lever le coude dans les règles. Allez, on reprend. En position. On prend la momie entre le pouce et l'index. Le coude droit posé sur le zinc. Oui, d'accord Bert, toi t'es gaucher, mais tu bois des deux mains. On approche le verre du tarin et on hume. Eh ! La Durite, j'ai pas dit d'éternuer dans son verre, on éternue dans son coude, c'est codifié maintenant.

    Allez, on reprend. On hume longuement. Vous sentez cette délicate fragrance de menthe et de réglisse qui surnage derrière la puissance dominante de l'anis et de la badiane ? Bien. Maintenant une première goulée en bouche.

    Puteng, Ali, tu fais exprès, qué galavard cuilà, j'ai pas dit cul sec, j'ai dit une première goulée. Voilà. On la tourne en bouche, dessus, dessous la menteuse, on mâche avec de petits bruits délicats. Oh Victor, j'ai pas dit de se rincer le clapoir avec des bruits de chasse d'eau ! T'as besoin d'un stage de rééducation toi aussi. Prenez exemple sur Jules Modération. On boit toujours avec lui.

    Bon, allez, je vous laisse, on m'appelle en terrasse. Bert, passe derrière le comptoir et remplace-moi, tu fais le « coach ». A la vôtre les amis ! La vie reprend.

     

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