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BONS BOUTS D'ANS !

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Je vous, je nous souhaite non pas une bonne année, c’est trop restrictif et radin, mais de BONNES ANNÉES !

Je vous, je nous souhaite que notre viande – pas celle qui nous nourrit, celle qui nous constitue - soit saine. Enfin, la plus saine et la moins covidée possible.

Je vous, je nous souhaite que nos cervelles fument bien.

Je vous, je nous souhaite des torrents de rires.

Je vous, je nous souhaite que la bouffe soit bonne, abondante et variée.

Je vous, je nous souhaite de boire, manger, baiser, fumer, pétarder, prendre son pied de toutes manières.

Je vous, je nous souhaite plein de foie gras, de gras-double, de tripes à la mode de Caen ou de Provence, de tripoux de Lozère, de pintades farcies aux truffes et de tourne-dos-Rossini.

Je vous, je nous souhaite plein de cochonnailles chaudes et odorantes, de caillettes, de sauciflards, de jambons à l'os.

Je vous, je nous souhaite d'entendre avec les yeux qui pétillent et les papilles qui vibrent le pop léger et festif d'un bouchon qui saute, qu'il soit de Côtes-du-Rhône, du Languedoc, de Bourgogne, de Bordeaux, d'Alsace, de la Loire et même d'Italie, d'Espagne, de Hongrie, du Chili...

Je vous, je nous souhaite que l’amitié, la générosité, la tolérance nous réchauffent.

Je vous, je nous souhaite que l’Amour nous fasse chanter la viande dans une lumière bleue où crépitent des étincelles d’or.

Je vous, je nous souhaite à tous, nous les Humains, poussières d’étoiles ou fiente du cosmos, des palanquées de bonheurs.

Je vous, je nous souhaite ce bonheur, toujours furtif, dont on s’aperçoit – comme disait Prévert - qu’il existe au bruit qu’il fait lorsqu’il s’en va.

BONNES ANNÉES et longo maï.

A l’an qué vèn

E qué si sian pas maï, o men siguèn pas mens !



Et puis, après avoir fêté cet étrange Bout d'An omicroné :

Ne te cuite pas (de Jacques Brel et Victor Ayoli)

 

Ne te cuite pas,

Ne te cuite pas,

Fais gaffe à ton foie

Ne te cuite pas,

Ne te cuite pas

Comm’ la dernièr’ fois

 

Tu étais rentré bourré de Tavel

A six heur’ du mat’ comme un infidèle

Tu te trimbalais une tel’ biture

Que t’arrivais pas à trouver la serrure

Tu as renversé les quatre fauteuils

Si j’étais descendu, j’te dit pas l’accueil

Ne te cuite pas

Ne te cuite pas

Ne te cuite pas

 

Ne te cuite pas,

C’est pas rigolo,

Espèce de soûlot,

Ne te cuite pas

Je suis tracassée

Quand t’es fracassé

 

Et quand t’as voulu aller au pissoir

Bé, tu as ouvert la porte de l’armoire

Tu as pissé sur mes piles de draps

Dans la penderie

Sur mes beaux habits

Quand tu as voulu venir dans mon lit

Je t’ai repoussé dans ton dégueulis

Ne te cuite pas

Ne te cuite pas

Ne te cuite pas

 

Et puis y’a moins drôle

Prend pas ta bagnole

Imbibé de gnole

Ne te cuite pas

Ne te cuite pas

Ne te cuite pas

Tu peux te tuer

Tu peux me tuer

Tu peux massacrer

Et verser le sang

De gens innocents

Ne te cuite pas (ter)

 

Illustration: merci à Philippe Geluck



Commentaires

  • Que l'année te soit bienfaisante bessoun !
    Je te propose un menu :
    http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/2612097406.jpg
    Grosses bises !

  • Preil pour toi, Bessoun. Longo mail.
    Ton menu et fort interressant.
    Bises à vous deux. Je passerai vous voir un de ces jours.

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