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Les ahurissants accords du Touquet.

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Comment peut-on avoir été aussi criminellement bisounours pour avoir signé des accords aussi débiles que ceux du Touquet, et en plus avec les Anglais, ce peuple de boutiquiers vindicatifs habitué à s’asseoir sans états d’âme sur la parole donnée ?

Eh bien, en France, tout est possible, même cette incongruité : mettre la frontière du Royaume uni… en France !

Il faut dire que ces accords léonins dont nous subissons les conséquences sont le couronnement au niveau du crétinisme politique de deux des plus nullissimes des hommes politiques français, Chirac et Sarkozy.

Pour rappel, le traité fut signé en février 2003 entre le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, et son homologue britannique David Blinkett. Une signature qui intervenait dans le contexte de la fermeture du centre de Sangatte suite aux pressions des autorités britanniques acceptant, en échange, de prendre à leurs charges un millier de clandestins d’origine kurde irakienne.

Chirac, alors président, s’est fait rouler dans la farine par les Britiches. Ces accords au seul bénéfice des Anglais, avaient un pendant plus ou moins connu : la fabrication d’un porte-avions franco-britannique. En fait il était question de construire trois porte-avions, deux pour les Anglais et un pour la France. Projet hallucinant de konnerie tant sur le plan technique, qu’industriel et évidemment politique porté à l’époque par Michèle Alliot-Marie, la pittoresque ministre de la Défense de Jacques Chirac.

« MAM » souhaitait depuis le début des années 2000 qu’un nouveau bâtiment de l’envergure du Charles-de-Gaulle soit mis en chantier pour compléter les capacités nationales. Les Rosbifs – qui s’ouvraient ainsi l’expertise des constructeurs français qui venaient de construire le Charles-de-Gaulle – ont assorti cette « collaboration » avec les accords du Touquet. Lien.

Résultat : le porte-avions n’a – par chance – jamais vu le jour mais la France a injecté dans ce projet 287,5 millions d’euros sans réelle contrepartie. Et avec par contre le cadeau empoisonné de ces accords du Touquet qui mettent donc, répétons-le, la frontière du royaume britannique sur les côtes de la République française. Les policiers, les gendarmes, les douaniers français deviennent ainsi les sous-traitants du gouvernement britannique. Moyennant tout de même une compensation financière de 1,7 million d’euros par semaine. C’est peu car à cette recette il faut toutefois soustraire les coûts des infrastructures d’accueil ainsi que de sécurité. D’autant plus que les Anglais oublient régulièrement de payer…

Un proverbe rosbif dit : "If your can’t beat it, join it", c’est leur takia à eux. En l’occurrence, après avoir tout fait pour saboter la création de l’Europe – on se souvient de leur « zone de libre-échange » faite pour torpiller le marché commun - le Royaume-Uni a mendié pendant des années son entrée dans cette Europe dont il n’a jamais voulu, dont il refuse les règles et qu’il a parasité allègrement. Une fois entré, il n’a eu de cesse d’œuvrer contre l’Europe politique, contre l’Europe sociale et a même porté un grand coup au principe de solidarités entre Européens en exigeant un rabais sur sa contribution au budget, le fameux « I want my money back ! » de l’exécrable Margareth Thatcher. Ils ne sont ni plus ni moins que le pittbull des États-Unis, un sous-marin étasunien ayant pour mission de torpiller l’Europe.

Et ils y ont mis beaucoup de bonne volonté et de persévérance. On leur doit le torpillage de l’Europe sociale et de l’Europe fiscale. On leur doit l’élargissement sans limite avec l’admission de tous les pays de l’Est pas prêts à adhérer, sur injonction de leurs maîtres étasuniens imposant parallèlement l’adhésion à l’Otan des nouveaux venus, et ainsi la redoutable colère des Russes. On leur doit (nous Français) l’afflux de migrants rêvant (?) de franchir le « channel » pour gagner « l’eldorado (?) » anglais. On leur doit donc aussi ces accords du Touquet qui mettent leur frontière… en France. Etc., etc.

On semble découvrir que les migrants sont l’objet d’un trafic plus lucratif encore que celui des drogues. Les bénéfices de ce trafic d’êtres humains sont considérables et pratiquement sans danger pour les trafiquants dont les patrons sont à Londres et investissent le pognon de dingue ainsi amassé à la City. Des rabatteurs appâtent et regroupent les candidats à l’émigration. Ces « malheureux » sur lesquels des ONG complices nous apitoient ont tout de même les moyens de payer entre 2500 et 5000 euros le passage vers l’Angleterristan. Pratiquement que des hommes jeunes. Des trafiquants les rackettent puis les entassent à vingt ou trente dans des zodiaks conçus pour cinq ou six personnes en leur assurant qu’ils seront secourus en cas de problèmes.

Alors il y a des naufrages…

Il y a, dans le traité du Touquet, une disposition qui prévoit qu’il peut être dénoncé par l’une des deux parties. À ce moment-là s’enclenchera un processus qui — dans les deux ans qui suivent — conduira à l’anéantissement de l’accord. Mais qu’attend donc notre président pour le dénoncer ?

 

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