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  • Nucléaire : une bonne et deux mauvaises nouvelles…

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    Pendant que les me (r) dias de grande diffusion s’enferraient et nous enfumaient avec les péripéties croquignolesques de Xavier de Ligochépakoi, trois nouvelles importantes – une bonne et deux mauvaises - sont passées inaperçues. Les trois concernent l’industrie nucléaire.

    La bonne nouvelle : l’enterrement de la dénommée Astrid, joli nom pour une belle horreur. En fait le réacteur dit de « 4e génération » n’était qu’une pure invention publicitaire de l’industrie nucléaire. La supposée « génération 4 » n’était en réalité que le recyclage de vieux projets qui avaient été auparavant écartés par l’industrie nucléaire. Le réacteur de 4e génération c’était le retour des surgénérateurs de type Superphénix. Un bide retentissant s’il en est et un danger pour des milliers de générations. Superphénix, démarré en 1986, arrêté en 1997 après 53 mois de fonctionnement et de nombreux déboires graves, n’ayant même pas fourni l’électricité nécessaire à son fonctionnement ! Sa construction et son entretien avaient coûté 12 milliards d’euros et son démantèlement est actuellement un casse-tête. Au point que des têtes d’œufs envisageraient carrément une solution Tchernobyl : un sarcophage acier et béton au-dessus du monstre, le tout recouvert de terre. Avec des arbres et des petits oiseaux à trois becs et cinq ailes ! Ils seraient pittoresques nos nucléocrates s’ils n’étaient pas si nuisibles et dangereux…

    De profondis Astrid…

    La belle nous aura tout de même coûté plus de 700 millions engloutis en pure perte (c’est la tradition dans le nucléaire de jeter NOS sous par les fenêtres). Applaudissons tour de même chaleureusement les responsables qui ont enfin fermé ce robinet-là.

    Mais logiquement l’abandon d’Astrid devrait s’accompagner de l’arrêt de la filière plutonium, puisque Astrid n’avait pour but que de « brûler » les tonnes de déchets qu’est le plutonium, l’horreur intégrale. Et donc d’arrêter de produire ce plutonium puisque la raison du développement civil du retraitement des combustibles REP avec la construction des usines du site de La Hague - usine hyperpolluante – ne se justifiait que par la filière « surrégénération », sa finalité étant de fabriquer du combustible pour les surrégénérateurs. Cet arrêt n’est pas prévu. Bonjour la cohérence !

    La mauvaise nouvelle : mercredi matin (9 octobre 2019), EDF a annoncé par communiqué que l’addition du chantier EPR de Flamanville allait encore augmenter de 1,5 milliard d’euros pour atteindre les 12,4 milliards et que le réacteur entrerait – au mieux - en service à la fin de 2022 !

    Malgré toutes leurs manœuvres contre l’ASN (autorité de sûreté nucléaire), tous leurs dénis, les responsables d’EDF savent depuis longtemps qu’il y a des problèmes de qualité de soudure. Et une soudure qui pète dans la cuve de confinement, bonjour les dégâts ! Saluons le courage et la résilience de l’ASN qui a su résister à toutes les pressions et ne pas transiger sur la sécurité nucléaire. Mais depuis des années, l’État et la haute fonction publique couvrent toutes les dérives de la toute-puissante mafia des nucléocrates. Tous se tiennent et se protègent.

    Notons que ce fiasco tant technologique que financier a dix ans de retard (il devait être mis en service et 2012) et coûtera quatre fois plus que les 3,5 milliards initialement annoncés. Ils seraient pittoresques ces nucléocrates s’ils n’étaient pas si dépensiers…

    Le gouvernement aura-t-il enfin le courage d’arrêter la sinistre plaisanterie de l’EPR. Qui lo sa ? On peut toujours espérer.

    La deuxième mauvaise nouvelle. Il ne faudrait surtout pas croire que l’abandon raisonnablement progressif et calculé du nucléaire soit à l’ordre du jour : les nucléocrates vont sortir une nouvelle carte de leur manche : le réacteur Hualong ! Que saco ? Il s’agit d’un ersatz d’EPR mais… chinois ! Cette technologie est issue de la collaboration entre les deux grands groupes nucléaires chinois, la China National Nuclear Corporation (CNNC) et la China General Nuclear (CGN).

    Également appelé réacteur ACP1000, il s’agira donc du premier réacteur nucléaire chinois de 3e génération à voir le jour. Plus petit que son homologue français, l’EPR et ses 1,700 MW, le réacteur chinois de nouvelle génération affichera une puissance de 1,000 MW.

    Alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait signé discrètement un accord avec le groupe chinois CGN afin que la filière nucléaire française puisse utiliser les technologies chinoises.

    Ah ! Puisqu'on est, cerise sur le yellow cake britiche, EDF a annoncé discrètement, il y a quelques semaines, que le « fabuleux » chantier d’Hinkley Point en Grande-Bretagne allait coûter plus cher que prévu, « entre 21,5 et 22 milliards de livres sterling » (24 et 24,5 milliards d’euros), en raison de l’allongement des délais sur le chantier... La routine quoi. Et qui qui va payer ?

    La programmation raisonnable de l’abandon nucléaire ne passera donc pas par Macron. Celui-ci est un fervent adepte de cette filière de mort. Il a pesé tant qu’il a pu, lorsqu’il était en poste au secrétariat de l’Élysée puis au ministère de l’économie, sous François Hollande, pour trouver dans nos poches les 4,5 milliards de recapitalisation et autant dans les poches d’EDF pour sauver Areva de la faillite. N’a-t-il pas choisi comme Premier ministre Édouard Philippe qui a été directeur des affaires publiques du groupe Areva pendant sa pire époque, entre 2007 et 2010 ?

    Bon. Pour se débarrasser du nucléaire, il faudra, d’abord, de débarrasser de Macron…

     

    Illustration X - Droits réservés

  • Gastronomie de premiers frimas: Le Baeckeoffe d’Alsace et de Lorraine.

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    Il me souvient de grandes fêtes vigneronnes

    Entre les vins d’Alsace et les Côtes-du-Rhône

    Où, avec ma chorale de vigoureux soiffards,

    Nos pifs enluminés jouaient les gyrophares.

    Nous avons ripaillé, chanté, mangé, et bu

    Avant que de sombrer, fin remplis et fourbus

    Dans les bras de Morphée, de Sophie ou Gisèle

    Vaincus par la bamboche plus que les demoiselles…

    - Tu le sais bien Victor que le vin, s’il enflamme,

    En amour est meilleur s’il est bu par les femmes !

    Au cours de ces agapes, qu’avez-vous donc mangé ?

    - Dans ces contrées de froid si loin de ma Provence

    Nous avons dégusté, au cours de ces bombances,

    Le célèbre Baeckeoffe, la potée alsacienne

    Un plat qui tient au ventre, platée rabelaisienne.

    Les femmes le préparaient, enfin, c’est ce qu’on dit,

    Le dimanche matin pour le cuire lundi.

     

    Tu tailles en gros morceaux de la viande sans os

    Ton boucher, s’il est bon, te le fait rapidos,

    Une livre de bœuf, gite ou paleron,

    Une livre de porc et autant de mouton.

    Tu fais tremper tout ça dans une marinade :

    Oignons, poireau, carotte, ail, girofle, muscade,

    Bouquet garni, sel, poivre et bien sûr vin d’Alsace,

    Riesling ou Sylvaner sont les plus efficaces.

    Tu laisses mariner, au frais, vingt-quatre heures.

    Emince cinq oignons, deux kilos de patates

    Comme pour préparer la truffade auvergnate.

    Le « Baeckeoffe » est aussi le nom du plat en terre

    Large, ovale et profond, solide, utilitaire.

    Etale tes patates en couches sur le fond,

    Sale, poivre et dispose au dessus les oignons,

    Sel, poivre de nouveau puis dispose les viandes

    Egouttées, séparées d’avec leur marinade,

    Mouille avec celle-ci jusqu’à demi terrine

    Complète avec du vin…et remplit ma chopine !

    Pour donner du moelleux, met un pied de cochon

    Ou bien un pied de veau…et verse ton cruchon !

    Ajoute par-dessus ce qui a mariné

    Sel, poivre du moulin et…remet ta tournée !

    Ferme alors ton couvercle très hermétiquement

    Avec farine et eau maniées fermement,

    Ça s’appelle « luter » : fermer avec la pâte.

    C’est fini, il faut cuire longuement et sans hâte,

    Dans un four préchauffé, cent-quatre-vingt degrés,

    Quatre heures minimum et plus si ça t’agrée.

    Ce plat pourrait sauver bien des anorexiques,

    Régale les gourmets, stoppe les boulimiques.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire,

    Ma tripe est assoiffée, remplis ras bord mon verre

    D’un Gewurztraminer à la saveur friponne

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

    Ingrédients pour six personnes :

    ½ kilo de gîte, poitrine ou paleron de bœuf sans os – ½ kilo d’épaule ou d’échine de porc sans os – ½ kilo d’épaule de mouton ou d’agneau sans os – 1 queue, 1 pied de porc ou de veau (facultatif) – 1/2 d’oignons – 1 grosse carotte - 2 gousses d’ail – 2 kg de pommes de terre – 2 blancs de poireau – 1 bouteille de Riesling ou de Sylvaner – 1 bouquet garni – girofle – sel et poivre – farine.

     

    Vins conseillés :

    En rouges, des Alsaces Pinot noir ; en blancs Alsace Pinot gris (Tokay), Riesling, Sylvaner ; en vins d’Allemagne Riesling, Rheingau.

     

    Photo X - Droits réservés

  • Préfecture de police : Un flic sourd « entend des voix » et tue !

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    Massacre au sein du saint. Chez ceux-là mêmes qui sont chargés de rechercher, de traquer, de neutraliser les ennemis de la république. En particulier les terroristes islamistes mais pas que.

    Des questions, il y en a des tonnes à se poser.

    D’abord, comment un homme seul, armé d’un couteau de cuisine, peut-être en céramique, et d’un ouvre-huîtres a-il pu tuer quatre personnes ? Ça ne se fait pas comme ça. On peut supposer que la première victime a été la femme, égorgée selon le rituel mahométan. La femme, c’est la créature du diable, on l’égorge donc par-derrière. Elle n’a pas dû avoir le temps de crier. Mais ça fait du raffut un corps qui tombe, s’accrochant désespérément, dans un torrent de sang qui jaillit, aux meubles qui l’entourent, renversant l’ordinateur ou le casier. Et les trois autres ? Des flics d’élites, jeunes, costauds. L’effet de surprise trois fois de suite ? Ça fait du bruit un poignardage. Un mec, ça gueule, ça se défend. Une simple chaise suffit à repousser un mec seul armé d’un couteau. Et les trois autres se seraient fait suriner sans réagir ? L’un après l’autre ? Ça donne une drôle d’idée de leur qualité de combattant… Bref, passons.

    Et puis comment le top du top des flics a-t-il pu ignorer ou couvrir les agissements d’un type converti depuis dix ans à l’islam ? À oui mais ce n’est pas un délit de se convertir à une religion. Oui mais pas à n’importe quelle religion… L’islam étant gangrené par l’islamisme, la hiérarchie policière aurait pu pour le moins s’inquiéter de cette subite conversion. Connaître les motifs de cette soudaine foi, enquêter sur sa famille, ses fréquentations, la mosquée où il s’endoctrinait. D’autant plus que l’homme s’était ouvertement réjoui des massacres de 2015. Des collègues à lui s’étaient offusqués et avaient averti oralement leur hiérarchie. Sans résultat. Et ce bien que le personnage en question aient la main sur des informations marquées secret-défense ! Un vulgaris pekinos qui traite quelqu’un de PD risque le tribunal et pire si affinité et un flic opérant au sein de l’une des unités les plus puissantes de France, proférant son soutien à des tueurs salafistes, n’est pas même interrogé par sa hiérarchie sur ses propos ? Castaner a dit que les fonctionnaires de police étaient contrôlés… tous les sept ans ! Bonjour le foutoir… On est bien protégé !

    Surtout, le ministre a entonné tout de suite et comme d’habitude les trompettes du déni : « la piste terroriste n’est pas envisagée pour l’instant ». Tu parles, un attentat voire une cellule terroriste au sein même de ceux chargés de lutter contre le terrorisme, bonjour l’image !

    On trouvait donc au tueur des justifications personnelles, de mal-être à cause de sa surdité, de problèmes avec sa hiérarchie. Bref comme d’hab, on masquait la réalité derrière des justifications psychologiques voire psychiatriques ; on agitait la victimisation matinée de mal-être social et même de racisme. Il a fallu attendre le deuxième jour pour qu’un communiqué de Cnew fasse état de la conversion du tueur à l’islam. Une conversion non pas datant de dix-huit mois comme d’abord annoncée mais de plus de dix ans. Largement de quoi être approché puis retourné par les responsables salafistes qui ont pu le contacter à la mosquée qu’il fréquentait, en s’y rendant déguisé en bédouin d’un autre âge en plus ! Bonjour la sagacité de ces flics d’élite.

    Comme d’habitude, à chaque attentat terroriste, l’essentiel des médias grand public appui sur le bouton « déni d’islamisme ». Pour préserver le fantasme intello bobo d’une diversité heureuse, des frontières ouvertes à toutes ces « chances pour la France » et surtout pour le Medef qui use et abuse de cette main-d’œuvre taillable et corvéable à volonté. A contrario de ce « vulgaire populo » qui, lui, derrière son gilet jaune, perçoit bien qu’une communauté politique exagérément hétérogène est appelée à vivre des contradictions culturelles de moins en moins soutenables.

    Non, qu’ils nous serinent les « milieux autorisés » comme disait Coluche, l’homme qui se rend coupable d’un attentat serait en fait une victime de la société où il vit. Seule la désespérance sociale le rendrait sensible aux sirènes islamistes. Plus encore : l’exclusion qu’il subirait le pousserait à cette forme de résistance condamnable mais compréhensible que serait le terrorisme islamiste. Ben voyons.

    Ce sont nous les coupables, qu’ils disent les me (r) dias. Dans nos sociétés qui marginaliseraient les populations issues de l’immigration, la petite criminalité et la grande devraient être considérées comme des actes de résistance. Mohamed Mérah = Jean Moulin, les frères Kouachi = l’affiche rouge. Et ceux qui osent critiquer l’islam sont frappés de l’excommunication : on les traite d' « islamophobes ». Et c’est donc, l’islamophobie qui serait à l’origine de l’islamisme. Lamentable.

    Il faut pourtant sortir de notre naïveté qui frôle le crétinisme et regarder les choses en face malgré les efforts constants et puissants pour le nier : l’islamisme nous a déclaré la guerre.

    Et en temps de guerre, on ne fonctionne pas comme en temps de paix. Fini la tranquillité émolliente. Il faudra bien accepter de la faire la guerre. Or nos peuples occidentaux - gavés de konneries inutiles, abrutis par des médias lèche-babouches par lâcheté ou opportunisme, manipulés par les réseaux sociaux, moralement désarmés par un « droit-de-l’hommisme » dévoyé – savent pleurer mais plus combattre, préfèrent porter des fleurs sur les tombes des massacrés que de prendre les armes contre les massacreurs.

    Jusqu’où nos sociétés reculeront-elles, paralysées par cette formidable idée des Droits de l’homme que nos ennemis retournent contre nous pour nous empêcher de nous défendre ?


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