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LANTIFADAS - Page 98

  • Au bistro de la toile : Gille & John.

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    - Oh ! Victor, alors, tu l’as mis ton gilet jaune ?

    - Il est à sa place, dans le compartiment de porte de ma caisse. Et il n’en sortira que si j’en ai besoin sur la route.

    - Ce qui veut dire que tu ne t’associeras pas à la grande manif des « gilets jaunes » de samedi,

    - Exactement.

    - Oh ! T’as tourné lèche Macron ?

    - Ça n’a rien à voir. Mais je trouve que la grogne générale contre le prix des carburants, prétexte à l’expression d’un ras-le-bol légitime, n’est en aucune manière justifié.

    - Eh ! Oh ! Victor, quand tu passes à la pompe avec ta Sandero diesel, tu dois voir ce que te coûte le plein. En plus, un diesel… T'as pas honte, empoisonneur de la planète ?

    - Justement, et je trouve que c’est donné par rapport au nombre de km, presque mille bornes, que je peux parcourir avec ce plein. Et pour le diesel, le rouge de la honte me couvrira le front le jour où seront taxés le fuel pourri du transport maritime et le kérosène du transport aérien !

    - Je crois que tu déparles Victor. Tè ! Bois un coup, ça te dégagera les boyaux de la tête.

    - C’est bien parce qu’ils sont dégagés mes boyaux d’en haut que je te parle comme ça Loulle. Quand on était jeunes, enfin, un peu plus jeunes qu’aujourd’hui, je me souviens que t’avais une superbe 404 beige, et moi j’avais une DS21 couleur cognac.

    - …teng ! Tu me refiles un urticaire de nostalgie Victor. La 404. Formidable bagnole. J’étais allé jusqu’au Cap Nord avec. Après le cercle polaire. Pas une panne, pas une embrouille. J’y mettais de l’essence, de l’huile de temps en temps, et roule ma poule !

    - Fatche… Et la DS. Ça reste le sommet inégalé des bagnoles. Une moquette épaisse et souple comme la toison d'amour d’une belle portugaise, des sièges qui se couchent complètement et te font un véritable 140 bien moelleux, et le petit levier pour sélectionner les vitesses, en haut, derrière le volant. Exprès pour accrocher la culotte…

    - Ouais, un baisodrome, quoi.

    - Mais quelle bagnole ! Moi, je suis allé jusqu’en Inde et retour avec. Le pied ! Bon assez de nostalgie Loulle. Combien elle bouffait au cent ta 404 ?

    - Dix litres si j’avais le pied léger, mais plutôt douze…

    - La DS, c’était entre douze et quatorze selon la conduite. Maintenant, ma Sandero ne bouffe que cinq à six litres maxi au cent. Deux fois moins. Et en 1970, puisque c’est l’époque dont on se gargarise Loulle, avec une heure de travail au smic, tu pouvais te payer trois litres d’essence. Aujourd’hui, avec une heure de smic, tu en as six litres. Deux fois plus. Autrement dit aujourd’hui, le prix du km parcouru coûte quatre fois moins cher qu’en 1970 !

    - Je n'avais pas vu les choses sous cet angle...

    - Et puis, concernant la bagnole, Loulle, 1972 : 16.545 morts sur le routes, en 2017 : 3.469 morts seulement. Pourtant en 1972, autour de 14 millions de véhicules légers roulaient en France, actuellement il y en autour de 39 millions ! Cinq fois moins de morts avec deux fois et demi plus de voitures. Formidable non ? Ceci grâce à l'amélioration des routes, au progrès des bagnoles mais surtout aux contraintes faites aux conducteurs : la ceinture, les limitations de vitesse donc les radars, la lutte contre l'alcool au volant, donc la soufflette des bleus ! Eh oui, c'est comme ça ! Voilà pourquoi je n’arborerais pas mon « Gil & John » parce que c'est un mauvais combat. Avec un bémol pour les ruraux parce que dans ma cambrousse d'été en Margeride, pour aller chercher le sel, il faut faire 15 bornes. Et si tu dois aller à un supermarché, c'est 50 bornes aller-retour. Là, la rogne des « gilets jaunes » peut se comprendre et les cambroussards, il faut les aider pour le transport.

    - Ouais, je comprends ce que tu veux dire. On prend comme bouc émissaire l'augmentation du prix des carburants, mais en fait la revendication réelle, c'est la baisse du pouvoir d'achat.

    - Tu pourrais même dire la baise du pouvoir d'achat ! Mais le pouvoir d'achat est avant tout rogné, bouffé par le prix du logement. Ceci depuis la libération du prix des loyers. Un loyer à 700 euros par mois pour un smicard à 1200 euros, ce n'est pas tenable. Voilà le véritable responsable.

    Et puis, la désindustrialisation a vidé les villes de leurs entreprises, celles qui restent s'installant dans des « zones industrielles » extérieures obligeant les travailleurs à se déplacer...en voiture.

    L'urbanisation a chassé les classes populaires des centre ville pour les repousser dans des banlieues mal desservies. Ceux qui ont un travail doivent donc se déplacer...en voiture.

    L'avènement des hypermarchés a implanté les commerces en dehors des villes, obligeant les clients à se déplacer...en voiture !

    Et que dire de ces « pauvres chouchous » d'écoliers, de collégiens et de lycéens que leurs jolies maman déposent devant l'établissement et reviennent chercher, en garant leurs gros « 4x4 de conasses » sur le trottoir. En d'autres temps, les jeunots n'hésitaient pas à faire 4 ou 6 km à pieds ou à vélo pour aller à l'école le matin, retourner à midi pour manger parce qu'il n'y avait pas de cantine, repartir à l'école après le repas et revenir le soir.

    C'est tout une manière de vivre qu'il faut remettre en cause. Mais ce n 'est pas compatible avec la sacro sainte « croissance » à tous crins...

    - Bon. Tout de même Victor, cette manif, ça va faire marcher les gens, les faire gueuler, et tout ça, ça donne soif ! C'est bon pour les affaires !

    - T'es bien un affreux margoulin, mastroquet de mon coeur !

    - Allez. Cette maïsse m'a asséché le clapoir. Tè, je fais comme Macron : « C'est ma tournée ! »


    Illustration: merci au regretté Chimulus

  • Civils, enfants yéménites. Mourez en silence…

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    Yémen : les combats font rage dans la ville portuaire d’Hodeïda, sur la mer Rouge. Les sbires de MBS bombardent aveuglément la ville, souvent avec nos belles et bonnes bombes bien meurtrières, made in France… Mais pour prendre une ville, il faut y aller à pied. Et là, pour l’armée de chochottes de MBS, c’est une autre paire de manches !

    La nouvelle coqueluche des médias : Mohamed Ben Salman – MBS pour les intimes, est un J3 prolongé. Papa l’a mis au pouvoir, lui attirant ainsi l’ire de tous les autres « princes » du pays. Les couteaux sont tirés…

    C’est un « homme de progrès » lit-on ici et là : il permet aux femmes de passer le permis de conduire ! Ça semble cocasse chez nous mais c’est un énorme progrès dans ce pays outrancièrement arriéré, obscurantiste et belliqueux. Il a aussi fait décapité, démembré et dissoudre dans de l’acide le journaliste Kashoggi, sans oublier ce sport national qu’est la décapitation au sabre en place publique. Ils sont turbulents ces Bédouins !

    Ce roitelet est à l’origine, au Yémen, de ce qui se précise comme la grande guerre de religion du 21e siècle. Une guerre cruelle, massacrant les civils et les enfants, semant la famine et le choléra. Guerre entre les deux puissances dominantes de cette poudrière qu’est le Moyen-Orient : l’Arabie saoudite et l’Iran. Et derrière cette dimension religieuse de confrontation entre deux des principales branches de l’Islam – sunnites contre chiites – on retrouve l’antagonisme millénaire, ancestral entre Arabes et Perses. Ceux-ci, depuis 2 500 ans, sont la puissance dominante de la région. Et comptent bien le redevenir.

    L’Iran, c’est un territoire énorme de 1 648 195 km2, soit plus de trois fois la France, s’étendant de la Turquie et de l’Irak à l’Ouest au Pakistan et à l’Afghanistan à l’Est, de la Caspienne et la Russie au Nord à la mer d’Oman au Sud. Près de 80 millions d’habitants, éduqués, et parmi les toutes premières ressources pétrolières et gazières du monde. Les forces armées iraniennes ont un effectif total de 755 000 militaires auxquels doivent s’ajouter les Pasdarans (gardiens de la révolution) au nombre de 230 000… Ce sont 1 600 véhicules blindés, 300 avions, 3 sous-marins, etc. Du rugueux comme l’a montré dans les années quatre-vingt, la terrible guerre contre l’Irak de Saddam Hussain. Comme on peut le voir, c’est du lourd.

    En face, l’Arabie saoudite, avec une superficie autour de 2 millions de km2 pour une population de 30 millions d’habitants dont près du tiers d’étrangers. C’est un pays féodal rétrograde, fanatique, où règne la loi obscurantiste de la charia, où l’on décapite, lapide, ampute en public. C’est aussi le premier pays exportateur de pétrole et – à ce titre - « l’ami », l’allié des États-Unis et des Occidentaux, pas très regardant sur la morale et s’asseyant allègrement sur les Droits de l’Homme dès qu’il y a du pognon et du pétrole en jeu. Son armée (environ 300 000 hommes) est une des mieux équipée du monde : des milliers de blindées parmi les plus modernes, 400 pièces d’artillerie, des sites de missiles, des milliers d’armes guidées, 600 avions de combats, mais encore une marine conséquente avec des corvettes modernes, des frégates, des patrouilleurs, transports de troupes, etc. Un arsenal impressionnant. Encore faut-il avoir le personnel qualifié et… motivé pour le mettre en œuvre ! Ce qui n’est pas le cas. Ils ont le matos le plus moderne mais personne pour le faire marcher ! Comme quoi le pognon ne fait pas tout. Cette armée, conçue pour des combats frontaux, type dernière guerre mondiale, n’est pas adaptée aux actions de guérilla dans laquelle elle s’enlise depuis quatre ans au Yémen.

    Cette guerre a été déclenchée par le dernier avatar des roitelets féodaux au pouvoir à Riad, le susnommé Mohammed ben Salmane al-Saoud. Un pote à Macron. Il a voulu « faire le beau » en se mêlant des querelles internes yéménites, il en paie le prix : sept milliards de dollars par mois !

    Le Yémen, c’est quoi ? C’est où ? C'est au sud ouest de la péninsule arabique. Né de la fusion difficile du Yémen du Nord et du Sud, le Yémen est une terre de bordel permanent, avec un pouvoir faible toujours contesté, des mouvements rebelles, des rivalités tribales, des tentations sécessionnistes et le territoire de naissance d’Al Qaïda qui y est solidement implanté et s’empare de territoires entiers où elle forme les tueurs qu’elle exporte dans le monde entier (les assassins de Charlie, les frères Kouachi s’y étaient entraînés). Ceci sur fond de rivalité religieuse entre sunnites (deux tiers de la population de 30 millions d’habitants) et chiites. On ne sait plus qui y gouverne… Bref, le foutoir. En face de la coalition menée par Riad (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Koweït, Qatar, Jordanie, Soudan, et le Maroc, soit huit pays du Machrek et du Maghreb, plus le Pakistan), les rebelles Houthis, partisans, comme leur nom l’indique, de Abdel Malik Al-Houthi, un leader basé dans la province de Saada (nord), de confession zaïdite, une branche de l’islam chiite. Pas simple tout ça… Et puisn cerise sur le loukoum, ce pays contrôle le détroit de Bab Al-Mandeb qui assure la liberté de navigation à travers la mer Rouge !

    Et l’Iran dans ce foutoir ? Téhéran, traditionnel rival de Ryad au Moyen-Orient, a mis en garde contre une propagation du conflit yéménite à d’autres pays. Il arme et soutien les « rebelles ».

    Et les Occidentaux dans ce bordel ? Les USA, chroniquement à côté de la plaque, soutiennent la coalition menée par l’Arabie saoudite (bombardement par drones, armements).

    Quant à la France, espérons que Macron, lorsqu’il a invité Salman au mois d’avril, a rappelé à son pote que notre pays était attaché à la préservation des accords sur le nucléaire iranien et à l’intégrité du Liban, ce pays cher au Français. Entre les Iraniens, puissance essentielle de la région et les pays arabes dont Salman se voudrait le lideur, il n’a pas à choisir mais à essayer de rapprocher. Parce que nous aurions tort de cyniquement penser que « tant qu’ils se battent entre eux, chez eux, ils nous foutent la paix, et en plus on leur vend des armes pour des milliards ! ». Parce que ce chaos accentue encore, immanquablement, la fuite de populations décimées par la famine de ces lieux de guerre.

    Et elles viendront où chercher refuge ? Devinez.

    Trump a fait les gros yeux à MBS. Mais pas trop tout de même. Sans vergogne, il a dit qu’un client qui vous achète pour 100 milliards d’armes, ça se ménage !

     

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  • MONUMENT AUX VIVANTS !

     

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    Notre « itinérant mémoriel » connait-il cette histoire ? Il y a sur la commune de Babeau-Bouldoux, dans l’Hérault, à une trentaine de kilomètres au nord ouest de Béziers, un hameau nommé Cauduro où onze jeunes gens appelés à la Grande Tuerie, sont partis pour la « Der des Der » la fleur au fusil espérant que huit jours plus tard ils seraient à Berlin et que l’Alsace et la Lorraine seraient récupérées. Hélas le pronostic ne s’avérera pas correct… Eh bien figurez-vous que tous sont revenus ! Alors, en 2005, quelques descendants de ces valeureux veinards ont décidé d’ériger… un monument aux vivants ! Sur une plaque, au bas de la liste des onze « Pas morts pour la France », il y a cette inscription : « LE PIRE N’EST JAMAIS SÛR ! »

    Pourtant – entendu sur une radio – ce 11 novembre, avant 1 heure du matin, heure officielle du cessez-le-feu, 11 000 soldats seraient morts, disparus ou blessés par l’incommensurable stupidité d’officiers continuant à envoyer leurs hommes mourir alors que chacun savait que l’armistice était signé ou sur le point de l’être. Vrai ? Faux ? Cela me semble exagéré car ce serait alors autant de victimes que lors du premier jour du débarquement en Normandie. Mais la konnerie humaine étant la seule approche que l’on puisse avoir de l’infini, rien d’impossible, d’autant plus que ce onze novembre les combats continuaient sur les fronts de l’est. Ces morts pour rien ont été « antidatés » au 10 novembre… La mort surréaliste.

    Les Français et les Allemands commémorent donc ces jours-ci non plus la victoire marquant la fin de la grande tuerie mais la Paix. Merkel et Macron main dans la main. Comme autrefois Mitterrand et Kohl. Côte à côte et non plus face à face avec un flingue… Sacré progrès à mettre au crédit de l’Europe. Eh oui.

    Arriveront-ils par réalisme à conduire France et Allemagne à un mariage de raison à défaut d’amour ? Il serait temps, car la tentation du cavalier seul de l’Allemagne est à redouter. Cette tentation est due pour une bonne partie au décrochage économique de la France par rapport à son grand partenaire. Pourtant, hors de cette imbrication entre les deux pays, pas d’espoir de salut pour cette Europe ayant trahi ses fondateurs, dévoyée en froide machine « américaine », ultralibérale, technocratique, honnie par les peuples qu’elle est censée représentée parce que n’ayant plus rien à donner à rêver..

    Le grand ratage de De Gaulle et Adenauer a été de ne pas avoir plus imbriqué, obligé à se connaître les peuples français et allemands. Pour se connaître, il faut d’abord se comprendre. Cette compréhension passe par la langue. Ils auraient dû imposer à leurs systèmes éducatifs respectifs l’apprentissage obligatoire, dès le primaire, de la langue de l’autre. Actuellement, chaque Français parlerait le français ET l’allemand, et chaque Allemand parlerait la langue de Goethe ET celle de Molière. Les préventions, les incompréhensions tomberaient alors naturellement devant le débat ouvert et approfondi, chacun parlant parfaitement la langue de l’autre. Alors qu’aujourd’hui, pour communiquer basiquement il faut baragouiner le globish, le sabir du suzerain étasunien… Lamentable. Mais l’histoire est longue, cela peut devenir réalité en une génération, en donnant l’impulsion politique à une entité « Françallemagne ».

    Il n’est pas inutile de revenir à ce qui a été la véritable volonté des Pères Fondateurs : la paix et la réconciliation entre l’Allemagne et la France. Ce but — ô combien difficile à seulement envisager à cette époque — est atteint au-delà de toute espérance. Dès lors, faut-il que ces deux grands pays se diluent dans une construction complexe, molle, sans ambition ni frontières qui les met au même niveau que Malte, Chypre ou la Lituanie ?

    Cette Françallemagne, cohérente géographiquement, atteindrait la taille critique tant en matière démographique (autant que la Russie) qu’économique (autant que le Japon). Elle constituerait une entité stratégique réelle capable de parler d’autant plus haut et fort – à la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil mais aussi aux États-Unis - qu’elle pourrait s’appuyer sur une puissance militaire conséquente, restant à bâtir (faut pas être angélique). Dès lors le siège de la France — de la Françallemagne — au Conseil de sécurité de l’Onu ne pourrait plus être contesté. Et le reste de l’Europe aurait un noyau fort autour duquel constituer politiquement, sur une base d’indépendance européenne, une confédération de nations indépendantes mais décidant de leur plein gré de vivre ensemble. Les Suisses le font bien, pourquoi pas les Européens ?

    Si cette utopie ne devient pas réalité rapidement, l’histoire montre que les relations entre les deux pays glisseront vers l’incompréhension, de l’incompréhension vers la défiance, de la défiance vers la rivalité, de la rivalité vers… Ne cauchemardons pas. Merkel et Macron en sont maintenant aux bisous ! C’est plus rassurant !

    Si l’Europe veut continuer d’exister dans un monde infiniment plus dangereux qu’au temps de la guerre froide, elle ne peut se diluer à l’infini. Il lui faut des frontières, un projet, une intégration sociale, une défense digne de ce nom car le mouton bêlant ne fait pas le poids parmi les loups. Donc elle doit se resserrer en une entité politique cohérente. Pas à vingt-sept comme en fait la preuve l’impuissance actuelle de la deuxième puissance économique mondiale, humiliée, houspillée, ridiculisée par son « protecteur » (dans le sens de proxénète) étasunien.

    Alors, à la suite des chamboulements des prochaines élections européennes, on tente le coup ?

    Chiche !



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